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Please don't stop the music (Lucinda)

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2 participants
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Eden Gardner

Eden Gardner

Terre 5982

Crédits : lya et deidei pour les avatars, Carlarosiers et lya pour le moodboard, dessin d'Adam Sinner : batkingsalem (tumblr)
Univers : Hazbin Hotel (réécriture)
Feat : Alex Brightman
Please don't stop the music (Lucinda) Gxy1
Age : Aussi vieux que l'Humanité. 37 ans en apparence
Occupation : Rockstar en devenir (titre autoproclamé). Cumule les petits boulots, en attendant d'être fixé sur son avenir
Illustration : Please don't stop the music (Lucinda) Uqex
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Points : 420
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Please don't stop the music (Lucinda) O01e
Date d'inscription : 17/05/2024

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MessageSujet: Please don't stop the music (Lucinda) Please don't stop the music (Lucinda) EmptyDim 14 Juil 2024 - 20:41

Please don't stop the music



Eden réalisait à quel point il avait vécu une vie de privilégié, maintenant qu'il devait galérer pour le moindre détail dans sa nouvelle vie. Les premiers jours, il avait vécu sur ses réserves financières, qui avaient fondu assez rapidement alors qu'il avait eu l'illusion de croire qu'il allait pouvoir maintenir son ancien niveau de vie tout en ayant tourné le dos à tout ce qui lui avait permis de le tenir ce niveau. Autant dire qu'il avait rapidement déchanté.

Par exemple, passé d'un luxueux penthouse à un deux-pièces minable avait été dur. Toutefois, rien ne valait, en termes de cauchemar, au moment où il avait commencé à travailler dans le parc d'attraction Lulu World. D'habitude, c'était lui qui avait le comportement insupportable du type 'le client est roi'. Se retrouver de l'autre côté du comptoir n'était pas franchement agréable. Chaque jour mettait sa patience à rude épreuve, selon le poste auquel il travaillait. Les jours les plus reposants étaient étonnement ceux où il se retrouvait coincé dans ce stupide costume de mascotte. C'était étouffant et il était tout aussi malmené (sinon plus) que lorsqu'il se retrouvait à vendre du pop-corn, mais, au moins, il n'était pas obligé d'afficher ce putain de sourire niais en enchaînant les excuses et les formules de politesse bidon de ne pas aller assez vite.

Cela faisait deux semaines qu'il travaillait ici. Si on ne pouvait pas vraiment dire que l'ancien ange avait 'pris le pli', au moins, il se contenait juste assez pour éviter le renvoi. Aujourd'hui, il avait passé une grande partie de la journée en mascotte, à enchaîner la distribution de prospectus pour le nouveau spectacle et séance photo avec les mômes, pour finir les dernières heures de boulot dans un uniforme de vendeur derrière la rôtissoire que représentait le stand de snacks. Comme s'il n'avait déjà pas eu assez chaud durant toute cette putain journée ! Et qui était assez dingue pour manger des hot-dogs par un temps pareil ?! Plus il travaillait ici et moins il comprenait la logique du commun des mortels.

Il avait accueilli la musique annonçant la fermeture du parc avec un soulagement qu'il ne chercha même pas à cacher. Eden plongea dans le bac à glace et prit une poignée de glaçons qu'il se passa rapidement sur la nuque et vaguement sur ses mollets (endolori par les coups de pieds vicieux des sales gosses). Les nerfs à fleur de peau, l'ancien ange ouvrit l'armoire de son vestiaire et son regard accrocha quelque chose qui lui mit immédiatement un peu de baume au cœur.

Enrobée dans sa housse de transport, sa guitare l'attendait. Eden l'emportait partout avec lui, prêt à exploité le moindre moment de pause pour s'exercer. L'instrument de musique était la seule chose qui l'apaisait, lui donnait la sensation d'avoir fait le bon choix dans sa décision de changer drastiquement de vie. Il avait dépensé sans compter pour le modèle le plus ressemblant à celle de ses rêves. Bien qu'il avait également investi pour un transmetteur sans fil et un ampli de voyage, il ne branchait jamais la guitare, se contentant de s'exercer à bien positionner ses doigts et à enchaîner silencieusement les accords. Dans ses rêves, il savait en jouer avec une facilité déconcertante, et, même si ses rêves lui laissaient toujours confus au réveil, à se demander si tout cela avait été réel ou non, Eden n'était pas naïf. L'apprentissage d'un nouvel instrument ne se réalisait pas en un claquement de doigts. Il fallait du travail, du travail et encore du travail. C'était ainsi qu'il était devenu un virtuose au piano, se serait comme cela qu'il maîtriserait le rock. L'inverse serait trop étrange, non ?

Troquant son uniforme pour un jean usé, un T-shirt AC/DC comportant ironiquement la mention 'Hells Bells' et un sweat mauve. Puis il passa la sangle de sa housse au travers de son épaule. Sa journée de travail aurait pu se terminer ainsi, éprouvante, mais enfin terminée. S'il n'était pas passé par la partie administration du parc pour y déposer la caisse du jour. Eden se stoppa en entendant une musique provenir d'un des bureaux. Pas n'importe quelle musique, celle d'un violon. Il avait reconnu immédiatement la symphonie. C'était un air qui pouvait autant se jouer au violon seulement qu'en orchestre et, inconsciemment, ses doigts avaient commencer à gigoter contre sa sangle, tapotant l'accompagnement au piano. Eden se crispa avec un frisson colérique. Les dents serrés au point d'en grincer.

