Tu arrives enfin dans la banlieue Nord, cherchant son appartement en ayant un peu de mal à marcher. La main au niveau de tes côtes gauches, tu sens que c'est de plus en plus difficile de garder la tête froide, mais t'y es presque. Tu finis par arriver devant sa porte et tu toques, priant intérieurement pour qu'il ouvre. Quand la porte commence à s'ouvrir, tu la pousses de tout ton poids et entre sans attendre son autorisation. « J'ai besoin de toi... » Tu ouvres ta chemise et vu la gueule que tu tires, il ne s'attendra clairement pas à un malentendu sur ton geste. Tu finis par la retirer pour qu'il puisse voir l'entaille au niveau de tes côtes et le sang qui y coule. Ouais, ta chemise est foutue, mais tant pis. « Je me suis fait attaqué enfin... J'ai tenter d'arrêter un mec, mais il a sorti un couteau... » Ça fait mal, mais t'as déjà enduré pire et tu peux endurer pire en corps. T'as toujours été résistant. Tu souris, fier de toi. « Je sais c'est moche, mais t'en fais pas ça l'est encore plus pour lui. » Tu ne lui a laissé aucune chance même si tu t'en veux de t'être fait avoir aussi bêtement. « Faut que tu me soigne s'il te plaît. »
C'était dans la gare, à ton boulot. La plupart des journées sont calmes, mais il y a des jours comme aujourd'hui où ton boulot a vraiment du sens. La sécurité a été appelé parce qu'un homme avait agressé une vieille dame. Sans réfléchir, t'avais couru jusqu'à l'endroit désigné et pour une fois tu t'étais bien retrouvé. T'es arrivé face à ce mec sur lequel t'as foncé d'un coup pour le plaquer au sol. Tu voulais bloquer ses mouvements le temps que tes collègues lui foutent des menottes, mais il t'a repoussé. En se relevant, il a réussi à te toucher avec son couteau. Couteau qu'il n'avait pas dévoilé jusque là. T'as senti la douleur, mais ce n'était rien. Tu t'es jeté sur lui à nouveau, évitant sa lame cette fois et tu lui as foutu un coup de poing en plein visage. T'as pas attendu pour lui en foutre un autre dans le ventre et un dernier croche pattes pour le faire tomber. Tes collègues l'ont immobilisés et voulaient t'emmener à l'hôpital. T'as prétexté que c'était pas grand chose et t'as passé le reste de l'après-midi avec ton entaille ouverte que tu cachais au mieux.
Tu voulais pas aller à l'hôpital. T'as pas les sous. Tu t'es dit que ton médecin attitré et officieux serait bien capable de te soigner. Il avait déjà fait un miracle sur ton torse même si la cicatrice était plus que visible. Tu t'en foutais, les cicatrices étaient un symbole d'honneur à tes yeux. C'est comme ça que t'as fini par te retrouver ici, chez lui, avec le visage pâle et la chemise pleine de sang. Tu ne lui laissais pas vraiment le choix à vrai dire, mais il n'y avait que lui pour t'aider. Tu ne pouvais pas non plus rentrer chez toi dans cet état, Tony aurait été trop inquiet. « Tu pourras le rajouter à ma note. » Que tu dis en plaisantant.
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Trafalgar D. Law
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Occupation : Médecins sur les Docks, chirurgien de fortune, ancien Boucher
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Sujet: Re: Witch doctor (law) Dim 28 Juil 2024 - 20:02
En principe, ses patients savaient généralement où le trouver à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, au besoin, Law n'était pas du genre à travailler juste aux horaires fixes, personne ne choisit quand il va tomber malade ou se blesser, et ce n'était pas son genre de refuser un patient pour des raisons aussi futiles. Ses collègues le faisaient, c'étaient leurs vies, ils faisaient bien ce qu'ils voulaient, il s'en fichait à vrai dire. Chacun faisait bien comme il lui plaisait, ce n'était donc pas étonnant pour lui qu'on vienne en pleine soirée, alors qu'il avait enfin réussi à faire partir Miguel pour qu'il lui laisse enfin sa soirée et qu'il puisse se plonger dans une lecture que son "ami" aurait très certainement trouvé des plus ennuyeuses, qu'à cela ne tienne, il semblait qu'il n'aurait pas sa soirée tranquille de toute façon, comme si le destin prenait un malin plaisir à l'en empêcher. Il haussa un sourcil en ouvrant la porte et laissa Zoro prendre ses aises, ce n'était pas comme s'il avait attendu qu'il l'autorise à quoique ce soit de toute façon.
