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frontière entre cinema et réalité • ft. barbara

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Natsu Dragnir

Natsu Dragnir

Terre -2443

Crédits : @HOODWINK (avatar), moi-même (moodboard)
Univers : Fairy Tail (alternatif)
Feat : Toby Regbo
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Nous avons tous le droit de choisir notre propre avenir. Nous devrions pouvoir marcher sur les chemins que nous choisissons, pas sur l'avenir que vous avez décidé pour nous.

E . N . Đ
frontière entre cinema et réalité • ft. barbara RClZnqZ
Age : +400 ans
Occupation : Sans emploi, patient dans un HP, garçon à problème.
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Il se pourrait que j’aie tout gache. Je ne suis pas seul, c'est une certitude. Mais alors ; ou sont-ils tous ? Je me souviens de lucy. Je me souviens qu'elle avait peur. Qu'est-ce que j'ai fait ?

frontière entre cinema et réalité • ft. barbara Natsu-natsu-dragneel
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frontière entre cinema et réalité • ft. barbara MoEr9GW
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MessageSujet: frontière entre cinema et réalité • ft. barbara frontière entre cinema et réalité • ft. barbara EmptyMar 30 Juil 2024 - 18:38


frontière entre cinema et réalité - feat  @Barbara L. Gordon
nota bene
28/07/24 - près du cinema, Novacrest - ambiance



Une fois de plus, tu t’étais échappé. Avec consentement et une signature. Tu étouffais de plus en plus dans cet hôpital. Tu avais besoin d’air, d’avoir ta liberté même si ce n’est qu’un semblant. Tu n’as rien fait d’insensé pour le moment. En faites, tu avais surtout négocié une sortie, tu avais même demandé que le vieux Makarof t’accompagne, pour aller au cinéma. Tu voulais essayer cette étrangeté et aller voir un film. Ce qu’il appelle un film en tout cas, mais compte tenu de votre situation, tu ne serais pas étonné d’apprendre que les personnages de ce film existent quelque part. “Une autre fois.” T’avait-il répondu, ce à quoi tu lui avais rétorqué : « C’est quand, une autre fois aussi ? ». Tu n’avais pas caché ta déception, mais tu ne démordais pas. Tu avais choisi d’y aller tout seul et de faire un premier test, voir si ça valait vraiment le coup.

Il te faisait confiance. Tu n’allais pas faire de bêtises, n’est-ce pas ?
C’est ce qu’il s’était dit pour la fois d’avant. Celle d’avant encore. Et celle d’avant.
Bref !

Tu ne voulais pas faire de bêtise, mais ce sont plutôt les bêtises qui voulaient de toi. Tu étais sorti de la salle avec des étoiles plein les yeux. Tu as même eu un élan et tu t’es emporté, laissant tes pensées dépasser ta bouche : « T’as vu ça, Happy ? La prochaine fois, j’y emmènerais Luc-… » Tu t’arrêtes. Il n’y a pas de chat ailé avec toi. Il ne va pas te répondre. Tu es tout seul.
Tu ravales ta salive, plus déçu que honteux et tu évites les regards. Tu ne voudrais pas avoir des comptes à rendre et te faire remarquer n’était pas ta première volonté cette fois-ci. Tu éprouvais même un peu de honte finalement, parce que tu venais de te surprendre à parler tout seul. Ce n’est pas pour autant que tu vas accepter sagement de te faire traiter comme un taré. Tu n’es pas taré, tu es juste ; pas bien réveillé. Tu sens ton cœur commencer à s’affoler et surtout, la frustration montée. Tu es furieux. Cette fureur te dévore petit-à-petit, sans que tu n’aies de contrôle dessus. Tout ça parce que tu as pensé à Lui. À Achnologia. Tout ça, c’est sa faute. Tu n’aurais pas été dans cette situation si ;

Si tu n’avais pas croisé son chemin à Zeleph, et non Achnologia.
Tu ne veux pas y penser. Tu veux que les tiennes s’arrêtent, mais trop tard. La machine est lancée, la culpabilité est en train de te bouffer et tu n’arrives pas à évacuer petit-à-petit toute cette pression soudaine. Tu chauffes, au sens propre puisque le béton sous tes pieds commence à se ramollir, traçant ainsi chacun de tes pas et tu attires les curieux à fulminer. Tu en effraies d’autres. Les plus sages changent même de trottoir, tandis que les plus curieux prennent des photos pour les balancer sur les réseaux.

Tu choisies de t’écarter de la foule. Simple précaution, parce que tu t’en rends compte tardivement que tu t’enflammes et tu ne veux pas d’ennuis. Alors tes pas bifurquent dans une ruelle, où tu te caches pour souffler. Tu inspires, tu expires ; Ça va aller. Tu vas réussir à te contrôler. À te tenir. Tu vas réussir à- !

“Qu’est-ce qu’il fait là, lui ? D’gage, t’es dans notre squat.” Non, ça ne va pas aller et ça finit par exploser. Tu t’étais efforcé de ne pas les entendre, d’ignorer le fait qu’il titillait ta patience et te chercher des noises, mais tu restes un garçon avec le sang-chaud et en plus de cela, ils avaient un sac dont l’odeur ne correspondait pas à la leur. Probablement celui d’une pauvre fille qui se le soit fait chourer. Ce n’est pas exagéré de dire que ça pète. Tu exploses et tu craches des flammes. Une gerbe propre, mais suffisamment large pour prendre toute la ruelle. Le seul moyen qu’ils ont de s’en échapper et juste roussir leur dos, c’est en se plaquant au sol à la dernière minute.  
Ils se sont étalés et du sac tombé s’est échappé des bijoux. En or, dont les plus beaux étaient sertis de pierres précieuses. Des bijoux que ces deux ploucs n’auraient jamais pu se payer, mais tu n’y fais pas attention. La seule chose qui retient ta concentration, c’est le simple fait qu’ils t’aient emmerdé et que tu as envie de leur faire bouffer la poussière. « On va voire c’est qui qui va dégager d’ici, bande de merdeux… » Dis-tu en faisant craquer tes phalanges. Ils tombent plutôt bien, tu avais besoin de te changer les idées. Tu en attrapes un et tu le soulèves comme si ce n’était qu’une poupée de chiffon. Des flammes s’échappent de tes doigts et de ta bouche, à chaque fois que tu prononces des mots, mais soudain tu t’arrêtes. Tu ne fais plus rien. Tu te souviens alors que tu as promis au vieux de ne pas te faire remarquer. Ce qui est plutôt mal engagé, mais pas irrattrapable.

Tu les lâches et tu vas chercher ce sac plein de bijou. Tu remets tout dedans à la va vite, leur tournant le dos au passage. Ce serait peut-être plus sage de rendre ceci à son propriétaire, plutôt que de leur refaire le portrait. Tu prends le dernier bijou qui trainait par terre, une chevalière et tu te mets à la renifler, comme l’aurait fait un chien. Tu enregistres l’odeur dans ta mémoire, tu la ranges et tu te mets à humer l’air.
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