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Are you ready for the ride ? (Stolitz)

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Dimitri B. Heydrich

Dimitri B. Heydrich

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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyMer 26 Juin 2024 - 10:52

Are you ready for the ride ?

   
Dimitri & Stolas ;
Entendre Stolas prononcer de tels mots me faisait vraiment un drôle d’effet. Mais c’était agréable de savoir que quelqu’un dans ce monde pouvait en avoir quelque chose à foutre de ce qui pouvait m’arriver. Même si c’était un peu fou de sa part… voir complètement. Il me connaissait si peu, et pourtant je pouvais pas nier que même en se connaissant peu c’était comme si quelque chose nous liait. Sans que j’arrive vraiment à mettre le doigt dessus. Et c’était aussi tellement réconfortant. Comment est-ce que je pouvais ne pas m’en sentir réellement touché et le lui faire comprendre ? J’espérais qu’il ne s’agacerait par trop du fait que je refusais son offre. Vivre toute ma vie comme un planqué, c’était pas fait pour moi. Le courage faisait partie de moi… l’audace aussi. Si j’avais accepté, ça aurait été comme renoncer à cette partie de moi dont j’étais tellement fier. Alors quand Stolas me dit qu’il comprenait parfaitement ce que je ressentais, me rassurait. Me faisait plaisir. Parce que derrière ses mots, il y avait également la promesse qu’il pouvait m’accepter comme j’étais, malgré toutes mes effronteries et mes extravagances. Et bizarrement, j’en venais presque à me poser des questions. A me demander ce qu’il deviendrait si je n’étais pas là… moi qui avait l’air d’être son seul ami ? Mais c’était complètement débile. Je pouvais pas m’imaginer qu’il serait perdu sans moi. Peut-être même qu’à travers notre amitié il pourrait se découvrir des courages et des audaces qu’il aurait pensé impossible jusque-là. Je l’espérais en tout cas. Cet étrange oiseau de nuit avait du potentiel et je le sentais. S’il se laissait vraiment aller, détruisait cette cage qui l’enfermait, il pourrait accomplir des exploits. Je savais pas trop lesquels en revanche. Peut-être se serait-il essayé à une carrière de chanteur ? Ca aurait pu être très amusant. En tout cas j’aimais bien l’idée que j’arriverais à l’aider à sortir de sa cage pour mieux prendre son envol.

« Je l’aurais pas mieux dit moi-même. Non cette vie est clairement pas pour moi… d’ailleurs tu me trouverais chiant si je restais planqué chez toi, non ? Je préfère de loin te faire rêver sur la piste et voir tes yeux remplis d’étoiles. »

Je lui adressais un clin d’œil. Une façon pour moi de lui prouver à quel point je lui étais reconnaissant. Non seulement pour son offre mais avant tout et surtout de ne pas chercher à m’emprisonner et à me priver de ma liberté. J’approuvais cependant d’un hochement de tête.

« C’est entendu ! Je garde bien précieusement ton offre de côté. Si je me sens réellement en danger, je te ferais signe. Merci beaucoup. »

L’atmosphère se refroidit alors entre nous. Je laissais éclater mes insécurités, ne voyant pas pour quelle raison il pourrait m’aimer à la place d’un autre. Après tout, moi j’étais pas grand-chose. Rien qu’un artiste de rue bon à animer la galerie. Et même si j’aimais passionnément ce que je faisais, j’étais clairement pas le genre de mauvais parti dont quelqu’un voudrait s’encombrer. Ce magnifique prince charmant encore moi. Non, je serais à la limite qu’un amusement pour lui… l’espace de quelques temps. Avant qu’il ait se jeter dans les bras de quelqu’un de mieux. Un type de son espèce.

Pourtant, quand il plongeait son regard dans le mien, je voulais croire que je pourrais peut-être espérer plus. Être quelqu’un d’important pour lui. J’aimais tellement cette étincelle que je lisais dans son regard et je sentais mon cœur battre à la chamade devant la beauté de ses paroles. J’en venais à croire que si je m’y prenais suffisamment bien, peut-être que son cœur finirait par battre uniquement pour moi. C’était ce qu’il avait l’air de dire mais comment le croire ? C’était tellement facile de faire des serments d’amour et de ne pas les tenir. Mais je voulais y croire. Je ferais tout mon possible pour effacer ces vilaines larmes de ses yeux. Lui montrer que malgré son visage décomposé et le maquillage coulé sur ses joues, il était pour moi l’être le plus doux, charmant, magnifique et passionnant que j’aie jamais pu rencontrer dans ma vie. Je savais pas qui était ce type qui était entré dans son cœur sans même le vouloir, mais je ferais tout pour le déloger et prendre sa place. Je ferais de la réparation du cœur de mon beau Stolas une priorité, lui qui en l’espace d’une soirée faisait naître un espoir inégalable dans mon cœur… un amour aussi peut-être ? Si j’étais sage je dirais peut-être que j’attendrais, mais j’avais pas envie d’être patient. Je voulais être heureux maintenant et tout de suite. J’attendrais bien sûr que Stolas soit prêt mais je n’empêcherais pas mon cœur de lui dédier chacun de ses battements à partir d’aujourd’hui. Je croyais si fort en ce bel inconnu que j’avais l’air de connaître depuis toujours et en ce lien qui s’était tissé entre nous de manière imperceptible mais belle et bien réel. Lui-même l’avais ressenti. J’en étais certain. Cela se sentait dans sa manière de s’exprimer et dans cette peur irrationnelle de me perdre. Mon cher… si cher Stolas.

Je souris largement quand il déclara qu’être moi-même suffirait largement à son bonheur. Il était tellement adorable dans ses aveux et ses déclarations tout juste voilées. Maladroites… mais tellement belles. Je ramenais avec tendresse sa main vers la mienne pour y déposer un baiser comme dans les contes de fées.

« Alors dans ce cas, je ferais de mon mieux pour te montrer le meilleur de moi. Pour te séduire avec mon charme naturel. Et surtout pour te rendre heureux. »

Je me levais alors de mon banc, bien décidé à rattraper le temps perdu. Cette soirée était sensée lui laisser un excellent souvenir, bon sang ! Pas le rendre encore plus malheureux que ce qu’il était avant son arrivée ici. Je me sentis un peu gêné quand il parla des hots dogs totalement noyés. En plus, il les avait payés avec ses sous. Il était pas dans le besoin mais c’était clairement pas une bonne façon pour moi de lui dire merci. Je repris un peu gêner.

« Euh ouais… je… je suppose que c’est le cas. »

Mais il changea soudain de sujet, retrouvant l’enthousiasme qu’il avait en début de soirée. Il était tellement mignon à s’enthousiasmer pour mon programme de la soirée. Et c’est vrai que l’idée de regarder le feu d’artifice avec lui me plaisait beaucoup. Je bombais alors le torse, ravi de savoir que cela lui rendait tellement joyeux.

« Je t’ai promis la meilleure soirée de ta vie, non ? Je vais rien laisser au hasard. Et tu verras, il est magnifique ! »

Je lui laissais cependant le choix des attractions. Je voulais lui faire plaisir à lui avant tout et ça passait par pas lui imposer des trucs dont il avait pas envie. Et puis ses idées me convenaient. J’avais toujours adoré les trains fantômes et la grande roue faisait de toutes façons partie de mes projets. Donc pour moi c’était parfait.

« OK top ! Tu verras, le parc est pas très grand mais il y a beaucoup d’attractions sympas. »

On allait ensuite chercher nos gaufres, confiture pour Stolas, sirop d’érable pour moi. Avant de nous rendre au train fantôme. C’était bizarre de penser qu’une attraction pareille pourrait être lié à un moment aussi romantique. Pourtant c’était le cas. Devant les effets de lumières et les monstres plus ou moins effrayants, je sentis Stolas se blottir contre moi. Glisser à nouveau sa tête contre mon cou. J’en étais heureux au point de me sentir légèrement rougir. Je savais pas trop quelle distance il voulait mettre entre nous. Ce qu’il était prêt à accepter de ma part pour pas se sentir gêner dans cette nouvelle amitie. Mais amitié ou pas, cette attirance restait palpable et irrésistible entre nous. C’était vraiment difficile de faire comme si elle n’était pas là. J’étais heureux de savoir qu’il n’avait pas envie de la cacher. Qu’il l’assumait deja en partie. Ca me mettait beaucoup plus à l’aise de le voir ouvert à mes câlins. Et je me gênais pas d’ailleurs. Glissant une main derrière sa tête, je me rapprochais de lui à mon tour. Je caressais doucement sa nuque, alors que ma tête se tournait dans sa direction. Lui souriant pour tenter de le rassurer. Il pourrait rien lui arriver tant que je serais à ses côtés.

Et justement quelque chose arriva. Peu avant la sortie, alors qu’on était encore plongés dans le noir, je sentis un bras se poser sur l’épaule de Stolas, entre nous. Elle s’était abattue rapidement et je savais que c’était un de mes collègues qui voulait nous faire peur. Par réflexe pour protéger mon prince, je me tournais dans sa direction et lui donna un coup de poing dans la figure. Le monstre poussa un cri alors terriblement humain.

« Aie ! Putain ça fait mal. »

Je le regrettais pas. J’avais jamais pu supporter les gars qui géraient cette attraction et ils pouvaient pas savoir que c’était moi. Alors pourquoi est-ce que je m’en priverais ? En plus, ça prouvait à Stolas que ce que je lui avais dit c’était pas des paroles en l’air. Je lui glissais à l’oreille.

« Tu vois, je t’avais dit que tant que je serais là, t’aurais rien à craindre. »

Et l’attraction se termina là-dessus. Une fois sorti de l’attraction, je réfléchissais à la prochaine que nous pourrions faire.

« Oh tu sais quoi, ils ont des montagnes russes du tonnerre. Ca serait cool d’y aller. »

D’un pas décidé, j’avançais alors dans la direction des montagnes russes. Marchant aux côtés de Stolas, je lui saisis alors à nouveau tendrement la main, entrelaçant mes doigts aux siens. J’y pouvais rien. J’avais un besoin viscéral de contact physique avec lui. Je savais que c’était pourtant pas ce qui était prévu mais l’idée de m’en priver m’était insupportable. Et puis ça se fait entre amis de marcher main dans la main, non ? Non… bien sûr que non. On avait pas cinq ans ! Mais si ça lui déplaisait, il serait tout à fait libre de la lâcher quand il le voulait. En passant devant le stand de tir, j’entendis mon collègue Dennis m’appeler.

« Et Thunder, ça te tente une partie ? Gagner un cadeau pour ton copain ? »

« Ce n’est pas mon… »

C’était sorti comme ça sans que je puisse m’en empêcher. Cette réponse aurait peut-être pas due être aussi rapide, prononcée aussi brutalement. Je jetais un coup d’œil à Stolas avant de rabaisser mon regard, rougissant. Mais je repris rapidement ma face, adressant un sourire à mon invité.

« Qu’est-ce que tu en penses Stolas ? Regarde. Il y a quelque chose qui te ferait plaisir ? »

   
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Stolas

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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyVen 28 Juin 2024 - 20:34

Are you ready for the ride ?
Dimitri & Stolas


La conversation devient plus calme, plus posée, une promesse d’espoir et non la fin drastique d’une relation à peine entamée que tu entrevoyais quelques minutes plus tôt. L’honnêteté a été joliment récompensée, et tu en es heureux. Heureux d’avoir pu exprimer tes pensées de manière assez claire pour te faire comprendre, heureux qu’il ait accepté de t’écouter, heureux qu’il ait accordé du crédit à tes paroles. C’est donc avec un sourire soulagé que tu lui réponds ; pour la première fois de ta vie, tu as l’impression que quelqu’un se souci réellement de toi. Que quelqu’un te désire assez pour t’attendre, et même essayer de te séduire. La sensation est divine, et tu sens ton cœur s’emballer. Si tes sentiments pour Blitz n’étaient pas sincères, tu aurais probablement déjà cédé à la tentation de ce réconfort ; les bras de Thunder semblent être un refuge sûr, et vous auriez pu prendre le temps de vous découvrir sans barrières, sans vous soucier d’autre chose que de vous-même. Malheureusement, tu ne peux pas lui faire ça - et te faire ça. Le prendre pour un autre serait irrespectueux pour vous deux, tu ne peux donc que le prévenir, lui demander d’attendre que tu sois prêt.

