Un Highlander roux, vous l'auriez pas vu ? ∣ Shisui

Etant originaire du vingtième siècle, je n’avais pas eu beaucoup de difficulté à m’adapter à ma vie auprès de Jamie au dix-huitième siècle. Tout du moins, un peu au début mais je m’étais adaptée avec le temps, au point d’y être retourner quand j’ai su que Brianna serait apte à se gérer seule. Bon finalement, elle était revenue auprès de nous mais vous avez saisi l’idée. Lorsque mes souvenirs m’ont été rendus sur Baiame, la seule question que je me suis posée c’est : où est Jamie ?

Si je me retrouvais ici, sans doute que Jamie aussi et lui, ce serait plus difficile de s’adapter au vingt et unième siècle. Peut être qu’il m’étonnerait mais pour un homme venant du dix-huitième siècle, cela serait sans doute complexe pour lui. A moins que la malédiction lui permette de s’en sortir. Dans tous les cas, je ne pouvais pas rester là à continuer ma vie sans le chercher. Il est à la chair de ma chair, le sang de mon sang. Mon époux, mon amant, mon âme soeur. Mon Highlander bien aimé. Je possédais toujours autour de l’annulaire mon alliance me liant à lui et elle était le symbole pour moi que j’allais le retrouver.

Après tout, deux cent années nous ont séparées pendant deux décennies avant que je ne le retrouve à nouveau. Une malédiction qu’importe soit-elle ne pourrait pas nous empêcher de nous retrouver, c’était impossible. Mes pas me menèrent auprès des policiers afin d’avoir des réponses à mes questions, à défaut de ne pas en avoir trouvé au sein du RVA. Un Highlander perdu dans les rues de Baiame roux, ça devait pas passer inaperçu. Puis j’avais repris mon nom d’origine pour qu’il puisse me retrouver.

Me dirigeant vers l’accueil, je respire profondément avant de prendre la parole.

« Bonjour, je m’appelle Claire Fraser, pourrais-je parler avec quelqu’un concernant des recherches sur une personne disparue ? » demandais-je alors.

Avec l’apparition du dragon en début d’année, je ne cessais de me dire qu’un moment ou l’autre, tout le monde se réveillerait.

« Madame Fraser ? Il va vous recevoir. »

Je me lève du fauteuil sur lequel je m’étais installée et souris à l’homme de l’accueil avant de me diriger jusqu’au bureau en question. Frappant à la porte, je l’ouvre avant d’y entrer. Souriant au jeune homme installé au bureau, je finis finalement par reprendre la parole.

« Bonjour. Merci beaucoup de me recevoir. Je m’appelle Claire Fraser et je suis à la recherche de mon époux. » énonçais-je alors.

Vu que je n’avais pas trouvé d’éléments convaincants au sein du RVA, j’espérais trouver des informations ici. Mais étant donné que je n’avais aucune photo de Jamie étant donné qu’au dix huitième siècle, les appareils photos n’existaient pas encore, peut être bien un ou deux dessins de lui mais rien de bien concluant.