- Hmhm, et du coup, j'imagine que tu as attendu toute la journée avant de venir me voir ? Combien de temps, tu as mis à trouver mon appartement ?
Même s'il s'agissait de Takeshi, non de Zoro, ce qui revenait à la même chose de son point de vue, il lui semblait que ça ne changeait pas grand-chose à son sens de l'orientation, il devrait donc s'estimer heureux qu'il soit arrivé jusqu'ici, quand bien même, il est quelqu'un de très résistant, il aurait pu quand même ne jamais arriver jusqu'à l'appartement, ce qui aurait été dommage pour l'équipage de Luffy quand même. Il faudrait, un jour, qu'il les réunisse dans la même pièce, en espérant que cela pourrait les faire se souvenir de qui ils sont vraiment. Il n'avait toujours pas abandonné l'idée, c'est juste qu'il ne trouvait pas le bon moyen, le mieux serait certainement de réunir l'équipage au complet, mais il n'avait pas encore vu Robin, Brooke, Chopper, Usopp. Serait-ce suffisant avec ceux déjà présents ? Il secoua la tête, dépité.
- Oh, je suis vraiment rassuré que tu ne sois pas le plus déglingué des deux !
Comme une impression de déjà-vu avec Miguel qui s'était fait attaquer il y a quelque temps aussi et qui s'était vanté d'avoir arrangé l'autre gars, la belle affaire. Il partit quelques instants, le temps de prendre son attirail dans la salle de bain et s'approcha du Marimo pour commencer à le soigner, parce que c'était pour ça qu'il était venu tout de même, certainement pas pour boire un verre. Quoique, il était sûr que celui-ci n'aurait rien contre un peu d'alcool. Il connaissait quand même un peu moins Zoro par rapport à d'autres, il faisait partie de ceux qui étaient le moins causant dans l'équipage, pas qu'il s'en plaigne cependant, loin de là.
- Et tu penses la régler un jour, cette note ? Tu devrais prendre tes sabres pour te défendre... escrimeur.
Il lançait toujours des trucs "louches" dans ses phrases, des mot-clés, dans l'espoir qu'un des chapeau de pailles puissent se souvenir de lui, mais jusqu'à présent, à part Sanji qui se souvenait de qui il était, les autres le voyaient surtout comme un gars louche.
Tu ne pouvais pas vraiment qualifier Law d'ami, plutôt d'un docteur qui voulait bien de toi malgré le peu de sous que tu gagnais. Pourtant, tu ne pouvais nier que c'était facile de passer du temps avec lui. Il était calme, peu bavard et parfois intéressant. Ensemble, une après-midi serait sans doute monotone d'un point de vue extérieur et probablement très silencieuse, mais tu es presque sûr que vous passeriez du bon temps. Tu l'appréciais, tu lui étais vraiment reconnaissant, mais ami était un terme peut-être trop fort. Pour l'instant du moins. Tu accordais difficilement ta confiance après tout. En terme de médecin en revanche, il l'avait entièrement. Ta confiance. Tu savais de quoi il était capable, il ne te décevait jamais. Il n'y avait peut-être que Tony qui l'égalait dans ce domaine, mais ce n'était encore qu'un étudiant. Tu préférais, pour le moment, te rapprocher d'un professionnel ou presque. Surtout, tu ne voulais pas l'inquiéter. Law, lui, ne s'inquiétait pas et de toute façon, il en avait pris l'habitude aujourd'hui. Sans doute qu'il devait être envahi jours et nuits de patients de fortune. C'était son choix et tu le respectais aussi pour ça. Il était dévoué dans son art. Il ne faisait pas ça pour l'argent.
Tu te contentes de hocher de la tête pour lui répondre, confirmer que tu as attendu avant de venir. Ce n'était presque rien après tout, un presque rien qui commence à vraiment peser. La seconde remarque, en revanche, tu fais mine de ne pas l'entendre. Il connaît ton sens de l'orientation minable et tous ceux qui commence à te connaître le découvrent rapidement. Même les passagers dans la gare le savent à force. Mais pour ta défense, la direction de son appartement n'est pas très claire. Mauvaise foi certes, mais tu n'as aucun autre moyen de justifier le fait que tu te sois perdu encore et encore. « L'essentiel, c'est que j'ai fini par arriver. » Et c'était vrai. Il s'éloigne et finit par revenir avec du matériel, visiblement prêt à te prendre en charge. Tu te laisses tomber sur une chaise, évitant de pourrir son canapé. Faut croire que t'as quand même un peu de bon sens. Tu retires ton t-shirt en grimaçant pour qu'il ait une meilleure vue de la blessure en question.
