Au galop - Olivia

Date d'inscription : 02/06/2024

Au galop

« Alors mon beau, comment tu vas aujourd’hui » Sa main se dépose tendrement sur le chanfrein de l’étalon bai. La jeune femme laisse glisser ses doigts le long de la tête de l’animal jusqu’à ses naseaux duveteux sur lesquels elle posse tendrement ses lèvres. L’animal à la carrure massive, cale sa tête contre elle, pour profiter du contact qu’elle lui offre. Si certains chevaux ne sont pas câlins, ça n’a jamais été le cas du beau Titan. Depuis qu’elle le connait, c’est-à-dire depuis ses 2 ans, en tout cas dans ses faux souvenirs, il a toujours été comme ça, très proche de l’homme. Nasuada n’a pas vraiment cherché à réfléchir, si les souvenirs sont aussi faussés chez les animaux, ou s’ils arrivent à faire la part des choses, mais elle sait que les siens bien que faux remontent loin dans sa mémoire. Elle s’est attachée à Titan comme aux autres chevaux qui ont croisé sa route, mais elle doit bien avouer qu’avec cet étalon, il y a ce petit quelque chose en plus. « On va faire une petite balade aujourd’hui. » Pas de concours, pas de travail sur le plat, ou sur les barres. Aujourd’hui c’est petit moment détente, même si elle en profite toujours pour travailler quelque chose. La plage est un excellent endroit pour bosser le cardio des chevaux tout en leur permettant de s’aérer l’esprit. Dans le fond, ils ne sont pas très différents des êtres humains, eux aussi ont besoin de prendre l’air. « Allez viens » dit-elle après lui avoir enfilé son licol. La jeune femme claque la langue contre son palais et l’étalon s’élance à sa suite, marchant tranquillement à ses côtés. Il a passé la nuit au paddock comme la plupart du temps quand le temps est clément. Nasuada préfère laisser les chevaux vivre en extérieur, ils sont plus heureux comme ça.

Elle jette un rapide coup d’œil autour d’elle, quand elle traverse les écuries à la recherche d’un visage familier. Celui de Murtagh, même si comme elle, il a décidé de se faire appeler autrement ici. Elle, à garder sa fausse identité, celle de Harley Carpenter, dans l’espoir de pouvoir vivre sa vie sans avoir à endosser de nouvelles responsabilités. Nasuada esquisse un léger sourire en observant Murtagh en train de longer un jeune cheval. Elle est heureuse de l’avoir à ses côtés, de pouvoir compter sur lui chaque jour et de ne plus avoir en s’inquiéter quant à son retour.

« Allez on grimpe. » L’étalon ne se fait pas prier et monte dans le van. Nasuada, elle, monte à l’avant de son pick up et allume le contact avant de prendre la route de la plage. Dire qu’elle sait conduire une voiture… Alors qu’elle vient d’un monde ou même une machine à vapeur n’existe pas. Par contre, ils ont des dragons, puissants et magnifiques. Le destin lui a offert la chance d’en côtoyer une de très près, son impétueuse Fryda qu’elle peine à retrouver, mais elle ressent sa présence. Elle sait qu’elle est là, quelque part.

Quand elle arrive au parking de la plage, Olivia n’est pas encore arrivée. Elle la connait depuis pas mal de temps, Olivia et sa tante viennent souvent s’entrainer aux écuries. Au fur et à mesure, elles ont fini par sympathiser, la passion des chevaux les rapprochant. Nasuada ne sait pas si Lois l’amène avec son Van pour l’a déposé ou si elle arrive à cheval. Ce n’est pas vraiment important, elle s’en rendra bien compte sur le moment. Doucement, la jeune femme fait descendre le pont du van pour laisser sortir Titan qui en descend tranquillement. Il tourne la tête et observe la plage et l’océan au loin tandis que sa cavalière s’occupe de lui faire son pansage. 20 minutes plus tard, l’étalon est sellé et prêt à partir à l’assaut de la plage

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Date d'inscription : 02/05/2024

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Je souris à ma tante qui m'a vu à mettre la selle à Snowball et qui me demande si je vais me promener. Snowball, il est à moi. Je m'occupe de lui toute seule depuis qu'il est venu au monde et il n'y a que moi qui le monte. C'est le seul cheval avec qui ça se passe comme ça et c'est pour ça que c'est lui que je choisis quand je vais faire des promenades. Il n'y a pas encore si longtemps, tante Loïs ne me laissait pas partir toute seule à l'aventure avec un cheval, mais je suis maintenant assez grande et assez habile pour gérer toute seule un animal que je connais aussi bien que mon Snowball.

