Caractère  

A première vue, il ne vaudrait mieux pas lui faire confiance. Et pourtant, il est sans doute l'un des soutiens les plus solides de Arthur. Devant les menaces et autres séjours au cachot que lui offre le roi, il aurait très bien pu retourner sa veste et aller faire son marché ailleurs, mais dans les pires moments, il est là.
Il est organisé, autodidacte, professionnel et doué d'un talent certain dans le marchandage, en revanche, il est très mauvais dans le recrutement, il n'y a qu'à voir la bande de traine-patins qu'il se coltine à peu près à chaque fois qu'il est question de ses "employés". Se tromper de baraque, trouver excellente l'idée de dérober Excalibur, être incapables de se lever avant midi... y a pas à dire, il est plus efficace quand il ne délègue pas le travail. Il est capable de refourguer des instruments de torture le matin et s'atteler à la construction d'une cathédrale l'après-midi, en ayant entre temps monté un stand de vente de miel dissimulant un commerce d'esclaves, le tout en regardant le roi bien dans les yeux en lui expliquant qu'il ne fait ab-so-lu-ment rien d'illégal. Oui, il a un certain toupet, qui l'envoie assez régulièrement en cabane. Mais comme il passe la moitié de l'année à crécher à Kaamelott, de toute façon, que ce soit dans une piaule ou dans un cachot, ça ne lui change pas vraiment la vie..
Malgré ses nombreux défauts et autres roubleries en tous genres, il avouera à Arthur n'avoir jamais tué personne, même s'il a vendu plus d'une arme ayant servi à le faire.

   

Pouvoirs  

    RAS

   
   

