les morts racontent des histoires • ft. robin

Robin se demandait pourquoi le doyen de l'université lui avait demandé de venir la voir, étant donné que normalement était en repos ce jour. Le doyen lui annonçait que son collègue qui devait donner un cours avec un médecin légiste était tombé malade et qu'elle devait le remplacer puisqu'elle était également une archéologue. Elle était archéologue dans un autre monde où elle ne faisait pas le même genre de travail que les archéologues de ce monde. La jeune femme n'avait pas le choix d'accepter mais heureusement que ce dernier lui avait laissé ses notes et qu'on l'avait prévenu assez tôt pour qu'elle puisse se préparer à donner ce cours. Le travail d'archéologue était vraiment plus complexe que celui de la grand line, elle n'avait qu'aucun doute sur le fait qu'elle pouvait s'adapter.   

C'était bientôt l'heure du cours mais l'intervenant aurait du être là, il y a vingtaine de minutes afin qu'ils puissent préparer le cours et accorder leur violons. Robin continuait à regarder l'horloge avant de voir les premiers étudiants arrivés dans l'amphithéâtre et de souffler pour expulser ses mauvaises ondes. Elle sentait que cette heure de cours, elle n'aurait pas du accepter de remplacer son confrère. Elle n'avait pas le choix de commencer le cours, elle savait déjà qu'elle allait se plaindre au doyen de la faire travailler sous ces conditions. Robin était le genre de personne qui aimait que tout se passe comme elle l'avait imaginé, mais ce cours n'était pas du tout sous son contrôle et elle ne le suportait guère. Bonjour chers étudiants, je suis madame Nico professeur de civilisation ancienne et je remplacerai votre professeur qui est absent aujourd'hui. Elle regardait furtiment si elle pouvait apercevoir l'intervenant dans la salle avant de reprendre : Monsieur Skellington a du retard, je suppose donc on va commencer le cours alors ! Robin n'était pas le genre de personne qui savait réellement mentir donc elle avouait qu'elle avait très peu travaillé avec des médecins légistes étant donné qu'elle recherchait des textes anciens afin de les décrypter. Alors qu'elle allait continuer ses récits, elle fut interrompu par un étrange individu, est-ce que c'était un retardataire ou l'intervenant ? Elle allait obtenir sa réponse très vite en entendant ces propos. 

Elle soufflait à nouveau pour  expulser ses mauvaises ondes à nouveau avant de se mettre à penser que cet homme n'était qu'un grossier personnage et qu'elle allait devoir travailler avec lui. En plus il était d'une impolitesse qu'elle comptait bien lui faire remarquer. Bonjour monsieur Skellington, déjà.  Je suis Madame Nico, enchantée. Je suis la remplaçante de Monsieur McAlpine qui s'excuse de ne pas pouvoir être présent. Et la moindre des politesses est de s'excuser et de se présenter pour commencer, non ? Répondait-elle avant de lui lancer un regard noir et de souffler encore une fois. Elle avait besoin d'évacuer ses mauvaises ondes, elle songeait à son futur thé qu'elle prendrait ce soir en rentrant chez elle. Vous n'avez que loupé dix minutes du cours, les vingt minutes restantes sont celles qu'on aurait du avoir pour discuter de la structure du cours. Donc, je vous laisse présenter votre métier et nous expliquer l'impact de votre travail sur celui d'archéologue selon vous, la parole est à vous ! Robin le laissait seul face aux étudiants avant de savoir sur le bord du bureau pour observer son intervention.

Même elle qui avait été prévenu à la dernière minute était plus préparée que ce dernier, elle se demandait comment allait se passer cette heure de cours ? Une chose était sûre, c'était qu'elle allait longue. Elle se demandait si les personnes qui côtoyaient la mort étaient tous aussi extravagants et agaçants en repensant au squelette des Mugiwara. Qui sait peut-être que le cours aurait plus ludique pour les étudiants ? Glissait-elle avec la pointe d'humour à elle. Dans son équipage était plutôt connu pour son humour morbide qui savait faire rire qu'elle-même.

