Occupation : Barman et il amène les touristes voir les mammifères marins sur son voilier
Illustration :
As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once
Messages : 101
Points : 367
Illustration :
Date d'inscription : 24/04/2024
Sujet: Fais moi un signe - Elizabeth Dim 12 Mai 2024 - 0:52
Fais moi un signe
Dylan avait attendu trop longtemps, il n’en pouvait plus. Cela faisait deux semaines qu’il ne l’avait pas vu, deux semaines où il s’était contenté de message aussi explicite que « ça va » ou bientôt. Il aurait peut-être pu s’en accommoder s’il ne pas trouver si distante lors de sa dernière visite. C’était simple, il ne l’avait tout simplement pas reconnu. Elle était là devant lui, mais totalement absente, elle avait même de la difficulté à le regarder dans les yeux. C’était franchement incompréhensible et il n’arrivait plus à faire comme si de rien n’était, de faire comme si tout était normal. Ça ne l’était pas, non rien de tout ça ne l’était… Isla ne s’était jamais comportée ainsi, jamais. Pendant quelques jours, il s’était dit que cela était peut-être dû à sa demande de divorce ou à la réaction de son mari, mais il avait fini par en douter, parce qu’il n’avait pas oublier sa réaction sur le pont de son bateau. Il ne savait pas ce qu’il s’était passé ce jour-là, mais ce qui était certain, c’est que ça l’avait ébranlé et que ça ne lui était pas passé. Dylan avait même fini par abandonner son idée de l’amener dans la petite crique qu’il avait en tête et de passer la nuit sur le bateau. Elle était chamboulée, et même si elle essayait de le cacher, il ne prenait pas. Finalement, pour que tout soit plus facile, il avait fini par les ramener le soir même au port, pour passer une soirée un peu plus paisible, mais il n’avait pas réussi à passer par-dessus son pressentiment. Il l’avait senti lointaine, presque absente… Le week-end s’était écoulé et elle était repartie, et pour la première fois de sa vie, il s’était demandé si elle allait lui revenir… C’était une sensation désagréable qu’il n’avait jamais connue jusqu’alors et dont il serait bien passé.
Il avait bien essayé les jours suivants de la recontacter, d’organiser un truc le week-end suivant, mais Isla avait toujours une bonne excuse… Son divorce, ses cours, sauf que ça ne lui ressemblait pas. Depuis qui la connaissait, elle avait toujours trouvé du temps pour qu’ils puissent se voir, elle n’avait jamais raté un week end et là ça faisait presque deux… Non ce n’était pas possible, il y avait un problème, quelque chose dont elle ne voulait pas lui parler. Le truc c’est que plus le temps passait et plus Dylan tournait en rond, il en avait trop marre de cette incertitude, de ne pas savoir ce qui s’était passé et surtout ce qui la rongeait…
Puis il y avait aussi ce qu’elle lui avait dit. « J’ai épousé Jack… » Cette phrase n’arrêtait pas de lui revenir en tête, elle défilait en boucle dans son esprit, sans jamais s’arrêter. Il savait qu’elle avait de l’importance, qu’elle signifiait beaucoup, mais à chaque fois qu’il se sentait proche du but, il se sentait tirer en arrière et devait recommencer tout son processus de recherche. Ce qui était, en tout cas, certain pour Dylan, c’était que le problème d’Isla partait de là, et que ça l’impactait lui aussi… Il connaissait ce Jack, il en était certain. Ses sentiments étaient mitigés, il ne savait pas s’il l’aimait ou s’il le détestait, mais il savait qu’il existait. Le truc, c’est qu’il n’arrivait pas à s’en souvenir, si ce ne sont ses rêves étranges qui faisaient depuis cette sortie en bateau où il se retrouvait sur un bateau à suivre un pirate étrange incapable de marcher droit, répondant au nom de jack et qui ressemblait trait pour trait au mari d’Isla. Mais c’était un rêve, un foutu rêve. Bordel, il n’avait rien de logique à toute cette histoire… Il fallait qu’il sache, il ne pouvait pas continuer comme ça avec ses doutes. Il avait besoin de réponse et il n’y avait qu’une personne qui était en mesure de lui apporter ce dont il avait besoin.
