Caractère  

        Malchanceux, effacé, faible, inutile, si on demande à son père, le portrait de Patrocle ne donne pas envie. Un prince qui n’en est pas un. Même les fils des vassaux de son père partent du principe qu’ils valent mieux que Patrocle. Un fils faible, un fils qui ne pouvait pas prendre la couronne. Un fils pas assez bon pour devenir un soldat, un sportif, pas très beau, petit.
Enfant, Patrocle avait beaucoup de colère en lui. Envers son père qui ne l’aimait pas. Envers sa mère qui était trop simple, trop idiote pour se rendre compte de ce qu’il se passait autour d’elle, envers les autres qui ne le traité pas comme le prince qu’il était.
Il fût en colère contre Achille qui était tout ce qu’il n’était pas, contre son père qui était un roi qui avait un royaume minuscule et pourtant si riche… Il était en colère contre les autres enfants autour de lui.

Mais il était autre chose. Patrocle est intelligent et calme. Il sait garder son sang-froid, il sait même comment gérer un héros sanguin. Il sait parler aux puissants et aux plus petits. Patrocle a bon cœur et il est prêt à aider autant qu’il le peut. Même les esclaves gagnés par les grecs sur le champ de bataille. Il forçait bien souvent Achille à réclamer des femmes pour en faire son butin. Afin de s’assurer qu’elles ne seraient pas maltraitées.

Peu sûr de lui, il a toujours du mal à accepter les félicitations ou pire, l’amour. Il a toujours eu du mal à croire qu’un homme comme Achille puisse le choisir lui.  Mais grâce à Chiron, il a appris à ne pas abandonner et à se battre pour ce qu’il voulait.

Ilian n’est pas tellement diffèrent de Patrocle, seulement, IIian a plutôt mauvais caractère, il est ronchon, il n’a pas été éduqué au près d’Achille, mais dans un foyer pour jeunes délinquants. Il est moins ouvert et moins facile d’accées que Patrocle et surtout, alors que Patrocle à très vite accepter son attirance pour Achille, Ilian lui a grandie dans un milieu ou l’homosexualité est un synonyme de faiblesse.


       

Pouvoirs  

        écrire par ici (à ignorer si maudit ou TVA)

       
       

       

L'histoire de ton personnage  

        Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. Je m'appelle Patrocle. Mon histoire commence bien avant que je ne rencontre Achille, mon ami et mon amour. En tant que fils d'un roi mineur, Ménœtios, je n'ai jamais été destiné à la grandeur. Mon père me méprisait, me trouvant faible et sans valeur, bien loin des attentes qu'on avait pour un prince. Ma mère, une femme douce, ne put supporter ce mariage imposé et sombra dans la folie. Mon enfance fut solitaire et marquée par l'isolement.

Ma vie bascula le jour où, lors d'un jeu, j'ai accidentellement tué un autre garçon. C'était un accident, un coup de pierre qui s'était mal terminé, mais dans notre monde impitoyable, les accidents ne sont pas pardonnés. Pour cela, je fus exilé à Phthie, la cour du roi Pélée, père d'Achille. C'est là que je le rencontrai, cet être brillant dont la grâce et la force me laissèrent sans voix.

Achille était tout ce que je n'étais pas. Il était le meilleur des Grecs, destiné à une gloire éternelle, et pourtant il me traita avec une bienveillance et une amitié sincère que je n'avais jamais connues. Nous sommes rapidement devenus inséparables. Dès le début, il y avait quelque chose de magnétique en lui. Son rire, son sourire, la manière dont il se mouvait avec une grâce naturelle... tout en lui me fascinait.

Sous l'œil vigilant du centaure Chiron, nous avons grandi ensemble, appris ensemble, et découvert le monde et ses mystères. Chiron nous enseigna les arts de la guerre et de la médecine, mais aussi la poésie, la musique et la philosophie. Nos jours dans les montagnes de Pélion étaient parmi les plus heureux de ma vie. Chaque matin, je me réveillais à ses côtés, chaque soir, nous parlions sous les étoiles. Le lien qui nous unissait dépassait de loin l'amitié. Nous partagions une intimité profonde, une compréhension mutuelle. Je l'aimais, et il m'aimait en retour.

Mais notre bonheur tranquille fut perturbé par le destin inexorable. Quand Hélène de Sparte fut enlevée par le prince troyen Pâris, les rois grecs se rassemblèrent pour lancer une expédition punitive contre Troie. Achille, bien que réticent, savait qu'il devait y aller. La prophétie annonçait qu'il deviendrait le plus grand des héros, mais que cela coûterait sa vie. Malgré mes suppliques, Achille partit pour Troie, et je le suivis, incapable de le laisser affronter seul son destin.

