Il quittait son cabinet, bien satisfait par tout ce qu’il avait fait jusqu’à présent, satisfait de savoir son entreprise florissante, s’engager vers un chemin laborieux. Zhongli avait vite compris que ce monde ne ressemblait en rien à tout ce qu’il avait vécu jusqu’à maintenant, rien ne lui rappelait sa magnifique capitale. Il se souvenait encore de ce moment où il s’était réveillé, comme pour tous les habitants de cette île. Cela lui rappelait étrangement Inazuma, imprégné par l‘essence chaleureux et tropical de Sumeru. À défaut de ne trouvait aucun membre de l'abîme, il pouvait aisément souffler, combien de temps s’était-il écoulé entre sa vie à Teyvat et ses moments passés à Baiame? Zhongli n’avait cependant, pas récupéré son Gnosis, après tout, à quoi bon s’en soucier maintenant qu’il pouvait faire comme tout le monde? Il savait que peu importe comment il parvenait à récupérer l’artefact, il savait que cela ne le mènerait pas jusqu’à Celestia.

Zhongli n’aimait pas s'encombrer de choses inutiles, malgré le fait qu’il appréciait découvrir toute sorte de choses, voir de nouveau paysage et voyager à travers d'autres horizons. Il avait choisi de prendre sa vie en main en ouvrant un nouveau salon funéraire, rien ne pouvait certes, remplacer le travail impeccable de la jeune Tao. Pourtant, il se surprenait à découvrir à quel point son entreprise avait un succès, Zhongli s’engageait toujours dans les consultations. c’était ce qui faisait la renommée de sa carrière, c’est ce qui le distinguait des autres, qui faisait de lui ce qu’il était.

Zhongli aimait profiter de la vie qu'on lui donnait, il avait très peu de souvenirs de sa vie sur cette île, tout était devenu flou. Cependant, Il s’en sortait agréablement bien, il avait son entreprise et sa routine qu’il aimait bien, cela lui permettait aussi de le faire sortir de son bureau. Comme à son habitude, il se promenait en ville, vêtu de ses vêtements habituels, ayant opté pour ses anciens vêtements d’archon. Toutefois, les gens avaient fini par s'adapter à la vision étrange de ses bras, aux couleurs sombres et au ligne complexe d’un doré majestueux. Sa route se termina finalement vers la plage, laissant son corps lui dicter son chemin, laissant ses jambes poursuivre sa route. Parfois, il se disait que son pays lui manquait, de pouvoir observer le port de Liyue, mais en contrepartie, il pouvait contempler la plage et l’océan.