Dylan n’était pas du genre à pousser les gens dans leur retranchement, mais il savait qu’Isla était capable de se renfermer sur elle et de garder sa souffrance pour elle. Or, il ne pouvait le supporter et il avait besoin qu’elle lui explique la raison qui la poussait à prendre ses distances. Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver à l’hôtel où elle avait trouvé refuge et se dirigea vers sa chambre au 3éme étage. Le brun prit une grande inspiration avant de frapper à la porte. « Isla, c’est moi » annonça t’il avant de rajouter d’une voix plaintive. « Allez laisse moi rentrer, je sais que t’es là.. » Sa voiture était garée en bas et il l’avait surtout vu rentrer en arrivant. « Ou sinon je squatte devant ta porte d’entrée. » finit-il par dire sans l’ombre d’une hésitation. Parce que oui, si elle ne lui ouvrait pas, il resterait là, jusqu’à ce qu’elle le fasse.
Dernière édition par William Turner le Mar 14 Mai 2024 - 20:18, édité 2 fois
Elizabeth Swann
Terre 2989
Crédits : martyr (avatar) et oldmoney. (signature)
Univers : pirates of the caribbean.
Feat : keira knightley.
Occupation : professeur de littérature.
Illustration :
( THE PIRATE KING )
tonight it's time you realise, i'm going in hard. i'm going in one, two, three. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby, i can't loose. my drum is beating harder and when i break through i know the world will wonder why baby i was born a rebel child. dancing with the devil, i want to. born to be a rebel, i won't lose. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby i was born a rebel child.
Messages : 46
Points : 659
Illustration :
these violent delights
have violent ends.
and in their triumph
die life fire and powder.
which,
as they kiss, c o n s u m e.
THE VICIOUS CYCLE WAS OVER the moment you smiled at me.
i almost dropped my head and lost my faith. then i saw you from a distance, you were worlds away. you had me from the vision, i never looked away again. i still fall for you like suns do for skies. cerulean pouring in from your eyes. just a hollow moon that you colorized. so powerful, i feel so small but so alive. like watching the earthrise.
Date d'inscription : 13/01/2024
Nom & pronoms : babs, elle.
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Dim 12 Mai 2024 - 2:24
she was just a girl with ice in her veins and fire in her eyes. he was just a boy with the touch of an angel and the tortured soul of the devil. side by side they took the world. one by one, it spits them back out.(music) -- ft. @dylan mcgregor.
t'étais là. assise dans cette baignoire, le jet d'eau coulant sur toi tandis que tu fixais un point invisible, perdue dans tes propres réflexion, quelques larmes venant se mélanger à cette eau provenant de la tête de douche. t'étais épuisée, et ça s'voyait à ton visage qui se creusait de plus en plus par les cernes car les questionnements étaient tels que tu savais plus quoi penser. tu t'étais jamais retrouvé dans une telle situation, autant perdue que tu l'étais maintenant. et dans cet instant de détresse, tu faisais la seule chose que tu savais faire : tu fuyais et tu gérais tes problèmes seules. c'était une mauvaise habitude que tu avais : tu communiquais pas et tu te renfermais dés que tu étais toi même exposée à quelque chose de négatif. tes mauvaises habitudes et tes défauts refaisaient surface et c'est exactement ce qui avait failli couter ton mariage une première fois, décidant d'agir seule parce que tu savais que la mort de jack serait controversée et beaucoup t'auraient empêché d'le faire. ou t'aurais trahis, difficile à dire. Mais pour tout dire, t'étais aussi terrifiée. Terrifiée par tellement d'chose et par l'incompréhension : et si will t'en voulait du fait de t'être retrouvée, sans réellement comprendre comment ou pourquoi, mariée à jack ? et si en retrouvant ses souvenirs il retrouvait toute la malediction qui lui tournait autour également ? tu savais pas si tu pourrais supporter d'le perdre encore une fois, et pourtant, le fuir autant était exactement ce que tu risquais de faire – encore. tu te mentais à toi même, te disant que tu cherchais à le protéger lui mais en réalité, tu cherchais probablement plutôt à te protéger toi, trouvant des excuses et refusant d'admettre la vérité. pour tout dire, t'étais pas certaine de pouvoir supporter la déception dans son regard, cette même déception qu'il avait eu quand il avait découvert, à contre cœur, que toi même tu faisais aussi tes choix seules.
