L'histoire de ton personnage
Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine.Je m’appelle Sandra Calvin Claus. Je suis née au Pôle Nord et mon père, c’est le Père-Noël. Je sais ce que vous vous dites. Grandir au Pôle Nord, ça doit être cool au début, puis, ça doit être pénible d’être tout seul. Vous y êtes pas du tout. Bon, j’admets, c’est un peu ce que pense mon grand-frère, mais pas moi. Oui, j’ai un grand frère, Buddy Calvin Claus, monsieur l’héritier du Père-Noël. Je le taquine mais en vrai, je l’aime, mon frère. Il est plutôt sympa et il m’embête jamais, enfin presque pas. Bref je m’égare, donc on reprend.
Calvin, c’est le nom de mon père, parce que c’est le premier Père-Noël humain. Il est devenu le Père-Noël quand mon grand-frère Charlie était petit. Je le vois pas beaucoup mon frère Charlie, il était déjà quasiment adulte quand je suis née, et il ne vit pas au Pôle Nord avec nous. Mais on va le voir de temps en temps. Il est toujours sympa avec moi. Il est juste pas magique comme moi et Buddy. Nous, on l’est parce qu’on est nés d’un Père-Noël et d’une Mère Noël. Du coup, on a des pouvoirs, ouais, j’ai des pouvoirs. J’ai mis du temps à l’accepter, mais j’ai fini par découvrir que je parlais aux animaux.
Je suis encore partie de traviole. Ca va être dur de suivre mon cerveau, je vous préviens. Bon courage. Je reprends pour ma famille, on a vu mon frère, mon père. Bon, ma mère, c’est aussi une humaine, forcément. Quand on la voit maintenant, chocolat chaud et guimauve, on croit qu’elle est juste douceur et joie de vivre. Bon, c’est pas tout à fait faux, on peut dire que Maman elle a pris l’esprit de Noël à bras le corps. Je parle de la magie pas d’un Esprit en tant que tel. La seule Légende que Maman prend à bras le corps, c’est Papa. Beurk. Je veux pas penser à ça. Donc bref, on la voir on pense coton et chocolat mousse, mais en vrai, c’est une guerrière ma mère. Il fallait la voir quand on a dû sauver le Pôle-Nord, les soldats qu’elle dégommait. Faut pas lui dire, mais je veux trop être comme elle quand je serai grande.
Du coup, voilà pour ma famille. Après, y a les lutins. Ils sont géniaux, personne ne sait combien c’est chouette d’être amis avec des lutins. Mais ça bosse dur, et ils n’ont pas forcément le temps de s’occuper de moi. Enfin voilà, on vit au Pôle et tous les ans, à Noël, Papa fait sa petite tournée. Mais un jour, ça s’est un peu compliqué. Papa a commencé à perdre la foi en lui, il y a eu des incidents. Maman et moi, on se faisait un sang d’encre. Finalement, il y a réfléchi et il a voulu prendre sa retraite et revivre une vie d’humain normal. Une vie d’humain normal, quelle idée. Pfeuh.
Forcément, je suis allée en parler à Befana. Befana, c’est une sorcière qui habite pas loin de la maison. Elle est cool et elle sait écouter. J’avais pas envie de partir, mais bon, c’est pas moi qui décide. Je fais que suivre mes parents. C’est ce jour-là, en parlant aux rennes, que j’ai découvert que je pouvais parler aux animaux. C’était dur de partir, de quitter toute la magie. Mais Papa a promis qu’on s’entraiderait et j’ai voulu faire un effort. Finalement, à la fête du collège, j’ai sauvé un cheval qui s’était emballé et je me suis embrigadée dans un club d’équitation. C’était plutôt cool en vrai.
Jusqu’à ce que Papa nous disent que les elfes disparaissaient au Pôle Nord. Et il voulait rentrer et régler ça tout seul. Mais quoi ? Nan mais Papa, t’as fumé quoi ? Bien-sûr qu’on y va ensemble. Enfin, ça c’est ce que je pensais parce qu’il a osé partir sans nous. J’vous jure, les pères hyper protecteurs, y’a pas pire pour ce qui est de laisser sa famille loin de l’action. Mais nous, on l’entendait pas de cette oreille. Moi, je peux faire voler un cheval, Buddy, il peut voir les passages dans le ciel. Hop, un traineau de fortune et nous voilà parti, grandement encouragés par Maman. C’est à ce moment là quand on est rentrés qu’elle a démoli les soldats. Elle est trop forte, ma mère, j’vous jure.
