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Sujet: Re: Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit - Esperanza Mer 8 Mai 2024 - 13:47
Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit
Entre Esperanza et Esteban le courant passait bien, plus que bien même. A tel point qu’il ne fallait pas beaucoup pour que la présence de l’un comme de l’autre les électrise et les pousse l’un vers l’autre comme deux aimants. Il s’était désormais habitué à cette sensation et il vivait mal le fait d’en être privé. Il retrouvait donc avec plaisir le contact de la jeune femme, reprenant là ou ils s’en étaient arrêté quelques jours tard, bien qu’il fût certain qu’il ne pourrait pas finir ce qu’ils avançaient commencer dans la douche et c’était bien dommage. « Je ne suis pas du genre à parler de ma vie privée avec mes clientes… » Laisse t’il échapper, pour une fois sérieux, non il gardait cette petite partie pour lui et restait concentrer sur son boulot. « Mais franchement vu le phénomène, je ne pense pas que ça la dérange. » dit-il avant de rajouter. « Je l’ai vu la dernière fois en compagnie d’un homme marié quand j’y suis allé pour une histoire d’électricité… Pas de bol pour elle je connaissais le mec en question. » Enfin tout ça pour dire que la madame Martinez elle se moquait bien de la présence de la jolie brune dans sa vie. « Mais vu que vous m’avez ensorcelé, je pense que vous n’avez pas trop d’inquiétude à vous faire belle señorita. » Non, il n’irait jamais voire ailleurs, impossible et même pas inimaginable, parce qu’elle lui offrait tout ce qu’il désirait et que le simple fait de la blesser lui était insupportable. « Ne le crie pas trop fort quand même, tu pourras me faire passer pour quelqu’un de particulièrement attractif. » plaisante t’il tout en collant ses lèvres contre les siennes, juste avant de la soulever, laissant les jambes de la jeune femme s’entourer autour de sa taille.
Il ne se voyait pas romantique, pas du tout même, mais depuis qu’il était avec Esperanza les choses n’étaient plus les mêmes et l’homme qu’il avait été avant de la connaitre, se serait sûrement bien foutu de sa gueule. Pas grave, il s’en foutait, de toute façon, depuis quelques temps, la seule chose qui lui importait, il la tenait dans ses bras et ne risquaient pas la lâcher. « Si tu veux de moi….je reste.. » Laisse t’il échapper, lui laissant toujours la possibilité de fuir, mais vu comme elle se raccroche à lui, il a bien l’impression qu’elle n’est pas prête de le lacher. « C’est marrant ça, on est d’accord pour une fois. » plaisante t’il avant de l’embrasser de nouveau pour ensuite laisser glisser ses lèvres vers son oreille. « Tu aurais pu attendre quand même avant t’accoucher, j’ai jamais pu te retrouver le soir dans la douche. » Il la titille avec plaisir avant de la relacher, sentant monter en une fournaise qu’il ne pourra bientôt plus contrôler, mais il ne se décolle pas, non il reste contre elle, l’observant de son regard d’acier… « Je suis désolé de t’avoir laissé. » finit-il par dire et il ne parlait pas de la douche, non ça c’était fait exprès, il parlait de l’hopital. « Quand je suis venu te voir, tu étais avec ce type et ça m’a rendu dingue… » C’était peu de le dire, il avait senti monter en lui, une haine farouche et indomptable, qui lui hurlait que cet homme n’avait pas sa place, qu’il lui avait pris la sienne. Que ça aurait dû être lui aux côtés d’Esperanza et pas cet inconnu en costard. « J’ai préféré partir, pour ne pas faire un massacre… » Parce que oui, il en aurait été capable et ce n’était sûrement pas la meilleure idée dans une maternité.
