Novacrest City. L'île d'un nouvel espoir pour le Multivers et celui d'en dessous. La renaissance après le chaos, le nouveau foyer d'âmes perdus mais également des habitants de Baiame qui y trouvaient de meilleurs horizons. La ville de demain, celle des étoiles et des héros.
Mais Novacrest City représentait aussi l'aube de nouvelles menaces pour cette fragile réalité. L'ascension des héros venait avec celle des criminels, les rayons du soleil agrandissait les ombres derrières eux. Là où le peuple voyait Novacrest City, 2024, je ne voyais que New-York, 1935, la ville des ténèbres prise en hotage par les Six Noirs, dirigés par le Bouffon N...
J'y crois pas, tu te fais vraiment le monologue de film noir avec une voix grave en regardant la ville depuis les toits là ? S'exclama une voix derrière Peter.
Celui-ci sursauta, adoptant alors soudainement une position défensive pour faire face à l'intru. Celui-ci, dans une surprenante tenue rouge, était masqué.
Je n'ai pas pris de voix grave, s'indigna Peter. Je n'ai pas du tout parlé, qui êtes vous ?
Deadpool s'approcha et lui mit une main compatissante sur l'épaule. L'auteur de toute cette merde est beaucoup trop fan de film noir pour ne pas t'avoir écrit de monologue un peu sombre. T'es vraiment intense comme mec toi. Il le regarda de haut en bas. Et plutôt canon pour un Spider-Man. Les fans de Marvel vont enfin arrêter de me shipper avec un super-héros lycéen, toi et moi on pourrait s'amuser sur tous les toits de toutes les villes, dit-il avec un clin d'oeil.
Peter fronça les sourcils en se dégageant de son emprise. Il n'avait pas tout compris à son discours mais avait bien saisi l'invitation sexuelle.
Qui êtes-vous ? Insista-t-il.
Je te préviens mon chou, c'est très dur de me resister. Kronos ne l'admettra jamais mais on a déjà couché sur les bancs du tribunal, partagea-t-il sur le ton de la confidence. Sauf si tout s'est passé dans ma tête, c'est difficile à dire.
Il fit alors une révérence. Deadpool pour vous servir, beauté. Tu peux m'appeler Wade, mais comme cette rabat-joie de Miss Minutes ne nous impose qu'un seul nom pour nous différencier de la "version originale", je ne m'appelle plus Wade.
Peter fit les connexions de lui-même. Vous êtes un agent du TVA ? Demanda-t-il perplexe, ayant du mal à croire que cet énergumène habillé de la sorte et sans aucun professionnalisme travaillait dans l'organisation multi-dimensionnelle qui protégeait l'ensemble de l'existence.
Et puisque Miss Minutes s'est fait la malle, probablement pour se trouver une vie sexuelle, on improvise un peu la gestion du tribunal. Et comme l'auteur de ce RP est parti voir Deadpool & Wolverine au cinéma lundi dernier, il a envie de me mettre un peu partout avant d'enfin créer mon putain de compte pour que je puisse m'éclater en solo sur ce forum.
Deadpool retira le bas de son masque, dévoilant la peau de son cou et de sa machoire cicatrisée, pour croquer dans une pêche qu'il a fait apparaitre à l'aide du pad temporel à sa ceinture. Peter, un peu agacé devant ces discours qu'il ne comprennait de toutes façons pas du tout, posa les mains sur les hanches.
Qu'est-ce que le TVA me veut, agent Deadpool ? Pressa-t-il.
Oh oui, au temps pour moi, je me suis perdu dans les courbes du cul de l'Amérique. Mauvais personnage, mais même cul, je vous le garantis, souligna-t-il à l'intention des lecteurs. Bon, il semblerait que tu te trouves dans un RP épic destiné à Team Up tous les variants des Peter Parker joués à ce jour. Le TVA veille un tant soit peu sur l'ordre public et a détecté quelques menaces venant de plusieurs mêmes personnes.
Plusieurs "mêmes" personnes ? Souligna Peter.
