Caractère  

GENTLEMAN - APATHIQUE - HUMOUR NOIR - PERSPICACE - MALIN - ADAPTABLE - RUSÉ - PATIENT - ÉGOÏSTE - CHARISMATIQUE - LOGIQUE - INDIFFÉRENT - SÉVÈRE - SADIQUE - CAPRICIEUX - NOSTALGIQUE - MÉLOMANE - DÉPRESSIF - CURIEUX - INSOLANT - EXIGEANT - POINTILLEUX - COMPORTEMENT AUTODRESTRUCTEUR - CRUEL - INSENSIBLE - ENFANTIN - PROPRE SUR SOI - COQUET - CHARMEUR - FURTIF - BEAU PARLEUR - POÉTIQUE - MÉLANCOLIQUE


Derrière ses attitudes vieux jeux, ce n’est pas un idiot face aux technologies. Il a son propre téléphone portable et même un compte Instagram. Le contenu n’est pas rafraichissant, puisqu’il y publie des clichés explicatifs sur son métier. Certains lui ont coûté un bannissement temporaire. •  S’il devait donner le prix du pire film qui soit, il le donnerait à Vendredi 13, car il trouve que le méchant manque terriblement de délicatesse et de finesse dans son exécution. • Plus globalement d’ailleurs, il déteste le genre de l’horreur. Ce qui est assez ironique, c’est vrai. Il ne le supporte pas, non pas parce que ça le terrifie, mais parce qu’il est extrêmement critique et juge ce genre comme une sorte de “mauvaise télé-réalité”. • Il chante de temps en temps et parfois, cela le prend sans prévenir. Jamais en public en revanche. • Il aime traîner dans les cimetières, car c’est une façon pour lui de se ressourcer. De se reconnecter à sa vie précédente. Avant, bien avant, son déclin. Il lui arrive de revoir les tous premiers soirs de son existence, quand il n’était qu’un esprit sans corps physique et que  les tombes étaient décorées de fleurs et de flambeaux. Cette image n’a jamais quitté son esprit et réveille sa nostalgie. • Il remonte la pente, mais c’est compliqué. Il est suivi par un psychologue, et c’est une démarche qu’il a fait de lui-même, afin de s’assurer d’avoir quelqu’un pour le remettre sur les rails si jamais il s’égare à nouveau. Il est également sous anti-dépresseur pour apaiser ses tourments. • Il fait partie de ces hérétiques qui aiment la pizza ananas, parce qu’il aime le mélange sucré-salé. • Un talent caché serait son amour pour les travaux manuels et créatifs. Il est plus doué de ses dix doigts qu’il ne le pense et il aime particulièrement les origamis.


   

Pouvoirs  

■ IMMORTALITÉ - Tu es un esprit de fête. Une allégorie à qui la vie a été insufflée. Tu ne peux pas mourir tant que les individus continueront dans les mondes à fêter Halloween. Pour le moment, impossible de te tuer autrement. Si cette fête disparaît un jour, alors seulement tu t'effaces du plan de l’existence. Ce n’est pas pour aujourd’hui.
■ INSENSIBILITÉ À LA DOULEUR - De pair avec ton immortalité, tu es également insensible à la douleur. Impossible donc de te faire hurler de souffrance, puisque tu ne sens rien. On peut te planter, te tirer des balles, te trancher des membres ; tu resteras impassible et dans le dernier cas, au mieux, assez embêté de devoir rassembler les morceaux. Ça fait de toi un très bon punching-ball, cela dit.
■ SCREAMER - Tu es un maître en matière de surprises. De mauvaises surprises. Ton cri est capable de paralyser d’effroi et tu apparais toujours dans les angles morts pour mieux surprendre tes victimes.
■ ILLUSIONISTE - Difficile d’être discret quand on n’est qu’un squelette vivant. Heureusement pour toi, tu es parvenu à maîtriser l’art de l’illusion et tu peux dorénavant revêtir une peau plus humaine, dotée de chair, de muscle et de sang. Ce qui est bien plus pratique pour se promener dans le monde des humains. Beaucoup plus terrifiant quand tu reprends ta forme originale, puisque tout brûle et fond comme du plastique. Tu te sers également de cette maîtrise pour te mettre en scène, afin de leur donner un supplément de crédibilité, quand vient l’heure de se nourrir des peurs d’autrui.
■ PYROTECHNIE - Tu as une affiliation avec la magie du feu, mais tu n’es pas capable de générer des flammes. Tu peux en revanche les contrôler pour leur dicter une direction ou une forme à prendre et tu es incapable de te bruler.
■ COMMUNICATION AVEC LES MORTS - Que serait le roi d’Halloween s’en être capable de communiquer et d’ordonner aux esprits ? Un charlatan, oui. Ce qui est assez drôle, c’est que tu t’en sers également avec les “patients” que tu as parfois dans ta morgue, lorsqu’ils ne sont pas encore résolus à partir.