Enfin, vous décidez plutôt de continuer votre soirée et le programme qu’il t’annonce ne peut que te plaire. Il est si romantique, tout ce dont tu as toujours rêvé ! Comment ne pas tomber sous le charme de Thunder qui n’a de cesse de te surprendre, de te séduire ? Après avoir ri des hot-dogs et de leur triste mine dans les assiettes délaissées, vous vous dirigez vers le stand de gaufres pour déguster un dessert bien mérité. Cette bonne ambiance te met du baume au cœur et permet de laisser derrière vous les tracas de la soirée pour la reprendre sur une note plus positive. Tu t’élances donc derrière lui, à travers la foule joyeuse et les attractions colorées, et vous pénétrez dans le train fantôme, piètre excuse pour pouvoir te serrer contre lui sans avoir à te justifier. Dans l’obscurité, tu te sens moins brave, moins courageux, mais tout contre Thunder tu n’as pas vraiment peur, tu as le sentiment que rien ne pourra t’arriver même si tu es dépourvu de tes pouvoirs. C’est sans doute pour cela que tu te détends, laissant au loin les mauvais souvenirs et les craintes absurdes pour profiter de l'ambiance particulière du lieu, et de la proximité de ton ami. Lorsque tu sens sa main se poser dans tes cheveux, tu ne retiens pas le frisson qui remonte le long de ton échine et vous échangez un sourire de connivence et de confiance. Tu adores cette soirée.

Soudain, une main s’abat sur ton épaule, et ton sang ne fait qu’un tour. Tu sursautes et ta main libre s’accroche de toutes tes forces au siège pour trouver un ancrage quelque part. Tu n’as pas vraiment le temps de réagir, d’essayer de t’échapper ou même de te protéger de ton bras, Thunder réagi le premier. Tu vois sa silhouette, dans l’obscurité, se redresser d’un mouvement rapide et se poing percuter le visage de- … D’un simple comédien. Les yeux écarquillés, tu observes la scène en silence, le cœur tambourinant contre ta poitrine alors que tu tentes de comprendre la situation. L’on ne t’a pas vraiment attaqué, cela faisait partie de l’attraction, et Thunder … T’a défendu par réflexe, de manière magistrale. Tu te sens fondre sur place à cette idée, ne pensant même pas à la personne sous le costume qui lâche un juron de douleur, et tu résistes à l’envie de te jeter au cou de ton chevalier. Le murmure au creux de ton oreille n’arrange pas ta situation, tu as vraiment un faible pour les personnes capables de te protéger, c’est comme ça. Tu laisses échapper un petit sifflement ravi, proche d’un hululement mais plus humain qu’autrefois. “Mon chevalier en armure,” glousses-tu sans pouvoir t’en empêcher en attrapant son bras entre tes mains. “... Le pauvre, tout de même,” ajoutes-tu sans pouvoir pourtant t’empêcher de rire, essayant de remplacer la peur que tu as ressenti par un sentiment plus positif.

Lorsque vous sortez du train fantôme, Thunder te propose alors de vous diriger vers les montagnes russes. Tu penches légèrement la tête sur le côté en regardant, au loin, l’attraction en question. Tu n’as jamais essayé de manège à sensations fortes avant, alors, pourquoi pas ? Ce soir est une découverte, non ? Tu peux bien te permettre une telle chose. Tu hoches donc la tête et souris lorsque Thunder te saisit la main pour marcher à tes côtés. Le sentiment de fierté qui déferle sur toi par vagues est totalement inédit mais tu en apprécies chaque seconde.
Alors que vous avancez sur le chemin du parc d’attraction, quelqu’un interpelle Thunder. Tu tournes tes yeux vers l’homme qui tient un stand de tir à la carabine. Tu rougis lorsqu’il décrète que tu es son copain, et tu détournes légèrement la tête. Thunder le reprend d’ailleurs aussitôt, avec une vivacité qui te blesse peut-être un peu, au fond, mais sur laquelle tu ne préfères pas t’attarder. Après tout, c’est vrai, vous n’êtes pas ensemble, c’est bien ce que vous vous êtes dit plus tôt. Tu n’en es donc pas vexé mais gardes tout de même sa main dans la tienne, et tu es heureux qu’il ne se dégage pas tout de suite. Votre situation est assez complexe, tu en as conscience, et tu n’as pas arrangé les choses, tout à l’heure. Alors tu es le seul à blâmer d’une telle situation. Tu souris doucement à Thunder lorsqu’il te propose de gagner quelque chose pour toi. Tu écarquilles les yeux et les poses sur le stand. Il y a plusieurs lots, des petits gadgets, des ballons, des peluches … Tu hésites un instant, tu es pris de court.

“Oh, euh… “ bégaies-tu. Tu visualises parfaitement Thunder, une arme à la main, à viser les cibles pour te gagner un cadeau et cela t’arrache un sourire ravi. C’est aussi terriblement romantique. Comme dans les séries que tu regardes. “O-oui, pourquoi pas ? Cette… Grosse peluche ronde de chouette est jolie, tu ne trouves pas ?” dis-tu en détournant légèrement le regard. Ton cœur s’emballe dans ta poitrine alors que le collègue de Thunder vous invite à vous approcher du stand. Tu adresses un regard à ton compagnon et souris en coin à nouveau. Tu souffles, un peu audacieux : “Les hommes qui savent manier des armes sont terriblement… sexy.” Et tu te demandes bien pourquoi tu as dit ça à voix haute. Tu es vraiment trop bête. Tu te racles la gorge et libères sa main pour le laisser faire, en profitant pour entortiller tes doigts entre eux. “Enfin … Hem… Bonne chance !” t'exclames-tu en joignant tes mains entre elles. Cette soirée prend vraiment une tournure à laquelle tu ne t'attendais pas du tout. Toutes ces émotions te submergent.


 
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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyDim 30 Juin 2024 - 17:52

Are you ready for the ride ?

   
Dimitri & Stolas ;
Je dois bien admettre que l’épisode du train fantôme m’avait bien fait marrer sur le coup ! Déjà parce qu’on va pas se mentir, il l’avait bien cherché. Stolas avait l’air terrifié quand il est apparu et j’estimais donc que c’était mon devoir de le protéger et de le rassurer. Cela me remplissait de fierté et encore plus lorsque Stolas me regarda avec une telle admiration. A chaque fois qu’il me souriait, à chaque fois qu’il m’adressait ce surnom trop adorable, je me sentais comme sur un petit nuage. Cela faisait une éternité que je n’avais pas réussis à chasser les nuages noirs qui s’amoncelaient au-dessus de ma tête quand je venais à penser ou évoquer ma famille. Là notre petit nuage était tout blanc et rose et nous portait jusqu’au étoiles où nous pouvions nous donner réellement le droit d’être heureux, loin de tous nos tracas quotidiens. Ca fait horriblement fleur bleue, non ? Mais bizarrement, quand je venais à parler de Stolas, j’étais prêt à me laisser aller à ce genre de réflexion cul cul la praline. Je me sentais tellement bien, tellement heureux avec lui. Je me laissais volontiers aller à des sentiments qui m’étaient totalement inconnus jusque là mais qui me remplissait de bonheur. Pour une fois, j’avais le sentiment de pouvoir me consacrer à quelqu’un d’autre. Chercher à rendre cette personne heureuse avant même de songer à mon propre confort pourrait facilement devenir ma priorité. Et cette impression d’être utile et désiré, cette impression de pouvoir être si important aux yeux d’une personne… me donnait véritablement des ailes. Je ne m’excusais donc pas auprès de mon collègue, saisissant avec plaisir une des mains de mon compagnon qui enserraient mon bras. Je lui adressais un clin d’œil.

« A ton service, mon doux prince. »

Son rire me remplit d’alégresse, me faisant rire à mon tour. J’aimais tellement le voir comme ça. Si loin des larmes qu’il avait versées auparavant. Son sourire le rendait vraiment magnifique… encore plus qu’il l’était à l’ordinaire. Ne pouvant l’embrasser, car soumis à cette promesse que je lui avais faite, je déposais tout de même un tendre baise-main avant de sortir de l’attraction.

Une fois sorti, je pensais qu’il était temps de faire monter la frayeur d’un niveau. Mettez ça sur le compte de l’homme d’action que j’étais… Le train fantôme transformé pour l’occasion en « Tunnel de l’amour » c’était bien joli mais moi je disais que trop de trucs mignons ben ça tue le mignon. Et puis ça irait ! J’avais pas choisi une attraction qui aurait dégoûté Stolas dès son premier ride à sensation forte. Je savais quand même ce que je faisais. Mais j’avais en revanche pas prévu ce qui arriverait par la suite.

Quand mon collègue m’arrêta un instant pour me demander si je voulais faire une partie de tir j’hésitais. J’avais toujours été un bon tireur ! Si mes activités illégales dans la mafia m’avaient appris quelque chose, c’était bien à employer des armes à feu. Et j’avoue volontiers que faire la démonstration de mes talents devant mon bel oiseau de nuit me plaisait. J’hésitais donc pas trop et proposais à Stolas de gagner un prix pour lui, en souvenir de cette soirée. Il me désigna une chouette, tout mignonne c’est vrai, et qui faisait partie des lots les plus chers du stand. Il le savait sans doute pas… mais bon ! J’avais jamais été du genre à refuser ce genre de défi. Ca me grisait infiniment !

« C’est vrai qu’elle est très jolie. OK va pour la chouette. »

Je me rapprochais alors du stand, déposant l’argent sur le comptoir, une lueur de défi dans les yeux. Je n’avais pas encore lâché la main se Stolas qui était toujours dans la mienne. C’est alors que mon compagnon m’adressa une remarque qui me rendit rouge comme une pivoine. Ce genre de remarques vicieuses ne semblaient pas être son style… mais qu’est-ce que c’était craquant quand il osait en faire. Avant de le lâcher, je me tournais sa direction. Saisissant avec tendresse son menton, je me penchais à son oreille et murmurais.

« Si tu trouves ça sexy, attends de me voir à l’œuvre Honey. »

Je m’écartais alors de lui, avec une pointe de regret mais un regard lourd de sous-entendus. Je lui avais dit que je serais patient avec lui. Je ne lui avais jamais promis de ne pas saisir ses remarques libidineuses au vol ou de ne pas lui rendre ses gestes d’affection. Relâchant enfin mon emprise, je détachais avec regret mon regard des orbes brillantes de mon prince pour les tourner vers le stand.

D’un geste tout à fait professionnel, je saisis l’arme dans les bras et la chargeait avec la munition innocente que Dennis me tendait.

« OK Dennis dis-moi c’est combien de points pour la chouette ? »

« Mmmh 20 points je crois bien. »

Sa remarque me fit écarquiller les yeux.

« Quoi 20 points ? Tu te fous de ma gueule, j’espère ? Les plus gros lots c’est 10 d’habitude. »

Pour toute réponse, il haussa les épaules et leva les yeux au ciel.

« Oh tu sais, si tu ne te sens pas à la hauteur, tu peux tout aussi bien renoncer. Mais j’en connais un qui sera déçu. »

Moi aussi à vrai dire. Je me tournais un instant en direction de mon nouvel ami. Le doute commençait à naître en moi. C’était quand même un sacré défi. Mais je me refusais à décevoir Stolas. Hors de question qu’il quitte le parc sans tenir sa chouette dans les bras. Je me tournais alors de nouveau et mettais mon arme en joue.

« Ok je vais te faire ravaler tes paroles, tu vas voir. Ca va saigner ! »

Je pointais les étoiles en plastiques les unes après les autres. Elles étaient toutes alignées en rangée. Ce qui ne représentait pas un grand défi dans l’absolu. Avec un geste mécanique, j’en éclatais huit les unes à la suite des autres, sans cligner des yeux. Je relâchais alors un instant mon arme, faisant mine de bailler.

