Maïa était assise dans un parc du quartier résidentiel de la banlieue ouest où elle vivait, en compagnie de la petite demoiselle, âgée d’un peu plus d’un an, qui lui avait été confiée en garde. Elle regardait les enfants qui jouaient dans le parc devant elle, tout en faisant son possible pour faire rire la petite, ou lui faire dire les quelques mots qu’elle avait déjà appris, comme par exemple « Tata Maïa ». Elle était si attachante et si mignonne. Maïa rit doucement en la voyant ainsi s’agiter et tenter d’attraper tout ce qui lui tombait sous la main.
« Jane, ma petite Jane, comme tu me fais du bien avec ton sourire d’ange. Je me demande si tu es déjà éveillée ou pas, et qui tu es. C’est bien compliqué quand on ne sait pas communiquer, n’est-ce-pas, mon ange ? »
Elle se demandait comment un enfant de l’âge de la petite Jane pourrait se réveiller. Jane Smith n’était même pas sa véritable identité secrète. On l’avait appelée comme ça, tout simplement parce qu’elle n’avait pas de nom en tant que bébé n’ayant pas encore acquis ses premiers mots. Il faudrait peut-être l’un des parents légitimes de l’enfant pour que l’éveil se produise. Mais sans savoir quelle était son identité, il était difficile de la mettre en présence de ses parents. Il faudrait donc un grand hasard pour qu’elle s’éveille à elle-même, la pauvre petite. Maïa la regarda avec compassion et tendresse.
Elle aimait chacun des enfants dont elle s’occupait. Mais parce qu’elle les aimait, elle aurait voulu que chacun trouve son bonheur et soit heureux, que chacun redevienne qui il était, même si elle n’avait pas encore eu cette chance. Mais Jane, c’était particulier. C’était un bébé et elle était en train de se construire. Maïa n’avait pas envie qu’elle se construise sur des bases fausses. Elle espérait que ce ne serait pas le cas et que cette petite aurait de la chance. Pour autant, ça ne restait qu’un espoir pour le moment, du moins.
Loïs Kent
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Cela faisait plusieurs semaines que Loïs n’avait pas levé le nez de ses dossiers. Elle cherchait désespérément Martha, sa fille, ses recherches occupaient la quasi-totalité de ses journées. Bien sûr, elle devait aussi retrouver Clark, mais elle se connaissait et préférait fonctionner par ordre de priorité, plutôt que de partir dans tous les sens comme à son habitude. Il n’était pas facile de retrouver un enfant, surtout de l’âge de Martha. Ils n’avaient pas la capacité de communiquer pour exprimer et expliquer d’ou ils venaient. Sa fille n’avait pas encore deux ans, impossible donc pour elle de poster un avis de recherche pour retrouver sa mère et son père. Heureusement pour Loïs, son métier lui permettait d’avoir accès à pas mal de choses, même si parfois, elle arrivait à obtenir des informations d’une manière pas vraiment légale. Pour ce qui était des dossiers qu’elle avait sous le nez, elle les avait obtenu de manière honnête et ne cessait de les éplucher dans l’espoir de retrouver sa petite princesse. Beaucoup d’enfants étaient recherchés, et beaucoup étaient arrivés sur l’île. Pour Martha, elle avait réussi à centrer sa recherche sur les petites filles de moins de deux ans. Elle en avait déjà rencontré une dizaine. Beaucoup d’espoir, mais aucune réussite, à chaque rencontre la déception, ce n’était pas Martha. Alors elle continuait de chercher, mais les enfants s’amenuisaient. Il lui restait encore trois petites filles sur sa liste et cela la paniquait.
La brunette referma son ordinateur, bien plus performant que ceux qu’elle avait connu à son époque et abandonna son bureau. Elle salua d’un revers de main ses collègues et sortit du commissariat avec son chien sur les talons. A l’époque où elle vivait à Métropolis, elle n’aurait jamais voulu de chien, mais maintenant elle se voyait mal vivre sans la présence rassurante du Berger allemand. Il lui tenait compagnie et elle avait appris à l’aimer comme un membre à part de sa famille.
