Depuis qu’elle était prise sur cette île, notre déesse essayait tant bien que mal de simplement vivre une vie de mortel, ce qu’elle n’avait jamais eu à faire depuis sa naissance. Il y a de cela bien longtemps à présent. Mais ici, elle ne devait pas montrer ce qu’elle était réellement, bien qu’elle ne comprît guère pourquoi cette règle en particulier. Ne devons-nous pas être soi-même en tout temps ? Enfin, être soi-même pouvait attirer des ennuis par moment, elle n’était pas humaine en tant que tel, donc elle ne savait rien d’être une personne normale, sans pouvoir, sans longévité non plus. Bien qu’avec le temps, elle avait fini par s'y faire, elle essayait simplement de ne pas utiliser ses pouvoirs devant ceux qui ne devait pas savoir ce qu’elle était. Puisqu’elle se souvenait de son passé, et que d’autre non, elle ne pouvait pas faire confiance à tout le monde non plus. Voilà pourquoi, lorsqu’elle s’occupait des plantes malades, la plupart du temps, elle se trouvait un coin tranquille, pour simplement utiliser de son don, au lieu d’attendre que les engrais et autres truc de ce genre ne fasse effet.
Justement, en ce jour, elle avait été appelée en urgence au boulot, alors qu'elle ne devait pas travailler. Mais puisqu’elle n’avait rien à faire, sauf parcourir la ville, en espérant trouver quelqu’un d’autre de son univers. Bien qu’elle avait pu retrouver son époux, ce dernier faisait partie des non réveillé, elle allait avoir du mal à le récupérer. Par contre le savoir en vie, et qu’il aille bien, avait été comme un poids qui s’était levé de ses épaules d’un seul coup. Elle n’avait plus à s’inquiéter pour lui, bien qu’elle allait continuer de le faire tout de même. Puisque c’était dans sa nature de déesse, mais aussi dans celle du fait d’être marié au dieu des enfers. Surtout en connaissant les frères de ce dernier, et tout leur manigance d’un côté comme de l’autre. Tout ce qu’elle pouvait espérer à présent, c’est qu’il n’y aurait jamais de guerre entre les trois frère dans ce monde, puisque l’on pourrait voir ce dernier monde disparaître sous la colère des dieux grecs.
En arrivant sur les lieux de son travail, elle fut surprise que personne n’y était. Comme si cet appel en urgence n’avait été qu’une vilaine blague. Ce qu’elle n’allait pas apprécier si tel était le cas. En avançant quelque peu plus, elle put remarquer une de ses collègues, qu’elle appréciait grandement, donc elle s’en approcha. Avant d’enfin élevé sa voix douce, qui n’avait un rien de semblant de la reine des enfer qu’elle était autrefois.
- Bonjour Wendy. Quelqu’un m’a appelée pour me dire qu’un plante avais besoin de soin, mais il me semble qu’il y a une erreur ?