Jeremy Bayer
Terre 1120
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| Sujet: Maybe I shouldn't be here [Jeremy & Diego] Sam 15 Juin 2024 - 19:30 |
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| Je te l'avais bien dit @Diego de la Vega @Jeremy Bayer
Soyons honnêtes, complètement honnêtes, je n'ai pas vraiment discuté avec Nasuada avant de remonter en selle, et encore moins de partir seul en promenade avec un cheval aussi nerveux que ne l'est Hudson, même si il est loin d'être aussi compliqué que l'est Scapin. C'est le problème de ces chevaux de compétition. Faites leur voir l'obstacle le plus dingue que vous puissiez inventer, ils iront le sauter sans même y jeter un regard. Sortez les en extérieur, et ils pètent un câble pour une souris qui traverse le chemin devant eux. Avant qu'ils ne comprennent que sortir de leur box et de leur train-train habituel ne peut que leur faire du bien, il y a du boulot. Un truc que la plupart des proprios refuse de comprendre, d'ailleurs. C'est bien joli de demander au palefrenier de monter leurs chevaux quand ils ne sont pas disponibles, qu'ils n'ont pas le temps, qu'ils n'ont pas acheté un cheval un demi million de dollars pour lui faire faire des balades dans la campagne, ou que sais-je, mais je considère qu'il est totalement anormal que j'ai de meilleures relations avec ces montures que leur propriétaire officiel. D'un coté, les coups fourrés, c'est moi qui me les mange, et je prend parfois cher avant que le cheval ne comprenne que je veux juste lui permettre de se rappeler qu'il est un cheval.
Bref, j'ai compris qu'avec Hudson, ce n'est pas la peine de tenter de marcher sur le front de mer, sauf si il me prend une passion pour la marche en crabe, les écarts imprévisibles et autres renâclements. On y repensera quand il me fera davantage confiance, et très certainement à pied encore quelques temps. C'est donc davantage vers la campagne environnante que j'ai dirigé ma monture, le laissant découvrir le luxe d'une balade au pas et au trot où il est libre de choisir sa propre allure, du moment qu'il ne me la fait pas à l'envers. Mon moment préféré? Celui où le cheval "rend les armes", détendant son encolure jusqu'à avoir le nez au sol tout en continuant à avancer tranquillement, semblant enfin comprendre qu'il est en droit de se détendre. C'est parfois traitre, mais c'est assez rare.
Bref, occupé par l'attitude générale de mon cheval, sans doute encore un peu nerveux après cette chute dont mon corps se souvient plus que mon esprit (des bribes me reviennent, Nasuada m'a fait un topo, mais c'est encore le brouillard en ce qui concerne cette journée), alors même que j'ai connu bien pire dans mes premiers entrainements avec Thorn, je ne prend pas vraiment attention à la direction que nous prenons. Un panneau "propriété privée"? Pas vu, sincèrement. En revanche, mon esprit constamment aux aguets perçoit assez rapidement la présence d'un cavalier venant dans notre direction pour que j'avance ma main sur les rênes de Hudson, reprenant le contrôle tout en lui envoyant une vague d'apaisement. Essayant, du moins. J'ai toujours été plus doué pour empêcher les gens de pénétrer dans mon esprit que pour l'envoyer vers les autres. Enfin, il ne s'affole pas sous ma selle alors que l'autre cavalier nous approche, c'est déjà pas si mal.
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Diego de la Vega
Terre 6911
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| Sujet: Re: Maybe I shouldn't be here [Jeremy & Diego] Mar 20 Aoû 2024 - 0:54 |
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| Maybe I shouldn't be here Déjà, quand il était dans son monde d'origine, Diego adorait parcourir ses terres à cheval. C'était à la fois pour faire le tour et s'assurer qu'il n'y avait pas de problème et pour profiter d'une balade. Il continue ici, même si le sens de terres n'est pas tout à fait le même pour lui. Quand il vivait à Los Angeles, il se promenait sur les terres qui constituaient la propriété de sa famille et sa maison depuis sa plus tendre enfance. Ici, c'est théoriquement aussi le cas, s'il s'en réfère à ses faux souvenirs. Ça l'est beaucoup moins, depuis qu'il sait que ce n'est pas réel. Ce sont des terres qui lui appartiennent mais envers lesquelles, il n'éprouve pas ce sentiment de familiarité.
Pourtant, elles sont belles. Il a pu constater que toute l'île possède des paysages qui ne manque pas de charme et que tout ce qui se passe ici semble s’y passer sans qu'il n'y ait vraiment de souci sur quoi appartient à qui. Plus les gens se réveillent, plus il y a une certaine conscience que les attributions n'ont pas forcément été faites de manière équilibrée. Et comme fondamentalement, tout n'est que mensonge au départ, il a un peu peur que le cri de la justice s'empare du peuple et le Zorro qu'il est ne pourra que l'approuver dans le sens où il est censé être le bras de la justice.
Il y songe alors qu'il aperçoit un homme inconnu dans le lointain. Cet homme n'a rien à faire là, ce n'est pas un endroit où le public peut chevaucher librement. Mais ce n'est pas de cette façon que Diego veut régler cette situation. Bien entendu, il est un fait que cet homme se balade sur sa propriété. Mais même s'il n'en a pas le droit, Diego ne veut pas le condamner sans savoir si ses intentions sont bonnes ou s’il a des intentions tel que le vol, qui serait alors condamnable. Il n'est pas du genre à punir quelqu'un pour se promener à un endroit où il n'a normalement pas le droit de le faire. Si la personne ne fait rien de mal, il trouverait ça bien injuste.
« Bien le bonjour, quel magnifique cheval ! Diego de la Vega ! Enchanté de vous rencontrer. »
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