« Oui. Je dois rejoindre Harper a la plage. A tout à l'heure ! Je ne rentre pas tard. »

Je grimpe sur mon cheval et je me dirige vers le littoral de la banlieue nord. Heureusement qu'on a l'habitude des longues balades parce que ce n'est pas la porte à côté, mais j'ai laissé le choix du lieu à ma compagne de promenade du jour et les balades avec elle sont suffisamment courtes pour que moi et Snowball, on puisse gérer l'aller-retour en prime. De toute façon, elle sait que je ne conduis pas et que je viens forcément à cheval. En toute logique, elle est professionnelle et elle prévoira la balade en conséquence. c'est quelqu'un de bien.

« Harper ! »

Je lui fais de grands signes en arrivant. Elle a déjà tout préparé et elle est aussi sur son cheval, prête à partir à l'aventure. Nous allons sûrement beaucoup nous amuser et améliorer aussi la complicité que nous avons chacune avec notre cheval. Il y a déjà longtemps que j'ai appris que chaque instant passé en compagnie de son cheval est un moyen de renforcer le lien. C’est la raison pour laquelle je fais tout ce que je peux pour que la grande majorité de mes promenades se fasse avec Snowball. Comme ça, je renforce la complicité qu'il y a entre nous. Ça marche plutôt bien parce que je n'ai pas de meilleur ami que lui au monde. Même mes amis du lycée, je ne leur dis pas autant de choses qu'a lui.

« Tu vas bien ? Prête pour une balade ? »

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Au galop

@Olivia d'Arendelle

Nasuada avait toujours aimé les chevaux et désormais elle pouvait en profiter pleinement. Elle était heureuse de pouvoir profiter de cette vie, sans réfléchir à l’impact de chacun de ses actions. Dans son monde, la jeune femme était importante, elle en était le cœur névralgique depuis qu’elle avait été lu reine. Cela n’avait jamais été son but, elle avait juste pris la place de son père à sa mort, parce que c’était la chose à faire, ce qu’il aurait voulu et surtout ce que son peuple attendait. Elle avait fait un choix logique mais riche en conséquence qu’elle n’avait pas vraiment anticipé. Devenir Reine, elle ne l’avait pas choisi, mais ça n’était imposé à elle, et la jeune femme n’avait rien pu faire pour y échapper. Cela avait impliqué d’autres responsabilités encore plus importantes et elle avait compris que sa vie ne lui appartiendrait jamais vraiment et ça elle avait toujours eu du mal à l’accepter, même si elle ne le montrait pas. Après tout Nasuada avait aussi ses rêves, ses aspirations et ses désirs. En devenant reine, elle avait tout mis de côté, mais cela ne l’empêchait pas d’y penser régulièrement. Quand elle s’était réveillée à Baiame, elle n’avait pas réfléchi bien longtemps et avait décidé de garder son identité maudite. Elle aurait sûrement pris une autre décision, si elle n’avait pas eu Murtagh à ses côtés pour lui permettre de la retrouver. Mais il était là, à ses côtés, et cela lui suffisait, même si elle espérait pouvoir retrouver Eragon et Arya, qui respecteraient sûrement sa décision, du moins elle l’espérait. Une chose était sure, Nasuada ne se laisserait plus dicter sa vie.

Elle termina de curer le pied de l’étalon, faisant bien attention à ne pas trop toucher à sa fourchette puis elle passa un dernier coup de brosse avant de le seller. Titan mâchouillait tranquillement son foin quand Harper entendit des bruits de sabots, elle s’avança un peu sur le parking et vit arriver Olivia sur son cheval. Elle la connaissait grâce aux écuries et à force de se côtoyer, elles étaient devenues de bonnes amies, malgré leur différence d’âge. Nasuada n’avait jamais eu de petite sœur et elle devait avouer que la jeune Olivia prenait parfois un peu ce rôle, surtout que la passion des chevaux les réunissait. Elle ne savait pas de quel univers elle venait, encore moins si elle avait conscience de tout ce qui s’était passé. Peut-être qu’elles en parleraient un jour, mais ce n’était pas le sujet le plus évident. Nasuada avait fait le choix de ne pas en parler, a part avec des gens de confiances, mais même si elle fait un choix différent, elle était certaine que tout ceux qui n’étaient pas éveillées la prendraient pour une folle. Ce qui était normal.

« Salut Olivia, tu vas bien ? t’as décidé de venir à cheval du coup ? » Elle habituée plus près de la plage. Harper elle aurait eu plus d’une heure et demi de cheval avant de se rendre ici, et elle était faisait attention à ne pas trop éprouver son cheval depuis sa blessure qui l’avait tenu éloigné des concours. Il reprenait doucement l’entrainement et marcher dans l’océan était une étape importante qui lui permettait de se remuscler en douceur. « Oui, j’ai plus qu’à mettre son Side . » Harper attrape son side-pull et le passe autour de la tête de Titan qui se laisse gentiment faire. « Plus que prête, surtout avec ce magnifique soleil. L’océan est tellement bleu ! » Elle adorait ça, chez elle, elle n’avait jamais eu l’occasion de voir de tel paysage. Nasuada détache Titan du van et l’amène près d’un rocher sur lequel elle monte avant de se hisser sur son dos pour que cela soit plus agréable pour lui. « Comment tu vas, ça c’est bien passé le lycée ? » lui demande t’elle tout en claquant la langue pour élancer l’étalon au pas en direction de la plage. « Il me tardait de venir, ça faisait longtemps. » dit-elle en contemplant la plage qui s’étend devant elle. L’océan est loin, mais ce n’est pas vraiment un problème vu qu’elles sont à cheval.