Le soleil l’accueillit, il faisait beau et chaud, un temps agréable, mais son humeur était trop morose pour qu’elle puisse en profiter. Elle se dirigea vers la première adresse, mais une fois de plus, elle ne trouva pas Martha. À sa deuxième adresse non plus, quand elle arriva devant la troisième maison, il n’y avait personne et Loïs dut ravaler une montée de larmes. Par chance, elle trouva un voisin qui lui expliqua qu’à cette heure, Maïa sa voisine, avait pour habitude d’amener les enfants jouer au parc un peu plus loin. Cette nouvelle redonna un peu le sourire à l’ancienne journaliste et elle continua sa route jusqu’au parc d’enfant.
Elle avait quasiment perdu espoir quand son regard se posa sur une petite fille qui jouait dans les bras d'une dame brune. Loïs ne la connaissait pas, mais cela lui passa au-dessus de la tête. Son instinct maternel était trop fort pour être contrôlé et elle s’élança à grande enjambée vers la petite fille qui leva les yeux pour l’observer. « Martha. » dit-elle entre deux sanglots avant de se baisser pour l’attraper. Elle avait oublié la femme qui se trouvait aux côtés de sa fille, comme le fait que cette dernière ne se souviendrait pas d’elle. Martha plongea son regard dans les yeux de sa mère, un petit éclair de joie passa dans ses derniers et la petite fille se mit à gazouiller de bonheur. « oh Martha, enfin... » Dit Lois en laissant éclater ses larmes, avant de la serrer contre elle, tandis que son chien les observait avec curiosité. Quelques secondes plus tard, il se mit à japper, visiblement, il n’était pas prêt à voir sa maîtresse léviter au-dessus du sol. Mince, Lois avait presque oublié ce détail. Juste avant que le multivers ne s’écroule, les pouvoirs de Martha s’étaient éveillés et l’un de ses jeux préférés, consisté à voler en tenant sa mère, à même pas deux ans… Heureusement cela ne dura que quelques secondes et la brune retrouva le contact du sol. Son regard se posa sur celle qui s’était sûrement occupée de sa fille pendant tout ce temps. « Excusez-moi, je n’ai pas réfléchi… Je.. » Oui parce que bon, prendre un bébé dans les bras dans un parc d’enfants sans s’être annoncée , avant ça ne le faisait pas vraiment. « Je suis sa mère, je la cherche depuis des semaines... » Laissa-t’elle échapper. « Vous êtes Maïa ? C’est ça ? »
Maïa n'appréciait pas vraiment que l'on vienne arracher un enfant qu'elle gardait de ses bras même si elle savait que le comportement de la femme semblait démontrer qu'elle était bien sa mère et qu'il s'agissait de touchantes retrouvailles, elle avait conscience que c'était le genre de tactique qui pouvait aisément être utilisé par des ravisseurs d'enfants pour que la personne ne se méfie pas. Elle se leva aussitôt, prête à arrêter la femme et à reprendre le bébé. S’il y avait bien quelque chose à quoi il ne fallait pas toucher du point de vue de la femme, c'était un enfant. Et plus encore un enfant auquel elle s'était attachée.
Mais soudain, la femme et la petite Jane s'élevèrent au-dessus du sol et au vu de l'étonnement sur le visage de la jeune femme, il était évident pour Maïa que ce n'est pas de son fait. Elle aurait évidemment pu feindre, mais il aurait été plus efficace de s'enfuir en courant que de chercher à l’emberlificoter. Elle était persuadée que la petite venait de déclarer un pouvoir, ce qui signifiait qu'elle venait de se réveiller au contact de cette personne. C’étaient donc quelqu’un d'important pour la petite fille, c'était tout à fait évident. Alors quand la jeune femme vint s'excuser auprès d'elle de son attitude, Maïa sourit.