De variants quoi. Quoi de mieux pour réunir tous les Spider-Man dans un seul RP que de les faire combattre contre toutes leurs versions du Bouffon Vert ? Dit-il surexcité en sautillant et en tapant des mains ?
Le Bouffon Noir ? Corrigea Peter.
Ah oui, les années 30 et le monde qui broie du noir et blanc, se rappela Deadpool. Et bien dans les mondes où y a de la couleur et où la Terre entière n'est pas daltonienne, le Bouffon est vert. J'ai bien rencontré dans une réalité lointaine un Bouffon Rose, mais il a pas fait long feu, sans doute pour s'éviter la même honte que s'était pris DC Comics avec leur kryptonite rose homophobe.
Il se tourna alors vers la ville qu'ils voyaient en contrebas depuis le toit du gratte ciel où il se trouvait, et pointa le bâtiment au loin de la rédaction d'un journal. Mais ton Bouffon Noir est bien là, avec ses nouveaux copains en Vert. Ils sont quatre en tout (sauf si quelqu'un d'autre s'inscrit sur le forum entre temps avec un autre Peter, les auteurs s'arrangeront certainement pour rajouter le sien dans la foulée). Mais le TVA n'a pas encore déterminée s'ils comptent attaquer Novacrest City alors ils m'ont envoyé prévenir un Peter. Tu te débrouilleras bien pour prévenir les autres hein ?
Peter, alarmé, s'approcha du bord du bâtiment, les yeux inquiets rivés vers le bâtiment indiqué par Deadpool. Le Bouffon Noir... comment était-ce possible ? Ne s'était-il pas débarassé de lui, grâce à l'aide d'Harry ? Est-ce que cela voulait dire, d'ailleurs, qu'Harry était ici aussi ? Etait-il en danger ?
Psst, les lecteurs s'impatientent, pressa Deadpool. On n'a plus le temps pour un autre monologue de film noir avec une voix grave. Même si je trouve ça super canon. Tu ferais mieux d'aller trouver les autres Peter histoire de commencer cette histoire. Je serais bien venu avec vous mais c'est une aventure réservée aux Peter et moi je faisais juste un caméo alors... Mais je peux revenir plus tard. Surtout, dis aux autres que je suis disponible, je crois que ceux-là sont tous majeurs.
Sur ce, s'arrêtant enfin de dire des folies sans aucun sens, Deadpool ouvrit un des portails du TVA et disparut au travers. Peter leva les yeux au ciel et se jeta du haut du bâtiment, tirant une toile pour se balancer à la recherche des trois Peter Parker qu'il savait en ville. Si les Bouffons N... Vert s'apprêtaient à lancer une attaque organisée sur Novacrest City, les Spider-Men devraient se tenir prêt. Comme il l'avait dit, cette ville ne représentait pas que de l'espoir : elle venait avec son nouveau lot de menace également.
Peter Benjamin Parker
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Sujet: Re: Green Mania [Feat le PeterVerse] Dim 18 Aoû 2024 - 17:06
Peter vivait sa meilleure vie depuis qu’il était arrivé sur l’île de Baiame. Il s’y sentait bien, appréciait son nouveau métier de professeur, ses collègues et sa tranquillité. Il était bien moins sur les toits qu’à une certaine époque et cela ne le dérangeait pas. Peter avait déjà pas mal donné depuis son adolescence, prendre un peu de repos ne le dérangeait pas, surtout que la vie de Baiame était assez sécurisée. Il y avait énormément de superhéros dans le coin, ce qui résolvait pas mal de problèmes. Il y avait bien évidemment moins de méchants à appréhender vu qu’une montagne de superhéros risquaient de leur tomber sur le dos. Evidemment ça limitait la délinquance et tout ce qui s’y rapportait. Depuis qu’il s’était éveillé, Peter n’avait pas sorti si souvent son costume de Spiderman, mais il savait que cela risquait d’arriver plus souvent depuis l’apparition d’une nouvelle île : celle de novacrest city et l’apparition des habitants du Multivers noir. Peter n’avait pas fait parti du groupe de superhéros présent au mariage de Kara, tout simplement parce qu’il n’était pas réveillé, il s’était éveillé juste après et s’était fait aborder par un certain Oliver Queen qui lui avait proposé de rejoindre la justice League. Ce qu’il avait accepté de faire. Cela lui avait permis d’apprendre pas mal de