puppy love or nothing (ft. zagreus)

Tu reniais énormément d'chose.
Principalement des choses qui te rapprochaient plus ou moins de ce que tu étais avant. Ton ancienne vie t'avait tellement draîné que tu voulais plus rien avoir en commun avec celle-ci. La pression sociétale et l'attente constante d'un repoussement évident de toi-même. Quand votre « père » vous avez crée il avait probablement imaginé, espéré qu'il rendrait un service au monde en lui offrant des super-héroïnes sauf que la constante qu'il n'avait pas prit en compte c'était que vous grandiriez et que vous évolueriez simplement chacune de manière différente. Là où Belle était resté fidèle à vos origines, Bulle elle était plus fléxible et t'en voulait moins. Inutile de dire qu'entre la rousse et toi le contact était totalement coupée depuis ton annonce de vouloir « vivre ta vie », loin de townsville, loin de la justice et loin des troubles qu'imposaient la vie d'être constamment prête à répondre aux appels de la mairie pour sauver la ville. La blondinette et toi, cependant, étiez toujours en contact et tu étais bien heureuse de savoir qu'elle au moins, ne semblait pas être rancunière quant au fait que oui, tu avais aussi le droit de faire ce qui te rendait heuruese.

Après être partie d'chez toi et de townsville tu t'étais retrouvée confronté à la vraie vie. Le genre de vie complexe, et tu t'étais toi même cherché et découverte. Il y avait certaines choses dont tu étais certaine te concernant : premièrement, que tu avais un goût absolument atroce en matière d'homme. Il pouvait être un red flag ambulant : tu fonçais. Deuxièment, que l'être humain était profondément débile et que les animaux méritaient bien plus ton attention. Troisièmement, qu'être une adulte, c'était nulle mais t'avais plus trop l'choix. Ca avait été bizarre de te retrouver confronter à toute ces choses et au début t'avais été excitée au point où tu perdais presque ta petite moue renfrogné toujours en pétard. Mais très vite, t'avais compris que tu continuerais d'être quelqu'un de relativement mauvaise humeur et râleuse quoi qu'il arrive.

Puis t'étais arrivé à Baiame. Alors ton comportement ne changeait pas. Tu parlais rarement aux gens qui t'exaspérait, tu prenais pas l'temps de faire connaissance et t'étais relativement solitaire. Ton cercle amical était excessivement restrint, pour tout dire, même tes clients tu leurs adressait pas forcément la parole. Si c'était avant tout une démarche naturelle chez toi car tu avais l'éternel comportement de black cat, c'était aussi parce que tu refusais de laisser l'empathie prendre le dessus. Qu'on s'le dise : sur les trois t'étais la moins sensible. Mais t'avais grandis avec la manière d'aider ton prochain et vu que tu voulais pas être tenté de sortir les poings et d'aller péter les jambes du premier toquard blessant émotionnellement une possible amie – parce que tu les lui pèterait au sens propre du terme – tu te renfermais et n'écoutait presque personne. Il y avait bien quelques personnes qui avaient réussi à attirer ta sympathie, à commencer par ton colocataire. Un peu maladroit mais terriblement adorable, vous vous entendiez excessivement bien. T'avais aucune nouvelle de tes sœurs mais tes collègues eux, étaient assez cool et vous vous complétiez tous. Y avait aussi un gars, de dix ans ton aîné environ qui était devenu ton compagnon d'entraînement. Car malgré un désir de ne pas retourner sauver les fesses des plus faibles, tu continuais de prendre soin de toi. Et pour éviter de croiser un milliard de personne – si tu portais notamment des poids trop lourd pour le commun des mortels un peu trop facilement – tu allais toujours aux heures les moins fréquentés. Soit le plus tôt possible, soit le plus tard. De toute manière, t'étais un oiseau de nuit et si tu pouvais tu dormirais la journée pour travailler la nuit. Mais apparemment, t'étais pas la seule à être dégoûtée par les manières des gens puisque tu avais fait la connaissance de Zagreus de cette manière. Vous alliez toujours aux mêmes horaires, alors à force de ce croiser la conversation s'était naturellement faite. D'autant plus qu'amener des animaux à quatre pattes, c'était ton ultime faiblesse et il suffisait d'le voir à la manière dont ton visage s'illuminait à l'instant où tu te retrouvais face à un animal. Le moindre chien, qu'il soit jeune, vieux, blessé ou en parfaite santé, tu radiais d'une jovialité évidente contrairement au reste du temps où tu étais devenue professionnelle dans l'art du resting bitch face.

