En retrouvant sa mémoire, cela permit à Cyno de se remémorer l’intégralité de ses aptitudes ainsi que les souvenirs reliés à son ancienne vie. Ce que le Mahamatra appréciait le plus était sans aucun doute ses nombreux voyages hors de la ville. Il n’avait que faire des avertissements, puisqu’il savait largement comment se défendre. Cependant, Il ne devait pas oublier où il se trouvait, cyno était loin de son monde, loin des responsabilités au sein d’une académie qui n’existait aucunement en ce monde. Sans doute était-ce mieux ainsi? Bien que ses responsabilités actuelles en ce monde soit loin d’égaler le métier qu’il avait jadis tenu à sumeru, il fallait reconnaître que la similitude entre les deux demeurait bien minime.
Comme toujours, son instinct l'entraîne à se fondre dans l’immensité du paysage, loin de la civilisation, bien plus proche de ses origines. L'absence des étendu désertique de sumeru lui manquait cruellement, lui qui avait l’habitude des grosse chaleurs et de ce sentiment familier, mais dangereux du vaste étendu de sable. Ainsi vêtu de ses vêtements d’antan, cela lui procurait une certaine protection, dissimulant parfaitement son identité sous sa coiffe en forme de tête de chacal qui était non sans rappeler Hermanubis. Cyno savait qu’en cas d’attaque animal, il serait en mesure de se défendre, que ce soit avec son armes qu’il dissimulait grâce à son pouvoir ou encore ses aptitudes liés au sage d'antan et à sa vision électro.
Son chemin finit par aboutir dans un endroit qui lui semblait plus familier que le paysage actuel, c’était un environnement plus tropical. Toutefois, cela n‘avait rien à voir avec le territoire habituel des garde forestier de sumeru. Puis son regard carmin se posa sur une silhouette qu’il vit au loin, certainement la personne qu’il connaît le mieux et qu’il fut tant soulagé de retrouver dans ce monde.
“Tu sais que même le meilleur des gardes forestier à aussi besoin de se reposer?”
Dit-il en se rapprochant d’un certain membre restant de la race des Tighnariens, cyno n’a jamais vraiment compris l’intérêt de Nari pour ce mode de vie. Le général n’a jamais vraiment chercher à convaincre tighnari à faire autre chose de sa vie, l’un comme l’autre avaient beaucoup de responsabilités.
“Avant que tu me poses la question, je ne suis pas sur mes heures de travail puisque je suis en repos.”
Tu étais toujours concentré sur ton travail. Pas un jour ne passait sans que tu ne trouves quelques choses à faire et même des missions à confier. Certes ce monde était très différent du tiens mais il n'en restait pas moins intéressant. Chaque jour tu apprenais de nouvelle chose. Comme aujourd'hui. Tu étais assis directement sur le sol, crayon en main et carnet sur tes genoux. Tu étais en train de prendre des notes sur une espèce d'oiseau qui t'étais inconnu. Tu étudiais leur language. La façon de se comporter entre eux. Comment ils se déplaçaient. Ce qui les différenciaient des autres. Tu trouvais chaque être passionnant.
Ça faisait un moment que tu étais là à les regarder, quand tu avais entendu des bruits de pas beaucoup plus loin et tu n'avais aucun doute sur la personne dont il s'agissait. Il n'y avait que lui qui avait une telle démarche. Rien n'échappait à ton ouïe. Un léger sourire c'était dessiné sur ton visage avant qu'il ne soit à ta hauteur et annonce réellement sa présence. «C'est toi qui me dit ça? J'ai souvenir d'un général qui surgissait de nul part sur ses cibles tellement il était tout le temps en action. Je crois bien que c'est la première fois que je t'entends te justifier d'être en repos. Ce monde est bien différent du notre.» C'était bien pour ça que vous vous voyiez peu, quand vous étiez à Sumeru. Lui était toujours dans le désert ou en ville. Toi tu ne quittais jamais ta forêt. Et pourtant, dès que vous arriviez à vous retrouver, c'était comme si vous ne vous étiez jamais quitté. Quelque chose vous liaient depuis des années, sans que tu ne saches mettre le mot dessus. «Mais tu as raison. Un peu de repos ne me fera pas de mal.» Rangeant ton carnet dans ta sacoche, tu avais jeté un regard à Cyno, l'accompagnant à te suivre sans rien dire. Ça fait bien longtemps que les mots n'étaient plus utiles entre vous. Tu étais grimpé en haut de l'arbre avant de t'asseoir en tailleur sur une branche et t'observer le paysage. La vue sur le reste de la forêt était magnifique depuis là haut. « Qu'est-ce qui t'amène par ici? Le besoin de te sentir un peu plus comme "chez toi"?»