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Date d'inscription : 02/05/2024

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Elle a l’air d’être étonnée que je sois venue à cheval. Pourtant, je n’ai pas tellement d’autres possibilités. Je n’ai pas encore le permis de conduire. Mais peut-être qu’elle ne se le rappelle pas. En tout cas, je souris à pleines dents. Je suis heureuse de partager ce moment avec elle. Elle est cool et je l’aime bien. Et elle a le sens des chevaux. Oui, c’est peut-être bizarre de dire ça, mais c’est vrai. Il y a quelque chose quand on a un cheval. Il faut être en phase avec lui. Il faut arriver à le comprendre pour monter le mieux.

« Je n’ai pas le choix. C’est pas comme si je pouvais conduire. Mais Snowball est étonnamment endurant. »

Je la regarde préparer son propre cheval. Il est beau. Elle a bien choisi. N’empêche qu’elle a raison, l’océan est magnifique, il y a de la magie dans tout cela. Je ne dis pas ça parce que je suis une forme d’existence magique, mais c’est pourtant vrai. J’adore l’océan. J’ai toujours adoré l’été et l’océan en fait partie. Et maintenant que je ne suis plus un bonhomme de neige, je peux me baigner. C’est tellement merveilleux de se baigner. Bien entendu, on ne le ferait pas à cheval, mais la balade est super agréable quand-même. Je lui offre un sourire sans nuages alors que nous nous élançons.

« J’adore l’océan. J’y vais parfois avec Martha. Elle adore jouer dans le sable, ça doit être hyper simulant pour un bébé. »

Elle me demande des nouvelles de l’école. Je n’ai jamais trop de problèmes sur ce plan là. Je ne suis pas la première de la classe. Mais je travaille bien et je suis un minimum douée dans ce que je fais. Ce n’est déjà pas si mal. Mais de toute façon, je sais déjà ce que je veux faire. Il faut juste voir si mon rendez-vous avec Nathan Baird a du succès. Je vais faire de mon mieux. J’aimerais vraiment lui montrer tout le potentiel d’une Miss Météo aussi craquante que moi. Je peux même me déguiser en tournesol. Même pas peur.

« Je m’en sors bien. Et j’ai plein de copines. Mais je sais déjà ce que je veux faire, en fait, je travaille pour. »

Date d'inscription : 02/06/2024

Au galop

@Olivia d'Arendelle

Elle remarqua la surprise dans la regard d’Olivia. C’est vrai qu’elle n’avait pas vraiment pensé au fait qu’elle puisse venir seule à cheval. C’était une possibilité comme une autre. Après tout elle habitait moins loin de la plage qu’Harper. « La prochaine fois, demande-moi si tu veux, je pourrais te passer le prendre. J’ai bêtement pensé que Lois allait t’amener. » Lois c’était la tante de la jeune fille, elle montait à cheval aussi et venait parfois aux écuries pour travailler ces chevaux. « Mais elle doit travailler, je n’y avais pas pensé… » La prochaine fois, elle tenterait se montrer un plus prévenante. Depuis son reveil, les choses étaient un peu plus compliqués pour Nasuada qui essayait de trouver une place dans ce monde, tout en essayant de gérer sa relation avec Murtgah… Et puis il y avait sa dragonne, elle avait l’impression qu’elle n’était pas loin, elle devait la retrouver… Le truc c’est qu’elle ne savait pas vraiment par où commencer ses recherches…

Titan mâchouillait tranquillement son foin, il était habitué aux sorties et adorait ça. Après lui avoir mis sa selle, elle protégea ses membres antérieurs avec des guêtres ouvertes, puis lui enfila son sidepull. Pas de mors pour aujourd’hui, elle évitait d’en mettre dès qu’elle le pouvait. Une fois son cheval prêt, elle trouva un rocher pour gagner de la hauteur et monter sur Titan sans trop lui tirer sur le dos. « C’est bien mon dos. » dit-il en lui offrant un bout de carotte pour le remercier de son immobilité au montoir. Elle travaillait souvent avec des récompenses. Certaines trouvaient que ce n’était pas uen bonne méthode, elle jugeait qu’il n’y a pas de mal à leur donner envie de travailler. Après tout, qui travaillait juste pour la gloire et le plaisir ? Si c’était le cas un paquet de personne arrêterait leur boulot pour se concentrer sur leur passion.