Et aujourd'hui, c'était le jour du rendez-vous hebdomadaire. En vue de cette manière qu'il avait de ramener un nouvel animal chaque semaine, t'étais encore plus excitée à l'idée de rencontrer une nouvelle petite boule de poil – oui bon, vu que Zagreus faisait parti des personnes que tu estimais t'étais aussi contente d'le voir. De toute manière, tu partais du principe qu'à partir de l'instant où quelqu'un traitait bien les animaux c'était un green flag – il pouvait être le plus gros meurtrier d'la planète, ça t'étais égal tant qu'il traitait bien ces petits anges venu pour rendre votre quotidien plus jovial. T'étais en train d'te changer dans les vestiaires féminins, terminant de lasser tes chaussures de sport pour finalement t'extirper de ceux-ci, casquette vissée sur la tête, bouteille d'eau dans une main, jouet pour un animal dans une autre. Et  tardes pas à repérer la silhouette du brun que tu interpelles tout en levant la main pour le saluer. C'est fou comme une fois avec des personnes que tu appréciais sincèrement tu devenais beaucoup plus solaire. – Désolé pour le retard ce soir, le projet de mon dernier client a prit plus longtemps que prévu ! Tu déclares simplement toute joviale à l'idée d'avoir enfin un peu de compagnie. Parce que t'étais si solitaire : quand tu avais des gens que tu appréciais et que tu passais du temps avec eux, tu profitais sincèrement des instants et ces séances de sport étaient relativement agréable tu pourrais jamais dire le contraire. – Je suis contente de te voir ! Tu dis d'une petite voix joviale. Puis forcément, ton attention finie par être retenue par une sensations contre ta jambe dénudée et tatouée. Tu baisses le regard pour finalement voir un canidée qui semblait curieux d'savoir qui tu étais. Sans plus attendre, tu t'laisses tomber à genoux, posant tout ce que tu avais dans les mains pour venir lui faire des gratouilles et des câlins. Tu connaissais désormais assez le brun pour savoir qu'il le permettait : parce que tu ne te permettrait jamais sans l'autorisation des maîtres. – Il est trop mignon ! Tu dis en étant laissant tes ongles venir gratter entre sous sa mâchoire tandis qu'il remue la queue tout content. Ton front se colle alors contre la petite tête de l'animal tandis qu'il continue de te renifler mais de toute évidence il semblait pas trop déranger par ta présence. Et alors que tu t'laisses tomber en arrière, il vient littéralement se mettre entre tes jambes ce qui te fait encore plus sourire. Tes sœurs et ton père seraient probablement surpris de te voir aussi radieuse et rayonnante que tu l'étais là maintenant tout de suite parce que c'était tout sauf dans tes habitudes. – J'espère que tu as conscience qu'il va vraiment falloir me trainer dans l'immédiat. Un chien avait décidé d'utiliser tes jambes pour se poser : se redresser était un vrai blasphème.  

(c) mars.

Le petit corgi s'était empressé de d'adopter avant même que tu ais fait quoi que ça soit et tu trouvais ça relativement satisfaisant. Les chiens avaient une certaine facilité à venir vers toi et c'était quelque de toujours gratifiant. Tu n'osais jamais toucher un chien sans l'accord du maître, à l'exception de ceux de Zagreus car c'était devenue une habitude désormais. Mais dans la rue, il n'était pas impossible qu'un chien vienne automatiquement vers toi à la recherche d'amour tout en venant lécher chaque partie de peau à laquelle il avait accès. Tu riais toujours un peu quand les maîtres s'excusaient mais t'étais la première à clâmer à quel point c'était un honneur d'être choisie par ces petites boules de poil terriblement mignonne et que pour rien au monde tu n'en voudrais autrement. D'ailleurs, à tes yeux, y avait deux choses qui te faisaient te méfier d'une personne instantanément : les gens que les chiens n'appréciaient pas.
ou les gens qui n'appréciaient pas les chiens.