« T’as pas un défi qui serait un peu plus à ma hauteur ? »

Il se mit alors à rire, heureux qu’il était de me voir me prendre au jeu. J’étais tellement différent dans ses moments-là. Plus sûr de moi et plus agressif, je devenais volontiers violent. Comme si je pouvais enfin exprimer ce qui sommeillait au fond de moi. Cette soif intarissable d’adrénaline. Celle qui faisait tout le piment de la vie. Passant à l’étape supérieure, il pointa les cibles mouvantes à l’arrière et accéléra la cadence en les faisant apparaître et disparaître plus rapidement.

« Rappelle-toi Thunder, si tu tires sur un animal t’auras d’office 10 points de moins. Et t’auras jamais ton cadeau. »

Je me tournais alors vers Stolas qui suivait le spectacle avec attention.

« Regarde bien ça, Stolas ! Non seulement je vais le faire mais je vais le faire les yeux fermés. »

Un après l’autre, je touchais les cibles, esquivant avec rapidité les cibles animales qu’on m’avait interdit. Le mouvement était sans cesse accéléré. Je lançais alors en riant.

« Ouais !! Prends-toi bien ça dans la gueule, bitch ! »

Je tirais et tirais encore sans jamais les manquer et c’est ainsi que j’atteignais les 20 points. Je reposais l’arme sur le comptoir, tellement fier de moi.

« C’est tellement facile. Allez mec envoie la marchandise. »

Je récupérais la peluche que j’allais apporter à mon compagnon. Porté par l’excitation de cette bonne dose d’adrénaline, je dus faire un effort fou pour ne pas profiter de la situation. Ne pas faire virevolter Stolas dans mes bras avant de lui donner un baiser digne de ce nom. Mais non… ça aurait été briser cet accord passé entre nous. Je me mordis la lèvre fortement pour ne pas faire de conneries et lui tendis tout sourire son cadeau.

« Et voilà pour toi, mon beau prince. Ordonne et tu auras tout de moi dans l’heure. »

A peine cette phrase prononcée, je revins sur ces paroles, me rendant compte que j’avais laissé mon excitation parler pour moi. C’était pas la bonne chose à dire et à faire. Je rougis alors sans pouvoir m’en empêcher.

« Euh non, merde ! Je voulais dire que si tu en veux une autre dans la soirée hésite pas à me demander. »

   
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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyDim 7 Juil 2024 - 0:25

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Depuis tout à l’heure, tu as l’impression de vivre une de ces soirées tirées d’un roman à l’eau de rose que tu affectionnes tant. Gabriella qui rencontre Josef après avoir eu le cœur brisé par Henry, amour impossible, et qui passe la meilleure soirée de sa vie. Tu planes sur un petit nuage, porté au gré du vent par la main de Thunder qui t’entraîne à travers le parc. La joie ambiante t’atteint, aide ta bonne humeur à rayonner tout autour de toi. Alors, lorsque ton compagnon te propose de te gagner un lot au tir à la carabine, tu es au comble du bonheur. Tu as toujours trouvé Blitz incroyablement sexy avec une arme à la main, lorsqu’il jouait ton garde du corps de temps à autre, alors tu n’imagines pas à quel point observer Thunder tirer dans des cibles pour t’offrir un cadeau pourrait te plaire. Tu ne peux d’ailleurs pas t’empêcher de glisser une petite remarque à son oreille, pour le simple plaisir de le voir rougir. Il se retourne alors vers toi, reprenant aussitôt son assurance, et saisit ton menton entre ses doigts. Tu déglutis lentement à ses mots, sentant le frisson de l’excitation te gagner aussitôt. Tu ne souhaites bien sûr pas y céder, tu ne mentais pas à Thunder, tout à l’heure, quand vous avez discuté de sujets plus sérieux, mais cela ne coûte rien de jouer un peu, si ? Lorsqu’il te relâche, tu sens ton cœur battre davantage contre ta poitrine et tu recules de quelques pas pour lui laisser le champ libre et lui souhaiter bonne chance.

Tes yeux se posent aussitôt sur Thunder alors qu’il saisit son arme et ses munitions et tu vois avec quel professionnalisme il semble s’en servir. Tu joins tes mains entre elles et tes lèvres s’étirent en un sourire ravi. Il échange un instant avec la personne qui tient le stand et tu as l’impression d’avoir choisi un lot difficile à obtenir. Tu penches légèrement la tête sur le côté ; quelque part, tu ne regrettes pas ton choix. Tu sais que ce lot te sera inutile mais tu serais heureux d’avoir quelque chose, dans ton appartement du TVA, pour te rappeler Thunder en toutes circonstances. Lors de leur échange, ton compagnon semble prendre le défi à cœur, et tu t’amuses de le voir aussi déterminé pour un jeu - et sa détermination te touche également, car il se bat pour toi. Tu presses tes mains jointes contre ta poitrine et ton sourire s’élargit alors que les premiers tirs commencent. Les plombs touchent systématiquement leurs cibles, de manière vive et si rapide que tu ne me rends pas tout de suite compte que huit ont déjà été abattu. Tu entrouvres légèrement la bouche mais la refermes aussitôt, tu ne veux pas le déconcentrer bien que de nombreuses paroles te viennent à l’esprit. 

Lorsque Thunder provoque son collègue, tu ne peux t’empêcher de rire à ton tour, et poses tes doigts sur tes lèvres pour ne pas faire trop de bruit. Tu découvres une facette de Thunder que tu ne soupçonnais pas ; une facette qui le rend à la fois touchant, craquant et terriblement attirant. Les cibles deviennent alors plus difficiles à toucher, et tu as parfois du mal à en suivre certaines des yeux ; c’est ce qui semble tant plaire à Thunder qui se tourne vers toi, avec un air de fierté et d’orgueil dans la voix. Tu ris à nouveau, sans pouvoir t’en empêcher, et, cette fois, tu l’encourages : 

« Allez, darling ! » t’exclames-tu avec enthousiasme en le regardant entamer ses premiers tirs avec succès. Pris dans le jeu, tu applaudis à chacune des cibles atteintes et t’émerveilles de le voir s’emballer. Il te paraît si vrai, si authentique à cet instant que tu ne peux t’empêcher de l’être tout autant, levant le poing dès qu’une cible est abattue avec un “youhooou” au bout de tes lèvres. Rapidement, les vingt points sont atteints et le jeu s’arrête. Tu es encore secoué par tes rires et tes clameurs, si bien que, lorsqu’il s’approche de toi à grande enjambées avec la chouette dans les bras, tu ne peux t’empêcher de te précipiter vers lui pour réduire l’espace entre vous. Lorsqu’il te tend le gros lot, et qu’il te parle de cette manière qui fait battre ton cœur, tu éclates à nouveau d’un rire franc et tes bras viennent aussitôt se refermer autour de lui. Tu n’es pas aussi fort qu’il l’est, tu ne peux donc le soulever qu’un peu du sol alors que tu aurais aimé le faire tourner dans tes bras, mais tu le serres contre ton cœur qui tambourine si fort qu’il doit probablement l’entendre -ou, du moins, le sentir. 

« Bravooooo, darling ! C’était impressionnant ! » dis-tu avec enthousiasme en le gardant un instant contre toi après l'avoir reposé sur le sol. « Hmm… Ne dis pas ça, Thunder, ou je pourrais bien vouloir te demander des choses indécentes ... » glousses-tu avant de reprendre : « Le prince vous doit un baiser, mon preux chevalier. » dis-tu en déposant un baiser plus timide sur sa joue avant de le relâcher en rougissant légèrement. Tu as l’impression de t’être laissé entraîner par le spectacle et tu t’en veux quelque peu, tu ne voulais pas le mettre mal à l’aise. Après tout, vous n’êtes qu’amis, n’est-ce pas ? Même si vous vous plaisez, même si vous jouez à ce jeu dangereux (celui de la séduction) tu ne souhaites pas franchir les limites que tu as toi même imposées. Ce ne serait pas juste pour lui, si ? Et pourtant … Pourtant tu dois admettre que Thunder est incroyablement doué avec une arme, qu’il a été absolument craquant en démolissant ainsi chaque objectif avec son propre enthousiasme et son incroyable précision. Sans doute cela est-il nécessaire, lorsqu’on est élevé par la mafia. Tu prends une profonde inspiration et passes une main dans tes cheveux pour les recoiffer avant de te saisir de la peluche et de la serrer dans tes bras à la place de Thunder.

« Merci, Thunder ! Tu as été incroyable ! Époustouflant, même … Hm… »  tu baisses les yeux sur ta chouette et les reposes sur les différents lots. « Et toi, Thunder, y a-t-il un lot que tu aimerais avoir ? » lui demandes-tu en observant les différentes figures. Tes yeux s’arrêtent sur celle d’un cheval. Tu hésites. Tu ne portes plus vraiment de soupçons quant à l’identité de Thunder, mais tu te demandes … S’il est possible que, sans être Blitz, il en soit une version d’un de ces multivers que tu as appris à connaître à force de travailler au TVA. « Est-ce que tu aimes … Les chevaux ? » demandes-tu avec une certaine curiosité en penchant la tête sur le côté en le regardant. « Peut-être pourrions nous avoir chacun notre lot... » tu manques de dire pour matcher. Tu mords ta langue avant d'esquisser un léger sourire à son intention. « Et si tu n'aimes pas les chevaux, n'importe quel lot qui te plairait, évidemment, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, vraiment, quel idiot je fais. » ajoutes-tu avec un rire nerveux en serrant d'avantage la chouette contre toi, comme un bouclier. « M-mais si ça ne t'intéresse pas nous pouvons toujours continuer notre soirée, bien évidemment, je ne voudrais pas te faire perdre ton temps ici. » Tu secoues légèrement la tête. A vrai dire, plus que pour avoir un lot de peluche en un souvenir commun, tu souhaites aussi l'observer à nouveau tirer dans les cibles, le voir si libre, si enthousiaste, si sauvage, si... lui-même. En te souvenant de son rire, de sa manière de bouger, de l'euphorie débordante alors qu'il se précipitait vers toi, si fier, avec ton cadeau... Tu ne peux t'empêcher de sourire avec une affection débordante. Avant même que tu ne puisses t'en empêcher, arrêter ton geste, ou même y réfléchir, tu poses une main caressante sur sa joue. « Tu es si craquant quand tu es euphorique. » souffles-tu avec un léger amusement dans le ton de ta voix, mais une réelle adoration qui te surprend toi-même.

 
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Dimitri B. Heydrich

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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyDim 14 Juil 2024 - 21:14

Are you ready for the ride ?

   
Dimitri & Stolas ;
Je dois admettre, ce petit entraînement improvisé m’a fait beaucoup de bien. Cela fait un baille que je n’ai plus tiré. A vrai dire, je n’aimais pas forcément me faire remarquer vue que ma famille pouvait débouler de n’importe où et n’importe quand. Me faire remarquer en mettant en avant un des points forts que j’avais en bossant pour la mafia c’était clairement pas l’idée du siècle. Mais d’un autre côté il y avait Stolas. Stolas qui regardait avec envie cette peluche de chouette, Stolas qui m’encourageait, Stolas qui s’enthousiasmait autant que moi. Et le simple fait qu’il puisse y prendre autant de plaisir faisait battre mon cœur à la chamade. Bon sang, qu’est-ce qu’il était craquant à vouloir à ce point croire en moi, en mes capacités… et peut-être à ce lien si plaisant qui était en train d’être tisser entre nous. Je vivais un rêve en cet instant. Un rêve que je ne voulais surtout pas se voir se terminer. Que je voudrais pouvoir vivre avec mon beau prince charmant en me sentant aussi libre, aussi heureux qu’en cet instant.