Cyno n’avait connu que la vie de général dans le désert, dans ce monde à présent perdu, semblait-il, il y avait de quoi éprouver une légère inquiétude. l’amertume de ne pas connaître l'issue du chemin, cette fin potentiellement tragique, ne laissait que peu de doute sur la véracité des faits. Cyno n’était pas du genre à se fier aux paroles des gens, il accordait peu d'importance à une telle vérité, il lui fallait des preuves, pas uniquement par le biais de souvenirs. Anubis ne comprenait pas trop ce qui se passait, mais vivre ici voulait signifier s’adapter à toute situation, Heureusement qu’il pouvait encore compter sur des brides de souvenirs d’anubis. Pour les gens de cette ville, il n’était qu’une jeune homme rempli d’ambition, un étranger qui avait bien réussi sa vie, dans tous les cas, tout cela n'était pas totalement faux.
L’ancien général Mahamatra parcourait ce nouvel environnement qui s’ouvrait devant lui, il ressentait ce besoin de s’éloigner de la métropole de cette ville. Cony n’a jamais été particulièrement attachée à la vie sociale et collective que pouvait engendrer un quotidien dans un lieu peuplé d'habitants, le changement d’époque le déstabilise sans pour autant se montrer cruel. Cependant, il savait qu’au-delà de la ville, il demeurait des gens qui semblaient s'épanouir dans l’environnement pur de l‘île. Toutefois, avec l 'ouverture d'un archipel, il était difficile de résister à la tentation de s’établir ailleurs, sans réellement éprouver ce sentiment d’urgence. Cyno avait grand besoin de retrouver Tighnari, le fennec lui manquait par moment, même si ses habitudes changeait peu de sumeru, il savait exactement où le trouver.
“On peut dire que rien ici n’a à voir avec le sumeru que l’on connaît.. Ça manque de terre désertique et d’action, bien que ce soit plutôt calme et différent de notre coin de pays, autant profité d’un peu de répit pour se retrouver.. toi aussi tu travailles beaucoup.”
Dit-il en s’approchant de son ami le plus proche, Cyno avait longtemps accepté le mode de vie de son camarade, mais quelque chose de différent lui dictait quelque chose de plus profond. Cyno n’a jamais réellement admis haut et fort l’affection et l'attachement qu’il éprouvait pour Tighnari, parfois il avait l'impression de ne pas comprendre certaines choses et son statut de général n’aidait en rien à se poser complètement dans ses émotions.
“ tu sais bien que je n’aime pas m’attarder trop longtemps en ville.. et j'Avais envie de passé un peu plus de temps en ta compagnie, ont se voit si peu ces derniers temps.”
Tu aimais être là haut. Voir l'étendu de la forêt. Apercevoir la ville en tout petit beaucoup plus loin. Le vent qui caressait doucement la peau de ton visage et qui faisait bouger les poils de tes oreilles et de ta queue. Un moment simple, mais c'était là que tu te sentais le plus vivant. Profiter du calme de la nature, c'était ce que tu préférais. Alors comment ne pas apprécier encore plus ce moment avec un ami à tes côtés? Toujours un petit sourire aux lèvres, ton regard passant du paysage à ce dernier. «C'est sur que ça n'a rien à voir avec chez nous. Mais voyons le bon côté. Nous avons chacun un travail pour subvenir à nos besoins. Tant qu'il n'y a aucun danger, il n'y a pas de raison de s'inquiéter.» Il fallait rester attentif néanmoins, même si tout allait bien, personne ne pouvait dire si ça allait durer. Mais tu préférais rester positif pour le moment. «C'est vrai. Nos souvenirs de Sumeru ont beaux se mélanger avec notre fausse vie. Nous avons chacun gardé le rythme qui nous à été "imposé". Une question d'habitude sûrement. Mais rien ne nous empêche de les changer.» Ton travail ici n'était certe pas très différent de celui que tu avais par le passé. Peut être plus calme. Et tu n'étais pas du genre à te prendre la tête. Tu prenais les choses comme elles venaient. En l'occurrence, tant qu'il y avait du travail, tu menais ta vie tranquillement. Il n'y avait de toute façon aucun moyen de rentrer dans votre monde à ta connaissance, autant faire avec. Même s'il venait à avoir des changements, tu ne serais pas contre changer tes habitudes.