« Je suis tout à fait certaine que vous ne mentez pas. Jane, ou comment l'avez vous appelé déjà ? Elle ne se serait pas réveillée au contact de quelqu'un qui aurait de mauvaises intentions envers elle. Elle vous a reconnue, c'est tout à fait évident, à moins que ce ne soit vous qui ayez décidé de léviter toute seule. Si un enfant manifeste des pouvoirs, c'est qu'il a repris conscience si j'ai bien compris les règles de cette île. »
Elle était donc la mère de la petite elle avait entendu parler de Maïa. La mère d'accueil supposa qu'elle avait dû aller chercher son bébé à l'orphelinat sans résultat et que celui-ci lui avait communiqué l'identité et le profil de toutes les familles d'accueil qui avait un bébé. Elle ne voyait pas d'autres solutions pour expliquer que la jeune femme connaisse son nom, ou en tout cas, pas de solution rassurantes. Mais la jeune femme n'avait pas l'air de quelqu'un de dangereux. Et si elle avait raison dans son analyse, elle était plus que ravie que la petite ait trouvé sa maman.
« C'est en effet mon nom. Comment le savez-vous ? Cette petite m'a été confiée sous le nom de Jane Smith. C'est malheureusement assez commun de renommer les enfants qui n'ont pas de parents identifiés. Je suis contente de pouvoir connaître son véritable nom. Je m'appelle Maïa Bloom, même si ce n'est pas mon nom réel mais je ne m'en connais pas encore d'autre. »
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Sujet: Re: Superbaby [PV Loïs Lane] Dim 12 Mai 2024 - 15:08
Superbaby
Loïs avait tellement recherché sa fille, qu’elle n’avait pas franchement réfléchie à la conséquence de ses actes. La voir lui avait suffit pour marcher droit dans sa direction et la saisir dans ses bras, sans vraiment tenir compte de la personne qui se trouvait à ses côtés et qui la gardait. Nul doute qu’elle devait trouver le comportement de Loïs des plus inapproprié, mais cette dernière n’y avait tout simplement pas pensé. Même s’il était clair que si quelqu’un attrapait sa fille devant elle, elle sauterait sur la personne en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Incapable d’accepter qu’un inconnu touche sa fille, sans aucune explication. Pour autant et par chance, la femme qui lui faisait face, semblait avoir compris que quelque chose d’important se déroulait sous ses yeux, ou peut-être était elle simplement trop surprise pour vraiment réagir. Lois en tout cas profitait pleinement des retrouvailles avec sa fille qui accrocha son regard avant de lui sourire. Nul doute qu’elle l’avait reconnu, mais Lois n’en avait jamais douté. En fait, elle n’avait même pas pensé que sa fille pouvait être victime du mal qui rongeait la plupart des habitants de Baiame, ce qui était assez stupide, vu que cela semblait avoir touché tout le monde, même les enfants…
« Jane ? » Elle regarda la femme qui lui faisait face, dubitative, avant de comprendre que la plupart des enfants sans parents avaient été renommés, ce qui paraissait assez logique. « Martha, elle s’appelle Martha, c’est le prénom de sa grand-mère maternelle. » dit t’elle tout en se souvenant de la mère de Clark, qu’elle n’avait pas retrouvé sur l’île… Peut-être qu’elle y était, mais pour le moment elle faisait chou blanc, comme avec ses propres parents d’ailleurs. « J’ai de la chance que ma fille ait des pouvoirs alors… » laissa t’elle échapper en se demandant comment cela se passait pour les enfants lambdas. Il devait bien en exister et cela devait compliquer leurs retrouvailles avec leur propre parent. Cette idée enserra le cœur de Lois qui calla encore un peu plus sa fille contre elle, comme si elle craignait qu’elle disparaisse, mais Martha était toujours bien là dans ses bras, observant sa mère avec cet amour si universel qui existe dans le cœur des enfants.
