La bêtise d'un enfant [Pv Maïa Bloom]

Je ne sais pas pourquoi, mais on me mettait sur des intervention qui n’était pas de mon ressort habituellement. Je voulais bien comprendre qu’on me ménageait un peu pour la fatigue, mais ça manquait d’action. J’en avais besoin, mais ses derniers temps ce n’est pas le cas malheureusement. Un magasin avait signalé un vol commis par un enfant, je devais donc me rendre sur place.

Je ne mis que quelques minutes pour arriver sur place, l’enfant avait volé des bonbon. Ce dernier avait l’air fort jeune et il ne voulait pas dire où il habitait. J’ai dû faire un compromis avec celui-ci. Je payais ce qu’il avait volé et l’enfant devait me révéler où il logeait. Cela fonctionne et je me rendis sur place avec ce dernier. Je tentai de lui expliquer sur le chemin que ce qu’il avait fait n’était pas bien. Je toquai à la maison que ce dernier me montra et quelque seconde plus tard, une femme ouvrit la porte.

- Bonjour madame, est-ce que c’est bien votre enfant ?

Je ne voulais pas rentrer dans les détails de ce qu’il avait fait, je voulais avoir la confirmation que c’était bien le sien.

Maïa avait commencé à lire une histoire qui se passait dans une époque assez lointaine avec des mots désuets qui commençaient à lui venir en tête un peu n'importe comment et ça la faisait sourire. Elle pouvait bouquiner tranquillement, étant donné que Martha faisait la sieste et qu'elle n'avait personne d'autre à s'occuper pour le moment. On était à une période de l'année où tous les enfants dont elle avait la charge passaient du temps dehors après l'école pour profiter du beau temps avec leurs amis. Qu'ils en aient la possibilité était un signe que la présence de Maïa leur permettait d'échapper à ce qu'on appelait la paupérisation. Durant les mois plus frais, la bruine qui pouvait tomber empêchait souvent les enfants d'avoir envie d'extérieur, surtout à l'adolescence. Mais là, il faisait beau.

Elle avait à dessein d'emmener ses enfants vers un degré d'autonomie qui leur donne finalement une facilité à l'âge adulte. Il était controuvé de penser quel était laxiste. Son objectif était seulement de faire comprendre à ses enfants que ce n'était pas parce qu'ils faisaient partie du système qu'ils étaient un numéro de dossier et que cela faisait d'eux des assistés toute leur vie. Elle avait de la chance. La fillette sous sa responsabilité n'était pas du genre se farder et parader auprès des garçons. Quant à ce que reprochait la mère de son héroïne dans son roman, elle n'avait rien de infatuée non plus. C'était une bonne petite qui profitait davantage de ses belles journées pour aller dans la forêt qu'autre chose.

Dans son livre, la femme était tellement en colère qu’elle employait carrément un propos presque insultant envers la jeune fille. Mais parmi les enfants, s'il y avait quelqu'un qui était idoine à être appelé ribaud, comme le disait la femme de son roman, c'était plutôt le garçon. Elle était en train de penser à cela lorsqu'on frappa à la porte. Elle se dirigea alors pour aller ouvrir. Il s'agissait justement d'un policier avec le jeune homme à qui elle venait de penser, qui était dans une position relativement décontractée, pour quelqu'un qui se retrouvait entre les mains de la police. Il aurait dû être cramoisi de honte et il semblait plutôt fier de ce qu'il avait fait. Maïa soupira devant l'évidence. Il allait encore falloir sévir.

« Disons que j'en ai effectivement la charge. Qu'est-ce que tu as fait cette fois ? Tu es plus douée pour provoquer des ouragans que pour te faire oublier, visiblement. »