Car j’en ai l’intime certitude. Un jour, cet homme si parfait serait entièrement et complètement à moi. J’en voulais pour preuve l’entrain qu’il avait à se précipiter vers moi quand je m’approchais de lui tout fier, son joli cadeau dans les bras. Je pouvais pas attendre de le voir réagir, de voir ses magnifiques yeux se remplirent de larmes de joie et de bonheur. Je tardais pas à m’approcher de lui et je me mis à rire quand il me sera dans ses bras, tout fier de l’exploit que je venais d’accomplir. Tout ça pour gagner le droit d’être tenu aussi fortement dans ses bras, légèrement surélevé du sol. C’était à se demander tout ce que je serais capable d’accomplir uniquement pour lui prouver que son bonheur était tellement important pour moi. Je ris encore, plus charmeur au moment où il déclara être capable de me demander des choses indécentes. Je me rapprochais alors d’un pas, posant un mon doigt sur sa joue, qui descendit jusqu’à l’arrête de son menton.

« Rien n’est trop beau pour toi, Honey. Tout ce que tu voudras je suis prêt à te l’accorder. »

Je ne plaisantais pas. Bien évidemment que je rigolais pas. Cette rencontre était tellement surréelle, incroyable… j’aurais été prêt à n’importe quoi pour le garder près de moi. Même gagner tout le stand de peluches pour ressentir ce sentiment incroyable de fierté qu’il m’inspirait avec ses simples encouragements. Et pourtant, j’avais beau faire mon malin je pouvais pas m’empêcher de rougir comme une tomate et sourire comme un gros benêt au moment où il déposa un baiser tout timide sur ma joue. Je restais là quelques instants silencieux, regardant Stolas avec sa peluche dans ses bras en train de me complimenter. Incapable de prononcer le moindre mot. Mais je pouvais rester bêtement comme ça pendant des heures. Alors je déglutis et retrouvant un sourire je dis doucement.

« Oh tu sais c’est… c’est rien. Il suffit d’un peu d’entrainement. Et pour une fois, j’ai pas à tiré sur des cibles vivantes. »

Non mais t’étais sérieux là, Thunder ? T’étais obligé de foutre votre moral à plat maintenant ? Je rabaissais cependant mon regard vers le sol. Juste quelques secondes. C’était clair qu’à l’époque c’était pas tout à fait la même ambiance. Pas quand il y avait des vies jeu. Là le seul cadeau qu’on pouvait espérer gagner c’était de se retrouver avec une famille rivale endeuillée... du malheur et de la tristesse. Rien que ça… tout le temps ça ! Non c’était clair, j’en était vraiment mais vraiment pas fan. Je repris contact avec la réalité qu’au moment où Stolas me demanda ce que je voulais en retour et si je voulais un lot. Pourquoi pas.

Je pourrais toujours essayer. Je fus qu’à moitié surpris lorsqu’il me proposa de gagner un cheval. J’avais pas besoin de chercher très loin pour savoir d’où lui venait l’idée. Encore et toujours cet autre qui menaçait de foutre mon bonheur par terre. Cependant cette fois-ci, je le relevais pas. J’avais pas vraiment envie de nous lancer dans une nouvelle dispute. A quoi ça servirait franchement ? Il avait été honnête avec moi et je savais pas qu’il pourrait par oublier l’autre abruti du jour au lendemain. Je souris alors de nouveau, essayant de lui répondre sans le vexer.

« Euh ouais ça pourrait être sympa… mais tu sais ce que j’aime par-dessus tout ? Les salamandres. C’est vrai j’en ai même une tatouée dans le… »

Je montrais d’un signe ravi le fond de mon dos avant de me dire que c’était peut-être un peu déplacé ? Bref, je finissais jamais cette phrase et préférais poursuivre la conversation en pointant une joli salamandre en plastique du doigt.

« Ah ben tu vois, celle-là elle me botte bien ! »

Elle faisait partie des lots au moins de points. Et je l’avais pas choisie par hasard. Je me disais que ça pourrait être drôle d’aider Stolas à apprendre à tirer. Que ça aurait presque un côté un peu… romantique. J’allais m’approcher du comptoir quand je fus arrêté dans ma course par le geste tendre de Stolas. Sa main posée sur ma joue, je fermais un instant les yeux devant la douceur de sa caresse. Je rougis encore une fois à ses paroles. Je ne pouvais que rougir.

« Merci, Honey. Je te retourne le compliment. J’ai adoré te voir comme ça. Je t’ai senti tellement vivant, tellement heureux. Tu es magnifique quand tu souris. Surtout n’arrête jamais. »

J’aimais tellement le voir faire preuve de ce genre d’audace, qu’il me prit l’envie d’en faire de même. Posant ma main sur la sienne, je tournais légèrement la tête pour venir embrasser la paume de sa main. Je restais ainsi quelques secondes, souriant. Avant de finir par m’écarter. J’approchais à nouveau du comptoir et m’adressais à Dennis et posais l’argent sur le comptoir.

« On va se refaire une partie »

Je pris alors le fusil dans mes mains et me tournais en direction de Stolas.

« T’as raison. Ca pourrait être marrant de pouvoir refaire une partie. A une condition. »

Je lui tendis le fusil en lui adressant un clin d’œil

« C’est toi qui va tirer cette fois-ci, Honey. Je ne vois pas l’intérêt de gagner un cadeau que j’aurais moi-même gagner. Je vais t’aider tu verras. Ca sera très facile. »

Je jetais un instant un œil en direction de Dennis, lui faisant bien comprendre que des conneries pour moi il pouvait en faire autant qu’il souhaitait mais qu’il était hors de question qu’il utilise un quelconque tour de passe-passe avec mon compagnon. Je fis signe à Stolas de s’approcher de moi.

« Laisse-moi d’abord t’apprendre la bonne position. »

Je me plaçais derrière lui, le manipulant avec douceur comme une poupée de chiffon. Etape par étape, je lui montrais chaque geste qu’il devais faire.

« Tourne toi de côtés en direction de la cible, parfait. Le bas du corps parallèle au haut. Tes jambes doivent être écartée de la même distance entre tes épaules très bien. »

Puis, sans même y réfléchir, je posais mes mains sur ses hanches toujours avec douceur.

« Cette jambe-là légèrement en arrière par rapport au reste du corps, voilà. Tu avances un peu ta hanche. Ton bras avant viendra prendre un peu appui dessus. »

Je me dirigeais alors de l’autre côté et manipulait ensuite ses bras.

« Lève ton bras. La crosse de ton fusil doit s’appuyer dessus. C’est bien. Ton bras plié vers l’avant. Ton autre bras tient aussi le fusil mais s’appuie contre ton ventre. Tu vois, c’est parfait. »

Je me replaçais derrière lui, saisissant sa tête et la poussant tendrement contre l’arme.

« Voilà c’est parfait. Regarde toujours le viseur quand tu tires pour bien viser ta cible et garde tes deux yeux ouverts. »

Je le lâchais alors, faisant signe à Dennis que la partie pouvait commencer. Toujours à quelque pas de Stolas, je le guidais dans son tir.

« Allez Stolas, tu prends une grande respiration, retiens ton souffle et tu tires. »

   
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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyDim 28 Juil 2024 - 19:39

Are you ready for the ride ?
Dimitri & Stolas


Au fond de toi, tu sais que tout cela ne peut être vraiment réel ; tu as l’impression de rêver cette soirée, d’inventer toute cette magie, tout ce bonheur. Thunder est-il seulement le fruit de ton imagination ? Oh, tu espères bien que non - surtout lorsque ses doigts caressent ainsi ta peau pour s’arrêter aux limites de ton menton. Tes yeux ne peuvent alors que se perdre dans les siens, ton corps ne peut que se rapprocher de lui davantage, mû par un automatisme alors que, chez lui, tout t’attire. Il t’éblouie, te permet de respirer librement à nouveau. Depuis quand n’avais-tu pas ri de la sorte ? Depuis quand n’avais-tu pas autant apprécié la compagnie de quelqu’un ? Depuis quand n’avais-tu pas été heureux, la poitrine gonflée d’une joie dévorante ? Alors, non, tu ne t’étonnes pas de vos liens qui se resserrent de minute en minute, tu ne te questionnes pas sur ce coup de foudre improbable, et tu préfères profiter de la vie, essayer, au moins le temps d’une soirée, d’oublier ce qui t’attache encore au passé. De choisir, pour une fois, ce que tu veux et non ce que tu dois.

C’est avec cette pensée en tête que tu déposes un baiser timide sur sa joue avant de te reculer, de lui laisser son espace pour respirer. Tu serres tes mains entre elles, sans cesser de sourire, heureux d’avoir rencontré cet artiste. Jamais, en prenant tes billets pour son spectacle, tu ne t’étais attendu à une telle soirée. Tu n’as aucun regret.
Lorsqu’il évoque son passé, cependant, tu ne peux t’empêcher d’avoir un pincement au coeur - qu’il ait dû tuer des gens ne t’étonnes pas, étant donné son milieu familial, et tu viens d’un endroit où le meurtre n’est pas si terrible que ça. C’est surtout la manière dont il en parle, comme si ce n’était rien, qu’un détail, qu’une anecdote, alors qu’il n’avait clairement pas l’air d’aimer ça.

“Oh,” souffles-tu avec douceur, sans vraiment savoir que faire, comment réagir - dois-tu poser une main sur son épaule ? Dois-tu le prendre dans tes bras ? Dois-tu faire comme si tu n’avais rien entendu ? “... Ce doit être moins … Amusant que ça, j’imagine.” bredouilles-tu avec maladresse. Lorsque tu le vois baisser les yeux, c’est plus fort que toi, tu avances à nouveau d’un pas dans sa direction et refermes délicatement tes doigts sur son épaule. “Heureusement, tu n’as maintenant plus que ces cibles en carton.” lui affirmes-tu avec un sourire en essayant de te montrer aussi réconfortant que possible.

Pour éviter de vous éterniser sur le sujet, lui offrir une porte de sortie, tu changes de sujet, rebondissant sur cette histoire de lots à gagner. Après tout, pourquoi serais-tu le seul à en profiter ? Tes yeux se posent naturellement sur l’une des peluches en forme de cheval et c’est presque par habitude que tu la lui proposes, avant de te dire que Thunder n’a sans doute pas les mêmes goûts que Blitzø. Tu te mords légèrement la lèvre et changes, sans jeu de mot, ton fusil d’épaule pour affirmer que n’importe quel autre lot est, bien sûr, une possibilité évidente. Et puis, dans le fond, peut-être que Thunder ne souhaite pas continuer à jouer, pas alors qu’il vient de te confier ses mauvaises expériences avec une arme à la main. Encore une fois, tu ne fais pas preuve de considération. Abattu, tu précises donc rapidement que vous pouvez changer d’attraction ; après tout, vous avez tout un parc à explorer.

Thunder interrompt aussitôt la spirale de tes pensées et te confie son amour pour les salamandres. Tu écarquilles légèrement les yeux avant de rougir furieusement à l’évocation d’un tatouage sur un endroit particulier. Tu détournes légèrement le regard en te raclant la gorge, tires sur le col de ta chemise et lâches un petit rire nerveux. Il ne finit pas sa phrase, et tu ne sais pas si c’est pour te taquiner ou tout simplement par gêne - en tout cas, vous n’évoquez pas davantage le sujet. Tu rebondis plutôt sur l’amphibien.

