Caractère  

J'ai toujours été un garçon plutôt introverti, préférant la solitude de mes pensées à la compagnie bruyante des autres. J'aime passer des heures à contempler le ciel nocturne, me perdre dans la beauté silencieuse des étoiles. L'astrophysique n'est pas seulement ma passion, c'est une part de moi-même. Elle me donne un sentiment d'ordre et de compréhension dans un monde qui, parfois, semble chaotique et imprévisible.

Je suis méthodique et perfectionniste. J'aime quand les choses sont bien organisées, à leur place. L'univers est régulé par des lois immuables, et cela me rassure. J'adore résoudre des problèmes complexes, plonger dans des équations et des théories qui demandent réflexion et patience. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est la découverte, l'idée que chaque question a une réponse quelque part dans les étoiles.

Cependant, derrière cette façade calme et rationnelle, il y a une part de moi que je n'aime pas. L'Ombre, cette seconde personnalité, est toujours tapie dans les recoins de mon esprit. Elle est colérique, impulsive, et violente, tout ce que je ne veux pas être. J'ai toujours peur qu'elle refasse surface, surtout en période de stress intense. C'est une lutte constante pour la contenir, pour ne pas laisser cette part sombre prendre le dessus.

Ce que je n'aime pas, c'est l'injustice et la cruauté gratuite. Ayant vécu sous l'emprise d'une mère abusive, je suis particulièrement sensible aux souffrances des autres. Voir quelqu'un souffrir, physiquement ou émotionnellement, me révolte profondément. Je déteste aussi les situations imprévues et chaotiques. L'incertitude me met mal à l'aise, car elle éveille l'Ombre en moi.

J'apprécie les moments de tranquillité, les longues promenades en nature, et la musique classique qui m'aide à apaiser mon esprit tourmenté. J'aime aussi les défis intellectuels, les discussions profondes et stimulantes avec des personnes partageant mes intérêts. En revanche, les foules, les bruits forts et les situations sociales superficielles m'épuisent rapidement.

   

Pouvoirs  

   
   

   

L'histoire de ton personnage  

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Difficile de résumer cette partie de ma vie. J’ai grandis sous la coupole d’un père profondément abusif, violent et alcoolique. Sa faiblesse d’esprit n’avait d’égal que son infinie capacité à rouer de coups ma mère. Quand elle finit par céder sous les coups de son mari, j’en fus alors l’unique victime insouciante. Ignorant et ignoré, je me suis construit avec la certitude de n’être rien, un moins que rien incapable de subir autre chose que la violence. C’est à cette période que j’ai commencé à développer des signes précoces de troubles de la personnalité. J’imagine que l’adolescent que j’étais n’était pas en capacité d’en saisir les aspérités ni les implications que cela allait avoir sur mon avenir.

Loin du courroux de mon père, j’ai eu l’occasion de travailler sur ma passion primaire : la science. Petit génie autodidacte, j’ai rapidement intégré les universités prestigieuses, m’éloignant par la même occasion de cette atmosphère sinistre qui avait déjà laissé ses traces indélébiles sur ma psyché. J’ai cherché à me construire – me reconstruire. Noyé sous les études, j’ai finalement obtenu mon doctorat, avant de me spécialiser dans les recherches sur les rayons gamma. En raison de leur grande énergie, les rayons gamma sont utilisés en médecine (pour tuer les cellules cancéreuses dans la radiothérapie), en industrie (pour inspecter les soudures et les structures) et en astrophysique (pour étudier les phénomènes célestes violents). J’étais fasciné par ce domaine. J’en fus d’ailleurs l’un des pionniers, le fin connaisseur en la matière. Le plus jeune expert dans ce domaine, le plus jeune doctorant de ma sélection. A dix-huit ans seulement, j'étais devenu docteur.

Jusqu’à l’accident. Un incident dont les pourtours me sont aujourd’hui flous. Une expérience sur une bombe, conçue spécialement pour l’armée. Un jeune adolescent, Rick Jones, c’est retrouvé sur les lieux de l’expérience et, dans un élan héroïque que je ne me connaissais pas, je l’ai écarté du danger. Mais moi, ce fut ma chute. Exposé à des hautes doses de rayon gamma, cet accident qui aurait dû me tuer me changea brutalement.

