I'm not him, I'm just his reflection. feat Anna Arendelle

Retrouver Elio fut une bénédiction. Si certains inévitables furent faits, il n’empêche qu’Hans pouvait enfin dormir sur ses deux oreilles. La destruction du multivers ne causa pas la mort de l’homme qu’il aimait. Il s’était inquiété, le prince s’était interdit toute manifestation de deuil. Elio n’avait pas le droit de mourir. Que ce soit lui ou même ses frères, Hans ne leur permettait le droit au repos éternel. Il ne pourrait le supporter. Il aimait faire le fort, l’homme parfait qui jamais ne flanchait mais rien n’était. Il était si fragile, tel un miroir, un rien le brise. Cependant, le jeune homme avait tout bonnement appris à le camoufler. Alors la sensation de vide constante qui se créait en lui à chaque fois que ses pensées s’échappaient en direction de ses frères devaient être contenue, ignorée, au risque de laisser le roux imploser.

Il rentra à l’intérieur de ce café. Comme tout lundi matin, les bonnes âmes rechignant à aller travailler étaient de sortie. Hans, lui, en tant que bosseur né, ne se plaignait pas ainsi. Le prince croyait en ce beau mythe qu’est la méritocratie. Il devait travailler dur, il serait le maire de Baiames, il avait juste besoin de temps, d’argent et de contact et c’est dès aujourd’hui qu’il se les faisait. Néanmoins, avant de comploter davantage, le chargé de gestion crise aurait besoin d’un grand gobelet de café.

« Oh veuillez m’excuser mademoiselle ! »

Sa main gantée retint in extrémis son gobelet fraichement acheté. Il faillit se renverser une jeune fille rousse, alors qu’ils rentrèrent tous les deux en collision l’un avec l’autre. Hans présenta des excuses car il sait comment bien présenter et ce, même face à une demoiselle qu’il ne reverrait probablement jamais. Pourtant, il avait envie de fulminer, il était persuadé que c’était elle qui lui était rentré dedans ! L’hypocrite offrit tout de même un sourire qui semblait sincère. Il savait parfaitement camoufler ses émotions et avait passé des années à entrainer ses zygomatiques pour faire ses lèvres s’étirer à la perfection. Cependant, alors qu’il pensait que cette histoire serait derrière lui, la jeune femme continua à le fixer, le mettant presque mal à l’aise.

« Est-ce que vous allez bien ? »

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HARLEY-