L’étalon s’élança d’un pas vif en direction de la plage. Harper adorait entendre le bruit du cuir qui craque et les sabots résonnaient sur le sol encore dur du parking. « Moi aussi, c’est magnifique. » Harper ne se confiant pas beaucoup, elle aimait avoir son jardin secret, mais elle comprenant que cela faisait aussi parti de la vie sociale de partager des petites anecdotes de vie. Quand elle était dans son monde, cela ne lui était jamais arrivé, parce qu’il y avait trop de chance pour qu’on utilise ses failles ou ses habitudes. Elle avait toujours vécu en craignant de finir sur la potence. Ici, elle était une personne lambda et pouvait vivre comme tel. « Je ne l’avais jamais vu avant d’arriver sur Baiame. Maintenant je crois que j’aurais dû mal à m’en passer. » Avoua t’elle à Olivia avant de rajouter. « Si le temps reste comme ça, et qu’il n’y a pas trop de vague, on pourra peut-être se baigner avec les chevaux. » Harper adorait ça , tout comme Titan qui n’avait aucun mal à rentrer dans l’élément liquide. Bien sur au début ça n’avait pas été facile, elle avait dû lui apprendre, mais depuis qu’il avait compris qu’il n’allait pas en mourir et que c’était plutôt agréable, il n’hésitait plus du tout.

« Oh tu as de la chance, je n’en avais pas beaucoup. » Aucune à vrai dire, elle avait été éduquée par des précepteurs, loin des agitations et des confidences d’enfant. Les seules amies de Nasuada étaient ses servantes et ses dames de compagnies, mais aucune n’avait choisi d’être à ses côtés pour sa personnalité. « Qu’est-ce que tu veux faire ? » lui demanda d’elle curieuse, tandis que les chevaux foulaient enfin le sable de la plage.

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Date d'inscription : 02/05/2024

Au galop

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Elle a l'air embêtée de ne pas avoir pensé que je pouvais ne pas être véhiculée et je lui souris pour la réconforter. C'est vrai qu'elle n'y a pas pensé, mais ça n'a rien de grave. Ça arrive. Elle ne peut pas se mettre à la place de tout le monde et le plus important, c'est que j'ai pu trouver un moyen de venir sans que ça ne me pose trop de problèmes et sans devoir demander l'aide de Loïs qui n'était pas à la maison. D'ailleurs, je me sens suffisamment en phase avec Snowball pour que ça ne pose pas de problème. Je sais quand il est fatigué et qu'il faut faire une pause et tant que tout va bien, je ne me fais pas de souci. Si jamais il n'est pas en assez bon état, c'est plus compliqué parce que je ne connais pas si bien les autres chevaux. Mais je finis toujours par trouver une solution.

« Je ne voulais pas te déranger. Et je connais mon Snowball. C'est un peu plus compliqué quand il n'est pas en état. Mais je saurai que je peux t'appeler le cas échéant. »

Mes cheveux volent dans le vent et je sens l'air chaud sur ma peau. Aucun doute, j'adore être humaine. J'ai souvent rêvé de l'été, comme quelque chose que je brûlais de découvrir et je ne pouvais pas le faire comme je le voulais parce que j'étais un bonhomme de neige, et que les bonhommes de neige ne trouvent pas particulièrement agréable la chaleur du soleil. Du coup, je pouvais en profiter avec le petit nuage de Papa Elio, mais ce n'était pas pareil. Sentir la chaleur du soleil sur ma peau est un plaisir incomparable que je dois à la personne qui m'a métamorphosée. Qui qu'elle soit, qu'elle soit bénie !

Je me demande ce que ça fait de vivre loin de l'océan. Je ne pouvais pas me baigner, avant. Forcément, puisque j'étais un bonhomme de neige, j'aurais sûrement fondu dans l'eau. Mais le château se trouvait juste à côté de l'océan et à partir du moment où Elio l’a dégelé, je pouvais le regarder autant que j'en avais envie. Maintenant, je peux me baigner dedans et c'est encore mieux. Vraiment, il n'y a rien de comparable au fait d'être humaine. C'est une chance que je ne regrette pas que l'on m'ait donné.

« Je pouvais voir l'océan tous les jours, depuis le château d’Arendelle. Mais ce n'était pas pareil. Je ne pouvais même pas me baigner. C'est incomparable, ici. »

Ce l'est vraiment. Incomparable. Et l'idée de me baigner me plaît encore plus. Ça devrait plaire à Snowball aussi. Après tout, il est doué pour patauger, je l'ai déjà remarqué. La seule question que je me pose, c'est si on va vraiment se baigner dans la mesure où on chevauche. Il faudra sûrement descendre des chevaux pour vraiment prendre un bain. Je lui souris franchement à cette proposition avant qu'elle ne me demande comment ça se passe à l'école et qu'elle me dise qu'elle n'avait pas tant de copines à mon âge. C'est triste de grandir tout seul. Et moi, je préfère vraiment profiter de la vie et des copains.