« Je suis inspectrice de police… » rajouta la brune pour rassurer la femme qui lui faisait face. Elle comprenait qu’elle puisse être surprise qu’elle connaisse certaines choses sur elle, alors même qu’elles ne s’étaient jamais rencontré. « J’ai beaucoup cherché avant de vous trouver, vous étiez ma dernière chance. » Elle esquissa un sourire avant de rajouter. « Je vous remercie d’avoir pris soin de ma fille pendant tout ce temps, vraiment merci beaucoup.» Elle n’avait pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre que Martha avait été heureuse, elle n’arrêtait pas de sourire et de babiller, visiblement en très grande forme et elle avait grandit depuis la dernière fois ou elle l’avait couché dans son lit, bien qu’elle soit incapable de dire le nombre de temps qui s’était écoulé depuis. « Lois Kent » se présenta-t-elle avant de rajouter. « C’est votre vrai nom. ? » lui demanda t’elle avec curiosité. Cette femme semblait être éveillée et Lois, toujours aussi directe.
Maïa avait un regard très doux en regardant cette femme qui était simplement heureuse d'avoir retrouvé son bébé. Si elle avait été à sa place, elle aussi aurait très certainement fait le tour du monde pour retrouver sa petite fille. Mais elle n'avait pas cette chance. Elle n'avait aucun enfant à elle, du moins selon ses souvenirs. Elle savait qu'il était totalement possible qu'elle ne soit pas totalement elle, même si elle ne pouvait pas dire le comment et le pourquoi. Elle ne se sentait pas différente depuis qu'elle avait compris que les personnes changeaient et devenaient d'autres personnes qu'elles avaient apparemment été avant. Elle avait décidé de croire que c'était vrai. Mais aucune révélation de ce genre ne lui était arrivée et elle ne se sentait pas différente de ce qu'elle avait toujours été.
La petite Jane babillait à l'adresse de sa véritable mère avec l'enthousiasme d'une fillette de son âge qui retrouve enfin une des personnes les plus importantes de son cœur longtemps après l’avoir perdue. Si le retour à la réalité de la fillette n'avait pas été convaincant pour Maïa, il aurait suffi de voir le bonheur du bébé pour comprendre qu'elle ne s'était pas trompée. Plus le temps passait, plus elle était convaincue que Jane venait de retrouver sa véritable maman. Martha. Il faudrait qu'elle se souvienne de l'appeler Martha. Car elle espérait bien que la maman n'allait pas la reprendre sans lui permettre de la voir encore. Maïa s'y était attachée et elle aurait été très triste de perdre définitivement la trace d'un des enfants dont elle s'était occupée.
« C'est très mignon », dit-elle en apprenant que la petite était nommée en l'honneur de sa grand-mère. « Vous vous entendez bien avec elle ? »
Il n'était jamais facile de composer avec sa belle-famille mais elle avait entendu dire qu'il y avait des cas où cela se passait mieux que d'autres. Au vu de la façon dont la jeune femme mentionnait l'hommage, elle ne semblait pas avoir été contrainte en ce qui concernait le nom de son enfant. Elle avoua être de la police et Maïa se dit simplement que cela avait dû lui faciliter les choses en ce qui concernait les recherches. Il était peu probable que l'on empêche les parents de se mettre à la recherche de leurs enfants, mais il y avait toujours moins de portes qui se fermaient pour les représentants de la loi que pour les autres. Ce n'était pas forcément juste mais c'était un fait.
Elle lui semblait, en tout cas, extrêmement reconnaissante d'avoir pris soin de son bébé. Maïa aurait pu rétorquer que c'était son travail ni plus ni moins, mais ça aurait été mentir dans le sens où elle avait sciemment choisi ce métier afin d'offrir ses bras et sa maison à des enfants qui en avaient besoin. Tout ce qu'elle espérait, c'était que Martha se soit sentie bien pendant toute la période où elle avait été dans cette maison. Il ne faisait aucun doute qu'elle se sentait bien actuellement dans les bras de Madame Loïs Kent. Ce nom lui semblait étrangement familier sans qu'elle puisse dire pourquoi et sans qu'elle ne retrouve les éléments qui lui étaient familiers dans ce nom.