et maintenant tu devais en porter doublement le fardeau : probablement un éternel tour du karma pour te faire payer tes actions passées. tu croyais toujours pas cette nouvelle, et une part de toi refusais même de l'accepter. le déni était là, probablement car ça t'avait prit d'cours et que tu savais pas quoi penser d'tout ça. dans l'fond, c'était logique, plus ou moins. et une drôle de sensation te disait que ça n'était probablement pas arrivé ici, que ça remontait à bien avant. t'es finalement tiré d'tes pensées quand t'entends taper à la porte. Tu observes celle de la salle de bain qui est entre-ouverte et donne sur ta chambre d'hotel, et si tu t'apprêtes à continuer d'jouer la morte, la voix de will retentit et tu peux pas t'empêcher de fermer les yeux et t'mordre la lèvre. t'as envie d'pleurer, plus encore que d'ordinaire, mais à la place, tu viens essuyer tes joues tandis que tu coupes l'eau. tu pouvais pas l'éviter éternellement, ça c'était certain alors tu te redresses de cette baignoire et t'attrape cette serviette. tu t'apprêtes à entourer ta silhouette quand tu es prise de cours par ton reflet dans l'miroir. tu peux pas t'empêcher d'observer celle-ci pendant de longues secondes, jusqu'à te mettre de profil. rien ne s'voit. rien ne pourrait laisser paraître quoi que ça soit, et pourtant, le rapport est clair. tu peux pas t'empêcher d'venir passer ta main sur ton ventre, comme pour essayer d'imaginer c'que tout ça pourrait être. t'es confuse, car c'est exactement la manière dont ta vie se serait déroulée si t'avais pas fait la connaissance de jack. pour tout dire, t'avais beau l'mépriser un peu, encore plus en ce moment maintenant qu'il était constamment coller à tes basques, mais tu lui devais aussi beaucoup. sans lui t'aurais probablement fini par épouser norrington, et malgré tout l'respect que tu dois à l'ancien commodore, vous n'étiez pas fait pour être ensemble. il avait d'ailleurs bien montrer que sa fidélité irait toujours à la couronne plutôt qu'à toi, sauf dans ces derniers moments peut-être. sa voix retentit encore, te menaçant d'camper devant ta porte et tu t'empresses de finalement enfiler cette serviette autour de ta silhouette. au même titre, t'en attrape une autre pour sécher tes cheveux et tu t'orientes vers la porte de la chambre, prenant le temps d'inspirer pour ne pas fondre en larmes. non, tu montrerais rien, comme tu savais si bien l'faire. Tu devais trouver une excuse, et t'étais reconnaissante d'avoir des cernes foncées qui démontraient de toute évidence que tu étais en manque terrible de sommeil.
tu entre-ouvre finalement la porte, juste assez pour permettre à un pieds d'passer ou pour voir l'état déplorable de ton visage épuisée aux traits tirés par le manque de sommeil. – hey. tu dis d'une petite voix, pas entièrement convaincu par toi même car tu ne savais juste pas quoi dire. – j'suis désolé, j'suis un peu malade. Je sais pas c'que j'ai mais je veux pas te contaminer. tu déclares finalement pour essayer de te sortir de cette solution. t'étais pas prête à l'affronter, et t'étais surtout pas prête à prendre le risque de le perdre. Tu pensais pas réellement c'que tu disais, ça sortait tout seul. Pendant un cours instant, tu hésites presque à l'faire rentrer et pourtant, ton esprit repasse presque automatiquement l'instant où davy jones décidait d'en finir avec lui. et par simple appréhension de devoir lui dire de nouveau au revoir si il devait retourner uniquement en mer, tu décides de te raviser sur cette idée. plus loin de lui tu es, moins de chance de se souvenir il aura et moins de possibilité de se retrouver de nouveau piégé sur le dutschman. – on peut s'appeler demain si tu veux. et demain tu travaillais, donc tu pourrais juste dire que tu travaillais tard pour éviter l'éternelle confrontation. Qu'on s'le dise ; t'étais le genre à aller à la confrontation. T'avais poussé une flotte entière à aller en guerre contre la compagnie des indes. Mais là, t'avais pas l'courage. T'étais plus trop certaine en tout cas.
(c) mars.