T'étais un aimant à red flag et ton goût en matière d'homme était très … disons discutable. Plus il était mauvais, pire c'était. Certains avaient même déjà eu le malheur d'essayer d's'en prendre directement à toi : tu avais cependant la chance d'être souvent bien plus forte qu'eux ce qui te permettait de les remettre à leur place et les faire se tenir souvent en ta présence – mais généralement, tu finissais par partir, y avait des limites.
Pour autant, ton ultime limite était les animaux. Parce que eux voyez quelque chose que vous, humains, ne voyiez pas. Et pire encore, quelqu'un qui n'aimait pas les animaux ? Comment c'était possible ? Ils étaient si innocent, si mignon. D'ailleurs, que quelqu'un qui ose abandonner un animal quelconque ne croise pas ta route sinon tu le couperais sans doute en deux avec tes yeux lasers. Tu faisais profil bas et essayer de ne pas utiliser tes aptitudes mais ça, c'était la limite, encore une fois à ne pas franchir.

Le ton sévère du propriétaire et le nom de l'animal offrait un contraste si drôle que tu pouvais t'empêcher de rire d'autant plus. Tu balaies la tête de gauche à droite tout en gratouillant le petit animal qui semblait légèrement réticent à écouter les ordres. Et toi, comme l'éternelle gamine que tu es, tu t'amuses simplement à appuyer sur le jouet qui couinait, ce qui avait tendance à l'exciter encore plus. T'en oubliais presque ta venue ici et ton rire s'arrête légèrement quand Zagreus le récupère, pour reprendre de plus belle quand tu vois la queue absolument minuscule de l'animal remué dans tout les sens. Les corgis étaient réputés pour leur popotin tordant et Bonbon n'en faisait pas l'exception. Tu balaies la tête de gauche à droite, tandis que tu attrapes la main du jeune homme qui t'aide à te redresser, acquiesçant d'un simple signe de tête. – J'pourrais m'amuser avec lui toute la soirée, mais c'est pas le but principal de ma venue ici. Tu déclares simplement en étant enfin sur tes deux jambes, récupérant ta serviette et ta bouteille d'eau au passage tandis que l'animal s'amusait déjà avec le jouet que tu lui avais ramené.
Tu commences alors à avancer vers les éternels treadmills qui n'attendent que vous, et t'es comme d'ordinaire ravis de voir que la salle était entièrement vide. – Comment vas-tu ? Comment s'est déroulé ta semaine ? Tu demandes alors en observant le brun toute souriante pour finalement monter sur le tapis et débuter ta petite séance par une marche assez active, histoire de t'échauffer dans les règles de l'art.  

(c) mars.