“Une salamandre ? Oh, oui, d’accord ! C’est vrai qu’elles sont très mignonnes avec leurs grands yeux et leurs petites tâches !” déclares-tu avant d’être douloureusement ramené à la réalité. Blitzø. Décidément, le destin ne te laisse jamais tranquille. Pourquoi Thunder ne pouvait-il pas aimer les dauphins, ou les perroquets ? Un léger soupir s’échappe de tes lèvres mais tu souris bien vite à nouveau alors qu’il désigne un jouet en plastique en forme de salamandre ; ainsi soit-il. Avec douceur, tu poses ta main sur sa joue et lui adresses un sourire peut-être un peu trop tendre. Les compliments qu’il te retourne font naître des papillons au creux de ton ventre et tu ne sais plus où te mettre, les joues aussi rouges que les siennes. Un petit rire amusé t’échappe, ravi. “C’est grâce à toi, tu sais, cela faisait longtemps que je n’avais pas été aussi heureux.” Et tu lui souris davantage, comme pour prouver tes paroles - sans aucun effort. A cela, il approche ta main de ses lèvres et déposes un baiser sur ta paume. Si tu avais pu te transformer en liquide, sans doute l’aurais-tu fait à la manière dont il fait ainsi fondre ton cœur de minute en minute. Tu te râcles à nouveau la gorge en essayant de ne pas faire ou dire quelque chose de trop embarrassant lors qu’il te relâche pour s’approcher du comptoir.

Tu t’apprêtes alors à faire quelques pas en arrière pour le voir à nouveau se lancer dans une partie de tire mais, au lieu de quoi, il te tend le fusil. Tes yeux s’ouvrent ronds comme des billes. Qui ? Toi ? Tirer ? Il est certain que tu raterais ton coup, et qu’il n’aurait jamais son lot ! Tu n’as jamais tenu d’arme, pas véritablement. Ce sera très facile. Tu as comme un doute. Oh, par Lucifer, tu vas te ridiculiser … Mais as-tu vraiment le choix alors qu’il te regarde avec une telle confiance ? Tu hésites un instant avant de déposer ta chouette sur le comptoir pour attraper l’arme d’une main fébrile.

“Tu es… Sûr ?” souffles-tu. “Je ne suis pas vraiment doué pour ça, tu sais… Je n’ai jamais tiré avec une arme !”

Malgré ta nervosité tu trouves presque cela… Excitant ? Alors que tes doigts se referment sur le faux fusil, tu sens ton pouls s’accélérer, entre la peur de rater ce que tu t’apprêtes à faire et l’excitation d’une expérience nouvelle. Tu te détends un peu lorsqu’il t’explique les rudiments, mais tes épaules se crispent alors qu’il se place derrière toi pour ajuster ta position, te montrer comment faire. Tu sens ton souffle se bloquer dans ta gorge et tu es plus conscient de sa présence dans ton dos, de tes mains sur ton corps, que de ses explications qui glissent sur toi comme l’eau sur les plumes d’un canard. Tu essayes malgré tout de reprendre le contrôle de tes pensées, comme l’élève appliqué que tu as toujours aimé être, mais c’est une entreprise difficile, pour toi, alors que tes sens te ramènent sans cesse à Thunder. Thunder dont les mains sont désormais posées sur tes hanches.

Tu prends malgré tout les positions qu’il t’indique, ton bras se lève, la crosse du fusil vient s'appuyer contre ton bras. Peu à peu, tes muscles se détendent et malgré les battements frénétiques de ton cœur, tu parviens à te concentrer davantage, les yeux rivés sur ta future cible alors que tu prends la position indiquée. Lorsqu’il s’éloigne de quelques pas, tu suis son mouvement du regard, mais il continue de te donner des indications et tu ne peux t’empêcher de le trouver adorable. Il tente de te faire partager l’une de ses passions, de t’instruire correctement, et tu ne veux pas le décevoir. Tu reprends donc la bonne posture, et fixes la cible avec intensité. Tu ajustes très légèrement la carabine et appuies sur la gâchette. Le tir part aussitôt, et le recul te surprend. La crosse vient très légèrement heurter ta joue, mais sans que cela soit pour autant douloureux. Le plomb de ton fusil vient se loger en plein dans le mile et tu écarquilles les yeux, sidéré d’avoir réussi ton tire du premier coup alors que la cible tombe dans le décor. L’euphorie te transperce et tu bondis sur place d’un mouvement extatique. Tu te tournes aussitôt vers Thunder.

“Tu as vu ça ?” t’exclames-tu, plus fier qu’un paon pourrait l’être. Et devant Thunder suite à ses explications, en plus de ça ! Ton sourire éclaire les traits de ton visage. “Du premier coup !” tu éclates d’un rire clair avant de te reprendre. “Enfin, c’est sûrement la chance du débutant,” ajoutes-tu précipitamment pour ne pas avoir l’air trop prétentieux. Car, après tout, c’est Thunder qui t’a aidé à te positionner correctement, c’est bien grâce à lui que tu as su viser ta première cible.

Il ne t’en manque qu’une pour gagner le lot bien plus accessible que ne l’a été le tien. Tu te racles la gorge et te retournes vers le stand en essayant de reprendre la même position que tout à l’heure. Tu prends une profonde inspiration et, une fois que tu es sûr de tes appuis, tu appuies à nouveau sur la détente. Cette fois, tu es préparé au recul et évites donc de te faire mal. La balle vient se loger in extremis dans la cible, mais assez pour la faire basculer. Et tu ne saurais être plus heureux alors que tu réalises plusieurs choses : tu as remporté le lot pour Thunder mais tu as aussi appris les rudiments pour tirer à la carabine, ce que tu as su mettre en pratique deux fois !! Tu te tournes encore une fois vers ton compagnon avant de t’élancer vers lui, de la même manière que tout à l’heure.

“Tu as vu ça ?” t’exclames-tu encore en riant. “Tout ça grâce au meilleur professeur que je connaisse !” et tu le prends à nouveau contre toi, comme si toutes les excuses étaient bonnes pour le serrer dans tes bras. Tes lèvres viennent plus naturellement se poser sur sa joue, cette fois, moins timide que tout à l’heure. Tu retournes vers le stand pour reposer le fusil et prends la petite salamandre que l’homme te tend avant d’aller l’offrir à Thunder. “Pour toi !” Et tu trouves cela bien satisfaisant, d’offrir un cadeau à quelqu’un parce que tu le lui as gagné. Tu résistes à l’envie d’attraper ton téléphone pour mémoriser cet instant en une photo, tu n’es pas certain que Thunder le prendrait bien et vous n’êtes pas … Si proches, si ? Oh, tu ne sais vraiment pas, mais peu importe. Tu te sens pousser des ailes, c’est tout ce qui compte. “Merci, Thunder ! Tu m’as appris quelque chose de nouveau et je dois admettre que je n’en aurais jamais eu l’idée tout seul … C’est une sensation très satisfaisante, je comprends ton euphorie !” Peut-être reviendras-tu t’entraîner de temps en temps pour lui montrer tes progrès, à l’occasion ? "Est-ce que je peux nous prendre en photo pour ... Pour nous faire un souvenir ... ? Sauf si cela te met mal à l'aise !"


 
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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyMar 6 Aoû 2024 - 20:44

Are you ready for the ride ?

   
Dimitri & Stolas ;
Pourquoi est-ce que je n’avais pas pu m’empêcher de remettre mon passé sur le tapis ? Je voulais pas gâcher la soirée de Stolas en remuant la merde. Mais qu’est-ce que je pouvais être con parfois. Pourtant, je devais bien admettre que son comportement me touchait énormément. Il aurait pu je sais pas… lever les yeux au ciel, chercher à changer de sujet aussi vite que possible. Mais il ne fit rien de tout ça. Au contraire, il chercha de quoi me consoler, me rassurer. C’était des paroles maladroites et il était pas très sûr de lui. Mais au fond de moi, je sentais mon cœur battre plus vite. Une sensation de bien-être infinie m’envahir. Comme si j’avais trouvé à ses côtés un refuge où j’avais enfin le droit d’être moi-même. C’était peut-être trop vite pour tenir un tel discours, notre relation était bien trop récente, mais je voulais me fier à ce que je pensais, laisser ma vie tumultueuse prendre un peu de repos dans cette tendresse si réconfortante. Lorsqu’il posa ses mains sur mon épaule, je relevais ma tête dans sa direction. Un sourire doux et reconnaissant aux lèvres.

« Merci Stolas. C’est rien c’est… c’est du passé aujourd’hui. J’ai changé de vie et j’en suis heureux. Je suis d’ailleurs plus fier que jamais. Si je n’avais pas eu ce courage, je ne t’aurais jamais rencontré. »

Et je pensais ces derniers mots. Je ne savais pas d’où Stolas venait, je ne savais même pas dans quoi il bossait. Mais j’avais cette impression d’être dans un conte de fée. Le genre d’histoire qu’on croit faux jusqu’au jour où on a enfin la chance d’en vivre une vraie. Ce coup de foudre qui vous fout des frissons à chaque fois que vous caressez ou plongez dans le regard dans les magnifiques yeux de l’être qui fait battre votre cœur plus vite. C’était le sentiment que j’avais en ce moment. Et je sentais un espoir naître en moi. Celui qui me disait qu’avec mon beau prince charmant à mes côtés, jamais plus je n’aurais à me sentir seul.

« Et si on retournait à nos silhouettes en carton ? »

Je regardais parmi les lots avant de tomber sur une ravissante petite salamandre. J’avais toujours aimé ces animaux qui représentait toutes les valeurs si importantes pour moi. La combativité, cette volonté d’élévation sociale. Celle qui s’adapte à tout et survit aux feux les plus brûlants. Bref, c’était peut-être des conneries mais moi ça me plaisait beaucoup. Je regardais un instant le regard dans le lointain, soupirant légèrement. Est-ce que la salamandre le ramenait à de lointains et douloureux souvenirs ? Je ne savais pas exactement comment mon bel oiseau de nuit aurait pu être lié à une créature semblable. Être proche de lui ? Oh bordel Thunder, tu dis vraiment n’importe quoi ! Comme si j’avais des raisons d’être jaloux… d’un lézard ? Il fallait pas être idiot à ce point quand même ! Je cru quand même bon de m’excuser. J’avais le sentiment d’avoir commis une grosse, très grosse boulette.

« Pardon Stolas, je voulais pas te blesser. Si tu veux, tu pourrais me gagner autre chose. Tiens regarde, il y un joli petit loup. J’aime aussi beaucoup les loups. »

Je voulais pas qu’il ait à ruminé ses idées noires trop longtemps non plus.
Je changeais très vite de sujet, déglutissant un instant. Je ne m’attendais pas à ses compliments mais qu’est-ce que ça faisait du bien, bon sang ! Heureusement que j’étais pas du genre cardiaque sinon j’aurais frôlé l’infarctus. Je le complimentais à mon tour sur son sourire. Son magnifique sourire qui me faisait frissonner malgré moi. Ce sourire que j’aurais tant voulu voir sublimés, immortalisés par mes baisers brûlants. Mais il m’avait fait bien comprendre qu’il n’était pas tout à fait prêt, malgré son attitude séductrice. Je me mis à imaginer qu’il n’en avait pas conscience et je trouvais cette idée adorable, vraiment. Si c’était réellement le cas, il aurait pu me faire tourner la tête d’une seule phrase. Je me serais perdu en lui pour ne jamais plus quitter ses bras, mon cœur envahi par son amour. Je savais que l’attente valait la peine et c’est pourquoi ma bouche se contenta de rencontrer sa main plutôt que ses lèvres.

« Je suis ravi de savoir que j’arrive à te rendre heureux, Honey. Jamais j’aurais cru pouvoir rencontrer un jour mon prince charmant et pourtant te voilà. Je ferais ce qu’il faut pour que tu saches à quel point je t’en suis reconnaissant. »

C’était peut-être un peu trop rapide pour utiliser le possessif, non ? Mais ça n’avait aucune importance. Quel mal y avait-il à vouloir croire que son cœur un jour m’appartiendrait, hein ? J’étais un type bien après tout… enfin relativement bien. En tout cas je lui voulais pas de mal. Au contraire, je voulais faire de lui le plus heureux des hommes. C’était plutôt une bonne attention, non ?

Stolas avait l’air tout hésitant, beaucoup trop craquant. Alors pour le rassurer, je me rapprochais de lui et lui adressais un clin d’œil.

« Tu sais la plupart des participants n’ont jamais tenu un fusil de leur vie. Et toi tu as une chance exceptionnelle. Tu as un expert pour t’apprendre à employer ton fusil. »

Je me penchais alors à son oreille, de manière malicieuse.

