Sujet: Re: Pizza et Révélation PV Bérénice Ven 19 Juil 2024 - 23:10
Pizza et Révélation
feat. Emma
feat. Berenice
Je me souviens de cette soirée fatale, enfin je l'ai cru à un moment. Livio avait bu, tellement bu, qu'il était complètement soule. Moi? Hé bien, je n'étais pas bien en sa présence et cette soirée, il allait changer. Je parlais avec une femme, normal, je voulais me faire des amies, je m'ennuyais voilà tout. Avoir une amie, pour sortier boire un verre ou se faire un ciné. Quand Livio m'a vu, il a dit des choses horribles, m'a prit au niveau du coup comme pour m'étrangler. A ce moment là, j'ai vu toute ma vie défiler. Je voyais même une femme, je ne comprenais pas pourquoi sur le coup. Mais à présent, j'ai compris. Cette femme s'était Bérénice !!! Mais alors, que je pensais que s'était fini pour moi, un policier qui faisait sa tournée, nous avez vu. Il a de suite ordonnée à Livio de me lâcher. Il m'a même demander si je ne voulais pas porter plainte, j'ai dis que non, ça ira et que ça lui passera. Mais j'avais tord. J'ai voulu revoir Bérénice et bien, il m'a prise de force par le poignet ce soir là. Je ne pensais pas qu'il était violent. Mais après tout, il m'aimais déjà avant qu'on arrive sur cette île. La, il pensait m'avoir pour toute la vie. Mais on se sépare pas des âmes soeurs.
Avoir couchée avec ce type, me glace le sang, vu qu'il peut être violent. Je n'aurais pas penser qu'il peut être violent. Ça m'a choquée. Ne me lâche plus d'accord ? Sinon je te met une laisse. Je plaisante mon amour. On pourrait...
Je frissonnait en sentant la peau de Bérénice contre moi. Je regardais la jeune femme dans ses yeux.
Oui je me souviens. Tu me désirais et moi, je suis partit. Déjà que, je disais à tous, ouai j'ai couchée avec une femme et que je l'ai fais au cinéma donc bon. J'avais raconté ça, pour faire genre. Mais c'était une mauvaise idée. J'avais peur, que tu ne voulais plus de moi vu, que j'avais menti. Et toi? La première avec une femme c'était quand? Et on pourrait partir, un hôtel avec piscine,sauna par exemple, tu en dis quoi? Toi et moi dans un hôtel, se prélasser, ne rien faire et surtout, parler de notre mariage.
Je frissonnait encore plus à chaque caresse. Je l'entoure de mes bras, en l'embrassant encore.
Ah non c'est moi qui me défonce s'il te plaît. N'inverse pas les rôles quand même. Un bisou magique ? Ça me rappelle quelque chose ça aussi. Quand tu étais tombée en roller. Juste pour m'impressionner, limite. Je t'ai fais un bisou magique, et nous avions franchi le pas. Car je me sentais prête à passer l'étape après avec toi mon ange. Mais sinon bisou magique, j'aimerai bien. Et surtout ne t'arrête pas. Et si on irait plutôt dans la chambre ? Pour être plus à l'aise et surtout pour mieux te sentir contre moi.
Je l'embrasse encore et encore. Je sentais qu'elle était jalouse.
Berenice, tu es jalouse. Je n'arrive pas à croire là. Ma petite guerrière jalouse, j'aurais tout vu moi. Il m'a même donner sa carte perso et son numéro de téléphone, si j'ai besoin de lui. Tu devrais le rencontrer une fois.
Heureusement que je n’ai pas Livio en face de moi, sinon ce n’est pas sur que j’arrive à me contrôler ! C’est uniquement parce qu’il n’est pas là que je reste calme et aussi parce que je préfère profiter et me concentrer sur Carla. Je me doute bien que Carla doit être dégouté et même pire, ce demander comment elle a pu coucher avec un type comme lui. Et dire qu’il était soit disant amoureux de Carla quand on était chez nous. Mon oeil ouais ! Quand tu aimes quelqu’un, tu ne lui fais pas de mal. Moi, j’aime vraiment Carla et je serais incapable de lui faire du mal. Oh non, là je ne la lâche plus. Je m’attache à Carla s’il faut et la suit comme son ombre, mais croyez moi je ne la quitte plus d’une semelle ! Je rigole quand elle parle de me mettre une laisse. Je sais qu’elle plaisante bien sûr. Je caresse sa joue et la regarde dans ses beaux yeux bleus.