William Turner
Terre 2989
Crédits : panda
Univers : Pirates des Caraïbes
Feat : Orlando Bloom
Age : 32 ans
Occupation : Barman et il amène les touristes voir les mammifères marins sur son voilier
Illustration :
As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once
Messages : 101
Points : 367
Illustration :
Date d'inscription : 24/04/2024
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Dim 12 Mai 2024 - 17:55
Fais moi un signe
Dylan savait qui lui avait promis de lui laisser le temps de faire ce qu’elle avait prévu et il n’était pas le genre d’homme à revenir sur ses promesses. Il l’aurait d’ailleurs tenu s’il pensait qu’elle s’occupait de son divorce, mais Dylan était certain qu’il y avait autre chose et c’était bien pour ça qu’il avait décidé de la confronter. Il aurait peut-être pu faire comme tout ces mecs et mettre la tête sous l’eau en attendant que l’orage passe, mais c’était mal le connaître et même s’il n’aimait pas les affrontements. Dylan détestait encore plus naviguer en eaux troubles. Or depuis qu’elle l’avait quitté à la fin du weed end quasiment 15 jours plus tôt, toutes ses journées étaient remplies d’inquiétude et d’incompréhension. Il passait son temps à espérer que son téléphone sonne pour obtenir des nouvelles un peu plus intéressantes que des « ça va », alors qu’il savait pertinemment que ce n’était pas le cas. Il l’appelait rarement afin de lui laisser sa liberté et aussi pour ne pas que son mari se fasse des idées. Mais, cette semaine, il n’avait pas tenu et alors qu’elle le rappelait toujours, cette fois-ci, le numéro de téléphone de sa brune n’apparut jamais sur son écran. A part pour quelques textos épisodiques qui ne servaient à rien, si ce n’est à le faire patienter, augmentant encore plus sa frustration. Cela l’énervait d’ailleurs de ne pas mieux vivre la situation, parce qu’après tout, c’était son droit, sa liberté, sauf qu’il n’arrivait pas à l’accepter, pas tant qu’elle ne lui expliquerait la vraie raison de son changement de comportement. Dans le fond, il savait qu’il pouvait tout entendre, parce qu’il l’aimait et qu’il avait accepté depuis longtemps sa place, même s’il avait toujours espéré en obtenir une autre. Il ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’elle avait peut-être fini par changer d’avis en parlant de son divorce avec son mari et que du coup, elle n’arrivait pas à lui la vérité. Cette idée lui retournait les tripes et l’approchait au bord d’un précipice sans fond, mais il préférait y tomber que de continuer à vivre dans l’incertitude.
Les nuits de Dylan étaient toujours aussi courtes, mais moins réparatrices qu’à l’accoutumée, sûrement à cause de son inquiétude et du départ assez brutal d’Isla. A chaque fois qu’il s’endormait, des rêves étranges venaient déranger son sommeil. Le dernier qu’il avait fait devenait récurrent. Depuis une semaine, il le faisait chaque nuit. Il était sur un foutu bateau pirate aux voiles déchirés, entrain de se battre pour sa vie. Isla était avec lui, mais son prénom était différent et tout semblait être tiré d’un univers fantastique qui le dépassait. Se battre était une chose, mais se faire tuer et planter une lame dans le cœur par un mec avec une tête de pieuvre, ça en était une autre. Il se réveillait toujours à ce moment précis, quand il fermait les yeux, soutenu par cette femme qui ressemblait trait pour trait à Isla et qui le suppliait de ne pas mourir. C’était en tout cas ce qu’il en déduisait à chaque fois, car il n’entendait jamais sa voix. Les seuls sons qui retentissaient dans son esprit était celui d’un océan enragé et colérique qui l’appelait de tout son être et auquel il ne pouvait résister, ce qui le terrifiait. Il se réveillait alors en sueurs et se rassurait grâce à la présence de son chien qui se calait contre lui, le ramenant ainsi à sa réalité.
Autant dire que quand il arriva face à la porte de la jeune femme, il n’était pas au meilleur de sa forme, mais il s’en moquait. Il avait besoin de la voir, de savoir si elle allait bien et surtout il devait comprendre ce qui c’était passé sur le bateau. Parce que oui, il en était sur, il était passé quelque chose d’important sur le pont de Maverick, d’une telle intensité que ça avait assez ébranlé la femme qu’il aimait. Alors oui, il fallait qu’il sache pour réussir à trouver le moyen de calmer les doutes et les craintes d’Isla… pour qu’elle ne fasse pas comme toujours en se refermant sur elle comme une coquille d’Huîtres, pour souffrir en silence. Il était là et lui prêterait volontairement son épaule.