« Ca n'a pas dû être drôle pour toi, je suis désolée. Je suis plutôt populaire, mais j'essaie de ne laisser personne à l'écart. Ce n'est quand-même pas très gentil de ne pas inclure tout le monde, tu ne crois pas ? »

Je suis vraiment sûre de ce que je veux faire dans la vie. Je suis sûre que je serais parfaite. La lumière du soleil est faite pour moi, et je suis faite pour briller sous la pluie, la neige est fait pour me recouvrir de son épais manteau blanc, et je m'envolerai dans le vent sur le dos de Snowball. Il n'y a aucun doute, je suis faite pour la météo. J'en suis persuadée. De toute façon, je suis mignonne et j'ai de la personnalité, je sais parler à haute voix et je ne manque pas de faire plein de choses qui font rire tout le monde, alors même que je ne fais pas exprès. Aucun doute, ce travail est fait pour moi.

« A Baiame TV ! Je vais présenter la météo ! Ils ne savent pas encore qu'ils veulent de moi, mais ils le sauront bientôt. »

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Au galop

@Olivia d'Arendelle

Harper le sent, Titan est impatient. Il est cependant assez bien éduqué pour respecter sa cavalière, mais elle ressent son impatience de galoper sur la plage. Les chevaux aiment les grands espace, Titan tout particulièrement et si Harper le monte le plus souvent dans un objectif de travail et de performance, elle n’oublie jamais le plus important : le mental de son compagnon. Si Titan ne prend pas de plaisir à travailler avec elle, l’histoire ne peut pas être belle. L’équitation est un savant mélange entre la tendresse et la fermeté , mais le plus important c’est sans nul doute la relation qui unit le cavalier et son cheval. Sans elle, il ne peut y avoir les beaux moments qu’elle vit avec Titan, quand ils peuvent s’élancer sans selle et sans filet sur une plage, en totale liberté. C’est là qu’Harper ressent le plus de joie, plus finalement que sur un terrain de concours, même si avouons-le, elle est toujours contente de décrocher la médaille à la fin. Il faut bien avouer que Nasuada n’a jamais rien fait pour elle, elle a toujours tout donné à la cause et elle apprécie cette vie, ou elle travaille de cette nouvelle pension. Dans son esprit, il y a toujours une grande partie destinée à Frida. Sa dragonne se moquerait bien d’elle et de passion pour un simple cheval, elle lui proposerait surement de le dévorer, jalouse comme elle l’a toujours été. Pourtant Nasuada connait assez bien sa dragonne bleu nuit pour savoir qu’elle n’agirait jamais si cela devait faire souffrir sa dragonnière, même si cela de laisser son encas en vie.

« Tu ne m’aurais pas dérangé » Signifie Nasuada à la jeune Olivia. « Ça ne me faisait pas un gros détour. » L’île n’était pas si immense que ça après tout. « Mais je comprends, si je pouvais je viendrais aussi à la plage à cheval, mais les écuries sont trop loin, avec trop de route et même si Titan est calme, je me méfie des conducteurs. » Le regard d’Harper s’égara de long instant sur Snowball. « Il est superbe en ce moment » dit-elle à Olivia tandis que les chevaux avancés sur la plage. Harper en avait choisi une qui n’était pas bondé, peu de personne y aller, en tout cas, pas pour bronzer et étendre sa serviette. A cette heure-là, la marée était encore basse et quelques personnes jouaient avec des cerfs-volants. Beaucoup de propriétaire de chien se promenait aussi, car la plage était une des rares qui acceptaient leur présence.

« J’aurais adoré grandir près de l’océan, mais je n’ai pas eu cette chance. » Elle avait connu la vie de château, mais juste avant qu’elle ne soit amené ici. Et encore, il s’agissait d’un château en ruine, détruit par une bataille dont les souvenirs la réveillaient encore. « Ma situation était assez particulière, il y avait peu d’enfants de mon âge. Mon père m’a énormément protégé après la mort de ma mère. J’ai finalement plus côtoyé d’adultes, mais je n’étais pas si malheureuse. » avoua t’elle en se remémorant ses souvenirs d’enfance qui étaient heureux pour la plupart. Elle sourit en écoutant les paroles d’Olivia. « Oui, on ne devrait pas, mais cela arrive souvent hélas. Les différences font peur et sont souvent mal acceptés et c’est bien dommage. » Nasuada avait toujours essayé d’être ouverte, mais ce n’est pas toujours facile d’accepter des créatures qu’on vous a appris à haïr.