un rire s'échappe d'entre tes lèvres face à son commentaire, et autant dire que ça serait plus ou moins tentant : seulement, tu payais un abonnement c'était pas pour passer ton temps à t'amuser avec les animaux du brun – même si c'était extrêmement tentant. sa seconde remarque te fait soudainement redresser le regard, tandis que ça mettait doucement une idée dans ta tête. enfin , tu devrais demander à ton colocataire mais peut-être que adopter un animal prochainement serait … une idée en soit ? Tu réfléchis vaguement avant de balayer la tête de gauche à droite, même si t'es presque certaine que tu pourrais très facilement vivre avec un staffy ou n'importe quelle autre boule de poils. – promis, tu seras le premier au courant quand je franchirais enfin le pas de l'adoption. T'étais juste pas entièrement certaine d'en être capable – ce qui était ironique, tu pouvais littéralement tout faire si tu le voulais mais en grandissant tu avais acquis un nombre incalculable de trauma et d'inquiétude qui t'avait poussé à douter de toi une fois à l'âge adulte. – awh. Tu dis d'un petit air touché, comme d'ordinaire quand il t'annonçait qu'il avait adopté un nouveau chien. Pour tout dire, tu étais touché que quelqu'un dans cette ville soit en mesure de faire de telles actions, parce que si tu détestais les enfants, tu adorais les animaux et en particulier les chiens. – c'est quoi comme chien ? Tu demandes finalement en observant le brun tandis que tu marchais sur ton tapis pour l'instant sur un rythme relativement lent. – je serais éternellement reconnaissante envers ta personne pour être en mesure de donner autant de temps et d'investissement dans ces animaux. Sans toi, beaucoup seraient sans doute dans les rues et c'est tellement admirable. Tu dis avec le sentiment le plus sincère qu'il soit, tes lèvres s'étirant légèrement pour lui offrir un sourire sincère. Il faut dire que c'est clairement louable, et tu rêvais de pouvoir faire pareil mais non seulement ton métier ne te payais pas assez, en plus tu n'avais juste pas la place. – mais j'y penserais ! J'irais acheter du poulet pour lui donner, histoire de pas le faire fuir si je passe l'entrée de ta propriété. Tu dis en riant légèrement, rire qui se termine instantanément face à ses mots.
Si il y avait bien une chose qui t'exaspérait et qui te rendait dingue, c'était bien les violences et les soucis que vous, femmes, pouviez rencontrer en marchant la nuit. Tes sourcils se froncent légèrement tandis que tu balaies la tête de gauche à droite, désemparée par de telles actions. En soit, tu pouvais te défendre : t'étais bien assez forte même si tu n'en montrais rien. À vrai dire, beaucoup seraient surpris de découvrir ce qui se cachait réellement sous ton apparence de jeune femme fragile : à première vue, on pouvait te briser en deux. Pourtant, la force que tu avais te permettait de pouvoir, non seulement te défendre mais aussi faire bien plus mal qu'on pourrait l'imaginer. Tu cachais juste ces aptitudes pour ne pas éveiller les soupçons, pour enterrer ce passif de gamine super-héroïne derrière toi, mais la vérité, c'est que tu pouvais mettre plusieurs hommes à terre sans même cligner des yeux. – ça devrait aller. Tu dis d'une petite voix. – j'ai de quoi me défendre, mais je garderais ton numéro de prêt au cas où quelque chose de suspect se passe. Tu repenses aux informations que tu avais entendu récemment et à la conférence de presse donnée par la commissaire de la ville. Tu avais hésité à interférer, mais finalement, tu avais préférée éviter : parce que tu ne voulais pas retourner dedans, ressasser le cauchemar que tu avais vécu en étant adolescente. Les gens ne t'avaient jamais vu comme une jeune femme à part entière, toi ou tes sœurs, mais bien comme des justicière à appeler en cas de soucis, quitte à foutre en l'air vos plans initiaux. – t'as entendu parlé du tueur en série qui cours les rues en ce moment ? Tu demandes finalement, redressant ton petit nez vers le brun. – j'espère qu'ils vont finalement réussir à l'attraper, mais j'avoue que toute cette histoire est relativement flippante. Tu t'sentais pas spécialement concerné vee, et pourtant, le simple fait que tu ai des pouvoirs faisait de toi la cible idéale. D'où l'avantage que personne ne savait pour tes dons.

Tu réfléchis sur ta semaine, et pour tout dire, rien de palpitant s'était passé non plus. Tu hausses les épaules, augmentant légèrement la vitesse de ton tapis. – rien de bien extraordinaire, vraiment. Sa question te fait pourtant hocher la tête de haut en bas et tu pointes ta jambe en souriant légèrement. – ouais, un client à planté un d'mes collègues donc j'en ai profité pour lui servir de toile. Tu dis en souriant tandis que le tatouage grattait encore sur ta jambe. Une citation d'un groupe de musique que t'adorait. À une époque tu réfléchissais sur les tatouages que tu faisais, maintenant tu faisais n'importe quoi, ce qui te passait par la tête ou des flashs qui te plaisaient. Une panoplie de tatouage qui recouvraient ton corps et l'habillait à sa manière. – owh ! C'était intéressant ? Les techniques de tatouages ancéstrales ou d'autre cultures sont hyper fascinante. J'adorerais aller me faire tatouer en asie, un jour, mais sans la machine. Vraiment sentir chaque goûte d'encre pénétrer ma peau. Ça doit être tellement génial mais bien douloureux ! Tu déclares en laissant un petit sourire s'échapper d'entre tes lèvres. Tu comptes plus le nombre de client que tu as eu dont c'était le premier tatouage et qui ne supportaient pas la douleur. Et généralement, ils ne faisaient pas les côtes.
Tu finis par exploser de rire face à la remarque sur le corgi. Tu balaies la tête de gauche à droite en observant la petite boule de poile qui vous observe de ses deux billes. – tu devrais avoir honte ! Tu dis en riant. – pauvre bonbon, je vois qu'il a été traumatisé par ce que tu lui fait subir. Tu déclares, exagérant : car si il y a bien une personne qui prend excessivement bien soin de ses animaux, c'est bien zagreus. Tu te penches ensuite vers l'animal, petit sourire au nez avant d'appuyer sur sa truffe avec ton index. – boop.

(c) mars.