Il n’avait pas menti en disant qu’il était prêt à dormir sur le palier de sa porte, c’était vrai… il ne partirait pas avant de l’avoir vu et avant d’avoir discuter avec elle. Le temps lui sembla atrocement long jusqu’à que la porte ne s’entrouvre pour laisser uniquement passer le visage de la jeune femme. Son regard s’arrêta sur les traits fatigués de la brune et il se demanda depuis combien de temps elle n’avait pas dormi, ni mangé… Il roula des yeux en l’entendant parler d’une maladie qu’elle aurait attrapé, sauf que bien évidemment, il n’en croyait pas un mot. « Parfait, parce que là, maintenant, je rêve que tu me contamines ! » laissa t’il échapper avant de mettre son pied contre la porte qu’il poussa pour s’engouffrer dans la chambre d’hôtel sans lui demander une quelconque autorisation. « Isla, arrête de me prendre pour un idiot, ça fait 15 jours que tu me réponds à peine. Tu crois vraiment que je vais attendre ton appel qui ne viendra pas! » dit-il légèrement excédé tout en refermant la porte derrière lui. « Tu vas encore me dire que tu es occupé et qu’on peut pas se voir avant des jours... » Malgré sa colère, Dylan prend sur lui parce qu’il voit bien qu’elle n’est que l’ombre d’elle même. Visiblement, elle sort de la douche, mais son regard est éteint et son visage fatigué. Dylan inspire avant de caresser le visage d’Isla du bout des doigts. « Isla, qu’est-ce qui va pas. ? » lui demande t’il avant de rajouter. « Ne me dit pas que ça va, je vois bien que c’est pas le cas depuis ta crise d’angoisse sur le pont du Maverick... » Et il était hors de question qu’il la laisse s’enfoncer encore plus, visiblement, il avait déjà trop attendu.
Crédits : martyr (avatar) et oldmoney. (signature)
Univers : pirates of the caribbean.
Feat : keira knightley.
Occupation : professeur de littérature.
Illustration :
( THE PIRATE KING )
tonight it's time you realise, i'm going in hard. i'm going in one, two, three. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby, i can't loose. my drum is beating harder and when i break through i know the world will wonder why baby i was born a rebel child. dancing with the devil, i want to. born to be a rebel, i won't lose. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby i was born a rebel child.
Messages : 46
Points : 659
Illustration :
these violent delights
have violent ends.
and in their triumph
die life fire and powder.
which,
as they kiss, c o n s u m e.
THE VICIOUS CYCLE WAS OVER the moment you smiled at me.
i almost dropped my head and lost my faith. then i saw you from a distance, you were worlds away. you had me from the vision, i never looked away again. i still fall for you like suns do for skies. cerulean pouring in from your eyes. just a hollow moon that you colorized. so powerful, i feel so small but so alive. like watching the earthrise.
Date d'inscription : 13/01/2024
Nom & pronoms : babs, elle.
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Lun 13 Mai 2024 - 2:56
she was just a girl with ice in her veins and fire in her eyes. he was just a boy with the touch of an angel and the tortured soul of the devil. side by side they took the world. one by one, it spits them back out.(music) -- ft. @dylan mcgregor.
Tu sais pas pourquoi t'avais eu espoir qu'il lâche l'affaire avec cette stupide bribe d'information. Tu le connaissais probablement mieux que quiconque pour savoir que quand William Turner voulait quelque chose, William Turner l'obtenait. Et qu'importe qu'il soit déguisé d'une quelconque autre identité, les mauvaises habitudes ne disparaissaient jamais. T'étais jamais trop sûre de si c'était une qualité ou un défaut. Son entêtement t'avais sauvé la vie, mais avait aussi manqué plus d'une fois de vous condamner. Que ça soit en s'obstinant où en essayant d'causer une mutinerie, plus d'une fois t'avais voulu mettre la tête entre tes mains plus par fatigue qu'autre chose. C'était un défaut, autant qu'une qualité. Il était prêt à retourner la terre entière pour atteindre ses objectifs et c'était admirable, le problème était de prendre les mauvaises habitudes de pirate – et t'étais mal placée pour critiquer ça d'une quelconque manière. Alors forcément, que cette pseudo excuse pour t'isoler n'avait pas fonctionné et la manière dont il entre dans la chambre, te poussant alors à reculer te semble bien trop familiaire à ton goût. Mais ce qui te fait peut-être le plus de mal dans tout ça, c'est son regard. Tu peux voir qu'il essaye de prendre sur lui mais son regard trahit la déception évidente et la seule chose à laquelle tu penses c'est cette confrontation, révélation ultime de tes plans qui étaient venus contrecarrer les siens pour vous sauver la vie. Il avait besoin du pearl et toi, tu l'avais condamné. T'avais bien vu que sa propre confiance en toi s'était brisée et le soucis dans cette histoire c'est que tu savais même pas si tu pouvais te faire confiance à toi même. Ce qui était ironique : pour quelqu'un qui avait grandit avec une éducation si poussée de te retrouver à être à la tête des seigneurs pirates et d'être probablement tout aussi, si ce n'est plus dangereuse que les plus grand nom. Parce qu'après tout, t'étais une femme et ça permettait aux autres de te sous-estimer mais surtout de frapper encore plus fort.