Sous le coup de cette impulsion rageuse, Eden entre en trombe dans le bureau d'où provenait la musique. "Qui joue de ce putain de violon ?" Il avait la véhémence de celui qui venait d'être personnellement insulté. Un peu extrême comme réaction pour un simple air de violon ? Peut-être. Il s'énerva autant à cause de la musique que contre lui-même. SURTOUT contre lui-même, en réalité. Après tout ces efforts pour garder la musique classique loin de lui, il se sentait trahi de se souvenir encore si parfaitement des enchaînements de touche à faire. À croire que les partitions de piano resteraient à jamais gravées dans son esprit et qu'il ne pourra jamais complètement les effacer. Sa patience s'était lentement érodée au fil de la journée. Dans ces moments-là, il doutait toujours de ses choix et, entendre cet air de violon dans ces conditions sonnait comme une piqûre douloureuse qu'il s'était peut-être trompés. Cela sonnait comme la goutte d'eau de trop.

S'il avait pris deux secondes pour voir la jolie petite plaque dorée qui annonçait 'direction' sur la porte qu'il venait d'ouvrir aussi rageusement, il n'aurait peut-être pas agi ainsi.

LYA

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Lucinda M. Morningstar

Lucinda M. Morningstar

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Crédits : @its-a-h
Univers : Hazbin Hotel AU
Feat : Christina Aguilera
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Age : approche de la quarantainte physiquement elle est en réalité presque aussi âgée que l'univers
Occupation : Gérante du parc d'attraction Luluworld
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MessageSujet: Re: Please don't stop the music (Lucinda) Please don't stop the music (Lucinda) EmptyLun 26 Aoû 2024 - 18:55

Feat.  @Eden Gardner
Please don't stop the music
Fuck. Mon point heurta le bureau. Sérieusement, pendant combien de temps vais-je encore devoir supporter ces mauvaises nouvelles? Je n’en pouvais plus. C’était probablement le dixième teste et il était négatif. Il partit donc dans la corbeille, sous une tonne de papiers. Je savais que Vincent ne voulait pas d’enfants, pourtant j’avais cru que cette fois serait la bonne. Je savais bien que tout était en œuvre pour ne pas que ça arrive, mais le retard, les nausées, les odeurs plus fortes, plus des douleurs à la poitrine, j’avais vraiment cru, cette fois encore, que ce serait bon. On ne fait pas d’enfant seule, je le savais bien, j’avais pourtant tant envie de devenir mère que mon corps provoquait ces symptômes, ces gènes. Mon cœur était lourd, j’étais triste comme les pierres. La tête entre mes bras croisés sur mon bureau, je m’autorisais même à verser quelques larmes. J’en avais besoin. Sérieusement, qu’avais-je fait pour me retrouver autant persécutée par le destin? M’éloignée de Lila, me faire renier par mes parents, foncer tête baissée dans un mariage qui ne me correspondait pas ou du moins plus. J’avais l’impression d’étouffer, l’impression que rien n’irait jamais bien. Je n’avais presque plus la force de sortir de mon lit le matin, je la trouvais en me disant qu’un jour, l’utilité de ma vie s’imposerait à mes yeux, qu’en rendant d’autres personnes heureuses je pourrais ne plus me sentir aussi vide, aussi désespérée, aussi mal. Parce que c’était un fait, je n’étais plus que l’ombre de moi-même, une adulte perdue qui n’arrivait pas à savoir ce qu’elle allait faire de sa vie hormis des choses d’enfants. Ce parc, ça avait été mon rêve -avec la vie de famille- et je l’avais, alors pourquoi est-ce que je n’étais pas foutu d’être un semblant heureuse ? Pourquoi est-ce que j’avais toujours la gorge aussi nouée? Pourquoi était-ce si compliqué pour moi de sourire ? Pourquoi est-ce que je ne savais pas me contenter de ce que j’avais, je n’étais pas à plaindre, non?

Ma respiration s'accéléra au fur et à mesure que ces pensées, indirectement des paroles de Vincent, fusent et surtout s'imposent à mon esprit. J’étais en larmes, mon coeur battait la chamade tout en étant serré, comme s’il était piégé sans que je ne puisse comprendre comment. Respirer devenait difficile, douloureux et ma tête commença à tourner. Encore une crise de je ne sais quoi, encore un moment ingérable de panique, de douleur et de larmes. Alors, je ne vis qu’une seule solution dans ce tunnel sombre dans lequel j’étais. Les mains tremblantes, je détachais les attaches de l’étui pour en sortir mon archet et mon violon. Je restais d’abord au sol, laissant les premières notes dissonantes me ramener à la réalité. Une fois un peu plus calme, j’essuyai mes larmes du revers de ma manche et me mis, non sans difficulté, sur mes deux pieds. Puis je me laisse porter, je laisse mes doigts changer d’accords et partir sur la mélodie qu’ils voulaient. J’accélèrais, ralentissais, peu m'importait, cet instrument m’apportait le calme, la sérénité.

La porte claqua d’un coup, un homme hurle, cassant cette petite bulle dans laquelle j’étais perdue. Il me fallut un petit moment pour comprendre qui il était, ce qu’il faisait là et surtout pour me rappeler qui j’étais par rapport à lui. Pendant tout ce temps, je le regardai en clignant des yeux, incrédules. Une fois mes esprits repris, je croisais les bras et lui lançai tout en le regardant sévèrement.

- Moi. Et vous êtes ? Il ne me semble pas que vous fassiez partis des personnes accréditées à entrer ainsi dans mon bureau.
LYA


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