Alejandro est heureux de retrouver l’extérieur et le plein air, c’est quelqu’un qui n’a jamais aimé être enfermé et qui a toujours apprécié une vie plus nature. C’était le cas lorsqu’il était Zorro et c’était aussi le cas ici. Il ne se voyait pas bosser dans un bureau, ni devoir rester enfermé pendant des jours entiers. La vie qu’il avait lui convenait, même si ce n’était pas parfait. Il aurait franchement préféré que les 6000 dollars servent à autre chose, comme plus tard pour l’éducation de Joaquin ou pour réparer une partie de la grange… Pas pour le libérer de prison. Il ne pouvait s’empêcher de se dire que c’était de l’argent foutu en l’air et il espérait qu’Elena arrive à le récupérer une fois qu’elle aurait réussi à l’acquitter. Il ne se faisait pas de doute, elle y arriverait, mais cela l’embêtait quand même qu’elle ait été obligée de dépenser autant d’argent pour le sortir de ses murs… « Hmmmm, et vous avez quoi en tête Madame De La Vega ? ça m’intéresse… » dit-il d’une voix suave et remplis de sous-entendus. « Je ne suis pas un homme facile… » lui glisse t’il à l’oreille avant de lui laisser le volant pour partir s’asseoir sur le siège passager.

Ils finissent par enfin regagner leur maison et la tranquillité. Alejandro lui ne va pas tarder à devoir partir travailler. Faut bien qu’il ramène des sous à la maison, histoire de ne pas être un homme qui vit aux crochets de sa femme. Il veut bien être plein de choses, mais pas ça. Il a besoin de gagner sa vie, d’avoir un but et pas uniquement de s’occuper de son fils, même s’il adore ça. Amusé, il laisse Elena le conduire dans la chambre et le coller contre le mur de celle-ci. « Hmmmm… Vous voulez que je m’occupe des peintures c’est ça ? » lui demanda t’il en faignant de ne pas comprendre ou elle veut en venir avant de rajouter. « Ou vous voulez que je vous déshabille entre deux dossiers pour vous détendre… » dit-il tout en laissant ses yeux descendre le long de ses courbes. « Alors comme ça, tu laisses notre fils seul, pour tenter de batifoler avec criminel particulièrement séduisant ? »

@Elena De La Vega

Entre Alejandro et Elena, il y a toujours eu ce petit jeu qui continue à exister alors qu’ils sont mariés depuis plusieurs années. Cela leur permet surement de tenir, de toujours continuer à raviver la flamme qui brûle encire entre eux avec avidité. Le brun est mieux plus à l’aise chez lui que dans le commissariat, il n’arrive cependant pas à oublier que sa femme a du dépenser 6000 dollars pour le sortir de là.  Rapidement, il fait un calcul de ce qui gagne par mois, pas grand-chose, par qu’il paie en premier son petit employé Ilian avant de se payer lui-même. Il n’aurait d’ailleurs surement pas pu l’embaucher sans l’appui financier de sa femme, mais un de ses amis lui avaient demandé s’il pouvait le prendre sous son aile, parce que c’était ce qu’il faisait souvent avec les jeunes. Il devait lui restait environ 1000$. Ce qui n’était pas rien, mais pas non plus énorme. Il lui faudrait donc 6 mois, sans rien acheter pour qu’il réussisse à la rembourser sans toucher à cette somme, sachant qu’il devant enlever les frais d’essences et de matériels… Bref, il n’était pas près de pouvoir rembourser sa femme. Heureusement qu’elle acceptait d’autre type de paiement. Il laissa échapper un rire amusé en la voyant le tirer dans la chambre, visiblement, elle ne voulait pas lui faire crédit trop longtemps. « En parlant de votre mari, est-ce je connais ce chanceux ? » lui demanda t’il alors qu’il se retrouve collé contre le mur de leur chambre parental et que ses bras se referment autour de la taille de sa belle.

Il répond à ses lèvres avec autant de passion qu’elle, mais tient une fois de plus à la faire languir et continue avec un malin plaisir de jouer son ancien rôle, celui d’Esteban. « Hmmmm et vous voulez que je peigne en quelle couleur ? » Très important de toujours répondre aux désirs de ses clients, histoire de toujours être admis chez eux et pour le coup ici, dans cette chambre. « Sauvage… » dit-il en demi-mot, tout en lui retirant son chemisier, sans vraiment prendre le temps d’en défaire les boutons. Oups, il se pourrait qu’il soit fichu. « Vous me surprenez madame De La Vega… » dit-il d’une voix rogue de plus en plus soumise au désir brûlant qui grandit dans chacune de ses veines. « Avec une danse ??? » dit-il en l’observant avec passion avant de rajouter. « Peut-être simplement, un regard. » Alejandro fait référence au moment ou ils se sont rencontrés pour la première fois, a cet instant précis ou il n’a plus jamais pu se la sortir de la tête. La danse n’avait fait que confirmer ce qu’il pensait, il l’avait dans la peau… Cette fille lui était destinée d’une manière ou d’une autre. Les mains d’alejandro remontent le long de ses courbes jusqu’à son soutien-gorge qu’il défait avant de se ruer sur sa poitrine pour la croquer, prenant son rôle très à cœur… il va commencer à la rembourser dès aujourd’hui, vaut mieux pas perdre de temps dans ce genre de situation.

@Elena De La Vega

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« Totalement… » lui glisse t’il à l’oreille pour la rassurer, même s’il sait qu’elle n’a surement pas de doute à ce sujet. Il ne lui a jamais donné la possibilité de douter, car Alejandro n’a tout simplement jamais cherché à tromper sa femme. Il a toujours trouvé tout ce qu’il avait besoin au côté d’Elena et c’était pareil pour elle. Ils avaient eu de la chance de se trouver, le destin les avait réunis et le brun avait vite compris que cette fille-là, il ne fallait pas qui la laisse passer. Il n’était pas certain qu’il aurait pu la rencontrer si sa vie n’avait pas croisé celle de Diego. Surement pas…. C’était difficile à imaginer, parce que désormais, la vie d’Alejandro était étroitement liée à sa femme et il était certain que la présence d’Elena l’avait poussé à devenir un homme meilleur. Elle avait accepté tout ses défauts, et Alejandro en possédait un paquet… Ils s’étaient bien trouvés tous les deux et cela se voyait de l’extérieur, les deux formaient un beau couple. Armand n’avait aucune chance, cet homme était visiblement aveugle pour ne pas l’avoir compris dès le départ.
Le brun appréciait ses petits moments en compagnie d’Elena, mais il devait bien avouer qu’ils avaient augmenté le rythme depuis leur arrivée sur l’île. Dans leur monde, la double identité du brun les obligeait à se retrouver moins souvent. Il lui arrivait souvent de rentrer tard, et même si Elena l’attendait parce qu’elle arriverait rarement à dormir sans lui, ils finissaient souvent par s’endormir dans les bras l’un de l’autre bien sagement, trop fatigués pour une partie de jambes en l’air. Par contre, dès qu’ils en avaient la possibilité, ils ne se gênaient pas. Visiblement leur nouvelle vie leur offrait un tout nouvel emploi du temps qui leur permettait de se retrouver bien plus régulièrement que dans leur monde et ce n’était pas Alejandro qui allait s’en plaire.



@Elena De La Vega