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Sujet: Re: Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit - Esperanza Mer 8 Mai 2024 - 18:21
Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit
« Hmm, ça me donnerait presque envier de lui donner des raisons d’espérer pour te voir intervenir. » L’idée lui plait, surtout qu’il ne l’a jamais vu jalouse, pas encore du moins, parce qu’elle n’a franchement aucune raison de l’être. « Une tigresse ? » Il laisse échapper un rire amusé tout en la jaugeant du regard. « Je l’avais déjà remarqué mais par pour ça. » lui susurra t’il à l’oreille tout en se rappelant ses moments ou elle le lui avait prouvé. De très doux souvenirs qu’il n’oublierait pas de sitôt. « Tu me connais, je suis un vrai gentleman ! » Il pince les lèvres, avant de partager un regard plein de sous-entendus avec elle. Esperanza le connaissait assez bien pour savoir qu’il était loin de représenter un homme de bonne famille, c’était tout le contraire même, mais il avait des principes et n’y dérogeait jamais, alors d’une certaine façon il l’était, mais à sa manière.
« Oui je sais, comment ça pourrait être autrement, je suis trop attirant. » dit-il amusé en la collant un peu plus contre lui et jouant clairement avec les nerfs d’Esperanza mais aussi les siens. Il savait que cela ne resterait que du jeu, mais il n’y avait pas de mal avec se faire plaire, le sexe n’était pas toujours la finalité et c’était bien aussi. « Je n’ai jamais été très intéressé par l’écologie, mais là je crois que je vais y prendre gout. » Il n’aurait aucun problème à partager sa douche avec Esperanza pour éviter de prendre deux douches, mais il doutait que cela les fasse économiser de l’eau, parce qu’il y avait de fortes chances pour que cette douche s’éternise un peu trop longtemps.
Ils auraient pu rester comme ça très longtemps, mais Esteban ne pouvait pas continuer comme ça, sans crever l’abcès qui continuait à murir dans son esprit. Il n’arrêtait pas de penser à ce moment à la maternité, quand il avait aperçu Esperanza en compagnie d’un autre homme. Sa propre colère l’avait laissé pantois, il ne l’avait pas compris, elle était trop forte, trop enragée pour qu’il arrive à l’expliquer, surtout qu’il comprenait que le père de joaquin vienne voir son fils. C’était autre chose, aussi inexplicable que ce qu’il ressentait pour Esperanza. Une sorte de sixième sens qui lui hurlait de se mefier, qu’il y avait un problème et que cet homme n’avait rien à faire là qu’il était un imposteur et qui lui piquait sa place. C’était déstabilisant, parce qu’il savait ce qu’il s’était passé et que si cet homme avait sa place à côté d’Esperanza sûrement plus que lui… mais cette idée il la refoulait avec hargne.
Un sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu’il l’écoute et qu’il glisse sa main dans celle d’Esperanza pour la mener à ses lèvres et lui embrasser. Elle était parfaite en tout point et il la savait sincère, mais il n’arriva pas à s’enlever cette sensation de son esprit, elle demeurait présente, presque oppressante. « je sais que c’est son fils, c’est normal qu’il veuille le voir, mais je sais pas, je le sens pas… » et ça c’était inexplicable. « Un homme sain d’esprit ne t’aurait jamais laissé Esperanza… » Lui ne le ferait jamais c’était une certitude et si cet Armand s’approchait trop près d’elle, il savait qu’il risquait de rapidement perdre pieds. « Je peux pas Esperanza, je suis incapable de rester loin de toi pendant plus de 3 jours… » et pourtant il avait essayé, mais il avait échoué comme à chaque fois.
« D’une manière ou d’une autre, le seul endroit ou je me sens bien c’est à tes côtés… » Il pose tranquillement ses lèvres contre son front avant de la serrer tendrement contre lui pour profiter de son contact et de sa chaleur, puis il décide de lui parler de ce qu’il sait, car il n’est pas certain qu’on lui ait communiquer cette information à l’hoptital.
