─ “ Ce n'est pas une question de possibilité mais une question de volonté, j'ai décidé que je deviendrai le Roi Des Pirates et c'est tout. ”
Age : 19 ans
Occupation : Marin-Pêcheur
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おれだって海賊になりたいんだよ! ore datte kaizoku ni naritain da yo.
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Date d'inscription : 06/06/2024
Nom & pronoms : Aucune exigence sur ce point. Miguel, ça fera très bien l'affaire.
Capacités Pouvoirs magiques: Armes et techniques de combat:
Sujet: mother sea • ft. pearl Jeu 20 Juin 2024 - 18:47
MOTHER SEA.
“ Où tu files comme ça, Miguel ! Ce n’est pas fini ! Reviens-ici ! ” vocifère ton grand-père, alors que tu es déjà parti loin.
Tu cours sur le port, avec une destination bien précise en tête. Tu fais celui qui n’a pas entendu, mais lorsque tu estimes assez loin pour qu’il ne te rattrape pas, dopé par un coup de sang, tu te retournes alors vers lui et tu lui fais de grands signes de la main : « Si, j’ai fini ! J’ai fait les nœuds comme tu m’as demandé. J’vais loupé mon rendez-vous si j’traine ! » Heureusement que tu es parti suffisamment loin, puisque les pécheurs voisins peuvent voir le vieux Àlvares fulminer en silence. Il essaye de se contenir pour ne pas se faire remarquer plus que de mesure, mais c’est dur. Extrêmement dur. Tu lui pompes l’air et l’entrain. Il te trouve fort arrogant en plus de cela, à avoir ce grand sourire au visage. Il ronge son frein, encore et encore. Il serait presque parvenu à passer l’éponge, si seulement il n’avait pas entendu un éclat de rire à côté de lui. Un autre marin, un membre de l’équipage, qui ne peut pas s’empêcher de pouffer face à ton culot monstrueux.
“ MIGUEL ! T’AS INTÉRÊT DE RENTRER POUR DINER. SI J’APPRENDS QUE TU T’ES ENCORE FRITTÉ AVEC QUELQU’UN, TU SERAS PRIVÉ DE REPAS ! C’EST BIEN COMPRIS, SALE MORVEUX ?! ”
Peut-être.
Peut-être l’avais-tu en effet entendu, mais que tu faisais la sourde oreille. Peut-être que ce n’était pas volontaire si tu n’avais rien répondu, parce que tu étais dorénavant trop loin pour entendre quoi que ce soit. Quoi que, cette excuse n’est pas valable, car papy a une voix bien portante. Dans tous les cas, tu ne t’en inquiètes pas. Tu ne t’en inquiétais pas dès l’instant où tu as filé en direction du centre-ville, afin de retrouver Pearl au bar. Tu ne comptes pas y faire pilier de comptoir avec elle, tu n’aimes pas trop l’alcool de toute façon, mais tu veux plutôt qu’elle te donne des cours. Et lorsque tu veux quelque chose, tu peux être extrêmement pénible et impatient.
Tu n'as pas trainé en chemin et tu as salué les badauds qui te disaient bonjour. Tu as emprunté quelques raccourcis que peu de personnes oseraient prendre. Des ruelles étroites, méconnues ou démodées à cause des grands boulevards, et quelques champs plus tard, tu étais apparu en trébuchant à l’entrée. La porte t’avait servi à te rattraper et sans te gêner, sans te soucier de savoir si oui ou non, un plouc dans ton genre allait gêner les bourgeois sirotant leur bière, tu lances : « Elle est là, Pearl ? Peaaaaarl ! C’est l’heure ! » L’heure ? L’heure de ton cours, pardi ! Tu ne t’es pas embêté à faire tout ce chemin pour un brin de causette. Même si tu l’aurais probablement fait tout de même. Elle t’avait promis de t’apprendre à observer les courants marins et à en tirer profit aujourd’hui. Ce qui peut vous être utiles, si vous voulez un jour partir de cette île.
Il parait qu’ils sont si forts au large, que tous les bateaux cherchant à partir de l’île sont immédiatement ramenés sur les côtes.
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Sujet: Re: mother sea • ft. pearl Sam 22 Juin 2024 - 10:46
MOTHER SEA.