« Ah oui ? » demanda Nasuada ? Elle n’avait pas du tout imaginé qu’elle lui dirait ça. En fait elle n’avait rien imaginé. « Pourquoi la météo ? » demanda t’elle curieuse avant de rajouter. « Tu veux juste présenter la météo ? ou vraiment travailler aussi sur l’aspect météorologique. » demanda t’elle en laissant un peu plus de rênes à Titan. « En tout cas je vois que tu es décidé, c’est bien. C’est important d’avoir un but. » Ici, sur cette île, elle cherchait encore le sien, mais l’idée de vivre simplement lui vivait bien.

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Au galop

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Je lui souris quand elle me dit que je n'aurais pas dérangé. J’en suis sûre mais je crois que j'aime bien aussi être en totale autonomie et me promener avec Snowball du début jusqu'à la fin. Après, le haras n'est pas loin de la plage, et je peux rejoindre le point de rendez-vous sans passer par les routes. Du coup, c'est un peu moins risqué qu'elle. Je n'aimerais pas non plus passer exclusivement par la route, je crois que ça pourrait me poser pas mal de problèmes. Je maîtrise Snowball, mais je ne peux pas maîtriser les conducteurs qui font n'importe quoi autour. Et on sait que les humains ne sont pas vraiment des gens prudents.

« En général, je rejoins la plage à côté de chez nous, et je n'ai pas à passer par la route. Ça me ferait peur aussi, je crois », dis-je, avant qu'elle complimente Snowball sur sa beauté. « Je le brosse tous les jours, même quand je ne l'emmène pas se promener. Et je fais attention à ce qu'il ait à manger la meilleure qualité possible. Tante Loïs m'a toujours dit qu'il fallait prendre soin de son cheval si on voulait qu'il vous emmène loin. Snowball est plus qu'un cheval, c'est un ami pour moi. »

Ça ne doit pas être facile quand on est un enfant de n'avoir que des adultes et aucun enfant pour jouer avec vous. Oncle Alban s'est retrouvé dans cette situation, puisque Elio refusait de lui adresser la parole à cause du fait qu'il avait peur. Je peux comprendre à quel point ça n'a pas été facile pour elle. Je suis même étonnée parce qu'elle ne semble pas vraiment se sentir contrariée à cause de ça. Pourtant, elle devrait sûrement. Ce n'est pas que ça m'embête pour elle, mais un peu quand-même. Elle n'a probablement pas eu autant d'occasions que les autres de s'amuser et de se socialiser quand elle était petite.

« Ca ne doit pas être drôle de ne pas avoir d'autres enfants pour jouer avec toi. Oncle Alban a eu le même problème. Il avait Elio qui était un peu plus âgé que lui, mais au bout d'un moment, il n'a plus voulu le voir. Il a passé toute son enfance tout seul aussi. Moi, je n'ai pas eu ce problème. Je n'ai jamais été enfant, enfin pas là où je vivais. C’est un peu bizarre mais disons que je ne suis pas née comme tout le monde. »

Je reste un peu mystérieuse là-dessus. De toute façon, il se pourrait bien qu'elle ne me croit même pas. C’est un peu bizarre comme histoire et je ne devrais peut-être pas dire à tout le monde et à n'importe qui que j'ai été un bonhomme de neige. Il y a des gens qui ne sont pas encore prêts pour le comprendre. Je ne sais pas si c'est son cas à elle, mais je préfère me montrer prudente. Après tout, rien ne me dit qu'elle voudra encore se promener avec moi si elle me prend pour une folle. Après, c'est vrai que je suis un peu folle. Je l'ai toujours été. Papa Elio m'a créé comme ça. Probablement parce que je suis là pour jouer avec oncle Alban, dans un certain sens.

Elle me demande si je veux étudier la météorologie et j'éclate de rire. Je ne me vois vraiment pas faire de longues études et je pense clairement que je ne suis pas assez futée pour étudier quoi que ce soit. Je ne suis pas vraiment bête et j'ai de bonnes notes en classe, mais j'ai pas tellement envie de faire de longues études. En fait, je me sens beaucoup mieux avec cette idée de simplement présenter la météo avec un grand sourire et en mettant du bonheur dans la tête des gens. Il n'y a rien de mieux que de mettre du bonheur dans la tête des gens.