« Tu sais que Joaquin et du groupe sanguin B- ? » Elle le regarde avec des yeux ronds, elle ne comprend pas et c’est bien normal. « Bon ok… Tu es de groupe A, et le père de Joaquin, Armand culcul, il est A aussi. » Cela ne semble pas vraiment l’aider, ce qui n’est peut-être pas étonnant vu qu’elle n’a pas trop de connaissance dans le monde médical. « C’est pas possible, si les deux parents sont A , le bébé est forcément A. » Il venait de lui lâcher une petite bombe, mais il ne pouvait pas garder ça pour lui, il y avait quelque chose qui ne collait pas. « J’ai demandé que ça soit revérifier… je connais bien l’infirmière et le résultat était le même… » Sauf que la médecine ne mentait jamais, s’il y avait bien un truc qui était fiable, c’était ça…
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Sujet: Re: Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit - Esperanza Jeu 9 Mai 2024 - 18:18
Là où on s'aime, il ne fait jamais nuit
« Si si !!! » dit-il amusé et franchement impatient de découvrir ça. « Justement j’ai bien envie de découvrir ça. » L’idée de rendre visite à sa cliente, rien que pour jouer avec la jalousie d’Esperenza le titille, mais elle a de la chance, car il est bien trop accro pour réussir à lui échapper, maintenant qu’elle l’a attrapé dans ses filets. Madame Martinez attendre donc et lui aussi. De toute manière vu son charme, il y a pas de doute pour qu’une femme le drague sous les yeux de sa jolie brune et ce jour-là, il sera là pour regarder le spectacle. Ce qui est sur c’est que tout ça lui avait manqué, et qu’il ne risquait pas de s’éclipser, bien trop heureux de pouvoir en profiter durant la journée. Il allait bien devoir repartir bosser un jour, mais Esteban s’accordait finalement très peu de jour de repos, histoire de pouvoir se racheter une voiture et gagner sa vie décemment. Il détestait mendier et il n’appréciait pas vraiment qu’Esperanza lui octroie un traitement de faveur pour son loyer. Cela le dérangeait, parce qu’il était loin d’avoir le même train de vie qu’elle et parfois ça lui posait problème. « Hmmm, il me tarde de voir ça, mais tu ne devrais pas douter de mon endurance, encore moins de mon rythme. » Il lui avait déjà prouvé à plusieurs reprises qu’il n’était pas le genre à manquer de souffle ni de tout autre chose. Il laissa échapper un rire amusé en l’entendant parler de son côté peu gentleman, ce qui en soit n’était pas vraiment une surprise. « Je n’avais pas remarqué… » laisse t’il échapper entre ses dents, conscient qu’il l’avait surement attiré dès le début à cause de son côté mauvais garçon qu’on a un peu de mal à saisir. S’il était arrivé en costard, elle ne l’aurait peut-être jamais regardé. Non leurs différences les rapprochaient, mais en apprendre à la connaitre, il avait compris qu’elle cachait bien son jeu et son tempérament de feu.
Il aurait préféré ne pas parler de son ex et du « père » de Joaquin, mais le sujet lui brulait les lèvres et il se connaissait assez pour savoir qu’il fallait qu’il en parle. Sinon, il n’aurait fait que ressasser et tourner autour du pot, ce qui aurait sûrement fini par créer des tensions. Le sujet n’était pas le plus facile à aborder, mais ils devraient bien le mettre sur le tapis un jour ou l’autre, parce que même si Esteban éprouvait des sentiments très négatifs envers cet homme, il allait faire parti de la vie de la femme qu’il aimait et ça il ne pouvait pas le changer. « Ah non non, lui c’est pire ! » dit-il en roulant des yeux, se souvenant de l’homme en costard cravate à la démarche presque princière. « Y a un truc qui ne me plait pas chez ce type ! » Et ce n’était pas uniquement parce qu’il avait posé ses mains sur la femme qu’il aimait, non c’était autre chose, un sentiment qui dépassait Esteban, mais qui était bien présent et pesant.