choses sur ce qui s’était passé, même si beaucoup de choses restaient encore flous. Il était certain qu’il y aurait d’autres batailles, peut-être de plus en plus violentes et dangereuses et il serait de la partie. Peter savait qu’il ne pouvait pas arrêter totalement son activité de Spiderman, il aimait trop ça, il y était trop accroché et puis s’il voulait aider la ville en faisant partie de la justice League, il devait se garder en forme. Il avait donc décidé de passer plusieurs jours par semaines, quand il n’avait pas de cours pour patrouiller dans la ville et agir si cela s’avérait importun. Il avait toujours sa radio raccordait aux forces de polices qui lui permettait de savoir ou aller tout en restant chez lui, ce qui lui permettait de faire autres choses. Il avait bien essayé de rester en ville, mais les vols et agressions se faisaient plus rares que lorsqu’il était dans son monde. Peter n’avait pas envie de passer son temps à entendre pendant des heures sur les toits, non il préférait être chez lui ou vadrouiller ailleurs. Avec l’évolution technologique, il avait réussi à se créer une appli sur son téléphone qui lui envoyait des notifications au moindre problème rencontré.
Peter vivait à Baiame mais il se rendait de plus en plus souvent à Novacrest city. Aujourd’hui, c’était pour faire un tour rapide à la justice League. Une fois sortie du bâtiment réservé à ce groupe de superhéros, il abandonna la terre ferme pour s’élancer dans les airs, décidé à profiter d’une petite balade et pourquoi pas de faire d’une pierre de coup en mettant quelques vilains sous les barreaux. Encore fallait-il qu’ils croisent sa route. Peter se posa sur le plus haut des buildings, jusqu’à ce que son sens d’araignée ne le prévienne. Il sentit une présence et remarqua un peu plus loin sur sa droite, quelqu’un qui se balançait aussi à travers les immeubles. Un autre Peter ? Peter renfila son masque qu’il avait retiré et s’élança à sa suite avant de se laisser tomber à ses côtés sur le toit d’un immeuble. Peter ne se faisait pas d’illusions il avait dû le remarquer mais il était assez curieux de rencontrer ses semblables. La seule chose à laquelle il ne s’était pas attendu, c’était que le costume qu’il portait, était noir. Cela lui rappela une sale période de son existence, celle ou il avait été contaminé par un symbiote. C’était derrière lui désormais, mais il préférait éviter de recroiser Venom, qu’il avait par la suite combattu et vaincu. « Salut l’araignée. » dit-il en se redressant, mais en restant tout de même sur ses gardes. Peter avait appris avec le temps à se méfier des personnes qu’il rencontrait. Il n’avait peut-être rien à craindre. « D’où tu viens ? » lui demanda t’il curieux. De toute façon, s’il était ici, c’est qu’il savait qu’il n’était pas le seul Peter du quartier ou plutôt de l’île.
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Sujet: Re: Green Mania [Feat le PeterVerse] Jeu 22 Aoû 2024 - 14:48
Depuis que ta mémoire t’était revenue, tu avais à nouveau cet emploi du temps surchargé, qui ne te laissait pas un instant de répit. C’était récent, le retour de tes souvenirs. Une semaine ou deux, à peine. Tu devais partager ton temps entre ta vie d’étudiant, à Baïame, et ta vie de super-héros, à Novacrest. Entre deux, tu arrives également à arrondir tes fins de mois, avec divers petits boulots lancés dans les annonces des journaux et à trouver des pirouettes pour expliquer aux personnes qui t’ont connu encore maudits ce soudain changement. Sans leur donner toute la vérité, bien entendu. Une prise de tête épuisante, un rythme éreintant, mais qui ne t’a pas fatigué pour le moment. Au contraire même, cela te permet également de constituer un phare pour tes journées, maintenant que tu vis seul et isolé de tout. T’occuper des autres et les servir, que ça soit avec ou sans masque, ça te rassure. Tu te sens essentiel à quelque chose et à quelqu’un. Tu ne te sens pas capable de t’isoler. Tu as essayé ; tu as bien cru que tu allais devenir fou. Comme le Bouffon.
