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Le prix d'une voix d'ange (Lewis)

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Alastor D. Redeeo

Alastor D. Redeeo

Terre 5982

Univers : Hazbin Hotel
Feat : David Tennant
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"You're never fully dressed without a smile"

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"Once I dreamed that you were my family"


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MessageSujet: Le prix d'une voix d'ange (Lewis) Le prix d'une voix d'ange (Lewis) EmptyMer 15 Mai 2024 - 21:12




Une voix d'ange
ft Alastor & Lewis
 
La qualité… c’est ce que je cherchais avant tout à offrir dans mon cabaret. C’est qui attirerait les foules et permettrait au « Smiling Deer » de se faire connaître comme le club le plus branché de toute l’île. Oh certes il y aurait des obstacles, il y en a toujours. C’est ce qui rend le défi aussi amusant et distrayant dans le fond. Il était par exemple difficile de faire connaître un club au charme désuet alors que d’autres attirait le public grâce à des enseignes lumineuse qui attirait le public lambda comme des papillons vers la lumière d’un phare. Et ne parlons pas du contenu… si le sexe était vendeur, il était absolument hors de question que cela se vende chez moi. Je tenais à cette ambiance respectable. D’autant plus que je n’avais jamais été très à l’aise avec ce genre de sujet qui était pour moi tabou au plus haut point. Non, non… si je devais me distinguer de mes concurrents ce serait uniquement dans le choix très sûr que j’avais de mes artistes. Tout particulièrement, les artistes musicaux. La musique m’avait accompagnée depuis le berceau et s’était toujours avérée être une amie fidèle. Sans doute la plus loyale qu’il m’ait été donné d’avoir dans mon existence. A une exception près cependant. Je ne pouvais guère oser affirmer cela alors que j’avais à mes côtés la plus belle âme que ce monde ait un jour porté.

Je m’occupais très souvent moi-même des auditions, ne souhaitant donner cet honneur à personne d’autre. Obsédé par le contrôle dites-vous ? Mmmh c’est certain. Mais il n’y a que comme cela que nous pouvons correctement nous en sortir dans la vie. N’est-il pas ? Ce matin j’avais justement rendez-vous avec un artiste. Un cador de la chanson lyrique dont j’avais entendu énormément de bien. Oh certes, mon cabaret n’était pas le genre de lieux idéal pour permettre à un artiste d’une telle envergure de se produire. Il devait être bien plus habitué aux théâtres et aux spectateurs ayant les yeux rivés sur ses lèvres, attendant avec impatience d’entendre la prochaine octave qui sortirait de sa bouche. Mais j’étais confiant malgré tout. Je savais que ma salle de spectacle avait réellement du potentiel. Et ce n’est pas parce que les gens auraient parfois la tête tournée en direction de leur assiette, qu’il manquerait d’attention. Jamais encore je n’avais eu à déplorer le moindre incident dû des clients injurieux et violent qui ne respectaient en rien le travail de l’artiste qui se trouvaient sur scène. Comme évoqué plus tôt, je possédais une maison admirable en tous points. J’avais convié Mr Schweitzer pour une agape pour discuter de son avenir et des possibilités d’avenir qu’il avait entre ces quatre murs. Quelques petits amuse-bouche concoctés par mon chef cuisiner dont la réputation n’était plus à faire, des bouteilles de vins du meilleur cru et une salle réservée pour nous seuls. Que personne ne s’avise à penser que je ne sais pas recevoir. Lorsqu’il entra dans la salle je ne manquais pas de le saluer, mon éternel sourire aux lèvres.


« Monsieur Schweitzer, quel honneur de vous recevoir dans mon modeste établissement. »

Je fis alors signe à l’un de mes employés qui vint prendre sa veste alors que je m’approchais de lui la main tendue pour serrer la sienne.

« Alastor Redeeo ! Je suis ravi de pouvoir enfin vous rencontrer en personne. »

Je finis par lui indiquer sa chaise, toujours aussi avenant.