T'avais envie d'lui dire. Sincèrement. Mais t'en était incapable. Les mots restent bloqué dans la gorge et tes yeux glissent légèrement vers le bas comme pour chercher à éviter son regard. – Tu peux pas comprendre. Tu dis d'une toute petite voix en guise de réponse tandis qu'enfin, tes prunelles brunes se redressent vers lui. Tu observes ses traits pendant de longues secondes, comprenant encore et toujours tu n'avais simplement pas pu lui résister. Et tu t'en voulait, d'omettre une telle information mais tu craignais sincèrement et tu savais que si il avait pleinement conscience de ses pensées il comprendrait ton raisonnement. Tu voulais pas prendre le risque d'le perdre encore. D'le voir partir et devoir supporter d'être sans lui pendant aussi longtemps. Même si cet endroit semblait regorger de chose étrange et inconnue, alors peut-être que dans l'fond, il se passerait rien. Peut-être qu'il serait en mesure de rester avec toi, ici, mais cette incertitude te rongeait tellement que t'étais incapable de vouloir prendre un tel risque. On sait jamais après tout. Ton regard se détourne, encore une fois et se pose sur ce bureau où t'avais passé pas mal de temps à travailler tes cours. Du moins autant qu'tu le pouvais mais tu réalises bien vite que le rapport de l'hôpital est posée sur cette pile et dans la précipitation t'as pas vraiment pris l'temps de ranger celui-ci. sauf que tu veux rien laisser paraître : te jeter dessus et le cacher ne t'aidera en rien et ne fera qu'augmenter les suspicions. Tout c'que tu sais c'est que cette situation là t'oblige à devoir encore plus prendre tes précautions. Tu finis par encore une fois détourner la tête pour l'regarder, espérant que ton attention captivée par ce document n'attirerait pas la sienne et qu'il prendrait ton regard distrait pour une simple perte dans tes propres pensées. Tu laisses tes yeux détailler chaque traits de son visage que tu connaissais encore par cœur. Tout s'expliquait. Tout était si évident, car oui, vous vous connaissiez d'une autre vie, lointaine. Ou pas tant que ça. T'étais incapable de dire pourquoi ou comment, tu savais juste que c'était comme ça. – si ça peut t'rassurer c'est vraiment pas en rapport avec toi. ou si. Mais tu pouvais pas lui donner les explications précises. Doucement, tes doigts s'avancent pour venir effleurer sa main, presque timidement comme si t'avais peur de faire un geste brusque. Ta peau effleure la sienne, vos deux mains flirtant dangereusement avec l'épiderme de l'autre. Une délicatesse sans nom, une douceur sans limite. – j'te demande juste de me faire confiance wi...tu te stoppes dans ta phrase réalisant que t'avais été à deux doigts d'utiliser son véritable prénom, simple habitude depuis que tu avais retrouvé tes esprits. Tu luttais fort pour pas que ça sort et pourtant, là ça avait manqué d'être le cas. – dylan. S'il te plait. Et pourtant, t'étais encore une fois incapable de savoir si toi tu te faisais confiance. Finalement, tes doigts s'entrelassent dans les siens tandis que tu maintiens son regard dans le tiens, espérant sincèrement que son attention ne soit pas tirée par ce bureau. T'aimerais lui dire plus de chose et pourtant t'étais bloqué par cette peur viscérale de le voir repartir à bord du dutchman. Pour tout dire, tu crois que tu préférais avoir une version de lui qui se berçait d'illusion mais qui était à tes côtés plutôt que celui qui se souvenait de tout et qui partirait loin d'toi, qui t'en voudrais. T'étais incapable de penser lucidement et ça, ça t'rendait encore plus dingue et anxieuse. – je t'aime. Vraiment. Tu continues dans un murmure audible uniquement pour vous deux. – mais y a des choses que je dois régler avec moi même et je te promets qu'une fois que ça ira mieux je serais en mesure d'être de nouveau entièrement à toi. sans rien ni personne pour venir gâcher nos week end ou une quelconque anxiété.
