Occupation : Avocat et Politicien engagé dans la lutte contre le crime. Il défend un projet visant à réglementer juridiquement l'action des super-héros et des justiciers.
Illustration :
« The Dark Knight »
Criminals are a superstitious cowardly lot. So my disguise must be able to strike terror into their hearts. I must be a creature of the night, black, terrible.
Messages : 33
Points : 367
Illustration :
« The Cat and The Bat »
Tonight I’m only sure of one thing. Whatever the future hold, wherever life takes me…I will love you. Always.
« The Wayne's family »
The Wayne name still has meaning. It’s a symbol of light and hope.
Sa tête lui semblait aussi lourde que du plomb, et sa vision trouble. Des douleurs lancinantes parcouraient tout son corps, tandis qu’un goût métallique lui emplissait la bouche. Du sang ? Ses paupières étaient à peine entrouvertes. Il tenta de bouger ses bras engourdis mais ne parvint qu’à entendre le cliquetis métallique des menottes qui le retenaient fermement à une chaise. Devant lui s'étalait une vaste salle sombre et poussiéreuse, ressemblant à un vieux hangar, seulement habitée par le ronronnement constant d’une ventilation vieillissante.
Seul. Mais il était presque sûr d’avoir entendu des voix à l’extérieur lorsqu’il s'était réveillé. Lentement, des bribes de souvenirs lui revinrent : un discours... Un fourgon blindé... Puis le noir complet. Assommé. Emmené. Des criminels, sans doute. Ce n’était pas la première fois qu'ils voulaient s’en prendre à lui. Les menaces avaient été si nombreuses ces derniers temps qu’il s’était résolu à embaucher des gardes du corps. Mais tout cela semblait inutile à présent. Un flash le traversa : ils étaient morts. Tous. Ses gardes du corps avaient péri. Par sa faute.
Il serra les dents, sentant une lourde culpabilité peser sur lui. Il tira sur les menottes, agitant ses poignets et ses jambes mais l’acier ne céda pas. Son instinct prit le dessus. Il balaya la pièce du regard, cherchant désespérément une solution. Des caisses empilées dans un coin, une lourde porte métallique qui semblait marquer la sortie. Deux petites bouches d'aération. Rien de réellement prometteur mais il devait essayer de se libérer, et vite.
Rassemblant ses forces, il inspira profondément et planta fermement ses pieds au sol, basculant son corps en avant pour tenter de soulever la chaise. Le métal grinça sous la pression, ses poignets tiraient contre les menottes mais il réussit à faire basculer la chaise sur le côté. Avec un grognement de douleur, il roula au sol, se rapprochant maladroitement des caisses. Le sol râpait contre ses vêtements, et il continua, désespéré de trouver une chance de se libérer.
C'est alors que des pas lourds résonnèrent sur le sol. Une porte s’ouvrit brutalement, et avant même qu’il n’ait eu le temps de réagir, une silhouette imposante se dressa devant lui. Un homme, massif, en manteau noir, son armure tactique partiellement dissimulée, bien que c'était surtout le masque à moitié métallique qui attira l’attention de Charles. Une lueur orange, coupée en deux, lui rappela quelque chose de vaguement familier... Mais quoi ? Qui ?
Avant qu’il ne puisse esquisser un mouvement, l’homme se pencha brusquement et, d’un coup sec, envoya son poing lourd frapper le visage de Charles. L'impact fut fulgurant. La douleur explosa dans sa mâchoire, sa tête bascula en arrière et le goût du sang se fit encore plus présent dans sa bouche.
« Pas si vite, Wayne. » grogna le mercenaire, sa voix froide et tranchante résonnant dans la salle.
Charles haleta, essayant de reprendre son souffle, la douleur pulsant dans tout son crâne. Wayne ? Ce n'était pas la première fois qu'on le nommait ainsi. L’homme se redressa lentement, le toisant de son regard glacé derrière le masque orange. Ce mercenaire n’était pas n’importe qui. Il dégageait une aura glaciale, calculée, implacable.
« Tu te demandes sûrement pourquoi tu es ici. Je vais te le dire. » lança l’homme d’un ton presque amusé, bien que ses gestes demeurent contrôlés et méthodiques. « Tu t’es fait des ennemis. Ton combat contre le crime, tes discours moralisateurs… tout ça a fini par attirer l'attention de gens bien plus puissants que toi. » Charles grimaça, le sang coulant de sa lèvre éclatée, ses pensées embrouillées par la douleur. « Qui es-tu ? » articula-t-il, malgré la brûlure dans sa bouche. « Qu’est-ce que tu veux ? »
L’homme s’avança, abaissant son masque d’un geste lent et menaçant. « On m’appelle Deathstroke. » dit-il d’une voix qui semblait savourer la tension dans l’air. « J’ai été engagé pour régler ton cas. Calmer tes ardeurs. Tes discours contre le crime ne plaisent pas à tout le monde. Et certains préfèrent te voir... en retrait. » Un frisson glacial parcourut la colonne vertébrale de Charles. « Qui t’a engagé ? » demanda-t-il.