Toi qui aimes l’adrénaline, tu prends évidemment ton pied lorsque tu te voltiges entre les gratte-ciels de Novacrest City. Lorsque tu te balances dans le vide, que tu sautes et plonge dans ce dernier, avant de te rattraper à la dernière minute grâce à tes fils. Lorsque tu cours sur les murs, à l’horizontal comme à la verticale, comme un gosse sur un terrain de jeu à sensation.
Parfois tu n’as pas besoin de partir à la poursuite d’un méchant malfrat à entoiler. Tu as juste besoin de cette adrénaline, de cette sensation de liberté à haute-altitude.
Ça t’aide à réfléchir, les hauteurs. À faire de l’ordre dans tes idées et à dresser une liste, avec des priorités. Celle que tu devrais placer tout en haut, c’est ton loyer impayé. Tu as beau vivre chez l’habitante, une vieille dame veuve et aigrie qui aime les chats (tu continues de croire que c’est ton propre chat sous ton bras, et non ton visage, qui l’a poussé à dire oui pour te loger), celle-ci est d’une cupidité incroyable. Si elle le pouvait, elle siphonnerait tous tes revenus, mais heureusement pour toi, elle n’est pas malhonnête pour autant. Tu entends que si elle te tanne autant avec le loyer, c’est plutôt parce qu’elle veut que tu l’aides financièrement à entretenir sa maison et son frigo, maintenant que vous êtes à deux dessous. Cependant, alors que tu réfléchissais à un moyen de retarder l’inévitable paiement, ton sens d’araignée se manifeste par un léger bourdonnement dans tes oreilles. Un bourdonnement semblable au bruit d’une vibration de téléphone. Ce simple bruit te pousse à te concentrer et surtout, à couper ton élan. Tu tires une toile et tu reviens sur ton tir. Ton balancement se stoppe, ta carcasse opère un demi-tour dans le vide et tu effectues un effet ressort avec le dernier tir pour te propulser vers le sommet d’une tour.
Cet effet n’est cependant pas assez puissant pour te hisser directement sur le toit et cela t’arrange. Tu te réceptionnes sur les briques de l’immeuble, que tu commences à grimper en courant à la verticale. Arrivé à l’approcher du toit, tu arrêtes et tu te fais plus discret. Tu te faufiles en te cachant derrière les gros blocs de la ventilation et tu écoutes. Tu entends quelqu’un parler à un autre. Tu supposes en tout cas. Tu espères, car autrement soit cette personne est sénile, soit il délire et s’apprête à sauter pour mettre fin à ses jours.
Ce que tu ne lui souhaites pas, bien évidemment.
Ce n’est pas très clair, ce que tu entends. Tu te demandes même s’il ne serait pas plus sage de te rapprocher, pour mieux observer. Alors tu t’exécutes et ce bourdonnement, ce sens de précognition, il revient. Il se manifeste. Tu émets un tout petit bruit de gêne. Un tic qui te fait claquer la langue et tu ne comprends pas pourquoi il revient, avant de voir leur accoutrement. Maintenant que tu arrives à les avoir dans ton champ de vision, tu es ; étonné ? Rassuré ? Intrigué ? Méfiant ? Un peu de tout ceci à la fois. Tu ne sais pas comment les aborder et s’ils sont la menace en question sur laquelle ton sens d’araignée a voulu t’avertir. Si ce sont des imposteurs ou au contraire, des alliés. Tu préfères rester dans l’ombre pour le moment et les observer, observer la réaction de l’autre masqué tout en noir. En le dévisageant, tu t’égares dans une pensée. Tu te souviens d’une remarque sur ton costume. Qu’à t’habiller tout de noir et de rouge ainsi, on risque de te prendre pour un vilain plus qu’un gentil. L’autre, il a tout de même plus l’allure d’un “bad guy” que toi.