« Oh non ! Je ne suis pas assez brillante pour faire des études. Et puis ce n'est pas rigolo de rester assis pendant des heures à écouter quelqu'un parler. Non, moi je veux m'amuser et envoyer plein de joie quand j'annonce le temps qu'il va faire. Je suis sûr que ce sera extra. »

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Au galop

@Olivia d'Arendelle

« Tout dépend des routes, mais y a la départementale et même avec le cheval le plus calme du monde, on n’est jamais à l’abri de se retrouver face à un fou du volant. » Dans le monde d’Harper, il n’y avait pas de voiture, ou plutôt il n’existait pas de véhicule à moteur. Les seules « voitures » qui existaient, étaient tirés par des chevaux. Les accidents étaient donc rares, même s’ils arrivaient. On ne peut pas toujours contrôler un cheval qui s’emballe ou une roue qui nous abandonne. Mais ça demeurait tout de même moins dangereux que dans ce monde. Des véhicules qui roulent à des vitesses folles et qui sont parfois conduits par des personnes qui se moquent bien des dommages qu’ils peuvent causer. Harper avait vécu plusieurs mauvaises expériences avec des véhicules qui roulaient trop vite sans s’éloigner du cheval sur lequel elle se trouvait. Cela fonctionnait aussi avec les chasseurs d’ailleurs, le nombre de fois ou elle avait cru se prendre une balle… Et pourtant elle avait vécu dans un monde dangereux, mais celui-ci l’était aussi, même si c’était d’une manière différente. « Mais si on peut, vaut mieux éviter et prendre des petits chemins, ça minimise les risques. » Harper préférait se montrer prudente, surement parce qu’elle avait vécu assez de choses dans son monde, pour savoir qu’il vaut mieux se préparer à toutes éventualités.

Nasuada adorait les balades à cheval, ça lui permettait de déconnecter et de ne pas trop réfléchir. Elle avait toujours apprécié la présence d’Olivia, il y avait une certaine légèreté dans sa personnalité, une certaine candeur, et cela lui faisait du bien. « Tu as du courage, j’avoue que je ne brosse pas Titan tous les jours. J’ai un peu trop de chevaux à m’occuper. » Mais elle savait que cela ne dérangeait pas vraiment son bel étalon. Nasuada le brossait chaque fois avant une séance de travail et après aussi parfois. Elle lui laissait toujours un à deux jours de repos par semaines et ne lui demandait rien. Elle se contentait juste d’aller le voir pour le nourrir, lui faire quelques gratouilles, des bisous ou tout simplement le sortir de son pré pour lui faire manger l’herbe grasse qui pousse toujours du mauvais côté de la clôture. « J’ai la même philosophie avec les chevaux. On profite de leur gentillesse et de leur force, la moindre des choses c’est de leur rendre la vie plus facile et de leur offrir un cadre de vie en adéquation avec leur besoin et comme Titan adore se rouler dans la boue, je lui laisse parfois la terre qu’il a prit tant de temps de soin à mettre sur sa robe. »

Sa main va délicatement flatter l’encolure musclé de l’étalon qui continue à avancer d’un pas rapide. « C’était comme ça, j’ai grandi sous terre, chez le peuple nain. Bien sur il y avait des enfants nains, mais c’était différent, et je n’ai pas vraiment pu les cotoyer… » En fait Nasuada n’avait pas vraiment eu d’enfance, pas comme les autres enfants en tout cas. Elle avait rapidement suivi ses parents dans la cause des Vardens et pour ça, il avait fallu qu’elle grandisse vite. « Comment es-tu née alors ? » lui demanda t’elle ? La jeune femme n’était pas très à l’aise avec son passé, ou plutôt elle n’aimait pas en parler, c’était peut-être aussi le cas pour Olivia ? Nasuada avait eu le temps de se renseigner sur ce qui lui était arrivée. Elle savait que son monde en était un parmi une multitude d’autres, mais pour le moment, elle n’avait pas pu en découvrir d’autres, tout simplement parce qu’elle ne discutait quasiment jamais avec des personnes éveillées comme elle.

Elle ne peut s’empêcher de rire en entendant Olivia parler de sa scolarité. Au moins, elle était honnête. « Mais tu n’as pas besoin d’obtenir un diplôme pour présenter la météo ? » demanda t’elle curieuse, ne connaissant rien du tout à ce milieu. « J’ai toujours aimé apprendre. Les femmes sont rarement vus comme des personnes aptes à faire des études dans mon monde. Cela m’a toujours énervé, alors j’ai tout fait pour obtenir la même éducation qu’un homme, ce qui m’a permis plus tard de pouvoir parler de sujets compliqués et qu’on me prenne au sérieux. » Et elle n’aurait surement jamais réussi, si elle n’avait pas reçu cette éducation. « On part au trot ? » demanda t’elle à Olivia alors qu’elles étaient arrivées sur le sable humide.

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Au galop

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Elle n'a pas tort en disant que cela dépend des routes. C'est vrai qu'il y a des routes plus dangereuses que d'autres, mais je n'ai quand même pas envie d'emmener Snowball sur la route, même une qui ne serait pas dangereuse. Elle le dit elle-même, on n'est jamais à l'abri. Je pense clairement que je ne le suis pas, et Snowball ne l'est pas non plus. Après tout, le temps qu'on a passé ensemble, je pense bien que l'on peut être d'accord pour dire que je ne supporterais pas qu'il lui arrive du mal. Ça ne veut pas dire que je suis incapable de galoper sur une route, mais il est clair que je suis outrageusement protectrice quand il s'agit de mon cheval. Je suis plus que conscient d'être un peu trop excessif sur la question.