« Laisse le pro manipuler ton corps comme il le souhaite, Honey. Il te suffira de transpercer ta cible de ton magnifique regard de braise. Je t’assure qu’il fait déjà des merveilles. »

C’était trop fort pour moi. Je pouvais pas résister à voir apparaître de belles couleurs rouges sur son pâle comme la nuit. Je m’écartais alors de lui, tentant de faire comme si j’avais résister à la tentation de mordre ma lèvre, chassant de belles images nées dans mon esprit enflammé par mon beau compagnon. Reprenant mon sérieux, je lui montrais la position qu’il devait prendre pour tirer correctement. Est-ce que je n’en profitais pas également pour le toucher honteusement… et rien que pour le plaisir ? Si tout à fait… mais je le faisais parce que je savais qu’il ne m’en voudrait pas pour ça.
Une fois prêt, je m’écartais légèrement, demeurant à ses côtés pour le corriger ou l’encourager.

« Allez Honey, tu vas y arriver ! »

Et il arriva du premier coup, ce qui le remplit de joie et de fierté. Je voulais partager son enthousiasme et je levais un pouce en l’air en lui adressant un clin d’œil.

« Bravo, Stolas ! Tu as beaucoup de talent. Continue comme ça. »

J’avais pas envie qu’il vienne à jouer au modeste. C’était mignon c’est sûr. Mais je me disais que c’était une trop belle occasion pour lui de s’affirmer pour rester en retrait. Il méritait les honneurs et j’étais certains qu’il était fait pour les premières places. C’était un prince après tout, non ? En tout cas c’était la manière dont moi je le voyais. Un deuxième coup et ça y est. Il l’a la raison d’être réellement fier de lui. Il finit par courir dans ma direction, et je ris en le recevant dans mes bras.

« Ah mais j’aurais rien pu faire sans l’élève tellement intelligent que tu es. Ne doute jamais de tes capacités, d’accord ? »

Je rougis légèrement au moment où mon compagnon vient déposer un baiser sur ma joue. Je pourrais tellement facilement m’y habituer. Je ris encore lorsqu’il va chercher sa salamandre pour la déposer dans ma main.

« Merci Stolas, mais je crois que tu as inversé les rôles, là. C’était à moi de te remercier. »

M’approchant de lui, je viens déposer un baiser prolongé sur sa joue, profitant ainsi d’humer discrètement son parfum, profitant de la douceur de sa joue contre mes lèvres.

« Merci infiniment pour ton beau cadeau, mon doux prince. »

Il proposa alors de prendre une photo de nous deux. Je n’y voyais pas d’inconvénient. Vraiment aucun. Tout sourire, je me tournais vers lui et me plaçais à ses côtés. Un bras passé derrière ses épaules, je collais ma tête contre celle de Stolas, levant fièrement devant moi ma petite salamandre.

« Je suis prêt à voir le petit oiseau sortir. Vas-y Stolas. »

La première photo prise, je levais une main pour aller saisir celle qu’il avait posée sur son téléphone. Sans prévenir, je fermais les yeux, déposant à nouveau mes lèvres contre sa joue et pris la photo. Manœuvre compliquée mais la photo était malgré tout très bien. Je lui adressais alors un regard qui en disait long.

« Il y a des souvenirs qu’on ne doit surtout pas oublier. Tu es d’accord ? »

Je finis alors par m’écarter, glissant la petite salamandre dans la poche de mon manteau avant de me tourner tout joyeux vers mon oiseau de nuit.

« Alors dis-moi, on va se les faire ces montagnes russes ? »

   
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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyJeu 8 Aoû 2024 - 10:49

Are you ready for the ride ?
Dimitri & Stolas


Auprès de lui, le temps s’arrête - et tu ne sais pas pourquoi. Tu ne comprends pas comment, d’un simple regard, d’un simple sourire, il parvient à voler ainsi ton cœur. Tu ne parviens pas à interrompre les sentiments qui déferlent en toi par vagues entières - et tu en as un peu honte ; honte car tu as l’impression de trahir Blitz, honte car tu sais que tout cela t’est normalement défendu depuis que tu es un agent du TVA, honte car tu ne peux pas t’aventurer si près, si vite dans le tourbillon des sentiments qui t’enveloppent pourtant déjà, qui te figent sur place avec la force d’une entrave. Et malgré tout, malgré cette peur qui te tord l’estomac, malgré la culpabilité qui te dévore, qui te ronge, tu aimes tendrement cette soirée. Jamais, de toute ton existence, quelqu’un ne t’avait traité avec tant de douceur, de respect et de charme. Pas même Blitz, du fait de votre relation… Particulière. Thunder est celui dont tu as toujours rêvé, lorsque tu lisais secrètement tes romans à l’eau de rose, ou que tu regardais tes telenovelas. Il est là, à t’apprendre comment tirer avec une arme, les gestes délicats, à te toucher, et ton corps s’embrase alors que tu essaies de te concentrer sur ses paroles, sur ce qu’il tente de t’expliquer. Tu n’entends presque que ton coeur, à tes oreilles, tu te sens tout étourdi. Et il y a cette envie, celle de ne pas le décevoir, de l’entendre te féliciter, de lui remporter le prix qu’il convoite, cette petite salamandre en plastique.

Oui. Thunder est celui dont tu as longtemps rêvé. Et tu aimerais pouvoir facilement oublier Blitz, la manière dont le diablotin s’est un jour logé dans ton cœur et ne semble plus vouloir en repartir. Tout est compliqué, rien ne fait vraiment sens alors que tu te laisses séduire, et que tu tentes de séduire en retour. Tu ne sais pas où Blitz et toi alliez, vous fonciez droit dans le mur, tu es presque sûr qu’il ne partageait pas tes sentiments, et cela fait longtemps que tu es agent du TVA, maintenant, alors pourquoi ne parviens-tu pas à l’oublier ? Pourquoi devrais-tu refuser le bonheur qui te tend les bras ? Et pourtant, pourtant, non, tu n’y arrives pas totalement. Tu n’es pas encore prêt. Cela ne serait pas honnête envers Thunder, cela ne serait pas honnête envers toi. Alors tu essaies simplement de profiter de cet instant, de cette soirée, de ce partage, de cette connivence, de cette tendresse. Et, oh, que cette tendresse te manquait, tu ne t’en étais pas rendu compte.

C’est avec cette nouvelle détermination que tu tires avec une arme pour la première fois de ta vie - en plein dans la cible, qui plus est ! Ce simple fait est, pour toi, comme une décharge électrique qui traverse tout ton corps. Oh, oh ! Tu ne t’étais jamais senti aussi vivant. Un large sourire déchire les traits de ton visage alors que tu te tournes vers Thunder, la poitrine gonflée d’une fierté indicible. Un coup de chance, peut-être, et c’est sans doute pourquoi tu souhaites tant faire tes preuves. D’un geste, donc, tu vises la deuxième cible et la touche, de manière un peu moins précise, mais le résultat est là malgré tout. En voyant le score, l'euphorie éclate comme une bulle de savon et tu te précipites vers Thunder pour le serrer dans tes bras. Ses éloges te touchent et tu émets un petit son (mélange de cris de joie et de hululement) étouffé contre son épaule. Emporté, tu déposes un nouveau baiser sur sa joue rougissante.

Lorsque tu lui offres le lot, son rire est contagieux et tu l’imites alors qu’il affirme que c’est à lui de te remercier. Joignant le geste à la parole, c’est à son tour de venir t’embrasser sur la joue. Ses lèvres contre ta peau te font frissonner et ce frisson transperce ton cœur de part et d’autre alors qu’il t’appelle son doux prince. “Tu veux me tuer, darling” plaisantes-tu en riant alors que tu reprends ton souffle, une main sur ton coeur, un regard d’adoration posé sur lui. Tu te rends à peine compte que vos surnoms se sont installés naturellement entre vous, au cours de la soirée, alors que, quelques heures plus tôt, vous n’étiez encore que deux étrangers l’un pour l’autre. Est-ce que tout ne va pas un peu vite ? Tu as pourtant l’impression que les pièces s’emboîtent sans aucune peine, qu’elles trouvent leur juste place alors que tu es en sa compagnie, que tout semble si parfait malgré vos propres défauts, vos propres craintes. En tout cas, une chose est sûr, tu veux garder cette soirée en souvenir, tu veux quelque chose pour te rappeler qu’elle a été réelle, que tu n’as pas rêvé, que Thunder est bel et bien là, qu’il existe. Tu veux pouvoir t’en rappeler en regardant les photos de ton album, te souvenir de chaque détail grâce à elles. Tu es donc enchanté qu’il accède à ta requête et ton visage s’illumine de plus belle alors que tu saisis ton téléphone.

Thunder est logé tout contre moi, à présent, un bras autour de ton épaule, sa tête collée contre la tienne, la salamandre fièrement levée devant lui. Ton sourire est éblouissant alors que tu appuies sur le bouton et que tu immortalises ce moment, près du stand de tir, avec vos lots respectifs dans les mains. Tu n’as pas le temps d’en prendre une autre car Thunder saisit ton téléphone avec une délicatesse attendrissante et dépose un nouveau baiser sur ta joue. Tu te sens fondre alors que tes yeux se posent affectueusement sur lui. Le clic de l’appareil te surprend et tu redresses la tête un peu tard, mais la photo parle d’elle-même. Tu ravales les petites larmes qui brûlent le coin de tes yeux et souris de plus belle en regardant Thunder et en récupérant ton téléphone.

“Oui, je suis bien d’accord,” souffles-tu en réponse. Tu ranges ton téléphone avec les précieuses photos et serres ta peluche contre toi alors qu’il te propose de passer aux montagnes russes. Un petit rire s’échappe de tes lèvres.  “N’est-ce pas déjà ce que nous faisons depuis le début de la soirée ?” plaisantes-tu gentiment avant de saisir effrontément sa main dans la tienne.  “Allons-y !” t’exclames-tu, plus heureux que jamais. Oui, pourquoi ne pourrais-tu pas profiter de cette merveilleuse soirée aux côtés de ton nouvel (peut-être plus) ami ? Vous vous élancez alors ensemble jusqu’au manège. Tu es souvent allé à Loo Loo Land avec Ocatvia, lorsque ta petite oisillonne était encore petite, mais tu n’as jamais eu l’occasion de faire des attractions à sensation fortes. L’occasion est trop belle pour la refuser, non ?

Vous rejoignez la queue des personnes qui attendent pour entrer dans les wagons et, dans la fil d’attente, tu gardes ta main dans celle de Thunder, vos doigts entrelacés. Ton regard se pose sur les trains qui partent sur les rails et tu te demandes si une telle attraction est sécurisée - mais tu supposes que oui. Tu essayes de détendre tes muscles - après tout, si Thunder te propose les montagnes russe, c’est que tu n’as rien à craindre. En sa présence, tu dois admettre te sentir en parfaite sécurité malgré ce qu’il t’a avoué sur son passé. Et tu étais sérieux, lors de votre discussion précédente : tu l'accueillerais avec plaisir au TVA pour le protéger, s’il change d’avis.

“Tu sais, Thunder, jamais je n’aurais pensé passer une si bonne soirée. Je croyais rentrer chez moi après avoir vu ton spectacle, boire un verre, et regarder une série…” un petit rire t’échappe et tu lui adresses un sourire heureux.  “Ceci est cent fois mieux. Mais je dois te faire un aveu, je ne suis jamais monté dans une telle attraction.”