Honnêtement, tu n'es pas sûr non, de la régler un jour ta note. Faut dire qu'à force, elle prend de l'ampleur. Cela dit, tu seras toujours prêt à l'aider au besoin et tu pourras sans doute pas faire mieux. Il le sait, t'en es certain. Il s'en rend bien compte, mais ça ne l'empêche pas de continuer à te soigner. Son autre remarque, en revanche, tu ne la comprends pas trop. Tu lui as déjà parlé du kendo ? Tu n'es pas sûr, mais la mémoire te fait peut-être défaut. « Tu me vois avec un sabre dans la gare ? » Ce n'était clairement pas une bonne idée. « Même si clairement, parfois, ça serait bien plus utile. » C'était malheureusement trop dangereux. Tu pointes un truc du doigt, un sabre dans son fourreau. « Et toi, tu sais l'utiliser ou c'est juste de la déco ? » Il ne t'en a jamais parlé non plus, faut dire que ça fait partie de votre façon de vous entendre. Mais là, maintenant, t'es un peu curieux. C'est quoi ce sabre ?
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Sujet: Re: Witch doctor (law) Mar 24 Sep 2024 - 19:46
Évidemment, Law ne se fait aucune illusion quant à l'argent, et de toute façon, venant de quelqu'un de l'équipage de Luffy, il s'en fiche un peu. Il serait nettement plus soulagé si Zoro retrouvait la mémoire par exemple, il faut dire qu'il leur doit tellement... même si c'était une alliance, à l'époque, il dirait qu'il a tiré bien plus de cette alliance que Luffy et ses compagnons, il le sait, Luffy aussi très certainement, mais celui-ci se fiche de ce genre de choses tout simplement parce qu'il considère Law comme son ami et que pour lui, c'est naturel d'aider ses amis. Dans le fond, Law comprend cette façon de faire, alors c'est un peu ce qu'il fait dans ce monde, même si Takeshi ne le considère sans doute pas comme un ami, ils n'ont jamais vraiment abordé la question ni même franchis la limite médecin/patient, il sait que Zoro est un peu comme lui, pas vraiment sociable, taciturne, il lui faut du temps et un peu plus que cela pour complétement adopter quelqu'un.
- Arrivé et pas vidé de ton sang, un véritable miracle. Devrais-je te donner mon numéro de téléphone pour la prochaine fois ?
Ce n'était même pas une blague, normalement, il ne le faisait pas, mais "normalement" les gens allaient à l'hôpital le plus proche plutôt que venir exclusivement chez lui, d'autant plus lorsqu'il n'est pas censé travailler. Il parait probablement avoir un grand cœur, mais clairement, les membres de l'équipage du chapeau de paille bénéficiaient d'une attention toute particulière, que ce soit au niveau des allées et venues puisqu'il les laissait venir à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, mais aussi financière puisque même si Takeshi avait une sacrée note, il ne lui réclamait jamais vraiment. Ne parlons même pas de Miguel qui pillait son frigo, mais bon, ça, c'était une autre histoire. Il esquissa un sourire alors qu'il lui demandait s'il l'imaginait dans une gare avec ses sabres.
Je ne t'imagine pas autrement, se pensa-t-il.
Mais il ne pouvait pas le lui dire, visiblement Takeshi ne savait toujours pas qui il était, et ce serait vraiment bizarre qu'il en sache autant sur lui alors qu'ils n'avaient jamais réellement abordé la question. Et puis, s'il commençait à réagir comme Luffy lorsque Law lui tendait des perches pour que ses souvenirs reviennent, ça n'allait clairement pas l'aider à aller mieux. Alors qu'il le laissait parler, il se mit à tout d'abord désinfecter la blessure pour commencer à le soigner comme il se doit. Takeshi semblait intéressé par son katana, il se demandait d'ailleurs lui-même d'où il venait, car il semblait l'avoir retrouvé en même temps que son identité, comme si elle avait toujours été dans ses affaires.
- Tu veux tester ?
Bien entendu, il savait s'en servir et n'avait rien à prouver, toutefois il voulait voir si les capacités de Takeshi équivalaient à celles de Zoro, étant donné que les gens qui avaient perdu leurs identités n'avaient plus leurs pouvoirs, il se demandait si c'était la même chose pour les capacités.[/color]