Bref, Papa est redevenu le Père-Noël et il nous a même emmené faire la tournée avec lui. Tous les elfes ont été sauvés et franchement, j’crois que c’était le meilleur Noël de ma vie. J’étais trop contente de retrouver la vie du Pôle. Mais ce n’était que le début. En fait, tous les animaux ont commencé à venir se plaindre. Sérieux, ça m’a saoulée. J’aime bien les bêtes, hein, m’faites pas dire ce que j’ai pas dis, mais j’sais pas, c’est pas parce que je sais leur parler que j’dois écouter tous leurs malheurs, si ? Bref, ça m’a gavée. Papa, il a essayé de m’en parler, je me suis énervée et big chock. Quoi ? C’est moi qui ai fait ça ?
Donc voilà, apparemment j’avais plus de pouvoirs que ce que je pensais. Ca vous fait un choc, clairement. Du coup, j’avais besoin d’aide et on peut pas dire que mes parents étaient idéaux pour trouver des réponses. Ils ont encore plus de questions que moi et puis, on est la première famille humaine, bref, on découvre, quoi. Du coup, je suis allée voir Befana, elle a un peu plus d’expérience. Et je voulais comprendre. Apparemment, je suis une sorcière. Et j’ai ces pouvoirs parce que je suis née au Pôle. Du coup, j’ai demandé à Befana de m’apprendre, et elle a été trop cool pour ça, je dois avouer.
Maman était moins cool. Je pense qu’elle était jalouse, parce que je partageais beaucoup de choses avec Befana. Mais bon, quand-même, de là à me faire une crise. Ca m’a gavée sur le coup. Y’avait trop de choses qui me gavaient, j’aimais pas ça. Bref, du coup, j’ai eu envie d’aller plus loin, d’essayer la transfiguration. Et j’ai changé le Lapin de Pâques en lapin ordinaire. Yen a qui gâchent Noël, apparemment, j’suis bien placée pour gâcher Pâques, moi. Bon, je l’ai pas fait exprès, vous pensez, mais j’avoue, je m’en suis voulu.
Papa et Cal se sont chargés de la distribution des œufs de Pâques et moi, je me suis disputée avec Befana. Maman a été cool, je me suis laissé emporter par la colère, mais elle a rien dit et elle m’a laissé gérer. Faut dire qu’entre Pâques et un vieil esprit de Noël qui venait nous chercher des poux, il fallait qu’on se reprenne, mais j’étais pas au top de ma forme. J’osais plus me servir de mes pouvoirs et j’avais peur de ce type qui menaçait ma famille. Et puis, il y avait Buddy. Il était amoureux d’une fille. J’ai voulu faire ma BA en l’emmenant la voir, résultat, ça a cassé. Vraiment, j’avais l’impression de détruire tout ce que je touchais.
Bon, il a été cool le frangin. Il m’a menti pour me pousser à reparler à Befana et on a fini par briser la glace. Elle avait changer le lapin en citron en même temps, j’pense qu’elle avait besoin de moi. Mais ça faisait du bien de la revoir. N’empêche, cette ordure de faux esprit de Noël a ensuite changé mon frère en casse-noisette et c’est grâce à Befana que j’ai réussi à lui rendre son apparence. C’est aussi comme ça que j’ai finalement réparé ma bêtise et sauvé le lapin.
Mais faut que je pense à passer un peu de temps avec Maman quand-même. Je me rends compte qu’elle a besoin de moi… je pensais pas. Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. Je m'appelle Chrisma Newton et je suis née le 24 décembre 2009 à Baiame. Et je déteste Noël. Mais genre vraiment. En vrai, je déteste tous les jours de cette vie pourrie, mais Noël, c’est pire. Vous croyez qu’on est forcé d’aimer Noël ? Que c’est une trop belle fête ? Eh bien, parfois, il faut voir plus loin que les apparences. Parfois, même le plus beau des moments devient une torture quand ça se passe mal. Et je crois que je suis calibrée pour que ça se passe mal. Au fond, je suis sûre que tout est ma faute et c’est pour ça que je ne peux pas sourire à la vie.