Tu passes une main nerveuse dans tes cheveux et poses à nouveau tes yeux sur le train qui file à toute vitesse sur les rails. Chaque tour doit durer deux minutes, à peine, mais… Tout de même. Tu serres la main de Thunder dans la tienne, déterminé à affronter cette légère crainte qui te tord l’estomac. Tu veux faire cette attraction avec lui. Tu es sûr que tout se passera bien. Non ? Tu n’as pas le temps d’y réfléchir davantage, vous êtes déjà assis dans votre wagon. La barre se referme au-dessus de vous, ainsi que vos ceintures de sécurité. Tu jettes un regard autour de toi avant de venir saisir la main de ton compagnon, une nouvelle fois. Tu prends une profonde inspiration et vous partez soudain. Un cri de surprise t’échappe alors que le vent fouette brusquement ton visage, s’engouffre dans tes cheveux pour les décoiffer. Tu arrives à peine à ouvrir les yeux. A la première descente, tu as l’impression que ton estomac tout entier remonte au niveau de ton cœur, mais ce n’est pas une sensation déplaisante, au contraire, tu as l’impression de…. Vivre. Un nouveau cri t’échappe, mélange de peur instinctive et d’euphorie - une euphorie bien plus grande encore que lorsque tu as tiré avec une arme. Les montées et les descentes s’enchaînent, ainsi que deux loopings durant lesquels tu cris de plus belle. Lorsque l’attraction se termine, ton cœur bat plus vite que jamais dans ta poitrine, et tes jambes sont si tremblantes que tu as besoin de t’asseoir sur un petit muret. L’adrénaline redescend et tu es tout étourdi.

“C’était…” tu retrouves lentement tes esprit et passes une main sur ton visage avant de lever tes yeux sur Thunder, un immense sourire aux lèvres.  “C’était incroyable !! Je n’avais jamais vécu ça de toute ma vie !! La vitesse, les descentes !” Tu ris à nouveau et lèves les bras en l’air avec un large sourire.  “Je pourrais faire ça toute la nuit !!” T’exclames-tu avant d’applaudir, porté par ton enthousiasme.

Tu te relèves avec précaution ; tes jambes sont encore un peu molles, mais ça devrait aller. Tu trembles cependant toujours un peu, les nerfs à fleur de peau après une telle première expérience. Tu as envie de bondir sur place, mais tu n’es pas sûr que ton corps supporte une telle agitation. Tu pointes du doigt un stand de confiseries.

“Viens !! Il me faut du sucre, pas toi ? Que veux-tu que je t’offre ? Une sucette ? Oooooh qu’est-ce que c’est que ce gros nuage rose ?” t’exclames-tu, les yeux ronds comme des billes.

Et vous allez ainsi d’un stand à l’autre. Tu as l’impression de flotter, ta tête vide de toutes les questions que tu te poses habituellement, porté par la joie d’une telle soirée, et la compagnie extraordinaire de Thunder tout autour de toi.


 
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Dimitri B. Heydrich

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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyMar 20 Aoû 2024 - 11:05

Are you ready for the ride ?

   
Dimitri & Stolas ;
Je ne pouvais m’empêcher de sourire en voyant Stolas se prêter à l’exercice du tir. Pour une première fois, il se débrouillait très bien. Cela faisait du plaisir de savoir que je n’étais pas un si mauvais prof que ça. Que je pouvais lui apprendre quelque chose. Lui transmettre mes connaissances avant qu’il commence à me parler de ses étoiles. A m’aider sur mon projet. Il avait l’air après tout tellement plus doué et intelligent que moi. En un sens, je me sentais si petit à ses côtés. Comme si cette différence de classe sociale à laquelle nous appartenions, nous éloignait un peu l’un de l’autre. Qui étais-je à côté de ce prince charmant sorti de nulle part ? Pourtant, il avait pas l’air de s’en préoccuper des masses. Il profitait juste de l’instant, s’amusait comme il avait rarement dû le faire ici. Et l’idée que je puisse y être pour quelque chose faisait gonfler mon cœur d’orgueil. Mon plus grand rêve après tout avait toujours été de pouvoir faire rêver les gens, les amuser. Leur permettre de s’éloigner de leur routine de tous les jours pour profiter de ces petits bonheurs éphémères.

C’était aussi le cas avec Stolas. Il y avait quelque chose de jouissif de voir le gars timide et triste qui m’avait rejoint dans ma loge se métamorphoser en ce grand gamin qui semblait s’éclater comme jamais. La différence avec les autres venait sans doute de la façon dont je le ressentais. En le voyant sourire, en l’entendant rire, mon cœur s’emballait comme jamais. Oh bordel, qu’est-ce qu’il pouvait être magnifique ! J’avais beau tenté de conserver mon calme, respecté le temps de réflexion qu’il voulait garder, je ne pouvais me priver du plaisir infini de poser mes mains sur lui, de lui murmure des mots doux, de me livrer à ce petit jeu de séduction. Dans ma tête et dans mon cœur, je sentais déjà que c’était le bon. L’homme dont j’avais toujours rêvé, celui qui me ferait garder cet espoir d’une vie nouvelle, une existence complète où tout me semblerait merveilleux. Je voulais déjà le garder à mes côtés, vivre une putain d’histoire d’amour avec lui. Et bon sang, qu’est-ce qu’elle aurait été belle notre histoire.

Je ne voulais cependant pas forcer les choses, lui donner l’impression qu’il n’avait pas le choix. A quoi ça aurait rimé franchement ? Il fallait être un sacré connard pour forcer une personne à se plier à une idylle qu’il avait pas désirée, n’est-ce pas ? Pourtant ses gestes tendres et ses mots doux, je savais que ce sentiment était partagé. Stolas tout comme moi ne pouvais pas non plus s’en passer. C’est ça dans le fond qui me permettait de garder espoir et de nourrir ce joli rêve que nous vivions ce soir. Il lui faudrait peut-être un peu de temps. Et si jamais cet autre type revenait dans sa vie, j’accepterais à regret de m’écarter. Devenir peut-être son ami, une fois que la douleur de la déconfiture se serait atténuée.

Mais j’avais pas envie de tracer des plans sur la comète. Je voulais simplement profiter du temps passé à ses côtés, de tous ces moments qui resteraient de précieux souvenirs dans ma mémoire. Immortalisés par cette si mignonne salamandre que je tenais dans ma main, trophée remporté par mon beau prince charmant qui avait déposé sans honte un nouveau baiser sur ma joue. Geste tendre qui fut immédiatement suivit par le mien. Sa remarque me fit alors rire tendrement. Séducteur, je plongeais mon regard de braise dans le sien, passant rapidement un doigt sur sa joue.

« Oh non, je ne me le permettrais jamais, Honey. Je veux te garder à mes côtés encore un moment avant de te voir passé l’arme à gauche. Le plus longtemps possible en vrai. »

Stolas choisit ce moment pour me proposer une photo. Faveur que je ne pus qu’accepter. J’aimais bien cette idée que même en mon absence, il pourrait poser de temps en temps son regard sur cette photo. Pour se souvenir de cette soirée, pour se rappeler mon visage en rougissant joliment comme il l’avait tant de fois fait ce soir. C’est pourquoi, sans hésiter une seconde, je lui proposais une nouvelle photo. Une où je déposais mes lèvres sur sa joue et le résultat était magnifique. Personne ne m’avait jamais regardé avec autant d’intensité et d’admiration que lui. Je sentais mon cœur tout gonflé d’orgueil à me sentir soudain si important. Et me sentir important, à ses yeux à lui, cela n’avait pas de prix. Je voulais moi aussi conserver précieusement ce souvenir.

« Attends deux minutes, je te rends ton téléphone tout de suite. »

Gardant le téléphone dans ma main, faisant bien attention de ne pas le laisser tomber, je le ramenais vers moi. J’en profitais alors pour ajouter mon numéro de téléphone à ses contacts avant de m’envoyer nos photos. Je finis par lui tendre l’appareil en douceur et tout sourire.

« Voilà. Comme ça t’a maintenant mon numéro de téléphone. Tu pourras m’écrire de temps en temps, quand tu penseras à moi. »

Je lui adressais alors un petit clin d’œil songeant que moi aussi je possédais son numéro. Je n’hésiterais pas à en faire de même pour lui. Bon je n’enverrais peut-être pas des messages à chaque fois que je penserais à lui… Ca tournerait rapidement au harcèlement. Mais je le ferais le plus souvent possible en tout cas.

Je lui proposais alors d’aller nous amuser aux montagnes russes. En entendant sa remarque, je fronçais légèrement les sourcils, ne comprenant pas réellement là où il voulait en venir. Est-ce qu’ils parlaient de nos émotions ? De notre facilité à passer si rapidement des rires aux larmes ? De nos cœurs qui battaient tellement vite tout au long de la soirée ? Je savais pas vraiment et comme je voulais pas passer pour un abruti, je ne lui répondis pas. Je me contentais de le laisser avec plaisir saisir à nouveau ma main avant de nous rendre à cette nouvelle attraction.

Dans la file d’attente, je sens sa main serrer la mienne avec plus de forcer. Est-ce qu’il craint que cette attraction puisse être trop brusque pour lui ? C’est alors qu’il reprend la parole et ses mots me font immédiatement sourire. Cet aveu me fait réellement sourire car je comprends que mon intuition était la bonne. Qu’il était vraiment heureux à mes côtés. Je lui réponds alors tendrement.

« Moi aussi je suis heureux que ça se passe comme ça, tu sais. J’ai tellement l’habitude de voir de gros pervers harceleurs débarquer dans ma loge après mon spectacle. A croire qu’ils me prennent pour un foutu stripteaseur de night club. Te rencontrer c’est de loin la plus belle surprise de la soirée… de ma nouvelle carrière en fait. »

J’aurais pu aller jusqu’à dire « de ma vie entière », mais c’était un peu trop. Ca aurait risqué de le mettre mal à l’aise et c’était la dernière chose que je voulais. Pour le rassurer, Je me rapprochais alors de lui doucement, posant une main tendre autour de ses épaules.

« Ca va aller, ne t’inquiète pas. L’attraction à l’air plus terrible qu’elle ne l’est en réalité. Et puis si tu as trop peur, tu pourras toujours t’accrocher à moi. Ca me déplairait pas, tu sais. »

Avant de monter dans le wagon, au moment d’arriver en tête de queue, je saisir sa chouette dans mes bras.

« Attends, je voudrais surtout pas que tu la perdes. »

Je m’éloignais alors de Stolas, la peluche dans les bras et allait rejoindre mon collègue. Je lui lançais alors autoritaire.

« Tu peux me la garder le temps de l’attraction, Mark ? Et gare à toi si tu la perds. Mon ami y tient beaucoup. »

Quant à moi, je glissais la salamandre dans ma poche avant de revenir vers Stolas et de m’installer dans le wagon à ses côtés. Alors qu’il saisit ma main, je le regarde en souriant.

« Prêt à vivre le grand frisson, Honey ? Tu verras, on s’y habitue vite. Et puis… »

Je me penchais tout prêt de son oreille pour lui lancer dans un murmure.

« Ce n’est pas le premier de ta soirée, n’est-ce pas ? »

Mon nez vint alors doucement chatouiller sa joue avant de déposer un baiser léger dans son cou. Une manière pour moi de l’aider à se détendre et détourner son attention de sa peur avant le grand départ. Je finis par me redresser, gardant toujours sa main dans la mienne. Lorsque la machine démarre, je lance un cri de plaisir, ravi de pouvoir refaire cette attraction que je n’ai plus faite depuis très longtemps.
Durant tout le temps que dura l’attraction, je ne cessais de rire appréciant à fond cette vitesse. Jetant de temps à autre un regard inquiet en direction de Stolas, craignant qu’il n’ait trop peur. Il y avait certainement de la peur mais mêlée d’euphorie et c’était le principal pour moi. Lorsqu’enfin le wagon s’arrêta, j’adressais un sourire à Stolas.

« C’est fini, Stolas. Je te félicite. Tu as été très courageux. »

Je l’aidais alors à sortir de cette attraction. Me rendant compte qu’il tremblait de tout son long, je le retins par la taille et l’aidais à marcher jusqu’au muret où il s’assit. Je partis alors récupérer la chouette que j’avais laissé sous bonne garde avant de la lui rapporter. Je finis par m’asseoir à ses côtés.

« Alors, comment cette première expérience ? Tu as aimé ? »

Je ris en l’entendant parler ainsi. Voir qu’il avait autant apprécié me faisait vraiment chaud au cœur.