Robin soupirait légèrement en voyant que monsieur Skellington semblait avoir un sacré trou de mémoire alors que l'intuité du cours était projeté sur le tableau noir.  Comme la plupart des étudiants, la jeune professeur écoutait la tirade du médecin avant de rependre suite à l'invitation de ce dernier. Merci Monsieur Skellington pour votre intervention, est-ce que vous savez quel autre cas on a eu besoin de médecins légistes hormis le cas cité par Monsieur Skellington ? Robin attendait quelques secondes mais le silence semblait régner dans l'amphithéâtre. Ils avaient sûrement l'habitude que son confrère leur dit tout et qu'ils se contentaient simplement d'écrire. Un mort serait plus loquasse que vous tous ! Je suppose que mon confère a tendance à vous balancer des informations que vous copiez bêtement mais avec moi, je souhaite que ce cours soit plus vivant que la thématique. Elle soufflait à nouveau avant de voir quelques mains hésitantes se lever afin de donner des diverses réponses.

Les réponses semblaient être satisfaisantes pour la jeune femme, on lui avait cité le nom de Cléopâtre, Alexandre le grand, Raspoutine, Christophe Colomb ou encore Marie Stuart. Elle se tournait vers le médecin légiste avant de lui adresser la parole : Est-ce que les noms qui ont été cité vous vont ou vous avez d'autres suggestions afin que les étudiants puissent étudier ? Si ce dernier pensait que Robin l'avait oublié, il se trompait clairement car elle comptait également à le faire participer à ce cours. Sinon, est-ce que vous avez aussi des questions pour Monsieur Skellington ? Une main se levait timide avant de poser la question : quel était la mort la plus atroce que vous avez vu en tant que médecin légiste ? Même si c'était hors contexte, la jeune femme fit un simple hochement de tête pour approuver la réponse, si cela les intéressait autant ! Il était préférable de laisser leur curiosité se montrer.

Robin laissait un petit rire s'échapper de ses lèvres suite aux mots de son confrère, elle s'était surement trompée à son sujet car elle pensait qu'il n'était qu'un ribaud comme Brook, un membre de l'équipage. Il manquait plus qu'il lui disait :est-ce que je peux voir votre culotte? L'idée que c'était peut-être Brook lui faisait plaisir de revoir un compagnon même si elle était capable de créer un ouragan de main pour lui donner une claque quand ce dernier lui demandait de voir sa culotte. Même si ses rires avaient fardé les joues de Robin, ses doutes n'étaient pas si controuvés suite à la dernier phrase de l'homme. Elle n'était plus concentrée sur le cours étant donné que son cerveau commençait à faire des connexions par commencer par son nom de famille qui ressemblait au mot squelette en anglais. Est-ce que c'était Brook ? Elle n'aurait jamais imaginé médecin légiste mais plutôt un célèbre musicien. Un chuchotement s'échappait de ses lèvres : Brook...

La réponse de Skellington était idoine afin de conclure la fin du cours, même si Robin aimait partager son savoir mais face à ses étudiants obnubilés par ce qu'ils allaient faire en sortant que participer à ce cours. À croire que plus ils restaient dans cet amphithéâtre, ils avaient subir une paupérisation et que le monde n'allait plus tourner sans eux. Robin se tournait vers son confrère avant de lui répondre amicalement. Vous pouvez être infatué de votre réponse, au moins cela nous aidera à terminer ce cours plutôt que prévu mais cela dépendra de nos étudiants, s'ils décident de réveiller. Mettez une carotte devant un âne et il se mettra à avancer, c'était ce que tentait la jeune professeur afin d'essayer de faire participer ces morts-vivants qui se tenaient devant elle et Jack. C'était le dernier objectif qu'elle s'était donné pour terminer ce cours. 