Tu avais replié tes jambes au niveau de ton torse, le regard un peu plus perdu dans le paysage, tes oreilles bougeant au rythme des bruits que tu entendais au loin. «Ça me manque aussi, de passer du temps avec toi.» Sincère. Même si la distance faisait que vous n'étiez plus tout les jours ensemble, encore plus depuis que vous étiez ici, du jour où vos chemins s'étaient croisés à l'académie, pas un jour n'était passé sans que tu ne penses à Cyno. Il était un être cher à ton cœur. Beaucoup plus que tu ne le réalisais. Tu allais bien finir par prendre conscience de tes sentiments un jour. Il suffisait juste d'un petit quelque chose en plus. Une action ou une phrase de sa part et tu étais prêt à tomber pour lui. «On a été emmené à se voir plus souvent, depuis que le voyageur est entré dans nos vies. Je trouvais ça... Agréable.» Et tu étais venu poser ta tête sur son épaule, sans trop chercher à comprendre pourquoi tu avais envie d'un tel rapprochement physique.
La vie avait changé depuis qu’il vivait en ce monde, beaucoup de choses différent des véritables souvenir et moment passer à Teyvat. Il était possible de prévoir le moment exact d'un retour dans la réalité, sans doute était impossible pour Cyno de revoir un jour l’étendu de sable qui sillonnent le désert de son pays natal. Cependant, Le général s'adapte facilement à la situation, plus il s’éloignait de la ville qui l'insupportait, mieux il se portrait. Cyno a toujours été un solitaire, un être vivant dans le désert, lorsqu’il n’était pas amené à imposer son respect et ses règles à l'académie.
Cependant, le temps avait fait en sorte de modifier complètement leur mode de vie, d’entreprendre des chemin qui diffèrent de leur vocation de base. Toutefois, Cyno ne s’en plaignait pas, comme il n’avait jamais réellement trouvé de l ‘intérêt à modifier quelque chose d’instaurer et mise en place pas cette autre identité qui lui a donné une autre vie. Cyno tentait encore de comprendre le fonctionnement, de tempérer des souvenirs contradictoires à ses connaissances et ses limites. son identité, ainsi que son style et son oeil Divin était là pour lui permettre de se souvenir de qui il était réellement.
C’était une évidence pour le général Mahamatra d’être confronté à nouveau au paysage tropicale et à la chaleur tempérée de la forêt. Voir toute cette végétation, cette flore ainsi que la vie sauvage lui rappelait bien l’atmosphère tropicale de l’immense forêt de sumeru. Alors voir Tighnari être si à l’aise avec l’environnement lui rappelait ces moments passés dans leur monde, à parcourir des kilomètres lorsqu’il n'était pas dans le désert. Du côté de Tigh, Cyno réfléchissait aux paroles du garçon pour qui il a toujours éprouver des sentiments étrange et unique à son égard, des émotions fortes et puissante.
“il est vrai que mon travail change radicalement de mes fonctions à l'académie de Sumeru… il est plus adapté à cette époque qui est encore étrange et nouvelle..”
Le général ne pourrait jamais parvenir à comparer deux mondes, à chaque culture comporte des différences et du temps d’adaptation. Près de Tighnai, Cyno repensait à ces moment passer à ses côtés, tout comme les souvenirs du voyageur qui leur avait permit de changer radicalement le cours du temps, de permettre à la Rani Kusanali de pouvoir s’exprimer et vivre librement, enfin l’archon Dendro, Nahida pour les intimes.
“Ce sera peut-être l’occasion pour nous deux de passer davantage de temps ensemble? Que ce soit à Sumeru ou bien ici, peu importe? Ça me manque aussi de mon côté”
dit-il avec franchise alors qu’il posa doucement sa main sur la chevelure du Tighnarian, entre les deux longue Oreille de fennec qu’il possédait. Tandis que Cyno avait pris une position plus que confortable sur son autre main.