Hulk. Cet alter-égo à la puissance démesurée, héraut de la colère et de la dévastation. Cette bête sans remord qui prenait le contrôle de mon corps dans les situations critiques. J’ai longtemps cherché à le dominer. À défaut, j’ai tenté de mettre fin à ma propre vie pour éviter qu’il ne cause plus de dommages. Impossible. J’étais condamné à devoir vivre avec cette force dangereuse à l’intérieur de moi-même, apeuré à l’idée de perdre le contrôle à chaque instant.

Au fil du temps, j’ai appris à cohabiter avec le monstre. Sans devenir de parfaits alliés, j’ai compris que son pouvoir pouvait m’être utile. Le bien commun n’attendait que moi. J’ai rejoins plusieurs équipes de super-héros, vécu beaucoup d’aventures durant lesquelles je fus tantôt un allié du Bien, tantôt une menace pour l’existence.

J’ai aimé, j’ai jouis de mes privilèges. J’ai perdu et je fus brisé autant de fois. Je suis mort – plusieurs fois – mais la Mort elle-même ne me voulait pas trop longtemps à ses côtés. À chaque fois, je suis revenu, toujours plus en colère et exaspéré par l’espèce humaine. Jusqu’au jour où le monde disparu. Ce que j’accueillis, je dois le dire, avec une certaine sérénité. Ma réalité éteinte, j’allais enfin pouvoir trouver le repos éternel à mon tour.

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Je suis né et j'ai grandi dans une petite ville du sud de l'Angleterre. Mon enfance a été tout sauf paisible. Ma mère, une femme tourmentée par ses propres démons, passait ses journées à boire, se transformant parfois en une tempête de violence et de colère. Chaque soir, je priais pour qu'elle soit trop ivre pour se souvenir de mon existence, mais souvent, elle ne l'était pas assez.

Enfermée dans ses rages alcooliques, elle me hurlait dessus pour des raisons que je ne comprenais pas. Quand j'étais plus jeune, je pensais que c'était de ma faute, que j'avais fait quelque chose de mal. J'ai rapidement appris que ce n'était pas le cas, mais cela ne rendait pas les choses plus faciles.

Pour échapper à cette réalité déchirante, je me suis plongé dans mes études. Les livres et les équations étaient mon refuge. Là, entre les pages de manuels et les mystères de l'univers, je trouvais un semblant de paix. L'astrophysique est devenue ma passion. J'étais fasciné par les étoiles, les galaxies lointaines, les trous noirs. Le cosmos m'offrait une évasion infinie, un endroit où je pouvais rêver sans peur.

Cependant, cette passion n'était pas seulement une évasion, elle était aussi une obsession. Plus je m'immergeais dans les mystères de l'univers, plus je sentais grandir en moi une autre force. Une force sombre, colérique et violente. Cette seconde personnalité, je l'appelais « l'Ombre ». Elle surgissait sans prévenir, surtout lors des moments de stress intense. Quand l'Ombre prenait le contrôle, j'étais méconnaissable : je criais, je cassais des objets, j'étais tout ce que je méprisais chez ma mère. Après ces épisodes, la honte et la culpabilité me submergeaient, mais je ne pouvais pas contrôler l'Ombre.

À l'école, j'étais le garçon calme, le prodige en sciences, mais à la maison, je luttais chaque jour contre mes propres ténèbres. Mon salut est venu avec une lettre d'acceptation de l'université de mon choix, située sur un autre continent. Ce fut un soulagement, une chance de tout recommencer, de laisser derrière moi les fantômes de mon passé.

Partir pour l'université à Baiame fut à la fois terrifiant et exaltant. Dans cette nouvelle vie, je pouvais être James, le brillant étudiant en astrophysique, sans l'ombre de ma mère pour me hanter. Pourtant, même ici, loin de tout ce que j'avais connu, l'Ombre restait tapie en moi, prête à surgir à la moindre provocation.

Ma double vie continuait, mais chaque jour était une nouvelle chance d'apprendre à contrôler cette part sombre de moi-même. J'espérais qu'un jour, je pourrais enfin laisser l'Ombre derrière moi et vivre pleinement, libre des chaînes de mon passé.
   
   

   Prénom ou pseudo Johan
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