« Je ne crois pas. D'abord, parce que je ne me connais pas d'autre nom, et ensuite parce que j'ai vu d'autres gens changer et que rien de la sorte ne m'est arrivé. Mais je suis certaine qu'il y a vraiment quelque chose à découvrir à ce sujet et je suis impatiente de le savoir en ce qui me concerne. J'espère que votre petite fille s'est sentie heureuse dans ma maison. N'hésitez pas à me solliciter si vous avez besoin que je vous la garde de temps en temps. Je sens qu'elle va beaucoup me manquer. »
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Sujet: Re: Superbaby [PV Loïs Lane] Mer 26 Juin 2024 - 21:50
Superbaby
Lois savait parfaitement que sa réaction n’était pas des plus appropriée. En vérité, elle ne l’était pas du tout. Son comportement était tout sauf acceptable. Personne n’a le droit d’aller dans un parc à enfant pour en attraper un et le serrer contre lui. C’était le genre de truc intolérable qui aurait pu passer aux informations. Le truc c’est que l’inspectrice n’avait pas du tout penser à tout ça. Elle n’avait pensé qu’à une chose, récupérer sa fille. Le simple contact de Martha contre sa peau la rassura. C’était un contact léger, naturel, filial et vital… Loïs inspira son odeur, et fourra son nez dans sa petite chevelure blonde. Ces cheveux avaient poussé depuis qu’elle l’avait quitté, mais Martha demeurait la petite fille qu’elle connaissait. Collée contre sa mère, elle semblait décidée à ne pas en partir de ses bras qui avaient du terriblement lui manquer. La brune ne pouvait pas s’empêcher de se demander ce que sa fille avait dû penser, la peur qui avait dû être la sienne en se réveillant et en remarquant que ses parents n’étaient pas là. D’ailleurs, est-ce que les bébés vivaient la même chose que les adultes ? Arrivaient-ils sur l’île avec de faux souvenirs ? ou peut-être pas, leur cerveau était peut-être trop immature pour traiter tant de nouvelles informations. En fait, Lois n’en avait aucune idée… Le plus important c’était qu’elle avait retrouvée sa fille et qu’elle allait bien. Maintenant il ne lui restait plus qu’à retrouver son mari et leur petite famille serait de nouveau réuni.
Elle ne savait pas comment remercier cette femme, rien de ce qu’elle ne pourrait faire ne serait assez fort pour lui montrer à quel point elle lui était reconnaissante. Maia avait pris soin de sa fille et visiblement elle s’en était très bien occupée… Pour Loïs ça voulait dire énormément. Elle avait passé des semaines à s’inquiéter pour Martha, à se demander si elle était en vie, si elle était bien traitée… Dans sa tête de maman, la brune était passée par toutes les émotions, les pires, les meilleures. Elle avait imaginé Martha pleurant toute seule dans sa chambre, les joues rouges et les yeux remplis de larmes, elle avait imaginé heureuse dans une autre famille… Rien qu’en y repensant, elle sentit des frissons parcourir son corps… Elle avait vécu dans une telle inquiétude, qu’elle avait du mal à faire retomber la pression.
