« Monsieur O’Brien, la séance va commencer, on vous attend là-bas, et cette fois, ne faite pas votre mauvaise tête… » Ceylan grimace en entendant la voix de l’infirmière, il n’a aucune envie de quitter sa chambre d’hôpital. Elle est tellement chaleureuse avec ces murs blancs, son lit assisté et son plafond composé de 69 plaques de faux plafonds. Parce que oui, il a eu le temps de les compter et a fini par détester ce chiffre, alors qu’à une époque, il était plutôt du genre à l’apprécier. « Si vous ne venez pas vous savez qu’il vous faudra trouver un autre centre de soins ! » Insiste l’infirmière, elle le connait assez pour savoir qu’il est bien capable de rester là, enfermer dans cette chambre, sur son pc… Plutôt que de participer à l’activité de groupe qui a pour but de les sociabiliser et surtout de leur permettre de vivre une vie presque semblable à celle qu’on a quand on vit chez soi. Sauf que Ceylan, il ne s’est jamais vraiment posé chez lui. Non, sa vie, c’était la route, les tournages dans le monde entier et les cascades, pas l’après-midi à faire des puzzles, raconter sa vie ou faire du théâtre avec ses compagnons d’infortune… La dernière fois, il avait eu le droit à une séance karaoké, une horreur dont il se serait bien passé. Il avait passé l’après midi dans son coin à observer les autres poussaient la chansonnette, alors qu’il aurait dû en train de travailler son corps pour remarcher et reprendre ses activités. Selon ses médecins, il voulait aller trop vite, mais la vitesse, justement c’était sa vie. Il avait l’impression de ne pas en faire assez pour progresser et retrouver toutes ses facultés et cela le rendait dingue. Alors perdre du temps avec ces ateliers «  bien-être » lui donnait envie d’hurler. La plupart des personnes qui faisaient partie de son groupe attendait ces animations avec impatience, parce qu’elles permettaient d’avoir des coupures dans des journées parfois compliquées… Il pouvait même comprendre que cela plaise à certains, mais ce qui l’énervait, c’était le côté obligatoire de ses séances. C’était une association qui s’occupait d’animer ces après midi bien être, les gens étaient souvent sympathiques, mais voilà, Ceylan avait du mal à s’y faire. De toute façon depuis qu’il était cloué à son fauteuil, son humeur était exécrable. Heureusement qu’il avait son pc, pour passer le temps, parce que sinon, il aurait fini dingue.

Il finit par abandonner sa chambre, ou plutôt son antre pour partir en direction de la grande salle qui les accueillait pour la plupart des séances, parfois ils sortaient en ville, mais ça restait rare… Même s’il n’avait aucune envie d’y aller, le brun avait encore moins envie d’être transférer dans un autre hôpital… Sa mère n’habitait pas loin et il devait avouer qu’il aimait bien ses visites, ça lui faisait du bien. Quand il arriva dans la salle, Ceylan jeta un rapide coup d’œil alentour, sans dire un mot aux personnes déjà présentes, il se contenta d’un léger hochement de tête en guise de bienvenue et s’approcha de la table ou une blonde préparait des ardoises et des feutres. « Si vous nous prévoyez un quizz sur les chansons disney, je me casse direct ! » Qui pouvez aimer ça, ses chansons niaises de gamins. Il n’avait jamais aimé, enfin si, peut-être un peu, mais plus maintenant, il était devenu trop con pour ça. « Un quizz disney !!! Mais j’adore ça. » S’exclama Lola, une autre accidentée de la route qui n’avait plus qu’à une semaine à tirer ici. Ceylan roula des yeux avant de soupirer pour s’éloigner de la table, il allait se mettre dans un coin, et laisser le temps passé, c’était une très très bonne idée !