Il ne peut s’empêcher de sourire quand elle lui redit qu’elle aime, esquissant un tendre sourire qui illumine son visage endurci par des années compliquées et usantes. « Je t’aime » lui répond-il simplement en scellant ses lèvres à celle de la brune, d’un baiser pour une fois presque chaste mais au combien agréable. « Et je ne le laisserai pas se mettre entre nous. » Non, impossible, il était prêt à se battre, parce que même s’il avait confiance en Esperanza, il n’avait pas du tout confiance en ce Armand machin chose. « C’est quoi d’ailleurs ce prénom-là ? Armand, qu’est-ce que c’est ringard ! » dit-il d’un air dégouté. Ringard certes, mais vu la rolex qu’il portait au poignet, sûrement avec une bien meilleure situation que lui, ce qui évidement ne l’aidait pas pour l’apprécier.
Esteban se décide finalement de lui parler de ce qu’il a appris à l’hopital… Assez pour lui mettre la puce à l’oreille, mais trop mince pour avoir une réelle information. Pourtant, il y a autre chose qui l’embête, qui le tiraille. Ses foutus rêves qu’il fait si souvent depuis qu’il a rencontré la brune, des rêves qui lui semblent si réels que parfois, il lui arrive de les confondre avec les réalités, avant d’ouvrir les yeux et de réaliser que tout ce qu’il vient de voir n’est qu’une imagination pure et simple. Le brun ne peut pas s’empêcher de faire la moue, il sait très bien que ce qui va dire à Esperanza risque de la faire rire, ou au pire, elle va le prendre pour un fou, ce qui ne serait pas très surprenant vu ce qu’il s’apprête à lui balancer. « Ok… laisse-moi le temps d’expliquer. » Il se passe sa langue sur les lèvres, stressé, cherchant les bons mots et le meilleur moyen d’aborder le sujet. « C’est un peu tiré par les cheveux… » Même pour lui, surtout qu’il est pas le genre d’homme à parler de ses rêves et encore moins à y croire. Logiquement il ne croit pas à ses balivernes de bonnes femmes, mais là, ils lui semblent si réels parfois, si proches de souvenirs, qu’il ne peut pas s’empêcher de lui en faire part. Il inspire un grand gout avant de lacher une mini bombe dans la marre. « Je suis du groupe b-… Ce qui est peut-être pas très intéressant, parce que c’est assez courant. » Oui, pas une preuve en soi, mais assez pour que ça le fasse réfléchir. « Mais y a pas que ça… » Il laisse passer quelques secondes avant de reprendre. « Je me souviens jamais de mes rêves Esperanza, jamais. Mais depuis que je t’ai rencontré, j’en fais quasiment toutes les nuits et tu es toujours dedans… mais tu n’es pas toi, et je ne suis pas moi… » Oui ce n’était pas très facile à comprendre, il grimace puis rajoute. « Et je m’en souviens très bien, comme si c’était des souvenirs… C’est perturbant ! » Oui et c’était peu de le dire, mais pas assez pour affirmer quelque chose. « Et dans le dernier que j’ai fait… » Il se laisse emporter par sa mémoire qui lui joue des tours pour se remémorer son dernier rêve.