« Je suis ravi que ça t’ait autant plu. On pourra retenter l’expérience si tu le souhaites. Un peu plus tard. Ou un autre jour, qui sait ? »

Je sentais qu’il avait besoin d’un peu de calme avant de revivre de pareilles émotions. Ce que je pouvais tout à fait comprendre. Il me proposa alors d’aller manger des sucreries. Je ne pouvais alors pas lui dire non. Pas après avoir gâcher notre repas d’une manière si maladroite.

« Je suis bien d’accord avec toi. Cela nous fera du bien. »

Je levais un regard curieux alors qu’il se demandais ce qu’était la barbapapa.

« Tu ne connais pas la barbapapa ? T’en as jamais goûté ? Tu verras… c’est délicieux. »

Avant même qu’il ne sorte son porte-monnaie de sa poche, j’allais nous en payer deux.

« Laisse, c’est à moi de payer. Après tout j’ai ruiné les hot dogs que tu nous avais achetés. »

Je lui tendis alors le bâton surmonté d’un gros nuage alors que je regardais la montre.

« Il va bientôt être l’heure du feu d’artifice. Il faut surtout pas manquer ça. Allez viens, on va s’asseoir un moment et on ira le voir depuis la grande roue. Tu verras. Ca vaut vraiment le détour. »

   
b l a c k f i s h
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Stolas

Stolas

Terre 3912

Crédits : slyholmes ; defiedfate; astroismypassion
Univers : Helluva Boss
Feat : Bryce Pinkham
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Age : D'apparence, une trentaine d'années
Occupation : Agent de la TVA.
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MessageSujet: Re: Are you ready for the ride ? (Stolitz) Are you ready for the ride ? (Stolitz) - Page 3 EmptyMar 3 Sep 2024 - 14:19

Are you ready for the ride ?
Dimitri & Stolas


La soirée se déroule comme dans un rêve, comme un véritable conte de fée. Tu ne comptes plus les fois où ton cœur s’est emballé, où tes joues se sont empourprées, où tu as ris comme tu n’avais plus ri depuis des mois. Ses gestes sont tendres, attentifs, affectueux, de son numéro de téléphone inscrit dans ta liste de contacts jusqu’à la manière dont il te prend la main lorsque vous marchez côte à côte. Lorsque tu l’écoutes te parler de ses habituelles rencontres, tu hausses légèrement les sourcils. Son métier a l’air plaisant et empli de découvenues - est-ce parce que son alter ego est celui d’une femme ou aurait-il eu les mêmes problèmes en tant qu’homme ?  Tu ne formules pas la question à voix haute, sachant que Thunder est, dans tous les cas, capable de se défendre - ces interactions ne doivent pas être plaisante pour autant. Dans tous les cas, tu es heureux de sortir du lot, de ne pas être rangé dans la même catégorie que ces fameux pervers harceleurs détraqués. Bien sûr, ton compagnon est très attirant, tu mentirais en niant toute attirance envers lui, mais ce n’est pas ce que tu retiens de la soirée, pas ce qui fait battre ton cœur aussi vite, ni même ce qui t’enthousiasme autant. Tu connais à peine cet homme qui t’accompagne et te fait passer une si bonne soirée ; tu ne sais de lui que quelques confidences échangées, quelques blessures secrètes gardées au fond de son cœur, tu connais quelques-uns de ses rêves, et cette force invisible qui lui donne tant de détermination. Mais tu ne peux pas dire que tu sais tout de lui, loin s’en faut. Malgré tout, il y a chez lui quelque chose de familier, quelque chose qui te pousse vers lui qui te pousse à lui faire confiance, à vouloir passer du temps en sa compagnie - et à parler de toi, à ton tour. Il ne sait pas grand chose, lui non plus, et il t’a pourtant fait cette déclaration si touchante, preuve de votre attirance mutuelle.

“Je suis heureux de ne pas être rangé dans cette catégorie,” dis-tu avec un petit sourire, "Et encore plus heureux d’être ta meilleure surprise ; je dois dire que tu es la mienne aussi. Depuis que je suis arrivé, tu es la première personne avec qui je me sens aussi bien,” lui confies-tu en serrant sa main dans la tienne, comme pour te rassurer.

Lorsque vous entrez dans ces wagons de montagne russe, tu appréhendes forcément un peu ; encore une fois, Thunder te rassure, calme tes craintes. Tu l’observes déposer ta chouette près de la personne chargée de l’attraction : il pense à tout, et cela t’arrache un nouveau petit sourire. Lorsqu’il te rejoins, qu’il s’assoit près de toi, tu saisis à nouveau sa main et tu hoches la tête suite à son affirmation. Tu ne sais pas si tu es vraiment prêt, ton cœur bat si vite que tu as l’impression qu’il va exploser, et tu appréhendes un peu - tout en étant curieux, excité. Le murmure qu’il glisse à ton oreille te surprend, te fige, l’espace d’une seconde, et tu écarquilles les yeux en rougissant - as-tu bien entendu ? Le baiser qu’il vient glisser au creux de ton cou t’arrache un frisson et ta main se resserre légèrement sur la sienne. Tu tournes la tête dans sa direction mais n’as pas le temps de répliquer quoique ce soit devant son air fier, l’attraction se met en route. Un cri s’échappe de tes lèvres alors que le train prend de la vitesse et qu’il dévale la première pente. A côté de toi, Thunder a l’air de profiter, le rire aux lèvres sous la vitesse. Tremblant, tu sors de l’attraction en essayant de redescendre sur terre. La peur se transforme rapidement en euphorie alors que l’adrénaline atteint un pic dans ton système et tu profites de cet instant qui file si vite que tu as à peine le temps de te rendre compte que l’attraction se termine.

Ses éloges comblent quelque chose, au fond de ton estomac, alors que des papillons y déploient leurs ailes. Tu lui adresses un large sourire et, tremblant, sors de l’attraction avec son aide. Le rire au bord des lèvres, tu t’appuies sur lui, heureux de profiter de ces secondes passées à ses côtés. Tu t’enthousiasme alors que l’attraction, prêt à y retourner tout de suite, et même à plusieurs reprises. “Je ne sais vraiment pas pourquoi j’ai attendu si longtemps avant d’essayer … Peut-être que j’attendais d’être avec la bonne personne !”

Tu retournes chercher ta peluche avant que vous ne vous dirigiez jusqu’au stand de confiserie ; là, tu t’émerveilles de ces gros nuages roses que tu n’avais encore jamais vu et penches légèrement la tête sur le côté. “La barbe à papa ? Quel nom étrange !” tu poses ta main sur tes lèvres en riant doucement et en glissant un petit regard à Thunder ; il s’étonne visiblement de ton manque de culture et tu en as un peu honte. Il faut dire que tu n’as connu que ce que l’Enfer vendait, et tu n’as ensuite pas vraiment eu l’occasion d’aller dans des parcs d’attractions, depuis ton embauche au TVA. “Hm… Je n’ai jamais goûté, non.” Alors que tu t’apprêtes à vous en payer deux, il t’arrête pour vous les offrir. Tu entrouvres la bouche pour protester mais cela à l’air de lui tenir à cœur, tu le laisses donc faire. “Merci beaucoup,” dis-tu simplement alors qu’il te tend l’un des bâtonnet sur lequel flotte en curieuse boule rose. Tu poses ton doigt sur ce nuage collant et hausses les sourcils, intrigué. “Oh, c’est du sucre !” Tu en goûtes un peu et trouves le goût exquis, loin de tout ce que tu étais autorisé à manger lorsque tu vivais encore avec Stella - qui avait la merveilleuse habitude de vous imposer ses régimes alimentaires extravagants. “Hmmm tu avais raison, c’est délicieux !”

Lorsque la suite du programme est annoncée, tu hoches la tête avec un enthousiasme redoublé. La seule fois que tu as pu observer un feu d’artifice dans le monde humain était à Los Angeles alors que Via s’était perdue dans la foule humaine dans l'espoir d’observer les étoiles. Cette nuit calme est l’une des dernières que tu as passé en compagnie de Blitz et tu as brièvement eu l’impression de te tenir en compagnie de ta famille. L’homme que tu aimais, sa fille et la tienne. Tu secoues légèrement la tête pour chasser ces souvenirs, ces pensées et cette tristesse qui menacent de refaire surface. Ce soir est un soir heureux, non ? Tu gonfles légèrement la poitrine et tournes la tête vers Thunder - tu ne peux t’empêcher de le trouver très beau sous les lumières de la fête foraine qui s’accrochent au grain de sa peau. Il y a tant de choses que tu devrais lui dire, si vous êtes amenés à vous revoir - à commencer par l’existence de ta fille, ton ancien mariage, et par ton travail, disons… Particulier. Mais pas ce soir. Tu n’as pas envie de devoir à nouveau patauger dans une conversation difficile, et vous avez mérité une soirée de paix. Tu dégustes ta barbapapa et observes les gens qui vous entourent. Essentiellement des familles, mais aussi des couples qui se promènent main dans la main.

Lorsque l’heure approche, Thunder et toi prenez la direction de la grande roue. Tu lèves la tête pour en apercevoir le sommet et laisses échapper un petit souffle étonné alors que tu réalises que, ça non plus, tu ne l’as jamais fait. Pas même avec Via alors que le spot aurait été parfait pour admirer les étoiles avec elle. En silence, tu entres dans l’une des nacelles avec Thunder et tournes la tête pour regarder la nuit alentour. Au milieu du parc, les lumières éclipsent les ténèbres qui, pourtant, sont partout autour de vous. Tu aimes particulièrement la nuit - sans doute à cause de ta condition de chouette - et ce goût est resté prononcé même encore aujourd'hui, sous forme humaine. Tes yeux se posent sur les étoiles cachées par un léger voile de nuages et sur le croissant de lune qui brille avec une force apaisante. Tu souris alors que tu as l’impression de rentrer chez toi. Ta tête bascule contre l’épaule de Thunder et tu serres la peluche dans tes bras.

“J’aime passionnément les étoiles,” lui dis-tu sans les lâcher des yeux, sans même quitter ton sourire. “Je crois que, si j’avais eu le choix, je serais devenu astronome,” un secret que tu n’as jamais confié à personne. Un travail paisible, avec pour seule compagnie tes chères étoiles et de précieux livres. Oui, ça aurait été parfait. “Et la lune est si belle, nous avons de la chance ; et … Un croissant de lune, cela signifie le renouveau, le savais-tu ?”

Tu tournes timidement la tête dans sa direction ; tu as peur de trop en dire, d’être trop rapide alors que tu as clairement fait comprendre que ton cœur appartenait, pour l’instant, à quelqu’un d’autre. Et, bien sûr, même si tu aurais aimé partager ce genre de moment avec Blitz, c’est actuellement Thunder qui se tient à tes côtés. C’est Thunder qui t’a tenu la main toute la soirée, Thunder avec qui tu as pu discuter bien plus que tu n’as jamais discuté avec Blitz. Peut-être que tu devrais accepter de tourner la page, accepter un renouveau puisque, de toute façon, ta condition d’agent du TVA ne te permettrait pas de retourner sur ton univers d’origine, même si vous n’étiez pas coincés ici. Tu captures tendrement le visage de Thunder de ta main libre et caresse sa joue avec douceur, comme pour en mémoriser chaque millimètre.

“C’est une très belle soirée, Thunder, merci pour tout.” souffles-tu avec une vive émotion au fond de la voix. Tu n’as pas le temps d’ajouter grand-chose car la grande roue s’arrête. Vous êtes relativement haut, déjà, et tu observes la ville, fasciné par la vue que vous en avez ; toutes les lumières s’étendent comme des lucioles et tu joins tes mains entre elles, ému. Et, lorsque le premier feu d’artifice éclate, tu es fasciné par les couleurs qui éclatent dans le ciel. Ta main vient alors trouver celle de Thunder et, à ses côtés, tu assistes à ton deuxième feu d’artifice ; ces étoiles colorées qui viennent se perdre dans la nuit pour mourir aussitôt.

 
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