« J'évite vraiment ce genre de risque. Quelques fois, j'ai l'impression que je préfère protéger Snowball au-delà de tout le reste. Je crois que je préférerais même renoncer à une récréation, de quelque ordre que ce soit, si cela devait nuire à mon cheval. Alors les dangers de la route, c'est assez rédhibitoire. »

Oui, j’utilise des mots comme rédhibitoire, je dis parfois que je suis enthousiasmée, que tout cela et préoccupant. Je sais que c'est bizarre parfois, une ado qui utilise des mots compliqués, mais c'est comme ça. En fait, je trouve tous ces mots plutôt amusants. Ça m'a toujours beaucoup fait rire. En attendant, elle me dit que je suis courageuse, mais je ne trouve pas que je sois très courageuse. Je ne fait ça que pour Snowball et uniquement parce que c'est mon meilleur ami. C'est plutôt tante Loïs qui s'occupe de tous les autres chevaux. Alors forcément, c'est plus facile de le faire souvent.

« Mais tu as beaucoup de chevaux à t'occuper. Moi, je ne m'occupe que de Snowball. »

Je lui souris quand elle me parle de sa philosophie sur les chevaux. Je suis contente qu'on ait le même point de vue. Je ne pourrai pas être ami avec quelqu'un qui ne s'occupe pas correctement des chevaux. La force d'un animal, ça dépend de son bien-être. Je préférerais que nos chevaux ne nous rapportent rien plutôt qu'ils soient malheureux ou maltraités. Mais je suis persuadée qu'elle le sait. Après tout, c'est une personne exceptionnelle. Alors je lui souris. Il y a des choses qu'il est inutile de dire, on les comprend naturellement en échangeant ensemble.

Nous parlons de nos origines et pendant un instant, j'ai un peu peur d'en avoir trop dit. Il y a des gens dans ce monde qui ne sont pas encore capables de croire à la magie et à ces choses-là et il vaut mieux éviter de leur dire qu'on a été un bonhomme de neige humain. Mais elle me parle des nains qui l'ont élevé et je comprends qu'elle a aussi les souvenirs d'un monde dans lequel il existe de la magie. Elle doit donc être capable de comprendre ce que je suis et comment j'ai été créée. Je vais donc essayer de le lui expliquer. Je peux, puisqu'elle est capable d'entendre qu'il y a des choses extraordinaires qui se passent.

« Tu vas sûrement trouver ça bizarre. Papa Elio a des pouvoirs qui sont liés à la neige et à la glace. Il m'a fabriqué avec ses pouvoirs et j'ai prévu parce que j'étais le bonhomme de neige qu'il voulait offrir en cadeau à son petit frère qu'il aimait tant. Je pense que je suis le souffle de vie de leur amour fraternel. J'ai aussi des petits pouvoirs, mais rien de très extraordinaire. »

Je peux faire apparaître des décorations de Noël en glace. Et je suis quasiment incapable de les empêcher de fondre s'il ne fait pas assez froid pour les maintenir. On ne peut pas vraiment dire que ce soit du grand art, mais ça a le mérite d'être des pouvoirs magiques. Tout le monde n'en a pas. Et puis, cela fait rire Martha et c'est déjà beaucoup pour moi. Rien que faire rire Martha est déjà un cadeau de la vie. Ce bébé est une vraie merveille et en plus, elle est mignonne comme tout. Je lui fais souvent des petits câlins ou des chatouilles sur le ventre et j'adore m'occuper d'elle.

J'ai jamais concrètement demandé si j'allais avoir besoin d'un diplôme pour présenter la météo. Je ne pense pas que ce soit le cas, mais à vrai dire, je ne suis sûre de rien. J'espère qu'ils ne vont pas manquer ma candidature parce qu'il faut absolument des études supérieures. Ce serait ballot. Mais je ne crois pas. Après tout, il suffit de voir ce qu'il y a de dessiné sur l'écran. Si c'est un soleil, on dit qu'il fait beau et si c'est un nuage, on dit qu'il pleut. Ah oui, si c'est un flocon, on dit qu'il neige. Je pense que dès qu'on a fait maternelle, il y a moyen d'avoir le niveau.

« Je sais pas. Tu crois qu'il faut faire de longues études pour faire la belle en racontant qu'il pleut ou qu'il neige ? Ceux qui le préparent, ok, mais celle qui raconte la vie, je suis pas sûre. Mais ça reste que c'est chouette de faire des études quand on aime ça », dis-je avant qu'on ne se lance au trot.

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