L’étalon noir, l’encolure écumante traversa le rideau de lierres qui se trouvait juste sous ses yeux pour pénétrer dans une grotte éclairée par des torches enflammées. Il ne montra aucun signe d’anxiété et repassa au trot , jusqu’à s’arrêter dans son box pour laisser son cavalier mettre pied à terre. Ce dernier se laissa glisser de la selle avant de jurer et jeta un rapide coup d’œil à son épaule zebrée par une belle entaille. « Elena va me tuer ! » Il leva les yeux au ciel avant de retirer le harnachement de son andalou à la robe ébène. « Bien joué mon vieux ! » Puis il tourna les talons et dépose son épée, un fleuret magnifique à la place qui lui est destinée avant d’enlever sa paire d’éperons tout aussi sublime. Il s’apprête à enlever sa cape noire qui lui entoure le coup, quand il entend des pas précipités se diriger vers lui. Elle apparait quelques secondes plus tard dans une robe de nuit, fine et légère qui suffit à le transporter. Un sourire s’exquise sur son visage tandis qu’il écarte les bras pour l’attraper alors qu’elle se jette à son coup. Il la sert tendrement contre lui avant d’attraper fougueusement ses lèvres, ravi de la retrouver. Quand elle se décolle afin de lui, son regard se pose sur sa blessure et une grimace se dessine sur son visage parfait. « C’est quoi ça ? » lui demanda t’elle, visiblement irritée. « Ça ? » dit-il en pointant du doigt l’entaille qui lui barre l’épaule. « Une … une… petite altercation avec un des anciens hommes de ton faux père, pas vraiment décidé à laisser tomber ce qu’il avait entrepris. » dit-il goguenard dans un sourire satisfait. « Hmmm et tu en es fier ? » « Bha tu devrais voir l’autre, ça m’étonnerait qu’il ne se souvienne pas de notre petite rencontre… » dit-il tout en passant le bras autour de la taille de sa femme, pour l’attirer un peu plus contre lui. « J’ai grandement besoin d’une infirmière… » « Hmmm… » dit-elle visiblement irrité. « Tu m’as promis que tu ferais attention… » C’est vrai, il avait promis, mais parfois, il se laissait un peu emporter et supposé de ses forces... « Nous ne sommes trois désormais, tu dois faire plus attention. » lui répond-elle avec un sourire aux bords des lèvres. Il jette un rapide coup d’œil derrière lui pour observer son cheval qui mange tranquillement son foin. « Tornado ? C’est le premier à vouloir sortir, il a même mordu cet abruti, t’inquiè… » Il n’a même pas le temps de terminer sa phrase qu’elle l’interpelle. « Alejandro !!! Je suis enceinte ! Tu vas devenir papa » Il perd pied, ça il ne s’y attendait pas du tout, mais il retrouve vite son sérieux et ne peut cacher la joie qui se dessine sur ses lèvres. « Papa ?! » Répète t’il avant de poser tendrement sa main sur sa joue, rempli d’un bonheur qu’il ne peut dissimuler. « Oui… Papa...» lui murmure t’elle aux bords des larmes avant de l’embrasser avec passion. Il répond automatiquement à ses lèvres la collant contre le mur en pierre de la grotte. En y réfléchissant, il est même surprenant qu’elle ne soit tombé enceinte que maintenant vu le nombre de fois ou ils se retrouvent dans cette situation… [color:f201=D683F5]« Alejandro ? » « Quoi ? » laisse t’il échapper entre deux baisers enflammés. « Ton épaule... » Il lève les yeux au ciel avant de soupirer. « C’est rien ! Une égratignure » « Oh non non… on va soigner ça ! » Elle le pousse délicatement avec ses doigts tandis qu’il soupire comme un enfant à qui ont refuse quelque chose. « ça peut pas attendre. » « Non » tranche t’elle avant d’ajouter d’une voix mielleuse. « La prochaine fois, tu n’auras qu’à faire plus attention ! » Un rire amusé s’échappe de sa gorge tandis que le souvenir de ce rêve s’arrête là.
Il ne connait pas la suite, mais il a presque l’impression de l’avoir vécu. « Dans ce rêve, je porte une cape… on est marié et tu m’annonces que tu es enceinte, je sais bien que c’est qu’un rêve, mais comme toutes les autres, ils ont tellement l’air réels que ça en est déroutant… » finit-il par lâcher en craignant qu’elle ne parte en courant. Il a toujours détesté se mettre à nu, mais là il se sent obligé de le faire…