Depuis l’arrière salle, une voix plutôt agréable se laissait entendre, comme serveur, Pearl n’était pas douée, comme humaine, elle n’était pas douée, mais ses chants de marins étaient plutôt appréciés et sa patronne la laissait de temps en temps chanter pour quelques dollars de plus sur son salaire. Elle n’était pas méchante Pearl, seulement, on se demandait parfois d’où elle sortait. La patronne n’avait jamais vu une petite femme pouvoir avaler autant de rhum et réussir à rester debout après. Pearl termina sa chanson et répartie sur une autre un plateau remplis de boisson, une nouvelle chanson sur les lèvres. -”Come all you young sailor men, listen to me, I'll sing you a song of the fish in the sea.” Elle posa deux bières sur une table et alors qu’elle entamait le refrain, les habitués reprirent avec elle. Ce qui lui réchauffa le cœur et lui rappelait une autre vie où elle voguait avec son capitaine et qu’elle entendait des marins chantait dans la nuit pour se donner du courage contre les fantômes de l’océan. -”And it's… Windy weather, boys, stormy weather, boys, When the wind blows, we're all together, boys, Blow ye winds westerly, blow ye winds, blow, Jolly sou'wester, boys, steady she goes.” Elle termina de poser le contenu de son plateau, plutôt fièrement, puisqu'elle n’avait rien renversé. -”Pearl ! Quand est-ce que tu nous apprends d’autres chansons ! Mon fils adore tes chansons !” Elle rigola un peu et glissa le plateau sous son bras. -”Bientôt. Mais il ne faut jamais abuser des bonnes choses ! Mais je peux vous raconter la légende du Black Pearl, un navire si rapide qu’il arrivait à fuir la mort elle-même !” Mais elle n’eut pas le temps de continuer puisqu'un jeune homme entra comme un typhon dans le bar en hurlant son nom. D’abord, elle eut peur que ce soit quelqu’un qu’elle avait volé… Pas que ça lui arrive souvent… Mais elle restait un pirate… Enfin un navire pirate, mais c’était presque la même chose. Mais un large sourire se dessina sur son visage quand elle reconnut Miguel !
-”Je suis là !” Elle lui fit un grand geste, son visage et ses bras tuméfiés, mais rien de bien méchant. Elle n’était juste pas douée en tant qu’humaine et elle se prenait des mauvais coups et faisait des chutes tout le temps. -”Ha oui ta leçon ! Tu tombes, pile, poile ! J’ai bientôt fini mon service !” Elle s’approcha de lui pour le serrer dans ses bras. Elle n’était pas douée avec les conventions sociales et serrer des gens contre elle, ça la rassurait. Elle le relâcha et partie ranger son plateau avant de quitter le bar en tenant le bras de Miguel. -”Le temps est parfait pour la navigation ! Regarde le ciel, tu vois ces nuages-là ? Ils veulent dire que le vent est de notre côté ! Mais en mer, il faut toujours rester sur ses gardes, parce que Calypso est changeante.” Arrivée sur le port, elle semblait rayonnante. La mer, c'était sa véritable maison. Raison pour laquelle elle vivait plus sur la plage comme une sans-abri que dans le placard à balais que lui louait sa patronne. Arrivé à l’école de navigation où elle travaillait à mi-temps, elle sourit et tira Miguel sur le pont du Liberty. Le navire dont elle était le plus souvent responsable. -”Est-ce qu’on n'est pas bien ici ? Juste, nous et la mer ?” Elle se mit à siffler un air en jetant un gilet de sauvetage à Miguel. -”Première leçon. Toujours se mettre en sécurité et mettre son équipage en sécurité ! Deuxième leçon. On ne contredit jamais son capitaine. Troisième leçon, on respecte toujours l’océan.” Elle sourit et aida le petit jeune à se mettre en sécurité. -”Bon ! Tu es prêt ? Déjà, regard le port, observe la différence de courant ici et à la sortie du port. Tu vois ? L’eau n’a pas la même couleur.”
─ “ Ce n'est pas une question de possibilité mais une question de volonté, j'ai décidé que je deviendrai le Roi Des Pirates et c'est tout. ”
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Sujet: Re: mother sea • ft. pearl Sam 22 Juin 2024 - 16:45
MOTHER SEA.
Quel dommage que tu ne sois pas arrivé plus tôt, car tu aurais pu toi-aussi profiter du chant de Pearl. Cela t’aurait assagi, car tu te serais tût pour l’écouter. Tu aimes l’entendre chanter des chants marins. Ton grand-père chante aussi, quand vous trimer sur son bateau, mais ce n’est pas pareil. C’est moins récréatif, quand il faut tirer sur des cordes afin de remonter les filets.
