Qu’est ce qu’elle avait mal. Tout son corps lui faisait mal. Elle avait horreur de ce corps de chair, si fragile, si inutile. A quoi est-ce qu’elle pouvait bien servir ? A qui pouvait-elle être utile ? C’était faible, parfois lourd et lent. Elle qui avait été si puissante ! Si crainte ! Si convoitée. Elle n’était plus rien. Et même si elle retrouvait son capitaine là tout de suite, il ne la reconnaîtrait pas et il ne voudrait pas d’elle sans canon, sans coque et sans voiles. Et voilà qu’elle pleurait de nouveau. Maudit yeux qui étaient toujours en train de pleurer. Son corps, elle avait du mal à le comprendre, même malgré les faux souvenirs que l’île lui avait donnés. Elle saignait une fois par lunes. Elle s'essoufflait, elle devait manger, boire, aller aux toilettes, se laver. C’était une perte de temps, une perte d'énergie. Elle devait dormir. Et elle ne maîtrisait pas ses émotions, rire, colère larme. Elle passait de l’un à l’autre. Sans arriver à comprendre. Elle en avait marre. Et là… Elle avait mal. Terriblement mal ! Elle avait envie de hurler, de donner des coups au gamin qui lui avait foncé dessus avec sa planche à roulette de malheur. La planche ! C’était une mutinerie !! Sa cheville avait pris un drôle d’angle. Les larmes coulaient et le gamins après avoir lâché un vague pardon était répartie sur sa planche. Elle allait le retrouver et elle l’offrirait en offrande à Calypso ! -”ESPÈCE DE FILS DE CATIN ! TU VAS VOIR !! AU BOUT D’UNE CORDE TU VA FINIR.” Ben voilà, la colère… Les larmes coulaient encore ceci-dit et elles redoublèrent quand elle voulut se redresser et qu’une douleur aiguë remonta le long de sa jambe jusqu’à son cerveau. Elle voulait son capitaine, elle voulait que Jack lui rende sa vraie forme. Elle voulait de nouveau naviguer. Elle n’avait rien à faire en humaine. Elle ne savait pas quoi faire. Elle avait réussi à trouver un travail avec ces faux souvenirs, mais avec sa nouvelle personnalité, c’était difficile.
Pearl n’était pas heureuse, elle avait peur, froid, faim, chaud. Elle avait mal. Elle voulait que Jack arrange les choses, comme toujours. Il tenta de marcher, mais, encore une fois, la douleur irradia et si peu habituée à avoir mal, elle s’écroula sur le bitume. Son jean était fichu, mais encore ça, elle s’en fichait, elle n'était pas tellement à cheval sur son apparence. Elle n’allait quand même pas rester assise sur le sol comme une idiote ! Mais personne ne semblait vouloir l’aider dans les passants. Bande de.. Même les pirates avaient plus d’honneur ! Enfin, elle l’imaginait. Sa cheville avait enflé à tel point qu’elle avait dû quitter sa chaussure. -”Si je porte la main sur celui qui m’a transformé. Je le découpe en morceaux et je le donne à manger au kraken..” Gémit-elle entre larmes et colère.
Capacités Pouvoirs magiques: Armes et techniques de combat:
Sujet: Re: J'ai mal, j'ai froid et je sais pas à quoi me servent mes jambes. Ft Eloïn Mar 4 Juin 2024 - 1:42
J'ai mal, j'ai froid et je sais pas à quoi me servent mes jambes.
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Je ne sais pas résister au désespoir, ou à tout ce qui peut y ressembler d'ailleurs. Quand j'entends quelqu'un qui pleure, je n'ai qu'une envie, c'est de courir vers cette personne pour la prendre dans mes bras. Et justement, j'entends quelqu'un qui crie et qui semble profondément désespéré en ce moment même. Alors je me précipite. Si je peux venir en aide à cette personne, j'aurais fait quelque chose de bien de ma journée déjà. Je ne sais absolument pas de qui il s'agit et je ne sais pas non plus si c'est quelqu'un qui a mérité de se retrouver ainsi sur le sol, mais ma première réaction est de lui tendre la main.
Je peux déjà voir que sa cheville à enflé. Elle doit avoir mal. Et indépendamment de la douleur qu'elle ressent, il va falloir la consoler de la sensation qu'elle semble avoir que le monde est contre elle. Je connais bien ce genre de sensation. Se sentir en échec et l'une des choses les plus terribles qui soit et affronter l'inconnu plus encore. Quand je me suis retrouvée à devoir sauver le monde, j'ai cru que je n'y arriverais pas avant que Grand-Père ne me parle. D'après ce que je sais, c'est un peu le cas pour tout le monde. Quand Grand-Père dit quelque chose, tous ceux qui sont désespérés se mettent à nouveau à croire que tout est possible. J'aimerais avoir ce don aussi. Tout semble dire que je l'ai mais je n'ai pas encore réussi en pratique. Enfin, je crois. Il ne me semble pas que j'arrive à couvrir le monde d'espoir comme il est capable de le faire.
« Hey, ça va aller tu vas voir. On va s'occuper de toi. Tu n'as pas à t'en faire. Je m'appelle Eloïn. Et toi, comment tu t'appelles ? »
La première étape pour venir en aide à quelqu'un, la mettre en confiance. Cela permet aussi de vérifier quelques petites choses comme si la personne en question se rappelle qui elle est et n'a pas de troubles neurologiques. C'est peu probable pour une chute qui a juste occasionné une douleur à la cheville, mais le mieux est quand-même de s'en assurer correctement. Il va aussi falloir trouver un endroit où je vais pouvoir l'emmener qui ne soit pas trop loin et où je pourrais lui faire un bandage. Je ne sais même pas si cette femme va pouvoir poser le pied par terre.
« Vous voulez me raconter ce qu'il s'est passé ? »
J'ai mal, j'ai froid et je sais pas à quoi me servent mes jambes. Ft Eloïn