« Je vous en prie asseyez-vous. Que préférez-vous boire ? Un verre de vin pour accompagner notre entretien ? Ou peut-être un cocktail avec ou sans alcool ? »
 



:copyright:️ Belzébuth

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Lewis Schweitzer

Lewis Schweitzer

Terre 5959

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MessageSujet: Re: Le prix d'une voix d'ange (Lewis) Le prix d'une voix d'ange (Lewis) EmptyMar 4 Juin 2024 - 0:48

Le prix d'une voix d'ange
>

Lewis avait mis longtemps à comprendre à quel point son talent pouvait le mener vers de hautes sphères. S'il avait écouté son père, il serait sans doute un brillant chirurgien ou un éminent savant capable de sauver des vies, mais il avait préféré le monde du spectacle et sa voix que beaucoup affirmait être exceptionnelle. Il le pensait aussi, mais il valait mieux ménager sa modestie en prétendant que c'était uniquement l’avis des autres. Avec le temps, il s'était perfectionné et fait connaître et s'il n'avait pas la popularité d'un groupe de rock, il avait sa propre notoriété au milieu de personnes du milieu du monde classique et il avait sa place dans le monde de la musique.

Malgré tout, il était évident qu'il attirait davantage l'attention de personnes qui avaient besoin d'un peu de classe dans leur spectacle, que du gros de la population qui ne s'intéressait pas aux genres de musique qu'il pratiquait. Ça ne le dérangeait pas. D'ailleurs, le cabaret qui avait signé ce nouveau contrat avec lui afin qu'il se produise à quelques occasions rechercher des artistes qui pouvaient attirer une catégorie de population particulièrement aisée et pour qui la culture prenait tout son sens. C'était dans ce genre de spectacle qu'il préférait se retrouver. Il n'avait encore jamais rencontré le maître des lieux et il fut un peu surpris de l'allure qu'il avait. Ce n'était pas qu'il ne semble pas quelqu'un de correct, mais il lui apparaissait plus fantaisiste qu'il se l'était imaginé. Mais il y avait suffisamment de classe pour que ce ne soit pas un obstacle. Il lui serra donc aimablement la main.

« D'après ce que j'ai entendu dire, vous souhaitez donner à cet endroit une allure différentes des cabarets ordinaires tel qu'on en voit partout, je dois m'avouer intrigué. En tous les cas, je suis ravi de vous rencontrer également. »

On lui prit élégamment sa veste, l'homme lui tira la chaise, il était évident que l'on souhaitait flatter son ego, ce qui ne laissait pas Lewis indifférent. Mais il ne se limitait pas à cela pour ce qui était de valider un endroit ou pas. Cela lui semblait beaucoup trop important de gérer son image de marque pour ne pas faire attention au moindre détail. Ce fut la raison pour laquelle il n'avait pas la moindre intention de consommer de l'alcool tant qu'il n'était pas certain de la décision qu'il devait prendre. De toute façon, l'alcool n'était pas vraiment idéal pour sa voix. Il en consommait mais avec beaucoup de modération.

« Un cocktail sans alcool sera parfait, je vous remercie. Je n'ai pas tellement l'habitude de me produire en diner spectacles et je dois avouer que je ne sais pas du tout ce qui serait attendu de moi en de telles circonstances. Comment les choses se passent elles habituellement ? Le spectacle est-il vraiment fascinant pour vos convives ou est-ce qu'ils ont plus l'habitude de le vivre comme un son ambiant accompagnant le repas ? »

Étonnamment, aucune des deux options ne serait fondamentalement bloquante pour obtenir son concours pour une soirée. Malgré sa notoriété, Lewis pouvait parfaitement accepter de ne pas être au centre de toutes les attentions au moment où ils se produisaient, mais il ne gérait alors pas de la même façon le spectacle. Il ne choisirait pas les mêmes choses à interpréter et ils ne les interpréteraient certainement pas de la même façon. Il avait également l'intention de prévoir une soirée d'essai à la suite de laquelle il déterminerait si cela valait le coût d'engager un contrat plus prolongé. Il fallait que l'ambiance soit au niveau de ce ses exigences.