@Evangeline Suntear

« Ne t’inquiète pas Rapunzel, je ne risque pas de chanter. » C’était bien ça le nom de la fille aux cheveux longs des contes de fées pour gamin sans queue ni tête ? Il l’avait baptisé ainsi à cause de la longueur impressionnante de sa tignasse, mais aussi et surtout parce qu’il la trouvait particulièrement candide et généreuse. Le genre de personnalité qui lui tapait sur le système tant elles étaient à l’opposé de la sienne. La dernière fois, elle s’était occupée de lui couper les cheveux et elle s’était bien débrouillée. Il ne lui bien sur pas dit, parce qu’il ne faisait pas souvent de compliments, ça ne lui ressemblait pas. « Si c’est un Quizz de toute façon, je ne suis pas obligé de vous faire attendre ma voix mélodieuse, vous voilà sauver princesse ! » dit-il tout en se rapprochant d’elle. En vérité, Evangeline, parce que oui, c’était le prénom qui était marqué sur le badge épinglé à sa poitrine, l’intriguait… Et elle était sûrement la raison qui le poussait à venir ici, parce que d’une certaine manière, il appréciait leurs échanges et que cela le changeait. Elle était une énigme pour lui, sa joie de vivre, le bonheur qui éclairait son visage, elle était solaire, presque aveuglante pour lui et il n’arrivait pas à saisir si c’était la réalité ou une illusion. « Des lots à gagner ? » Ouh la la, ça lui donnait envie de participer, vraiment… « Genre quoi ? Un pot de nutella ou un puzzle. » dit-il d’une voix désabusée. Parce que oui ça m’étonnerait qu’ils puissent gagner une bière, un resto ou quelque chose de franchement intéressant… Non, c’était juste de la poudre aux yeux pour leur donner l’illusion que leur vie était comme celle des autres. Sauf que non, elle ne l’était pas, il était cloué dans ce putain de fauteuil et il n’avait pas envie de faire comme si tout allait bien, ça n’allait pas bien. Personne ici n’allait bien, tout le monde voulait retrouver sa vie, son chez lui… Et il ne faisait pas exception à la règle. Ceylan était en colère, en colère contre le mec qui l’avait renversé, ce chauffard qui s’était tué et pour qui il éprouvait une certaine compensation alors qu’il l’avait cloué ici et peut-être foutu sa vie en l’air. Mais bon, c’était un père de famille et des conneries on fait tous dans une vie, celle-ci était de trop visiblement, et il en avait payé le prix fort. « Je passe mon tour merci, ça serait des musiques de rock, pourquoi pas, mais alors Disney non merci… » Le pire c’est qu’il les connaissait tous… il en avait raffolé enfants, mais ça il n’était pas près de l’avouer. « Tiens Ceylan, pioche ton partenaire ! » demanda une autre personne de l’association tout en lui tendant un chapeau rouge. « Ouais ouias troppp super… » Il déplie le papier et exquise un léger sourire en voyant le prénom écrit sur le bout de papier. « Bon Rapunzel, je crois que tu vas devoir jouer pour deux ! »

@Evangeline Suntear

Le brun aurait tout fait pour repartir dans sa chambre et passer le reste de la journée face à son écran d’ordinateur. Ce n’était peut-être pas le meilleur moyen de guérir mais cela lui aurait éviter de se retrouver à participer à cette activité. Lui ce qui voulait c’était s’en sortir, retrouver ses jambes, les plateaux de tournage et sa vie à 100 à l’heure. Ceylan n’avait rien contre les membres de l’association, ils étaient sympathiques et prenaient du temps pour apporter un peu de bonheur aux autres. C’était une idée noble et sympathique, mais lui avait dû mal à y adhérer. Il n’avait pas envie de rire, ni de prendre du bon temps, pour lui cela ne l’amènerait à rien. Heureusement, aujourd’hui, il échappait à l’atelier Puzzle, le dernier l’avait gonflé au possible, même s’il n’avait rien contre cette pratique. Juste qu’il ne voyait pas à quoi cela pouvait l’aider, tout comme le fait de faire à blind test. Ceylan était pourtant quelqu’un de plutôt sociable qui se faisait rapidement des amis. Il entretenait le plus souvent de très bonnes relations avec son entourage, mais depuis son accident il en voulait à la terre entière. Ceylan était en colère et tout le monde en prenait pour son grade. C’était son moyen a lui de tenir son cap, même si cela ne l’aidait en rien. Toute sa vie avait été bousillée en une simple fraction de seconde, il n’avait même pas eu le temps de réagir, même pas le temps de dire ouf, que la voiture le percutait. Des coups, des chutes, il en avait pris des tonnes, mais celle-ci, il n’avait rien pu faire, si ce n’est encaisser. Il était un miraculé et le fait qu’il puisse retrouver l’usage de ses jambes en était un autre. Dans son malheur, il avait eu de la chance, mais parfois il l’oubliait pour se morfondre de sa situation. Il craignait que sa vie de cascadeur s’arrête ici, que ses employeurs ne le reprennent pas… Et c’était ses doutes qui le rongeaient de l’intérieur qui le rendaient si désagréable.