Deathstroke esquissa un sourire narquois, un rictus presque invisible sous son masque. « Ça n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est que tu vas me dire ce que je veux savoir. Des noms, des contacts, des informations précieuses pour mon employeur. »
Charles secoua la tête, serrant les dents pour ne pas montrer sa vulnérabilité. « Je ne sais rien. » répondit-il d'une voix confiante malgré sa confusion. « Je suis un simple politicien. Vous perdez votre temps. »
Deathstroke poussa un soupir théâtral, puis fit un signe à l’un de ses hommes de main qui s’avança avec une petite trousse noire. Une seringue remplit de liquide scintillant apparut entre les doigts du mercenaire.
« Je t’aurais bien cru, Wayne. » dit-il d’un ton las « mais mon employeur préfère être sûr. On va rafraîchir ta mémoire. »
Charles sentit son coeur s'emballer. La peur. Il tira une nouvelle fois sur les menottes mais le métal mordait profondément dans sa peau, refusant de céder. Deathstroke s'approcha lentement, savourant la peur qui s'était emparée de sa proie.
« Parle. » répéta-t-il en abaissant la seringue vers le bras de son vieil adversaire amnésique « ou cette dose va te faire regretter chaque minute de ton silence. »
Univers : Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman
Feat : Dean Cain
Age : 44
Occupation : Prof de sport au Lycée
Illustration :
Messages : 68
Points : 408
Illustration :
Date d'inscription : 06/04/2024
Nom & pronoms : Kathleen
Capacités Pouvoirs magiques: Armes et techniques de combat:
Sujet: Re: A dance with Death (Clark Kent) Lun 14 Oct 2024 - 23:10
A dance with Death
L'avantage, quand on peut franchir les immeubles d'un seul bond, c'est que cela prend très peu de temps pour se déplacer entre deux zones comme les différentes îles de la nouvelle archipel constituée de Baiame et des deux nouvelles qui sont apparues au moment où le multivers noir a été intégré au survivant de la destruction du multivers. Superman a décidé de rester à Baiame, principalement pour Loïs et son haras, mais aussi pour ses élèves qu'il ne voulait pas abandonner. Pour sa vie de Clark, en somme. Mais ça ne l'empêche pas de faire des rondes au-dessus des autres îles, même s'il sait qu'il rentrera à la maison, le soir.
Il est très rare qu'il doive agir au niveau de la cité de Novacrest. Il y a beaucoup de super-héros là-bas et il s'y rend d'ailleurs lorsqu'il veut rencontrer les autres membres de la Ligue des Justiciers, mais il y a d'autres personnes qui peuvent sauver le monde dans cette partie précise de l'archipel. Pourtant, un Superman est un Superman et il tient à s'assurer que l'on n'a pas besoin de lui régulièrement. On ne sait jamais. Les choses peuvent changer. D'ailleurs, il sent que quelque chose change. Il se passe quelque chose et on a besoin de Superman. Ce n'est pas aussi précis qu'un cri de détresse, c'est plutôt un ensemble d'indices concordants de ses différentes sensations de super héros qui lui font dire qu'il se passe quelque chose sur lequel il doit intervenir. Il n'hésite pas et se précipite. En une seconde, peut-être même moins, il a évalué la situation et lancé les hostilités, d'abord en attrapant la seringue qui est sur le point de pénétrer la peau de la victime et en la broyant dans sa main.
Superman a beaucoup de qualités mais l'excès de confiance en ses propres capacités n'en est pas une. À chaque fois qu'il a été confronté à une force supérieure ou même égal à la sienne, il s'est laissé surprendre par la résistance de son ennemi. Cette fois n'est pas différente. Il se précipite pour neutraliser l'agresseur, mais celui-ci parvient à échapper à sa vigilance. Le coup qu'il tente de lui renvoyer n'a pas la force d'un Superman, certes, mais il le fait quand-même reculer. Une chose est sûre, ce n'est pas un ennemi inoffensif.
Un autre aspect courant de sa personnalité, c'est que lorsqu'il comprend qu'il n'est pas réellement en position de force absolue, il prend du recul. Il jauge le combat et s’efforce de trouver les faiblesses de son adversaire pour triompher. Celui-ci est fort, mais il ne l'est pas autant que le kryptonien, qui se montre habile à le piéger et s'il ne parvient pas complètement à le mettre hors d'état de nuire, il le met quand-même en fuite, ce qui reste une victoire. Une fois l'individu parti, il se retourne vers sa victime qui ne semble pas très bien savoir où il en est.
« Est-ce que tout va bien, monsieur Douglas. Vous n'êtes pas blessé ? »
Il le connaît. C'est un politicien et il est plutôt engagé sur le chapitre des super-héros. Il ne sait pas très bien si c'est vraiment lui ou si ce n'est qu'une identité et qu'il redeviendra autre chose par la suite, mais ça n'a pas une grande importance. Pour le moment, c'est quelqu'un que Clark surveille. Il ne le considère pas comme dangereux, mais il ne sait pas ce qu'il prévoit pour la suite et il se pourrait qu'il le devienne. De fait, il se méfie, mais ce qui s'est passé aujourd'hui aurait tendance à lui faire penser qu'il est sincère.
« Il nous devrions sortir de cet endroit. Souhaitez-vous que je vous ramène chez vous ou préférez-vous aller consulter un médecin à l'hôpital ? »