─ Quand nous nous mettons à la tâche d'analyser la persona, nous détachons, nous soulevons le masque, et découvrons que ce qui semblait être individuel était au fond collectif : en d'autres termes, la persona n'était que le masque d'un assujettissement général du comportement à la coercicion de la psyché collective.
Carl Gustav Jung
Age : 18 ans
Occupation : Étudiant / "Petit jobbiste"
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─ "Chacun possède sa propre personnalité, ses propres désirs, ses propres rêves. Tout comme il est autorisé à chacun de diverger, de se perdre en chemin, de s'égarer dans de sombres desseins. Je ne me bats pas pour rendre justice. Je me bats pour permettre à chacun de trouver et retrouver son chemin dans la vaste complexité qu'est celle de la liberté d'être. Jamais les Voleurs Fantômes n'ont tué pour rendre cette justice et jamais ils ne le feront."
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Sujet: Re: ideal and the real • ft. sanji Jeu 24 Oct 2024 - 15:08
voleur fantôme
ren & stephanie
Il n'y a point de loi sans criminel pour la bafouer. Sans crime, nul besoin de dicter des règles.
C’est ta manière à toi de respecter Sanji. Tu regardes, tu épies, parce que tu te laisses distraire par la curiosité un instant, mais tu sens que cela reste très personnel. Cela a toujours posé un problème sur ce point, tes dons. Cette limite de l’éthique et l’absence de privé avec toi dans la vie de chacun. Heureusement que tu n’es pas une mauvaise personne, avec des intentions tout aussi mauvaises. Des paroles se perdent jusqu’à ton oreille et tu relèves alors : « Kaido ? Luffy ? » Cela peut paraître incroyable, mais rien de tout ceci ne te parle. Tu en déduis alors que ce sont des connaissances du pirate et ami qui t’accompagne. Le moment n’est pas bien choisi pour demander de plus ample information. Vous verrez ça dehors, au calme. Tu es essoufflé, mais rien ne t’empêchera de te sauver d’ici, maintenant que tu as repéré la sortie. Tu contribue au déblayage de votre voix d’évasion. « Ne t’en fais pas pour lui. Il est increvable. » Il y a une esquisse sur ton visage. Un mélange mi-figue mi-raisin entre la plaisanterie et l’amertume. Ce n’est pas un mensonge ou une plaisanterie, même si le ton que tu emploies laisse à croire que c’est le cas.
Ce qui te rend aussi spécial, ce qui permet de donner vie à cet endroit, c’est ta propre faculté à inspirer la confiance. À avoir bon cœur et c’est probablement pour cette raison que tu t’entends aussi bien avec Sanji. Qu’il y a beaucoup plus de points en commun, qu’une simple mésaventure dans le Métavers. Tu lui souries ; ça te va droit au cœur. C’est une pression supplémentaire sur tes épaules, de savoir qu’une nouvelle personne place sa confiance en toi, mais ce n’est pas une mauvaise pression. C’est au contraire ce qui te pousse à avancer tous les jours, car tu serais bien malheureux dans un univers démuni d’individu, sans personne avec qui passer du temps ou partager des souvenirs. « J’te suis. » Tu ne comptes pas t’attarder plus longtemps dans cet endroit. Ce n’est pas une perte de temps pour autant. Tu peux retrouver des amis, par le biais de son fonctionnement. Tu peux savoir qui s’est réveillé, qui reste à réveiller, qui est là.
Tu es le dernier à traverser. Tu t’attardes un peu, mais nul ne saura ce qui s’est passé.
En attendant Sanji revient à Novacrest, dans ce monde bien étrange où tous, quelque soit leurs horizons, atterris. Face à lui, à la sortie, un chat noir aux pattes tachés de blancs l’attend. Il est assis à côté de son sac de course et se lèche les pattes, comme le plus banal des félins le ferait. À la différence près que, n’était pas un banal chat, il répond : « C’est bien moi ! C’est la moindre des choses que je pouvais faire. Après tout, c’est moi qui devrais être le chef des Voleurs Fantômes ! C’est moi qui leur aie tout appris, hmpf ! » Le chat noir et blanc s’indigne et jacasse, mais pour les passants, ce ne sont que des miaulements. Il profite également de ramasser tout le mérite qui ne lui ait pas forcément entièrement dû. Cela ne choque pas. Des individus qui parlent à leur chat et leur réponde par affection, cela se trouve à tous les coins de rue. Morgana se redresse sur ses quatre pattes et profite de ses caresses, car même s’il est doté de parole ; cela reste un chat. En tant que tel, il n’a rien contre des flatteries. Bien au contraire même.
À ton tour, tu sors. Tu es décoiffé, mais cela ne sort pas de l’ordinaire. Ce qui change en revanche, c’est ta tenue. D’un claquement de doigts, ou plutôt d’une simple porte passée, tu n’avais plus les mêmes habits. Plus de masque, plus de couteau, plus de long manteau noir, plus de gants rouges ; juste un uniforme d’étudiant, une paire de lunette carrée noire que tu remets sur ton nez et ton sac à dos. « Chut, Morgana. Il peut t’entendre maintenant et je ne suis plus le chef de grand-chose, de toute façon. Je te l’ai déjà dit. » Tu dis cela sur un ton plutôt triste, alors que tu t’approches de ton chat en faisant glisser ton sac à dos jusqu’au sol, puis en l’attrapant pour le glisser à l’intérieur. Morgana se laisse faire. Après tout il apprécie que tu le portes et lui, ça lui économise des efforts pour marcher. Une fois bien calé, tu remets ton sac, et donc par extension ton chat, dans ton dos et tu te redresses. « Merci pour ton aide, Sanji. Je dois rentrer à Baïame maintenant, est-ce que ça te convient de m’accompagner ? »
Une simple intuition, mais tu as la sensation que vous devez tous les deux prendre le bateau pour les rentrer, alors autant faire la route ensemble. Avant d’oublier ceci dit, tu attrapes ton téléphone portable et tu cherches dans ton répertoire le numéro. Tu le griffonnes ensuite sur une carte. Celle-ci est ; particulière. Dans ton monde d’origine, elle servait à avertir de ton prochain “cambriolage”. Un motif rouge et noir, en spiral, avec un logo rappelant ton masque et Arsène en son centre. Derrière un message pour secouer. Cependant là, tu y mets ton numéro de téléphone. « Tiens ! Si jamais t’as envie de parler ou si tu t’ennuies. Ou même si le resto où tu travailles à besoin d’un plongeur ou d’un serveur pour quelques jours, je ne refuse pas non plus. »
Ce n’est pas le Métavers qui va te donner l’argent nécessaire pour payer tes études.