« Je me doute bien, je n’aurais pas penser qu’il serait violent aussi. J’ai du mal à croire qu' il tenait vraiment à toi. Moi je t’aime et je serais incapable de faire du mal. Oh non je ne te lâche plus mon coeur. Promis ! »
Je me souviens très bien de ce jour, quand j’ai demandé à Carla si elle voulait aller dans ma chambre. Sur le coup, je n’ai pas compris pourquoi elle a paniqué ou encore pourquoi elle m’a fuit. En même temps, je pensais qu’elle avait déjà fait avec une fille. Je m’en suis voulu, me disant que je suis aller trop vite. Sa question me surprend. Carla pense-t-elle que j’avais déjà de l’expérience ? En même temps, vu l’assurance dont j’ai fais preuve, je peux comprendre qu’elle ait pu se poser la question à un moment ou un autre.
« Moi ne plus vouloir de toi ? Ne dis pas de bêtise, ça c’est impossible. Ma première fois avec une femme, c’était avec toi Carla. Ça me plairait beaucoup de partir en vacances avec toi, j’y pensais justement, pour te changer les idées après tout ça. Ne rien faire, avoir des gens à ton service, ton rêve ! »
Je dis cela en plaisantant, mais c’est vrai. Je me demande encore comment j’ai fait pour ne pas paniquer moi pendant ma première fois. Je crois que c’est parce que je désirais Carla depuis un bon moment, que ça s’est fait naturellement et tout seul. Sans oublier que Carla m’a beaucoup aidé aussi à avoir plus confiance en moi. Comme là, actuellement, où j’ai envie. Je sais que je la fais attendre, mais même moi je ne vais plus tenir là. Je souris quand elle évoque le jour où je suis tombée en voulant pratiquer le roller. Lorsque Carla m’a dit qu’on allait en faire, j’ai paniqué. J’aime ça oui, mais je ne sais pas en faire. Ca faisait trop long. Je ne voulais pas la décevoir. J’ai perdu l’équilibre et résultat je me suis blessée.
« J’inverse pas les rôles, mais il t’a fait du mal et ça je ne le supporte pas ! Oui, je m’en souviens aussi. En même temps c’est toi aussi qui a eu cette idée, en me voyant regarder des vidéos et moi ben j’ai paniqué. Tu avais l’air si contente que je ne voulais pas te décevoir. Je suis d’accord, on sera mieux dans la chambre. »
Avec son autorisation, je lui fais un doux baiser magique dans son cou, là où elle est blessée.
« Oui désolé, j’y peux rien. J’aime pas quand on t’approche de trop prêt. Déjà, quand t’envoyer en l’air avec Livio, j’étais jalouse. Et aussi quand Souleymane t’avais avoué qu’il était amoureux de toi, avant de découvrir que vous étiez liés. J’étais jalouse aussi. Ah bah carrément, il te donne son numéro. Heureusement qu’il était là quand même. Je devrais aller le remercier. »
Je continue mes baisers et je lui prend la main pour aller dans la chambre. Je ferme la porte derrière nous, nous serons tranquilles. Même si nous sommes seuls. Une fois sur le lit, je me mets sur elle. Nous faisons l’amour pour la seconde fois.
Je me souviens aussi encore, je rêvais toujours d'une femme sans arrêt, mon esprit était souvent ailleurs, comme si mon esprit cherchait quelque chose. Maintenant, je comprends tout à présent. Je n'aurai pas penser Livio violent, ça je ne l'ai pas vu venir par contre. Pourtant, quand je m'envoyais en l'air pour le fun, même si lui, il voulait plutôt qu'on soit en couple, il était doux. Ou encore, quand j'ai dû rejoindre Bérénice, que la voiture était en panne, je suis sur qu'il avait fait exprès encore. J'espère ne plus le revoir moi. J'entends mon portable vibrer, je regarde et Livio. Mais il me soule. Je décide de lui écrire
Je me sens pas bien, je dors chez Bérénice. Ne t'inquiètes pas, on se revoit demain. Je t'aime.