« Oui, Martha est une femme exceptionnelle… » Elle n’avait pas envie de parler d’elle au passé. Elle ne savait pas ce qui lui était arrivé et elle continuait d’espérer, que peut-être, elle aussi avait survécu et se trouverait sur cette île. « On a toujours été sur la même longueur d’onde d’elle et moi. » Ce qui était un avantage, parce que ce n’était pas souvent le cas. « Beaucoup de mes amies n’ont pas cette chance… Rien de pire qu’une belle mère oppressante et qui vous déteste… » dit-elle avant de rajouter. « Heureusement, j’ai eu de la chance, les parents de mon mari sont tous les deux adorables. »
Ce n’était peut-être pas judicieux de lui parler d’une possibilité d’un autre nom. Lois s’en voulut de lui avoir poser la question, c’était stupide, mais il était trop tard pour revenir en arrière. « Maia alors… » dit-elle , heureuse de savoir son prénom, du moins pour le moment. « C’est un joli prénom » rajouta la brune avant de regarder sa fille. « Elle va très bien, j’ai eu énormément de chance qu’elle tombe sur vous. » Et elle ne machait pas ses mots. « Je ne pourrais jamais assez vous remercier pour ce que vous avez fait pour elle. » La brune se doutait que Martha avait du s’attacher à Maia et qu’elle risquait de ne pas comprendre pourquoi, tout d’un coup, elle ne la voyait plus, cela donna une idée à Lois, mais elle ne savait pas vraiment si cela plairait à la femme qui lui faisait face. « Vous allez peut-être trouver ma demande étrange, mais je préfère tout de même vous posez la question. » Elle marqua une pause avant de rajouter. « Je suis pas mal prise par mon travail, je vais devoir trouver une nounou pour m’occuper de Martha et vu qu’elle vous connait, peut-être que vous pourriez vous occupez d’elle. Elle a dû s’attacher à vous, vous avez êtes sa figure maternelle pendant plusieurs mois. »
S'il y avait bien une chose qui était totalement inconnue à l'expérience de Maïa, c'était la notion de beaux parents. C’était l'inconvénient quand on avait choisi une vie de solitude ou s'occuper des enfants devenait un travail, même si elle essayait de leur offrir un cadre familial. Ce n'était pas spécialement que la mère d'accueil ait chassé de sa vie l'envie d'être amoureuse, mais elle n'avait pas trouvé la personne avec qui elle pouvait partager ce rêve-là, du moins, pour le moment. Elle passait beaucoup de temps à fréquenter des personnes sur le plan sexuel, mais elle ne se sentait pas prête pour quelque chose de durable, d'autant moins qu'elle avait l'impression de ne pas vraiment savoir qui elle était.
Pourtant, si elle n'en avait jamais fait l'expérience, elle devait bien reconnaître qu’elle connaissait de renom la réputation que ce genre de relation pouvait avoir et elle savait que les belles-filles redoutaient parfois énormément de la confrontation avec la belle-mère, d'autant qu'il arrivait fréquemment que le compagnon ne soit pas forcément à l'écoute de son épouse mais le soit davantage de celle qui l’avait mise au monde. Il était heureux pour Loïs que ce problème ne se pose pas pour elle. Maïa espérait cependant que ses membres éminents de la famille lui soient rapidement rendus, même si l'on ne pouvait jurer de rien sur cette île.
« C'est vraiment une chance pour vous de pouvoir expérimenter une relation aussi confortable et j'espère que cette personne pourra être présente dans votre vie à l'avenir. »
Il n'y avait aucun doute sur le fait que Martha avait été bien traitée et Maïa avait la faiblesse de penser que le bébé avait été heureux auprès d'elle. Elle s'était développée normalement et elle connaissait le prénom de sa mère d'accueil. Elle avait souvent souri et semblait beaucoup s'amuser avec les jouets et les activités qu'elle lui proposait. En tout cas, Loïs semblait penser quelle y avait suffisamment bien réussi pour mériter ses remerciements. Le regard de la brune s'adoucit alors qu'elle remettait en place une mèche du bébé comme elle l'avait fait si souvent dans ses souvenirs.
« Je n'ai pas beaucoup de mérite. c'est une enfant vraiment facile. Elle ne m'a jamais posé de difficulté. »
Et elle avait rempli son cœur d'une affection que personne n'allait pouvoir remplacer. Alors, quand la mère légitime de l'enfant crut bon de donner une place à cette affection qui avait été construite dans une période aussi particulière, les yeux de Maïa s'emplirent de larmes alors que son cœur bondissait en ayant le sentiment qu'il n'y avait rien de plus doux qu'une personne qui comprend ce qu'il y a dans le cas des autres, en particulier quand il s'agit d'une mère qui n'a pas vu son enfant depuis longtemps et de qui on ne pourrait s'attendre qu'elle accepte de la partager même avec la personne qui s'en est occupée jusque-là.
