True love breaks all curses right ? ∣ Michael

True love breaks all curses right ?

feat @Michael Von Dyck

Poussant la porte de ma loge, je m’installe avant d’attraper le dossier que me tendait Marion. Lui jetant un simple regard, je l’envoie me chercher un café avant de m’étirer.

« Eleanor, c’est aujourd’hui que tu as l’interview avec Michael Von Dyck. »

Je me tourne avant de poser mon regard sur mon habilleuse qui revenait avec mon nouveau tailleur. Me levant pour m’habiller, je souris à la jolie blonde.

« Il est sexy ! » lâchais-je alors avec un nouveau sourire tandis que ma coiffeuse me laisse m’assoir pour s’occuper de ma chevelure blonde.

Marion toque à la porte avant d’entrer et pose mon café devant moi avant que je ne lève le regard vers elle.

« Merci Marion, tu as des nouvelles des audiences de la dernière émission ?
- Elles ont décollées. D’après les sondages, tu serais en bonne voie pour obtenir le pullitzer. »

Un grand sourire ravi perle sur mes lèvres en pensant au fait que j’allais remporter la récompense à la place de cette abruti. la maquilleuse entre à son tour avant que je ne me rende compte que le fameux Michael Von Dyck se trouvait dans la loge à côté de la mienne. Sa porte était ouverte, celle de ma loge aussi. Une fois totalement prête, je me lève avant de me diriger vers la loge de Dyck.

« Bonjour Monsieur Von Dyck » me présentais-je alors « Alors, êtes-vous prêt pour l’interview dans trente minutes ? » énonçais-je.

True love breaks all curses right ?

feat @Michael Von Dyck

En chantonnant une mélodie entraînante, Michael lançait régulièrement des regards vers la porte ouverte pour observer la blonde qui allait l’interviewer dans quelques minutes. Son anticipation était palpable, chaque coup d'œil lui permettant de mieux imaginer les traits de son visage. Il tenait un crayon dans une main, tandis que de l’autre, il maintenait tant bien que mal son carnet à croquis, sur lequel le visage de la femme prenait peu à peu vie, ligne après ligne. Les contours doux de ses yeux, le mouvement subtil de ses lèvres, tout était soigneusement capturé sur le papier. La pièce était emplie d'une légère tension, celle de l'attente et de la création. Les murs étaient tapissés de photos et d’affiches de spectacles passés, vestiges de la créativité débordante qui animait cet espace.
La maquilleuse, une femme aux gestes assurés et au sourire bienveillant, se pencha pour jeter un coup d'œil à l'œuvre en cours et sourit. Elle était habituée aux artistes et à leurs manies, mais Michael avait quelque chose de différent, une passion vibrante qui se ressentait même dans les moments les plus banals. « Vous êtes doué, » dit-elle en observant les traits délicats sur le carnet. « Mais… arrêtez de tourner la tête, ou vous ne serez jamais prêt pour l’antenne, s’il vous plaît. » Michael lui sourit et lui fit un clin d'œil. « Ok, ok, je serai sage, » répondit-il d’un ton amusé. Il avait ce don de transformer même les réprimandes en jeux légers, ce qui lui valait souvent la sympathie de ceux qui l’entouraient. Cela ne l'empêcha pas de flirter gentiment avec la maquilleuse, ses compliments glissant comme des notes de musique.
Enfin, la journaliste fit son entrée. Elle avançait d’un pas assuré, ses talons résonnant sur le parquet ciré. Michael l’avait toujours trouvée belle à la télévision, mais de près, elle était encore plus ravissante. Sa présence imposait le respect, mais il y avait dans ses yeux une lueur de malice qui captivait immédiatement. La maquilleuse ayant terminé son travail, Michael se redressa. Il s’approcha de la présentatrice, il lui prit doucement la main pour y déposer un baiser, un geste galant d'un autre temps.
« Prêt… Enfin, presque, » dit-il en levant les yeux vers elle, un sourire espiègle illuminant son visage. Il l'invita à s'asseoir dans le fauteuil qu’il occupait depuis peu, prenant soin de la mettre à l’aise. « Mais j’ai quelque chose à terminer, et vous allez m’y aider. » Il la fit doucement tourner pour obtenir la bonne lumière, puis reprit son carnet et son crayon avec une concentration renouvelée. La lumière tombait parfaitement sur ses traits, accentuant la délicatesse de son visage.
« Ne bougez pas, » murmura-t-il, son ton mi-plaisant, mi-sérieux.
Pendant un moment, il ne dit rien, son crayon dansant sur le papier dans un rythme presque hypnotique. Le silence s'installa, mais c'était un silence confortable, plein de potentiel. Michael s'appliquait à capturer l’éclat de son regard, la courbe de son sourire.
Finalement, il demanda, sans relever les yeux : « Quelle est votre bêtise favorite ? »
Une question étrange, mais typique de Michael, toujours à la recherche d’histoires et de fragments de personnalité qui nourrissaient son art. La question suspendue dans l'air, il attendait sa réponse, curieux de découvrir quelle facette cacher de sa personnalité, elle choisirait de révéler.

True love breaks all curses right ?

feat @Michael Von Dyck

Un petit rire le traverse à sa réponse, léger et sincère. Il risque un coup d’œil vers elle, un sourire amusé flottant sur ses lèvres, avant de se concentrer de nouveau sur le crayon qui court sur la feuille. Chaque trait, chaque ombre, chaque courbe doit être parfait. Le papier blanc se transforme peu à peu sous ses doigts habiles, capturant l'essence de son modèle avec une précision presque obsessionnelle. Ses mains, guidées par une attention méticuleuse, façonnent le portrait avec une délicatesse rare. Le crayon glisse sur le papier, dessinant les contours de son visage, la courbe de ses lèvres, la lumière dans ses yeux. À chaque instant, il s'efforce de saisir cette étincelle particulière qui rend son modèle unique. Ce portrait sera son chef-d'œuvre, il en est certain. Avec un tel modèle, cela ne peut être autrement. Son cœur bat un peu plus vite à cette pensée, une excitation subtile montant en lui. Une fois son travail terminé, il pose le crayon, contemple son œuvre une dernière fois, puis arrache la feuille de son calepin. S'approchant doucement d'elle, il lui tend le dessin, glissant le papier entre ses mains avec une délicatesse presque solennelle. “Hum… Voilà une bêtise qui en dit long sur vous… Mademoiselle Travers,” murmure-t-il avec une lueur espiègle dans les yeux.

En bas du portrait, discrètement inscrit, se trouvent des chiffres : son numéro de téléphone. Un geste audacieux, empreint de cette même assurance tranquille qui le guide dans la vie. Il se tient près d’elle, si près qu’il peut sentir son parfum délicat, une fragrance subtile qui enveloppe ses sens. Le silence entre eux semble lourd de signification, comme si un moment crucial se jouait. “Je suis le roi des bêtises. Je n’ai pas de préférence, je les aimes toutes à égalité.” Sa voix est douce, teintée d'un charme naturel, tandis qu’il se penche légèrement vers elle. Il attrape doucement sa main, déposant un baiser léger sur sa paume, un geste à la fois intime et respectueux.
“Mais si je devais en choisir une…” Il se recule doucement, conscient de ne pas vouloir franchir une limite qui la mettrait mal à l’aise. “Ce serait celle qui fait rire les jolies femmes telles que vous.” Son sourire s’élargit, plein de malice, mais aussi de sincérité. Un sourire qui parle d’une connexion naissante, d’une complicité qui ne demande qu’à s’épanouir.