   
   

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. Tu es un bien triste monarque. Un vieux squelette rongé jusqu’à l’os de regrets, d’ennuis et d’inattention. Tu as longtemps chanté tes lamentations. Chacun de tes sujets s’émerveillait à chacune de tes apparitions, car tu étais leur modèle, leur source d’inspiration, le maître incontesté de la farce horrifique. Ils étaient tous à tes pieds, prêts à t’écouter, mais l’ont-ils réellement fait ? Non. Tu n’as jamais été pleinement compris. Personne n’a prêté attention à tes souhaits, toi qui avais toujours œuvré pour que Halloween Town soit prospère et heureuse. Tu étais ce qu’ils attendaient de toi ; un roi de la terreur, du crime et du frisson. Chacune de tes apparitions faisait dresser le poil, mais tu le faisais toujours avec une certaine classe. Une ombre furtive dans la nuit noire, qui restait sur des farces bonne enfant. Seulement voilà ceci, tu le faisais depuis trop longtemps. Depuis des siècles déjà et tu étais en mal de nouveauté. Un mal dont personne n’a prêté attention. Un mal qui était ignoré. Roi de quoi ? Tous se plaisaient à te conseiller pour que tu sois ce qu’ils voulaient de toi.

Un sentiment de solitude qui empoisonnait l’esprit. Il a continué, encore et encore, jusqu’à la rupture. Jusqu’à ce que l’on te refuse le droit de t’occuper de Noël, à ta manière.

Tu es arrivé dans cette ville fantasmagorique par le pur hasard. Parce que tu as longtemps marché, encore et encore, jusqu’à arriver dans un mystérieux bois où septs étranges menaient à d’autres villes festives. La porte qui a attiré ton attention, c’est celle Christmas Town. Elle était si colorée, que même sans globe oculaire dans tes orbites, tu as cru finir aveugle. Tu t’y es engouffré et tu n’as jamais rien vu de si joyeux. Tu en étais jaloux. Tous là-bas semblaient heureux et souriants. Innocents et enfantins.

Tu as cherché à travers ses rues son secret et quand tu as compris le concept, tu as voulu le reproduire. Tu as ordonné à trois fripouilles de kidnapper le monarque de Noël et tu as pris les commandes. Tu l’as fait avec une sincère envie de faire plaisir. D’offrir des surprises, des cadeaux, de sortir de tes sentiers battus, et lors des préparatifs, tu rayonnais de bonheur. Cela faisait bien longtemps qu’ils ne t’avaient pas vu ainsi, bourré d’entrain.
Seulement ta vision du merveilleux était biaisée par ta nature mortuaire et tes cadeaux n’ont pas eu l’effet escompté. À nouveau des cris ont raisonné et des portes se sont fermées. Tu as brillé dans le ciel, certes ; Pour la monstruosité de tes présents. Un horrible bazar qui t’a secoué, psychologiquement parlant. Ce n’était pas ce à quoi tu t’attendais, ce que tu espérais, puisque voilà bien longtemps que tu n’espérais plus quoi que ce soit, mais tu avais osé pour ce soir, et quand ils ont commencé à braquer les armes sur toi, un vent de colère a soufflé dans tes vieux os à l’instant où ces espoirs se sont brisés. Tu n’étais pas le bienvenu. On t’a chassé, comme un vulgaire démon, alors que quelques mois auparavant, on te vénérait. Ainsi, c’est donc cela ? Tu n’as le droit de régner et de briller qu’une journée dans l’année ? C’est injuste. Terriblement injuste.

Des larmes sont sorties des ténèbres de tes yeux et ont coulé le long de ta mâchoire. Elles étaient si sincères qu’elles ont laissé une fêlure sous chacun de tes orbites. Blessé au plus profond de ton être, arrivé à un point de rupture, tu t’es laissé gagner par la haine.

Ils voulaient tous à tout prix que tu sois le roi de la terreur ? Très bien.

Les fêtes d’Halloween suivantes ont pris un tout autre tournant. Les ténèbres sur ton royaume se sont densifiées, jusqu’à totalement effacer les dernières traces d’innocences. La peur avait pris un tout autre degré. Un nouveau niveau : mortel. Ce n’était plus une peur passagère, duquel on rigole une fois frayeur passée. C’était une peur bien plus insigneuse, rendant chaque nuit noir des plus terrifiantes, où que chacun se trouve. Tu sortais plus souvent d’Halloween pour fricoter avec les humains. Toujours à minuit tapante, lorsque les rues se vidaient. Tu as ajouté plus de rouges à ton tableau, tâchant ce costume trois pièces que tu portes toujours. Avec le temps, il a perdu en fraicheur, mais il a trouvé un nouveau souffle à chaque nouveau meurtre perpétué. Tu n’avais pas de motif particulier. Si ce n’est que tu nourrissais la presse à scandale, faisait tourner en rond la police sur place et que tu ne visais jamais le même profil. Tu étais un fantôme. Un esprit frappeur malveillant, qui surgissait des ombres pour entraîner les âmes dedans. Les malheureux qui ont subi tes coups de poignards dans le dos n’ont pas tous eu le luxe d’avoir l’esprit tranquille. Certains d’entre eux, les plus chargés en regrets, atterrissaient à Halloween Town sous la forme de fantômes, enchaînés au cimetière au pied du Mont Spiral.