Pourtant malgré toutes ses pensées négatives, il ne pouvait nier que cette fille, la jolie blonde provoquait en lui, un certain sentiment d’apaisement. Il ne comprenait pas pourquoi et même si elle l’énervait avec ses bonnes paroles et son côté candide… il appréciait son contact. Voilà pourquoi il finissait toujours par arriver quand il la savait dans la pièce. Sans oublier qu’il y avait cet abruti de Franck, un accidenté de la route comme lui qui n’arrêtait pas de lui faire du charme… Le pire c’est qu’elle n’y voyait que du feu. Cette fille ne voyait pas le mal dans le monde, parfois même il se demandait si elle croyait encore au père noël. Pourtant ce contraste entre eux, entre sa colère et sa joie de vivre l’interpellait et d’une certaine manière il s’en nourrissait.
« T’es pas prête de m’entendre ! » dit-il comme s’il s’agissait de la pire chose qui puisse arriver. « Un Duo ? et puis quoi d’autres. » dit-il en roulant des yeux, même si l’idée ne lui était pas si désagréable que ça. Elle avait de base une très jolie voix, elle devait sûrement mieux chanter que lui… ça n’avait jamais son truc, si ce n’est en karaoké, ou il faisait le plus souvent exprès de chanter comme une casserole. « Mouais…j’ai des doutes. » laisse t’il échapper tout en prenant place autour de la place, pas trop loin de cet abruti de Franck, visiblement déçu de ne pas avoir piocher le prénom de la jeune femme. A la place il fait équipe avec André, un sexagénaire dynamique et sympathique, fan de rock, mais qui ne doit pas connaitre grand-chose en chansons Disney.

Ceylan se retient de pas se décrocher la mâchoire en entendant le lot à gagner. Sérieux ? C’est elle le prix ? Son cerveau se met à tourner à vive allure, puis son regard se pose dans celui de Frank qui le foudroie du regard. Il croit quoi l’autre abruti, qui va pouvoir passer une soirée avec la blondinette. « C’est ce que je dis, aucun intérêt… » Hors de question qu’il lui fasse le plaisir de lui montrer que ça l’intéresse, il a une réputation à tenir. Par contre, il est juste impossible qu’il laisse ce crétin gagner. Non, il veut remporter la mise… Pas pour sortir avec la blonde hein, mais pour sortir dehors ! Bon d’accord ! En vérité c’est pour sortir avec elle, mais chut c’est un secret. « J’ai bien des idées d’activités, pas sur qu’elle vous plaise. » dit-il avec un sourire carnassier avant de foudroyer de nouveau Frank du regard. Prêt à en découdre.

La première musique retentit, il ne faut que quelques secondes pour que la mélodie réveille en lui des souvenirs d’enfance dont il ne parle jamais. « Bambi, la chanson de la pluie ! » dit-il en hurlant à moitié et en écrasant le buzzer devant la tête médusée des autres joueurs… « Hmmm, c’est la préférée de ma mère… » Mensonge, mensonge, heureusement qu’il n’est pas Pinocchio, parce que son nez se serait allongé.