« J'en serais ravie. Vous ne pourriez pas me faire de plus beau cadeau. Mais il faudra que nous établissions des règles, notamment si vous prévoyez que votre époux puisse venir la chercher par exemple. Je me refuse à la confier à n'importe qui que vous n'auriez pas accepté de voir récupérer votre fille. »
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Lois adorait sa fille, plus que tout même, mais elle ne ce serait jamais vu travailler avec des enfants. Elle n’était pas faite pour ça. Martha lui suffisait, c’était déjà un cadeau du ciel et elle n’en demandait pas plus. A vrai dire, elle n’était pas certaine d’avoir l’énergie pour gérer un deuxième enfant, encore moins depuis qu’elle vivait ici. La vie de Lizzie avait changé pas mal de choses et Loïs pensait plus à elle. A son époque, la place de la femme était avant tout à la maison à s’occuper des enfants. Elles mettaient très souvent leur carrière de côté pour devenir mère de famille et c’était peut-être ce qui aurait attendu Loïs, même si elle avait toujours eu de la chance par rapport à certaines de ses amis. Clark était un homme extraordinaire qui ne lui avait jamais demandé de s’arrêter travailler, elle était libre de ses choix et ça c’était un bel avantage. A vrai dire la question s’était posée et Lois avait décidé de continuer à travailler, mais jongler entre sa vie de reporter au daily planet, de femme et de maman, ça n’avait pas toujours été facile. Surtout que Clark était souvent absent. Elle ne lui en avait jamais voulu, parce qu’elle savait pourquoi il n’était pas là. Sans oublier qu’elle l’avait accepté en l’épousant. Finalement leur petite vie à 3 lui suffisait et elle ne s’était pas imaginée avec un enfant de plus. Elle était souvent admirative des gens comme Maia qui vouait leur vie aux enfants, qui passait la plupart de son temps à leurs côtés à les éduquer et à les aimer. Elle en aurait été incapable. Martha, mais aussi sa mère lui avait souvent demandé quand le prochain arriverait. Elle se contentait de botter en touche, mais si on lui reposait la question aujourd’hui, elle répondrait tout simplement la vérité : Qu’elle ne se sentait pas prête pour le moment et qu’elle n’en ressentait pas l’envie. « Oh ce n’était pas rose tous les jours, mais j’étais chanceuse. »
« Si, si vous le méritez, tout le monde n’est pas comme vous. » dit-elle sûre d’elle. « Vous savez je travaille pour la police et j’ai vu des choses qui ne devrait pas exister. Certains se moquent du bien être des enfants. On voit bien que ce n’est pas votre cas et que vous vous en occupez, que vous les aimez et un enfant ne peut pas bien grandir sans amour. » C’était une chose dont Lois était persuadé, être aimé était indispensable pour bien grandir et Martha n’avait pas manqué d’amour, elle voyait dans ses yeux d’enfants remplis d’innocence. « Elle a hérité de son père, moi, j’ai toujours été un bébé capricieux…et une adulte capricieuse. » Laissa t’elle échapper d’une voix amusée avant de proposer à Maia de devenir la nounou de Martha. Elle avait peut-être vite en besogne, mais elle allait en avoir besoin d’une nounou pour continuer à travailler. « Parfait, ça me soulage de savoir qu’elle va venir chez vous, elle est habituée à votre maison et à vous, ça ne le changera pas trop. » dit-elle en souriant avant da rajouter. « Pour le moment je serais la seule, mon mari est en voyage. » C’était en mensonge, mais elle ne pouvait pas lui dire qu’il avait disparu… Surtout que Lois refusait d’accepter cette idée, elle retrouverait Clark, ce n’était qu’une question de temps. « Mais quand il reviendra, je vous préviendrai, on viendra la chercher ensemble pour que vous soyez certaine qu’il s’agit bien de lui. » C’était la meilleure solution, mais encore fallait-il qu’elle retrouve son époux.