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Alastor D. Redeeo

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MessageSujet: Re: Le prix d'une voix d'ange (Lewis) Le prix d'une voix d'ange (Lewis) EmptyDim 16 Juin 2024 - 22:24




Une voix d'ange
ft Alastor & Lewis
 
Je devais bien admettre que les premiers mots qu’il prononça avaient tout pour me plaire. Si l’aspect un peu guindé d’un établissement lui plaisait, il est certain que nous n’aurions aucun problème à nous entendre sur l’image que sa voix devrait refléter de mon établissement. Car les choix d’un artiste en disaient long sur les goûts sur du propriétaire de l’établissement. Un artiste de qualité médiocre indiquait un manque de rigueur ou d’investissement. J’étais heureusement d’une autre race ! Pour moi, il n’y avait rien de plus précieux que de savoir flatter les oreilles de mes convives avec des mélodies douces et des perles rares. C’était ce qui avait fait l’heureuse réputation du Smiling Deer. Il était hors de question que cette politique change. Il en allait de mon honneur et Dieu sait à quel point il était important pour moi. Même s’il semblait avoir saisi l’essence même de ce lieu, il m’interrogea tout de même à ce projet. Question à laquelle je me fis une joie de répondre, non sans une certaine fierté.

« C’est cela. Voyez-vous, j’ai la désagréable sensation que les cabarets d’aujourd’hui on perdu l’essence-même de leur raison d’être. Savoir divertir son public. Tout n’est que paillette, comportements dépravés et étalages de corps dénudés. »

En prononçant ces mots-là, j’affichais une grimace de dégoût. Comment la société actuelle avait-elle pu se perdre à ce point ? Ne conserver de leurs passion d’autrefois que l’envie de satisfaire leurs besoins les plus primaires. C’était d’un révoltant. Personnellement, je n’avais jamais réellement compris ce concept d’attirance physique ou même de sexualité. Pour moi, il était indispensable de savoir s’élever au-dessus de cette masse informe et si peu intéressante. Oh certes, je n’irais pas à dire que ma soif de sang ou que ma faim de chaire humaine était des besoins plus louables. Je n’étais pas un ange. Loin de là. Mais cela justifiait-il que j’accepte de suivre l’avis de tous en proposant un énième lieu de débauche ? Le succès de mon établissement ne prouvait-il pas à lui seul que le public recherchait plus d’excellence et d’authenticité dans ses divertissements quotidiens ? Je poursuivais mon discours, ayant retrouver ma joie de vivre.

« Comme vous pouvez le voir de vos yeux, mon cabaret possède un charme retro dont mes spectacles et mon public doivent être le parfait reflet. Un divertissement certes, mais qui doit répondre à des objectifs de haute qualité. Ici vous ne trouverez que des personnes distinguées raffolant de culture. Qui viennent avec le désir de découvrir la dernière perle rare qui fera pâlir de jalousie tous leurs amis désireux de dénicher une table dans mon établissement. Et je pense que vous, monsieur Schweitzer, êtes parfaitement l’oiseau rare que je souhaite ajouter à ma collection d’artistes immensément talentueux. »

Avais-je abusé en parlant de collection ? Sans doute. On ne pouvait collectionner les artistes comme je pouvais collectionner les âmes de Sinners par le passé. Il s’agissait là d’un tic de langage. Certes malheureux mais j’espérais qu’il ne vienne pas m’en tenir rigueur. Au pire, trouverais-je une pirouette pour me sortir de cette situation.