Je sais ce que vous allez vous dire, c’est la faute des parents. Eh bah non. Mes parents, ils étaient formidables, des gens doux, tendres et merveilleux. Ils adoraient tout spécialement Noël et c’est pour ça qu’ils m’ont appelé Chrisma. Quand j’étais petite, j’adorais Noël, j’adorais mon prénom. Chaque année, c’était une fête. Maman préparait plein de bonnes choses, Papa se déguisait en Père-Noël pour m’offrir un cadeau et je m’endormais en rêvant à des rennes et un traîneau qui m’entraînerait à-travers les étoiles. On était bien tous les trois. On était heureux.
Et puis, j’ai tout gâché. J’avais six ans. Papa avait sorti le grand jeu. Il avait loué un traîneau avec un cheval, il était magnifique, on aurait dit qu’il venait tout droit du Pôle Nord, sauf que c’était un cheval au lieu de rennes. Et puis, on est allés se promener sur la neige. C’était féérique. J’avais l’impression d’être une privilégiée, serrée entre mon Papa et ma Maman. Et Papa m’a proposé de conduire le traineau. Mais je suis vraiment nulle, j’ai pas réussi à retenir le cheval lorsqu’il a eu peur de quelque chose. Et le traîneau s’est renversé. Moi, j’avais rien. Rien de rien. Mais mes parents sont morts. Je les ai tués. Et voilà pourquoi je déteste Noël.
On m’a conduite à l’orphelinat avec plein d’autres enfants qui n’avaient pas de parents. On était gentil avec moi, tout le monde disait que c’était triste, que je ne méritais pas tant de malheur. Ce que je ne méritais pas, c’était le regard de ces gens-là, ce regard de pitié et de compassion. Ils auraient dû me haïr. A-cause de moi, mes parents sont morts. Mais non. Alors, je faisais tout pour me faire haïr, je fait n’importe quoi, je réponds, je suis insolente et détestable. J’ai même fugué une fois, mais je le referai pas. J’ai promis à Kiara que je le referai pas.
Kiara, c’est une influenceuse sur youtube, elle est trop géniale, elle défend la cause des animaux et tout, elle est vraiment trop cool. J’ai fugué pour aller la voir. J’aurais pas dû, mais elle a été trop sympa, elle m’a ramenée. Je lui ai promis de pas recommencer et elle a promis de revenir me voir. Et elle a tenu sa promesse. Bref, elle est super giga mega cool. Parce que oui, ya quand-même un truc. Je m’en prends pas aux animaux. Ni aux petits. Y’a des limites. J’peux faire rager le vieux Anakin, ou la toute gentille Anna -oui, il est pas vieux, mais il rage quand on dit qu’il l’est, c’est marrant- mais les petits, personne les touche, ou je râle.
On n’a pas le droit aux animaux, à l’orphelinat. Ya pas de moyens, ya pas de place, bref, c’est pas possible. Mais moi, j’ai quand-même un chaton. Je l’ai trouvé tout fragile un jour. La nuit, je le cache sous ma couette pour que les responsables ne sachent pas qu’il est là. Puis, je l’emmène à l’école la journée. Je m’arrange avec mes copines qui ont plus de moyens pour avoir de la nourriture, ou alors je partage mes repas. Je mange moins, mais ça fait rien. Je le cache dans un coin tout en haut de l’école. Quand il sera plus vieux, il pourra chasser et se débrouiller je pense. Mais là, il est tout minus, alors je prends soin de lui. Je crois que c’est l’ami le plus sincère que j’ai en ce monde.
Je suis pas une fille heureuse, c’est vrai, mais la vie n’est pas ce que je crois. Et là, tout-de-suite, je ne sais pas encore que ma mère, ma vraie mère, ma Mère Noël, est sur le point de me sauver. Maman, je n’ai que toi pour me rappeler ce qui compte vraiment. Ne me laisse pas l’oublier à jamais. Je reviens grâce à Maman, je suis à nouveau moi, je suis la fille du Père-Noël et ensemble, nous allons sauver Noël... une nouvelle fois !