La mort semblait plus attirante que de parler de cadavres et d'histoires pour ces jeunes adultes. L'être humain pouvait se montrer insensé comme étonnant, elle le savait très bien lorsqu'elle avait rencontré celui qui l'avait sauvé. Robin écoutait attentivement la réponse du médecin avant de resonger à ses souvenirs passés. Robin était passé par là, où elle avait décidé de tout abandonner et qu'elle n'avait plus la force de se battre pour son rêve car ce dernier avait trop ennemis. Ces desseins étaient devenus des fardeaux qu'elle n'arrivait plus à supporter seule, c'était à ce moment qu'elle avait décidé qu'il faudrait mieux mourir écraser que de vivre. Repenser à son désir de mort, ses larmes remontaient, elles étaient aussi perceptibles qu'une bruine. Je reviens sur ma position, le cours est terminé et vous pouvez ranger vos affaires. Ordonnait-elle froidement avant de reprendre Toute fois, si monsieur Skellington désire de continuer à répondre à vos questions sur son travail, vous êtes libres de rester Dit-elle avant de se retourner pour cacher les larmes montantes. Elle fit mine de ranger ses dossiers rouges limite cramoisis afin de faire diversion de son état actuel.

Alors que Robin était perdue dans ses pensées, elle fit un léger sursaut lorsque l'homme à ses côtés lui parlait afin qu'elle revient à la réalité. Il l'avait entendu prononcer le nom de son cher camarade, elle qui pensait qu'elle avait prononcer ce nom dans son esprit. Oh, juste à cet instant vous m'avez pensé à un proche qu'il s'appelle Brook mais je pensais l'avoir dit dans ma tête. Annonçait-elle avant de se reconcentrer sur le cours du moins, c'est ce qu'elle essayait de faire. Si c'était vraiment Brook, il n'aurait pas plutôt une coupe afro comme la dernière fois qu'elle l'avait vu, non ? Tant de questions passaient dans la tête de la jeune femme.

C'était dur. Tout ces souvenirs remontaient dans l'esprit, c'était des souvenirs qu'elle ne souhaitait ne plus les revoir. Cette partie du passé de Robin qu'elle avait honte d'y penser ou d'en parler. Qui aurait cru que cette femme calme et sérieuse avait déjà pensé à mourir d'une façon atroce car son rêve avait juste trop d'ennemis pour le suivre.  Alors que Robin avait tourné le dos pour cacher ses larmes honteuses, il semblait qui se passait quelque chose dernière son dos mais quoi ? Tout ce qu'elle avait entendu était des cris de jeunes gens. Qu'est qu'il avait bien pu faire pour faire crier ces jeunes gens ? Elle se retournait légèrement afin d'apercevoir quelque chose mais elle n'avait rien pu voir mais elle avait eu le courage de poser la question. Qu'est que vous avez fait pour les faire fuir Monsieur Skellington ? Demandait-elle d'une voix tremblante, non de peur mais de tristesse. Elle balayait ses larmes ainsi que sa tristesse lorsque le jeune homme lui posait la question. C'était vrai que ce n'était pas le genre de Robin d'écourter un cours mais ses souvenirs étaient trop présents pour continuer tout ça. Encore plus que l'homme qui l'avait sauvé ne la reconnaissait plus, cette situation lui pesait réellement. Est-ce que c'était une raison de vider son sac à un inconnu qui pourrait peut-être un Miguwara ? Elle avait besoin d'évacuer tout ce qu'elle avait sur le cœur. C'est juste qu'il fut un temps, j'étais tellement déterminée à mourir que j'ai attendu que des pierres m'écrasent à cause du fait que je croyais que mon rêve avait trop d'ennemis. Avouait-elle en restant vague au médecin légiste qu'il se trouvait à ses côtes avant de reprendre la parole. Vos paroles m'ont rappelés ces souvenirs.

Est-ce que ce Jack Skellington avait dit vrai ? Est-ce qu'il avait songé à mettre fin à ses jours ? La curiosité était au bout de ses lèvres, est-ce qu'elle allait avoir le courage de lui poser la question ? Bien évidement, vous n'êtes pas obligé d'y répondre mais comment avez vous songé à mettre fin de vos jours ? Demandait-elle timidement face au sujet très sérieux qu'ils avaient commencé à parler.