C’est à peine si tu remarques que tu l’avais interrompu dans une discussion, car tu ne sembles pas désolé. Pas du tout même. Tu restes figé là, à attendre qu’elle te remarque. Ça ne prend pas longtemps, une seconde à peine et tout ce temps, entre ton arrivée fracassante et maintenant, lorsqu’elle te sert dans ses bras. « Bientôt, c’est-à-dire ? Maintenant ? Tout de suite ? » Bientôt. Bientôt pour toi, c’est la seconde qui arrive. Ce n’est pas dans cinq minutes, c’est lorsque la phrase est terminée. À te poser des questions, tu la suis. Tu la talonnes et si ce n’était pas habituel de vous voir ensemble, tu aurais probablement été fiché comme un détraqué. Quoi que. Étant donné son étreinte affective tout de suite, ce n’est pas à un pervers qu’elle aurait fait ceci. D’autant que tu es jeune. Plus jeune qu’elle.
Tu suis donc et tu regardes la direction pointée vers le ciel, sans regarder où tu mets les pieds. Le claquement de tes tongs contre ton talon rythme votre allure et tu cherches du regard de quel nuage elle parle. « C’est le nom du vent, Calypso ? » Calypso. La référence à l’une des déesses païennes des mer ne te frappe pas. Il y a tellement de légendes, de contes et de mystères qui nourrissent les croyances maritimes, que tu ne les as pas toutes notées. Tu crois en effet que la mer possède une âme. Une conscience. Quelque chose dans ce style en tout cas, mais tu ne lui as jamais donné de nom précis. Ce n’est pas ton grand-père qui va t’y aider, car c’est plutôt un homme pragmatique. Quelqu’un qui a avant tout foi dans le travail de chaque homme et qui est dans une optique de bâtisseur. De conquérant. Il ne jette pas les croyances au feu. Il ne les traite pas de fadaises, mais il ne laisse pas celles-ci dicter sa conduite en mer.
Tu aurais pu t’inscrire à l’école de navigation, mais dès que le mot “école” est mentionné, ton désintérêt le plus total s’active. Comme si ce simple mot te rendait réfractaire à toute possibilité. La véritable école pour toi, c’est l’école de la vie. C’est le terrain, comme tout de suite sur le pont de Liberty. Il n’y a rien de mieux que la pratique et en plus, si tu peux t’en tirer sans allonger ton ardoise de dettes, c’est encore mieux. Tu poses une main sur ton chapeau de paille, afin qu’il ne te quitte pas ton crâne, et tu te mets à rire : « Et comment ! Je ne vois pas comment on peut vivre enfermé, avec un tel panorama. Ça suffit pour se sentir bien, d’être à côté d’elle. » Ça suffirait tout court pour toi, finalement, car voilà que tu te dissipes. Tu te laisses happer par ce paysage. Cette étendue d’azur sous tes yeux, qui semble t’appeler et te réclamer. Tu te perds dedans et ça ne tiendrait qu’à toi, tu te laisserais tomber à l’eau pour directement la rejoindre. L’idée te traverse dès lors que tu poses tes fesses sur le bastingage et que tu bats des pieds au-dessus du vide.
La première leçon sur la sécurité est donc déjà un échec. Sans même que tu t’en rendes comptes en plus de ça.
Si tu n’as pas écouté la première, il est facile de deviner que tu n’as pas plus écouté les suivantes. En revanche, quand Pearl commence à te parler des courants, tu deviens plus attentif. Probablement parce que ton intérêt est piqué ou parce que tu as cessé de rêvasser dans ton petit monde. « Hmm…. » Tu te mets à plisser des yeux et tu regardes la sortie du port. Tu marmonnes en te concentrant, ou du moins en essayant, mais ; « Je ne vois pas de différences. Tout est bleu. Même le ciel, ha ha ! » Tu n’as pas la patience d’observer de si petits détails. Tu ne vois rien, parce que tu ne veux rien voir. Là, ce que tu veux, c’est partir. Tout de suite. « On pourrait se rapprocher pour mieux voir, nan ? » demandes-tu, petit filou, pour jeter l’ancre et excuser une balade en mer. « D’ailleurs ; Ça sert à quoi de voir les courants ? De savoir dans quel sens ils sont ? Ils ne sont pas tous pareils ? Ça a l’air calme, là. » Il faudrait un maëlstrom pour que tu vois la différence à la surface. Ça ou que la mer s’ouvre en deux devant tes yeux pour remarquer que oui, en effet, il y a des courants marins. Tu surfes même sur ceux-ci parfois, quand le temps s’y prête, mais tu ne t’es jamais demandé comme tu arrivais à avancer sur ta planche de surf.