La guerre de Troie fut une épreuve longue et sanglante. Achille était invincible sur le champ de bataille, mais il restait une cible de jalousie et de haine parmi les Grecs, notamment de la part du roi Agamemnon. Lorsqu'Agamemnon insulta Achille en lui prenant Briséis, sa captive de guerre, Achille se retira du combat, laissant les Grecs sans leur meilleur guerrier.

Les pertes grecques augmentaient et j'étais désespéré de voir nos camarades tomber un à un. Pour sauver nos amis, j'ai supplié Achille de retourner au combat, mais il refusa. Alors, j'ai pris une décision audacieuse : j'ai enfilé son armure, espérant que les Troyens croient qu'Achille était revenu et se retireraient.

        Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. Né dans une famille dysfonctionnelle, Ilian a très tôt été laissé seul. Sa mère était “malade”. Avec ses mots d’enfant, il disait qu’elle était dans son monde de couleur. Dépressive et simple d’esprit, elle était bien souvent hospitalisée. Un père violent et pervers narcissique. Autant dire que Ilian ne vivait pas un conte de fée. Un jour, laisser seul avec des enfants d’”amis”, Ilian avait réussi à obtenir une Game Boy. Il ne se souvenait plus, est-ce que c’était sa mère qui la lui avait offerte ? Avec l’aide d’une assistante sociale ? Son père ? Peu probable. En tout cas, il était heureux. Ce qui n’arrivait pas fréquemment. Et ce qui ne devait pas arriver, un gamin, légèrement plus âgé que lui, vient lui voler sa console de jeu. Ilian voit rouge, en plus du vol, on l’insulte, on le rabaisse et son père passe déjà son temps à faire ça. Alors, il pousse, de toutes ses forces. Il pousse. Peut-être un peu violemment, peut-être trop fort. Trop en colère. Le voleur tombe, sa tête frappe violemment sur un coin de porte. Et quand le père d’Ilian revient, c’est un cadavre et un tueur qu’il trouve. gé seulement de 13 ans, Ilian ne peut être jugé comme un adulte, il est retiré à sa famille, peut-être finalement que c’était pour le mieux et il grandira en foyer pour jeune délinquant. D’abord apeuré, il comprendra vite que son “crime” lui donne une certaine légitimité et il se cachera derrière, le rendant parfois plus “important” qu’il l’était réellement, en disant que c’était prémédité et plus violent que la réalité. Il y avait gagné une certaine renommée et on le laissait souvent tranquille.

De cette période, Ilian n’aime pas en parler, parce qu’il était toujours le gamin du foyer, le gamin sans parents, le délinquant. Il a dû suivre des psychothérapies, avoir des adultes tout le temps autour de lui qui lui disaient comment il devait être sans lui demander ce que lui voulait faire. Il a fait le dos rond et il a laissé faire. Il a fait ce qu’on attendait de lui.

À 17 ans, alors que lui voulait partir dans la médecine, on lui trouva un travail dans une petite boite de petits travaux. Son patron était un homme d’un certain âge. Mais plutôt gentil, même s’il était intransigeant.

Aujourd’hui, Ilian est toujours dans cette petite entreprise familiale, il a quitté le foyer et vit lui-même dans un petit appartement. Il a dû abandonner son rêve de devenir médecin, mais il n’a pas abandonné l’idée de devenir infirmier, même si son dossier n’a jamais été retenu et que l’argent est un sérieux souci. Il s'est donné encore une chance pour entrer dans l’école. Une seule chance et si son dossier n’est pas accepté, il décide d’abandonner. Se n’est pas un rêveur Ilian.

A côté de ça, il n’a plus de rapport avec sa famille, il est seul, il voit encore les jeunes du foyer, mais ce n’est pas toujours de très bonnes façons de passer ses samedi soir. Certains se sont détachés de leur passé, comme Ilian. Mais d’autres non. De plus, il a bien conscience d’être attiré par les hommes, mais au foyer, les insultes homophobes étaient bien souvent la norme et il a grandi avec l’idée qu’être gay, c'était être faible ou anormal. Alors, il vit caché, non-rectification. Il ne vit pas. Il s’interdit tout.

Quant à son travail, il est plutôt sérieux, jamais en retard, presque jamais de mauvaise humeur. Presque est un mot important. Bref, il fait bien son travail et son patron est plutôt content de lui, même s’il aimerait qu’Ilian soit un peu plus sympathique quand il intervient chez des clients. Même si c’est juste pour nettoyer le jardin.

Sur son temps libre, Ilian, passe beaucoup de temps au musé ou à la bibliothèque. Il sort peu, puisqu'il n’a pas très envie de sortir avec ses “amis” de foyer. Il aime passer du temps sur la plage et observer les étoiles, ayant comme l’impression qu’elles veulent lui raconter une histoire qu’il ne comprend pas.
       
       

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