@Evangeline Suntear

Ceylan était d’une nature joueuse, que cela soit sur le plan amoureux, sur le plan des jeux en tout genre ou même dans la vie en général. Être trop sérieux, ce n’était pas son style, si ce n’est dernièrement. Son humeur était beaucoup moins joviale que d’habitude. Disons qu’être sur un fauteuil, ça ne l’aidait pas à avoir bon caractère. Il avait vu sa vie défiler et maintenant il essayait surtout de la récupérer. La vie du jeune homme ce n’était pas ça, c’était tout ce qu’il aimait faire à l’extérieur de l’hôpital. Il craignait de ne pas réussir à retrouver ses aptitudes. Il savait qu’aucun réalisateur ne l’embaucherait, s’il n’était plus capable de faire les cascades qu’il réalisait avant l’accident. Ceylan faisait partie de l’élite des cascadeurs américains, il était sur toutes les grosses productions, il côtoyait des acteurs de renom ! Sa vie était fichtrement cool et il voulait la récupérer. Dans le fond, il n’avait rien contre la jolie blonde, si ce n’est qu’elle était un peu trop heureuse de vivre. Peut-être que dans le fond il lui en voulait pour toute cette énergie positive, alors que lui était rongée par de la négative. Cela les opposait forcément. Il la trouvait jolie, sympathique, et pas si bête, elle était à mille lieu des filles avec lesquelles il sortait… En vérité Ceylan ne se serait jamais intéressé à cette fille, si elle n’avait pas été si présente dans sa vie et maintenant qu’on lui offrait l’occasion de plus la connaitre, il avait envie de la saisir. Même si cela signifiait de devoir jouer à un jeu auquel il se serait bien passé.


« Peter Pan ! » Celui-là il l’avait vu, et bien aimé d’ailleurs. Il faisait référence à l’enfance et comme tous les gosses qui avaient vu ce film, Ceylan avait eu envie de faire un tour au pays imaginaire. Les chansons défilent les unes après les autres. Ceylan et Evangeline prennent rapidement la tête de la course, jusqu’à ce qu’une musique retentisse et titille l’esprit du jeune homme. Bordel, il la connait celle là aussi, c’est un duo, mais assez récent… Ding, la solution monte enfin dans son esprit et il tape sur le buzzer avant de donner sa réponse. « Raiponce ! » dit-il avant que ce mot retentisse dans son esprit et s’y répète en boucle, le troublant bien plus qu’il ne l’aurait pensé…


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Bien sur qu’il voulait gagner la partie. C’est bien le but du jeu quand on joue. Ceylan n’était pas le genre de mec à se contenter de la deuxième place, il avait toujours cherché à atteindre la première et surtout à la conserver. Que ce soit dans son boulot ou dans ses études, Ceylan recherchait toujours l’excellence, à tel point que même si un jeu ne lui plaisait pas vraiment, il faisait quand même tout pour remporter la partie. Les blinds tests n’étaient pas trop son truc, il préférait d’autres types de jeu, mais il devait bien avouer que son état limitait les possibilités. Vivement qu’il sorte d’ici et retrouve sa liberté et qu’il puisse surtout retrouver sa moto. Parce que oui, même s’il était cloué dans un fauteuil à cause d’un accident sur son deux-roues, il était bien décidé à remonter dès qu’on lui donnerait le feu vert. Ceylan se prit rapidement au jeu, en particulier à cause de ce qu’il y avait à gagner, même si ça, il n’était pas prêt à vouloir l’avouer. Bien sur qu’il voulait sortir avec la blonde ? Qui ne le voudrait pas ? Surtout pas ce crétin qui se trouvait de l’autre côté de la table et qu’il rêvait d’emplâtrer…  Ceylan n’était pourtant pas du genre jaloux, encore moins avec une fille qu’il ne connaissait pas, pourtant, il l’était et quand il imaginait Evangeline, rire à une plaque de l’autre pensionnaire, il voyait rouge. Il était juste hors de question qu’il le laisse gagner partie. Non c’était lui qui gagnerait ce jeu et qui irait manger avec elle, même si elle le trainait dans un truc végétarien ! Il s’en foutait tant qu’il se retrouvait en tête à tête avec elle. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait envie d’en apprendre plus sur elle, sur ses habitudes, sur ce qu’elle aimait… Ce genre de conneries qui ne l’intéressait pas normalement.