« J’ose croire que c’est la raison pour laquelle vous avez accepter mon invitation. Vous partagez ces mêmes valeurs, n’est-ce pas ? »

J’affichais un regard malicieux lorsqu’il déclara spontanément vouloir une boisson non alcoolisée. C’était un très bon point pour lui. Cela sous-entendait que j’avais à faire à quelqu’un de responsable et professionnel. Je pris donc sa commande, faisant signe à mon barman de nous préparer sa spécialité. Certes, la recette commençait à dater mais était une valeur sûre.

« Oh ne vous inquiétez pas. Si je cherche à gâtes mes convives, mes artistes ne sont pas en reste. Si je cherchais à leur offrir qu’un son ambiant, je pourrais rediffuser de simples disques vinyles. »

Un spectacle live était fait pour être vécu et non dénigré au point d’en faire un simple bruit de fond.

« Les services sont toujours organisés de manière minutée. Débutant et finissant à des heures bien précises. Ils sont composés de 5 à 6 plats. Vous chanterez entrer avant le service de chacun des plats, un ou deux airs où les spectateurs seront suspendus à vos lèvres, vous prêtant la plus grande des attentions. Vos chants seront ainsi comme des amuse-bouche les mettant en appétit pour la suite. Occasionnellement, une manière de les plonger dans votre univers afin qu’ils puissent profiter de leur soirée de tous leurs sens. Avez-vous une question jusqu’ici ? »  
 



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Lewis Schweitzer

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MessageSujet: Re: Le prix d'une voix d'ange (Lewis) Le prix d'une voix d'ange (Lewis) EmptyJeu 8 Aoû 2024 - 23:24

Le prix d'une voix d'ange
>

Il n’était pas n’importe qui, il était un des meilleurs tenor de l’île. Il s’était produit en de nombreux endroits et avec toujours beaucoup de succès. Ca ne lui avait jamais paru difficile, comme si sa voix avait naturellement été créée pour savoir chanter. Il travaillait bien évidemment sa voix, mais ça ne l’empêchait pas de trouver des facilités à chanter naturellement. Il était un habitué des musiques du classique italien, français, ou même parfois d’origine moins usuelle, pourvu que cela corresponde au ton de sa voix. Mais il n’aimait pas servir de fond sonore, ça avait tendance à molester son orgueil.

Toutefois, c’était payé et cher payé. Son manager lui avait dit que c’était bon pour sa carrière, et il avait un pourcentage. Globalement, il n’avait pas lieu de se plaindre. Mais il se demandait quand-même ce qu’on attendrait exactement de lui. La définition de l’amusement proposé par cet homme l’intriguait et semblait lui correspondre davantage qu’il ne l’avait pensé au départ. Il écouta donc attentivement ce que décrivait son commanditaire. Il répondait posément et précisément à chacune des questions qu’il s’était posées au départ. Il semblait que tout cela correspondait davantage au genre de spectacle qu’il lui convenait, du moins, plus qu’il ne le pensait.

« Quelques unes oui. Cela me semble tout à fait intéressant, mais avant tout, j’aimerais savoir ce qui est prévu pour moi entre les moments où je chanterai. Avez-vous un endroit où me faire patienter ? Pourriez-vous me dire exactement de quel genre de lieu nous parlons ? »

Histoire qu’il se prévoit quelque chose pour s’occuper et tuer le temps. Il n’allait pas faire des vocalises tout le temps des repas. Cela pourrait abîmer prématurément sa voix, en plus, ce qui poserait souci pour la fin de soirée. Il y avait aussi la question du choix des morceaux. Il avait parfois le choix du programme, parfois non. Pour bien se préparer, il devait savoir ce qui en était, de préférence en avance et pas au dernier moment. Mais pour cela, il fallait qu’il questionne l’homme et fasse le point sur le détail de tout cela, avant de confirmer que tout était au point.

« Avez-vous une liste précise des chansons que vous voudriez me voir interpréter ? Un programme précis ? »

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