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. - Venec est de ces voyageurs qui viennent à la fois de partout et de nulle part. Son parcours suit bien trop celui d'Arthur, comme si les dieux eux-mêmes avaient choisi de le mettre sur le chemin de leur élu.
- C'est d'abord à Rome que leurs routes se croisent, alors que Venec, avec la verve et l'assurance qu'on lui connaitra plus tard, installe son tout nouveau stand de citrons au nez et à la barbe du marchand habituel. Usant très probablement de ses contacts, il arrive finalement à faire virer le romain du marché pour prendre sa place.
- Quand Arthur retire Excalibur du rocher, et fait appel à tous les volontaires du Royaume pour accomplir des quêtes qui leur vaudra une place autour de la Table Ronde, il supporte la publicité de Manilius et du Maitre d'Armes pendant trois-quarts d'heure alors même que la Fédération, le Graal et compagnie, ça lui passe au dessus de la tête mais comme il faut. Lui, tout ce qu'il souhaite, c'est être en affaire avec tout ce petit monde.
- Il parait évident qu'il est parvenu à ses fins quand il débarque au château pour présenter un attirail d'instruments de torture en tous genres à Arthur. Plus tard, il fournit tantôt la nourriture tantôt les danseuses aux banquets, quand ce ne sont pas quelques esclaves qui "ne lui avait pas dit qu'il était unijambiste!" qui passent de main en main entre lui et le château, alors même que le commerce d'esclaves est strictement interdit dans le royaume.
- Comme une pièce a toujours deux cotés, ses magouilles vont parfois trop loin et lui rapportent quelques ennuis. Comme quand Léodagan se montre intéressé par ses fausses monnaies du Royaume de Logres... jusqu'à ce qu'il réalise qu'il en fait aussi de très convaincantes de la Carmélide... , ou quand Arthur l'attrape à arnaquer les chevaliers de Kaamelott dans des combats de chiens truqués se déroulant dans l'enceinte même du château. Et non, Venec ne sait guère être discret, et quand il se case "ni vu ni connu" dans une piaule vide du château pour passer l'hiver, il faut bien qu'il s'y fasse remarquer...
- Il accepte de prendre sous son aile Yvain et Gauvain pour en faire "des hommes, des vrais", mais les refile rapidement à leur souverain, oncle et beau-frère sous prétexte qu'avec eux à bord de son navire, il passe vraiment pour un piniouf, vu qu'ils vomissent déjà par dessus bord alors qu'ils n'ont pas encore quitté le port.
- Il dirige un certain nombre de brigands, mais on ne peut pas dire qu'être chef d'équipe lui aille à ravir. Entre ceux qui se plantent de cahute et ceux qui pensent que dérober Excalibur est une idée des plus brillantes, il n'est pas sorti du potage pour se faire de l'argent grâce à eux...
- Il a une façon toute particulière de prouver sa loyauté à Arthur, qui, en échange de ses services, est bien trop coulant avec lui. Venec en est parfaitement conscient et n'aimerait vraiment pas d'un autre roi qu'Arthur. Autant parce qu'il a appris à l'apprécier que parce que d'autres l'auraient pendu pour un dixième de ses magouilles. Cependant, il ne se considère pas comme bandit, et c'est à se demander s'il a remarqué être hors la loi 95% de son temps. Il est futé et sait s'en servir.
- Quand Arthur évoque la possibilité de replanter l'épée dans le rocher, il fait tout pour l'en dissuader, arguant que c'est lui le roi, et personne d'autre. Sans doute autant parce qu'il respecte Arthur que parce qu'il sait que le terrain sera beaucoup plus glissant pour lui si certains, tels le roi Léodagan de Carmélide, venaient à prendre le pouvoir.
- Cependant, l'attrait de l'épée dans le rocher favorise son commerce, les voyageurs fortunés étant nombreux à se rendre auprès de l'épée, passant par le chemin où lui et ses hommes ont décidé de s'improviser bandits de grand chemin. Du coup, quand Arthur vient la reprendre, c'est encore une fois Venec qui vient l'en dissuader, agaçant légèrement le roi avec son attitude de girouette.
- Avec Léodagan sur le trône, il songe très fortement à quitter le royaume, mais sa loyauté pour Arthur l'en empêche.
- Quand ce dernier donne le pouvoir à Lancelot, qui lance bientôt ses troupes à la poursuite des chevaliers de la Table Ronde, Venec rejoint Tintagel pour faire quitter le royaume à Arthur, avant que Lancelot ne s'en prenne à lui. Arguant que ce ne sont certainement pas les trois gardes de Dame Ygerne, qu'il a de toute évidence passés sans difficulté, qui risquent de le protéger.
- Rejoignant la plage avec Arthur, il parvient à lui faire quitter l'Ile de Bretagne à l'aide d'un bateau, rejoignant bientôt le continent. Les nombreux points de chute potentiels d'Arthur en ces lieux étant bien connus de Lancelot, c'est finalement jusqu'à Rome que leur périple les conduisit. Rome où ils se séparèrent un temps, Venec ayant, bien sur, quelques affaires à y faire, et Arthur la grande envie que cet énergumène qu'il du supporter tout le long du trajet jusque là décarre de sa vue.
- Rome n'ayant finalement pas été le refuge providentiel espéré par Arthur, c'est encore une fois Venec qui vint le dépanner, lui faisant quitter la ville en le faisant passer pour un esclave qu'il revendit à Quarto, un marchand d'esclaves d'un port contrebandier de la Mer Rouge.
- Dix ans durant, il sera pourchassé par Lancelot à cause de l'aide apportée à Arthur, et le prix pour sa tête, bien accrochée à son corps bien vivant, c'est mieux pour lui tirer les vers du nez, ne cessera de grimper. Ce qui ne l'empêche pas de continuer ses petites affaires, comme de revendre des indiens au Duc d'Aquitaine, en passant.
- Du moins jusqu'à ce que Alzagar, le chasseur de prime, ne lui mette la main dessus, espérant par la même occasion obtenir une prime plus importante encore en piégeant Arthur Pendragon en personne.
- Venec restant Venec, il crache le morceau à Alzagar, préférant le suivre à la traque d'Arthur que se retrouver nez à nez avec Lancelot. Et espérant intérieurement faire revenir Arthur à Kaamelott, et pourquoi pas sur le trône, en extrapolant. N'a-t-il pas dit un jour qu'il était idéaliste? Il n'avait cependant guère prévu de devoir pousser la cage contenant le roi fait prisonnier jusqu'en Aquitaine, et remerciera surement longtemps la bonne étoile qui les a fait tomber sur un frontalier. Une petite insulte envers la duchesse d'Aquitaine et l'affaire est pliée, Arthur est livré en terres alliées et ... Venec reste coincé avec Alzagar.
- Enfin, le temps qu'il ne parvienne à gonfler suffisamment le chasseur de prime de paroles, blablas inutiles et autres tentatives de corruption pour que Alzagar se dise que les 2000 solidies obtenues lors de sa transaction avec le Duc d'Aquitaine valent bien de ne pas souffrir le reste du trajet jusqu'à Kaamelott pour en obtenir 140 de plus. Il l'assomme et l'enchaine dans la forêt, espérant qu'une bête sauvage quelconque le débarrassera de ce fardeau.
- Les chaines n'ont jamais retenu Venec bien longtemps, et, enfin libre, il repart se mettre au vert un temps, convaincu que pour le moment, il n'a rien à gagner à rester dans les environs. Si vous vous posez la question, il ne refusera pas l'hospitalité du Duc d'Aquitaine, trop heureux d'accueillir celui grâce à qui le retour d'Arthur fut possible, même si la Duchesse était loin d'être enthousiaste à cette idée.

    Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. Comment devient-on prêteur sur gage? En commençant de bonne heure tiens. Ven' ne devait pas avoir quinze ans qu'il prêtait déjà de l'argent à ses copains en échange de trucs qui l'intéressaient, jeux, livres, consoles, avant de demander des intérêts pour rendre leurs biens à leurs propriétaires. Le commerce, que ça s'appelle, qu'il disait. Du coup aujourd'hui, il en a fait son commerce, effectivement. Et sa passion. Parce qu'il est autant collectionneur, admirateur du moindre objet inédit qu'il peut rencontrer, que assez bon marchand pour réussir à vendre une brosse à cheveux à un chauve.
Un problème avec l'ile Baiame? Bof, y a bien quelques péquins qui ont vraiment pas l'air nets, mais si fallait s'arrêter à ça pour dire qu'il y a des problèmes... Nan, le quartier est sympa, les gens sont sympas, et surtout, leurs porte-feuilles sont sympas, alors tout va bien. Bon, ça reste possible qu'il trafique des trucs pas bien légaux en arrière boutique, mais quel prêteur sur gage ne le fait pas?
   
   

   Prénom ou pseudo Nath
   Age 30
   Comment avec vous découvert le forum ? FB
   Quelque chose à dire ? Ils sont fous ces gaulois!!!