J'envoie le SMS, bien sûr,j'ai menti. Je l'ai même fait à contre coeur de lui avoir dit je t'aime. Quelle horreur là. J'ai des frissons moi. Par contre, un autre que Livio avait fait, mais je ne sais pas comment dire à Bérénice là. Je la regarde surprise, choquée, plus de Carla là.
T'a première fois avec une femme c'était avec moi? Waouh, désolé c'est le choc. Je n'aurais pas penser. Mais tu n'as jamais eu de petite amie avant moi? Parce que t'es canon comme nana. Moi en tout cas, j'étais heureuse que j'étais la première pour toi et la première femme dans ton cœur, mon ange. Des personnes à mon service, c'est vrai, mais honnêtement, c'est plus pour être avec toi.
Une fois dans la chambre, je m'allonge sur le lit et la tire sur moi. Je ne la quitte plus du regard. Bérénice m'a tellement manquer. Je sais que c'est elle la femme de ma vie.
J'aime bien les bisous dans le cou moi. Je t'aime tellement Bérénice. Oui j'ai son numéro et vice versa. Roh ça, fait t'a jalouse. N'empêche, j'aime bien te voir jalouse moi. Car après, c'est encore meilleur les retrouvailles (pas de dessin).
Je lui refais l'amour une seconde fois. Mon dieu, que c'est bon de retrouver son âme sœur, de retrouver Bérénice, sa peau si douce.
En voyant Carla regarder son portable, je me doute bien qu’elle vient de recevoir un message de Livio. J’allais lui dire de ne pas lui répondre, car après tout il ne mérite pas qu’elle le fasse, mais trop tard. Elle le fait. Je ne la quitte pas des yeux et je me doute qu’elle ne me dit pas tout. Il faut dire que je la connais ma Carla. J’hésite à lui demander, je veux qu’elle sache qu’elle peut me parler et tout me dire, bien qu’elle le sache déjà mais en même temps.. je ne veux pas la forcer. Je prends ses deux mains dans les miennes, soupire un grand coup et plante mon regard dans le sien.
« Si j’étais à ta place je ne lui aurais même pas répondu. Mon cœur.. je te connais et je sens bien que tu ne me dis pas tout.. Tu peux me parler tu sais, je suis là je t’écoute. »
Carla est choquée, mais pourquoi ? Elle pensait quand même pas que j’avais beaucoup d’expérience avec les femmes ? Avant Carla, je savais que j’aimais les femmes, mais je n’ai jamais eu de petite amie. Il y a déjà eu des filles qui me plaisaient, mais je n’étais pas amoureuse comme je le suis de Carla.
« Non, je n’ai jamais eu de petite amie avant toi. Il y a déjà eu des filles qui me plaisaient, mais avec toi, c’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi fort. Merci, toi aussi tu es pas mal tu sais. »
Je fais exprès de dire "pas mal", pour la taquiner, parce qu'en vrai, Carla est canon. Elle est très belle.
« Ça va nous faire du bien des vacances, juste toi et moi. J’ai déjà hâte, et aussi de parler de notre grand jour. »
Une fois dans la chambre, je me retrouve sur elle. C’est fou comme je suis accro à elle et son corps de déesse. A sa remarque, je souris.
« Tu aimes ça, j’en prends note. Je t’aime aussi Carla. Tu vas sans doute trouver ça ridicule, mais je sais que c’est toi mon âme sœur. Ah oui ? Fait attention quand même à ce que je ne sois pas trop jalouse non plus hein. »
Quand nous avons terminé, je passe mes bras autour d’elle, lui fait un baiser dans le cou à nouveau et vient me blottir dans ses bras, me collant à elle. Je suis bien comme ça, je pourrais rester comme ça pour toujours.
Après lui avoir refait l'amour avec passion, tendresse et beaucoup d'amour, Bérénice vient se collé à moi. Je met la couverture juste sur nous. Je ne savais pas comment lui dire, que Livio me forçait pour lui faire l'amour alors, que je ne voulais pas moi. Je sais déjà comment elle est en colère contre lui, donc si je lui dit ça, Bérénice va le tuer vraiment là.