Occupation : Livreur de pizza et super-héros à ses heures perdues, ça compte ?
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Loving you was a losing game
A broken heart is all that's left
I'm still fixing all the cracks
Lost a couple of pieces when
I carried it, carried it, carried it home
I'm afraid of all I am
My mind feels like a foreign land
Silence ringing inside my head
Please, carry me, carry me, carry me home
I spent all of the love I've saved
We were always a losing game
Small-town boy in a big arcade
I got addicted to a losing game
Messages : 52
Points : 422
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My Path
« You're wrong about us being on different paths, we're not on different paths. You're my path. And you're always gonna be my path. »
Être Spider-Man, ou juste Peter Parker, c’était accepter que la vie ne sera pas un long fleuve tranquille. Après avoir empêché un complot visant à effacer leur monde pour le remplacer par un Multivers Noir, il s’était retrouvé catapulté dans une nouvelle ville, remplie de super-héros et de super-vilains qui attendaient une bonne raclée. Et bien sûr, malgré tout ça, il était toujours coincé à partager un appart à Baiame, parce que son boulot de livreur de pizzas ne lui permettait pas encore de se payer un endroit à lui. C'était ça, la vie de Peter Parker : toujours à jongler entre deux livraisons et une bagarre pour sauver le monde.
Et puis, comme si ça ne suffisait pas, un type louche l’avait interpellé avec un 'psst psst' dans la rue et lui avait refilé un bout de papier avec une adresse dessus. Avant même qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, le gars avait disparu. Peter avait eu un drôle de pressentiment, du genre qu’il ne pouvait pas ignorer. Il aurait pu simplement rentrer chez lui, profiter de sa journée libre, peut-être inviter Gwen au resto... Mais non, le devoir appelait comme toujours. Peter avait poussé un soupir et tissé sa toile. Quand il fallait y aller, il fallait y aller..
Novacrest City. Un vrai terrain de jeu pour les criminels. Pas étonnant que la première chose qu'il ait faite en arrivant ait été de récupérer le sac volé d'une vieille dame et de donner une petite leçon au malfrat. « T'as jamais appris que c’est pas bien d’être méchant ? Allez, rends le sac à la dame, c’est mieux comme ça. Bravo ! Et maintenant, file d'ici, avant que je change d’avis ! » lança Peter sous son masque, qu’il avait bien pris soin de mettre avec son costume pour préserver son identité. Ici, son secret était à nouveau bien gardé. Mais pendant combien de temps ? Mystère.
Alors qu’il continuait de se balancer à travers les immeubles de Novacrest City, se guidant avec son téléphone pour trouver l’adresse mystérieuse, Peter leva les yeux et aperçut une silhouette qui escaladait une tour. Intrigué, il décida de suivre ce grimpeur, se disant que ça valait peut-être le détour. En quelques bonds agiles, il se hissa à son niveau, sachant que c'était là son point de chute.
Peter cligna des yeux, essayant de comprendre ce qui se passait. Ces gars-là ressemblaient à des versions alternatives de lui-même, et c’était suffisamment déconcertant pour qu’il jette un coup d'œil vers le troisième type, celui qu’il avait suivi jusqu’ici. Était-ce aussi un Peter ? Ou peut-être un Miles ? Franchement, avec tous ces Spider-Men qui traînaient dans les parages, ça devenait difficile à suivre. Sans pouvoir retenir sa curiosité plus longtemps, Peter sauta avec agilité de son perchoir pour atterrir au milieu du groupe, les mains sur les hanches dans une pose décontractée.
« Alors les gars, c’est quoi le plan ? Une réunion de famille à laquelle je suis enfin invité ? » lança-t-il d’un ton léger, un sourire espiègle derrière son masque. Il laissa planer un bref silence, juste assez pour que la tension redescende un peu avant de reprendre d’une voix plus sérieuse. « Blague à part, qui veut bien m'expliquer ce qui se passe ici ? » Quelque chose lui disait que leur venue ici n'était pas le fruit du hasard. Un mauvais présentiment, ou une bonne intuition ?