Le blind test se passait bien, ils étaient bien partis, jusqu’à ce qu’une musique change tout. Il la reconnut dès les premiers accords et elle glissa doucement vers son cerveau pour frapper à la porte de ce dernier. Elle n’aurait surement pas suffi à déverrouiller les souvenirs de Flynn Rider, si la voix de Raiponce ne s’y était pas rajouté. En l’entendant dire « Flynn » même s’il ne s’agissait que d’un murmure. Le mur qui l’empêchait d’accéder à ses souvenirs se brisa et ils se déversèrent en lui avec la violence d’un raz de marée auquel il n’était pas préparé. Il se rappela de tout ses méfaits, bien entendu à chaque fois, il n’y était pas pour grand-chose… Enfin si peut-être un peu. Puis il se rappela de la tour qu’il avait escaladé pour échapper à un cheval… un cheval !!! Oui sa vie était un peu délirante. Et puis, il y avait Raiponce, ses longs cheveux blonds et son foutu caractère. Il se rappela de son envie de s’en débarrasser, puis plus tard de ne plus jamais la quitter. La chanson qu’ils avaient chanté sur la barque lui revint à son tour, et de sa déception de ne pas avoir pu l’embrasse. Il se souvint de sa mort…enfin presque mort et un frisson de peur lui parcourt nouveau l’échine. Il se rappela de la première fois où il l’avait embrassé et il ressentait même encore la douceur de ses lèvres sur les siennes. Puis il y avait eu tous leurs nombreuses aventures jusqu’à aujourd’hui.  

Ceylan manqua les deux autres chansons, bien trop sous le choc pour réussir à les entendre. Ses souvenirs l’avaient submergé et il lui fallut du temps pour se reconnecter à la réalité. « Raiponce ?! » redemanda t’il alors qu’une des filles du groupe lui répondait. « Tu as deux chansons de retard ! » Mais Flynn s’en moquait, son regard s’était rivé dans celui d’Evangeline. Il comprenait bien mieux pourquoi, elle l’attirait, parce que ça avait toujours été le cas depuis le début, mais aussi et surtout parce qu’elle était la femme dont il avait fini par tomber amoureux. Tout lui revenait maintenant, même s’il ne comprenait rien du tout à ce qui se passait. « Bordel… je m’appelle Eugène… » dit-il d’une voix désespérée, comme s’il s’agissait d’une très mauvaise nouvelle. « Il a complètement pété un plomb. » rajouta John, le fameux type qui rêvait de sortir avec la blonde. Ceylan, le fusilla du regard avant de s’approcher d’Evangeline. « Je vous l’emprunte ! » dit-il en se moquant bien de ce que les autres pouvaient se dire. Non, il avait besoin d’avoir des réponses tout de suite, et surtout sans personne autour d’eux pour les observer. Il attrapa la main de la blonde, contact qui l’électrisa plus que de raisons et la tira derrière lui, comme il le pouvait tout en avançant avec son fauteuil, jusqu’à un endroit calme. Il se tourna pour faire face à la blonde avant de déglutir. « Désolé si ce que je te dis va te sembler bizarre. »Oui parce que pour lui, ça l’était. « Est-ce que c’est toi ? » lui demanda t’il avant de rajouter. « Mon meilleur ami, c’est bien un cheval accro aux pommes ? Et le tien un Caméléon ?» Oui, comme ça, ça paraissait fou… Et pourtant il était certain qu’il était bien Flynn Rider.


@Evangeline Suntear