Stolas
Terre 3912
Crédits : slyholmes ; defiedfate; astroismypassion
Univers : Helluva Boss
Feat : Bryce Pinkham
Age : D'apparence, une trentaine d'années
Occupation : Agent du TVA.
Messages : 102
Points : 736
Date d'inscription : 02/05/2024
Nom & pronoms : John [il]
Trigger Warning : Dépression ; consommation d'alcool ; pensées suicidaires
| Sujet: Did you get enough love, my little dove ? Ft. Olivia Stormowl Mar 30 Juil 2024 - 1:07 |
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| enough love Did you get enough love, my little dove, why do you cry? And I'm sorry I left, but it was for the best though it never felt right, my little Versailles feat. @Olivia Stormowl Le temps semble s’arrêter alors que tes yeux se posent sur l’une des jeunes personnes accompagnant le groupe. Octavia ? Non. Tu dois forcément te tromper. Comme tu t’es trompé pour Thunder. Ce ne peut être possible, malgré cet instinct qui te retourne l’estomac, qui hurle dans tes oreilles la chair de ta chair. Tu prends une profonde inspiration pour calmer les palpitations de ton cœur et reportes ton attention ailleurs. Tu as un rôle à jouer, des responsabilités à tenir.
Tu te trouves aujourd’hui dans le plus grand observatoire de l’île, dans un quartier mythologique où des entités parfois divines ont trouvé refuge. Le quartier est magnifique, cela va sans dire, et c’est ici qu’on t’a assigné à ta nouvelle mission. Lorsqu’on t’a parlé d’un observatoire, tu en as été enchanté. Depuis quand n’avais-tu pas eu l’occasion d’observer les étoiles ? En tant que spécialiste, on t’a demandé de surveiller certains éléments relatifs à l’espace et au temps de cet univers. L’une de tes nombreuses responsabilités, en tant qu’Agent du TVA - mais c’est la première fois que tu acceptes de te rendre quelque part avec autant de plaisir. Tu te réjouissais donc de cette journée en te rendant sur place - d’autant plus en songeant que ton nouvel ami Thunder pourrait pleinement profiter du lieu à son tour, pour la préparation de son nouveau spectacle (pour lequel tu lui as promis assistance).
Arrivé sur les lieux, tu as fièrement présenté ton badge d’expert, à l’accueil, comme tout membre du TVA circulant librement sur cette Terre. On t’a accordé un libre accès à l’observatoire en te précisant simplement qu’un groupe d’élèves était en train de visiter les lieux en ce début de soirée. Et c’est ainsi que tu as posé tes yeux sur cette jeune femme et, oh, tu dois très certainement te tromper, Stolas. Cela t’arrive bien souvent. Tu secoues donc légèrement la tête et prends la direction de l’ascenseur, non sans jeter de fréquents coups d'œil par-dessus ton épaule.
Ta fille est la prunelle de tes yeux, et elle est sans doute l’être qui te manque le plus depuis que tu as été arraché à ton univers par le TVA (enfin, cela n’est pas tout à fait vrai ; c’est toi, le variant de cette histoire ; tu n’as du Stolas de ta Terre, que les souvenirs, rien d’autre. Tu n’es pas vraiment lui, et tu ne peux pas prétendre l’être). Tu n’es personne, au bout du compte. Si elle se trouve réellement ici, quelque part, mieux vaut qu’elle ne sache rien de toi. Tu ne saurais comment lui expliquer tout ça. Et pourtant, oh, comme tu aimerais la revoir. Comme tu aimerais la serrer dans tes bras.
Tu sors de l’ascenseur et franchis la distance qui te sépare de l’immense télescope. C’est une chance unique, de te trouver ici avec, pour seule assistance, l’un des chercheurs resté présent pour t’assister. Tu n’auras pas vraiment besoin d’aide, tu connais tout ce qu’il y a à savoir sur le ciel, les constellations et les étoiles elles-mêmes. Tu ne fais pourtant pas de manière, tu ne voudrais pas te montrer grossier et perdre l’opportunité de remplir cette mission si importante à tes yeux. Tu prends donc une légère inspiration et, pour la première fois depuis de très longs mois, tu peux à nouveau observer le ciel. Tu en es très éloigné, bien sûr, cela ne sera jamais comme avant, mais tu as tout de même l’impression de rentrer chez toi. La sensation te galvanise et un léger sourire étire tes lèvres. Tu te perds dans la contemplation de ces millions de planètes (mortes, pour la plupart), et retraces mentalement ces lignes que tu connais par cœur.
Tu ne sais combien de temps tu passes ainsi ; c’est un bruit de pas qui te tire de ta contemplation. Tu reviens au moment présent et t’éloignes de quelques pas avant de tourner la tête. Le chercheur n’est plus là, mais, à la place, la silhouette de la jeune fille de tout à l’heure se détache des ombres. Tu clignes des yeux, surpris, et tu sens cette même familiarité te tordre l’estomac. Tu serres tes mains entre elles pour trouver un peu de stabilité et lui demandes d’une voix peut-être un peu trop douce lorsqu’elle devrait plutôt être inquisitrice :
“Que faites-vous là ? Vous vous êtes perdue ?” by lilie | |
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