S'il y avait bien une chose que Maïa ne supportait pas, c'était l'indiscrétion. Elle était toujours toute prête à entendre les confidences des personnes qui l'entouraient si celles-ci en avaient besoin, mais elle ne se serait jamais permise de forcer cette confidence. Si une personne était troublée ou en difficulté par rapport à quelque chose, il lui appartenait de choisir la personne à qui elle voulait se confier sur la question et de décider si c'était une bonne chose ou non d'en parler à quelqu'un. La nourrice n'avait pas à prendre cette décision pour elle, même s'il s'agissait d'un de ses enfants. Elle faisait quand-même preuve de prudence dans le cas où il y avait un danger, ou des comportements répréhensibles. Mais les enfants avaient quand même leur jardin secret.
Cela dit, aussi difficile que puisse être la vie de cette femme, il lui semblait que cette difficulté était largement compensée par son mari et sa vie de couple. Entre ça et le fait qu'il y avait cet enfant en jeu, elle avait trouvé le moyen de mettre un peu de douceur dans sa vie. Tant mieux pour elle, cela ne pouvait faire que plaisir à quelqu'un qui souhaitait plus que tout le bonheur des gens qui l'entouraient. Elle avait cette tendresse maternante pour à peu près tout le monde, ce qui avait pour évidente conséquence de se faire traiter de mère poule. Basiquement, cela la rendait pourtant fière.
« L'important, c'est que vous ayez réussi à trouver suffisamment d'équilibre dans votre vie. J’espère que ce sera toujours le cas pour vous. Je ne peux rien vous souhaiter de meilleur que cela. »
Elle n'avait aucun problème en ce qui concernait Martha. A part le fait que toute la maisonnée allait devoir changer sa façon de l'appeler, elle serait ravie de l'avoir tous les jours comme d'habitude, même si la nurserie serait désormais disponible la nuit. Cela dit, peut-être que l'on choisirait de lui donner un autre bébé orphelin à s'occuper en attendant. Il était toujours plus difficile de garder des poupons à l'orphelinat par rapport à des enfants plus âgés qui avaient un tant soit peu d'autonomie. Les poupons requéraient beaucoup de personnels et de soins, et il n'y avait pas énormément de familles d'accueil prêtes à accepter des enfants aussi jeunes.
« Je suis sûre que cela donne du piment aux moments avec vous. C’est très certainement un atout pour les personnes qui vous apprécient », la rasséréna Maïa avant de rebondir sur les traitements donnés aux enfants. « Je dois reconnaître avoir entendu parler d'un certain nombre de personnes, responsables de foyer comme moi, qui n'avaient pas vraiment la même considération pour les enfants dont ils s'occupaient. Je ne sais pas si cela a été vérifié, mais j'ai entendu dire que certains avaient presque été réduits en esclavage. Quelle honte ! »
Le fait que le père du bébé soit actuellement absent ne posait pas de problème à Maïa, tant qu'elle le rencontrait avec la maman avant qu'il ne vienne réclamer son bébé. Elle ne pouvait pas faire aveuglément confiance à quelqu'un qui ne lui avait pas confié l'enfant au départ. Il était nécessaire pour elle de savoir exactement de quoi il retournait afin d'assurer la sécurité des enfants qui étaient à sa charge. Martha serait la seule à avoir ce format de gardes puisque les autres vivaient à demeure chez elle, mais ça ne l'empêchait pas de se montrer professionnel dans tous les cas.
« C'est parfait. Y a-t-il d'autres personnes qui seraient susceptibles de venir chercher votre enfant en dehors de vous ou de votre mari ? »