De Roi, tu es devenu Tyran. Tu ne voulais plus rien entendre. Tu as fait disparaître ceux qui contestaient tes nouvelles ambitions, dont cette Sally qui devenait de plus en plus envahissante. Pour en faire un exemple, tu l’as déficellé sur la place publique et tu as brûlé ses fils pour que son âme finisse cendre. Un froid et un avertissement compris de ceux qui doutaient encore. Les plus sages ont fuis. Les moins scrupuleux sont restés et sont devenus tes plus fidèles sujets. Fuir où, de toute manière ? Tu étais partout.
Un tyran au point d’envahir les autres villes festives, de les détruire jusqu’à ce que Halloween ne soit plus que la seule fête dans ce monde. Une fête où mettre à mort pour l’horreur était une coutume répandue. Où tu guidais monstre, goule et fantôme à la surface pour envahir la terre des humains, afin qu’ils dévorent et se repaissent de leurs chaires, condamnant ainsi un peu plus ce monde à ne faire qu’un avec ton royaume de mort. Sacré fête oui. L’humanité disparaissait à grande enjambée et toi, pauvre sot, ta haine n’était toujours pas apaisée. Elle s’était transformée en chagrin et en désespoir, bien loin de ceux pour lesquels tu as vu le jour. Loin de cette figure joyeuse et innocente du Roi Citrouille. Elle t’a dénaturé et dans ta destruction, tu as entraîné ton monde devenu que ténèbres et solitudes.

    Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. Il se dressait devant toi. Le dernier humain vivant. Un idiot trop téméraire qui, dans un acte désespéré, avait chargé son arme pour te tirer dessus. À l’instant où tu as répliqué, où tu l’as figé pour l’éternité de terreur, tout s’était éteint autour de toi. Il n’y avait plus que l’obscurité. C’était familier pour toi, mais celle-ci était différente. Comme un rideau qu’on venait de fermer. Tu as senti tout ton être changé et lorsque le rideau s’est levé, tu t’es retrouvé dans cette étourdissante ville. Elle était vertigineuse et tu en avais le souffle coupé. Vertigineuse, mais aussi remplie de vie. Une vie que tu n’avais plus vu depuis des lustres et tu sentais en toi un vent de soulagement. Tu ne saurais l’expliquer, mais voir toutes ces personnes, cela avait atténué le sentiment de solitude qui pesait depuis que tu avais annihilé la vie dans ton monde.

Cependant tu étais toujours bardé de sang du dernier humain de ton monde et de ce fait, inutile de dire que la police t’est très vite tombée dessus. Tu étais tellement secoué que tu n’avais pas lutté. Tu t’étais laissé arrêter sans résistance et tu avais suivi le sergent jusqu’au poste. Une fois arrivée là-bas, on t’a posé beaucoup de questions. Beaucoup trop même, mais tu t’es efforcé d’y répondre le plus convenablement possible. Tu as beaucoup menti aussi, car tu voyais ce nouveau monde comme une seconde chance et précautionneux, tu t’es inventé une vie pour être dans les petits papiers. Ton attitude et ton accoutrement ont joué en ta faveur. Tu n’avais pas la démarche d’un voyou, tu étais bien habillé et tu t’es retrouvé par mégarde couvert de sang. Tu as alors expliqué que tu étais médecin légiste et que tu n’avais pas pensé à mettre un tablier pour préserver tes vêtements. Que s’il planait une aura funeste autour de toi, c’est probablement parce que vous vous êtes déjà croisé au cimetière, alors que tu étais en train de creuser un trou pour le nouvel arrivant. Que tu vivais dans un petit appartement au nord de la ville. Tu as alors expliqué que tu avais été envoyé ici, mais que tu t’es fait agressé par un inconnu. Le sang sur tes vêtements était le tiens et qu’à présent, tu cherchais du travail dans ton domaine. Domaine que tu ne connaissais pas ou plutôt, pas comme l’humain voudrait que tu le connaisses, mais ta curiosité est revenue. Tout était une question d’adaptation.  Des mensonges que tu avais tellement envie qu’ils soient réels, que tu les rends plus authentiques que la vérité.

Ils l’ont été, car “comme par hasard” ; il manquait un médecin légiste au poste. Le dernier ayant eu une retraite anticipée. On t’a testé. On t’a emmené sur une scène de crime. Tu as brillé par ton sang-froid et ton esprit d’analyse. L’un parce que tu es toi-même mort et donc, tu ne connais pas le choc ou le chagrin face à un autre mort. C’est même plutôt un nouveau camarade de jeu pour toi. L’autre parce que tu as suffisamment commis d’atrocité dans ton monde pour reconnaître les procédés les plus barbares et leurs signatures.
   
   

   Prénom ou pseudo Shirosaki
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