Je...si je ne lui réponds pas, c'est pire qu'un flic. Il est capable de me chercher dans toute la ville si il faut. Livio a tellement changé. Avant c'était un homme normal, mais depuis qu'il est sur l'île, c'est un menteur, un manipulateur et un malade tout court. Il me fait mal, avant jamais il n'était comme ça. Je ne le reconnais plus.
Je recule un peu, je la regarde levant un cil.
Comment ça je suis pas mal? Tu plaisantes là rassure moi. Sinon je vais me chercher une blonde ou un beau brun moi.
J'aime bien la taquiner moi aussi.
Livio...me forçait pour coucher avec lui. Moi je ne voulais pas toujours, j'étais aussi fatiguée les soirs. Ou alors je rêvais de toi, du coup je me posais des questions sur pourquoi, je rêvais d'une femme..
Je caresse son dos doucement descendant sur ses épaules, puis ses hanches.
Moi, quand je t'ai rencontré, je n'aurais pas penser que, j'aime les femmes. Que je découvre que je suis bisexuel. Ça m'a fait un choc et surtout, remise en question de mon orientation. Je suis heureuse que c'est avec toi, que j'ai eu ma première fois, et ce n'est pas ridicule. Je comprends, souvent tu rencontres une femme, et tu t'y attends pas, que c'est ton âme sœur.
Il est bien vrai que je ne suis pas la plus grande fan de Livio, et ce, depuis toujours. Je n’ai jamais aimé le voir tourner autour de Carla, parce que j’étais déjà amoureuse d’elle et aussi très jalouse. Jalouse de Carla, oui. Je voulais être à la place de Livio. Et pourtant, jamais je n’aurais cru qu’il pouvait être un homme violent. Pour le fait qu’il soit menteur et j’en passe, je ne suis pas si surprise que ça. Il cherche encore à avoir Carla pour lui, sauf que Carla ne veut pas de lui et veut être avec moi, je le sais. Je l’écoute tout en caressant ses cheveux. Je suis bien comme ça avec elle. Je sais que Livio lui a fait du mal et ça me met hors de moi. J’ai envie d’aller lui dire ce que je pense ! Personne n’a le droit de faire du mal à Carla.
« Si tu savais combien j’ai envie d’aller lui en mettre une. Ça ne me surprend pas qu’il soit menteur, car il veut te récupérer, mais je n’aurais pas pensé qu’il puisse être violent. »
J’aime bien la taquiner. Évidemment qu’elle est plus que “pas mal”, elle est même très belle. Comment ça, elle va aller chercher un beau brun ? Elle a déjà une belle blonde, non ?
« Je crois que tu l’as déjà ta blonde, non ? Pas besoin d’aller voir ailleurs et encore moins un mec. Bien sûr que je plaisante, je te taquine. Tu es très belle même. »
Je la tire vers moi, je n’aime pas quand je suis trop loin d’elle. Il n’y a pas besoin de quinze mètres entre nous deux ! Je l’embrasse tendrement, mais m’arrête quand j’entends ce qu’elle me dit. Pardon ? Je vais le tuer là ! Vraiment.
« Pardon ? Il a fait quoi ? Je vais me le faire là ! Et alors comme ça, tu rêvais de moi ? Ça ne m’étonne pas, on est des âmes sœurs après tout. »
Je me doute bien que ce fût un choc pour elle et surtout nouveau, le fait de découvrir qu’elle n’était pas hétéro, mais bi. Moi, ce n’est pas pareil. Moi, je le sais depuis toujours que j’aime les femmes et uniquement les femmes. Même ma famille est au courant. Ma sœur à même été la première personne que j’ai mis dans la confidence, au sujet de mes sentiments envers Carla.
« Je me doute bien oui, que tout ça était nouveau et bouleversant pour toi. C’est vrai ? Tu es heureuse que ce soit moi et tu me comprends ? Tu es d’accord avec moi alors ? Que toi et moi, on est des âmes sœurs ? »