Toujours dans une délicatesse sans nom, tu viens te mettre sur la pointe des pieds pour te mettre à peu prêt à son niveau et tu t'empresses de venir coller son front contre le sien, laissant ta main toujours être dans la sienne. Les images de ces derniers instants sur cette plage remontent et font naître encore une fois l'émotion et la peur viscérale de le perdre. Ironique. Tu craignais d'le perdre et pourtant tu faisais tout pour qu'il finisse par en avoir marre de toi. Peut-être car inconsciemment, son absence serait plus supportable si il te faisait comprendre que lui même ne pouvait plus supporter ton attitude un peu trop individualiste gagnée en compagnie de sparrow, barbossa et autre.
(c) mars.
William Turner
Terre 2989
Crédits : panda
Univers : Pirates des Caraïbes
Feat : Orlando Bloom
Age : 32 ans
Occupation : Barman et il amène les touristes voir les mammifères marins sur son voilier
Illustration :
As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once
Messages : 101
Points : 367
Illustration :
Date d'inscription : 24/04/2024
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Lun 13 Mai 2024 - 20:33
Fais moi un signe
Dylan resta les yeux rivés sur la porte pendant de longues minutes qui lui semblèrent interminables. C’était bien la première fois de sa vie qu’une porte l’effrayait. Il ne savait pas ce qu’il allait y trouver derrière et ses pensées prirent rapidement possession de sa raison. Rien ne lui disait qu’il ressortir de cet hôtel comme il y était rentré. Il avait confiance en Isla, il l’aimait, il n’en avait jamais douté, mais cela suffisait-il ? Cela lui suffisait-il ? Il avait commencé à en douter sur le pont du Maverick, parce qu’il n’avait pas réussi à trouver les mots pour faire taire ses craintes. Pire, plus le temps s’était écoulé et plus il les avait vu grandir en elle. Ses gestes et son regard ne trompaient pas, il en était certain, il se passait quelque chose et pour une raison qu’il ignorait, il faisait partie de l’équation. Dylan y avait réfléchi pendant des jours et il en était arrivé à cette conclusion : Si elle réagissait ainsi, se comportait de cette manière avec lui, c’était parce qu’elle avait un problème avec lui. Le problème, c’est qu’il ne savait pas du tout. Si seulement il l’avait su, il aurait pu agir en conséquence, mais là, il nageait en eaux troubles et ne pouvait faire que des spéculations... Isla avait-elle décidé de rester mariée ? Avait-il dit quelque chose qu’il n'aurait pas dû sur le bateau ? Et encore pleins d’autres questions qui se s’enchainaient dans sa tête, les unes plus folles que les autres. La même revenait toujours cependant, Qui était ce Jack ? Celui avec qui toute cette histoire avait commencé. Dylan ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il le connaissait, il en avait l’intime conviction, sauf qu’il n’arrivait pas à s’en souvenir. Ce qui était assez troublant.
La porte finit par s’ouvrir sur le visage fatigué d’Isla, elle semblait s’être réveillé d’un très mauvais rêve ou ne pas avoir dormi du tout. Les cernes qui ornaient son visage ne faisaient pas honneur à sa beauté, mais c’était bien le genre de choses qui importait peu pour Dylan. En revanche, ça l’inquiétait et il refusait d’être laissé sur le pas de la porte. Il n’était pas du genre à forcer les choses, quoique, il n’aimait surtout pas les laisser trainer, mais il ne pouvait pas laisser la situation continuer à s’envenimer. Il savait que cela n’entrainerait rien de bon. « Essaie pour voir, tu pourrais être surprise… » Laisse t’il échapper tout en jetant un coup d’œil autour de lui. Visiblement, elle était là depuis quelques jours, plusieurs affaires étaient éparpillées, ainsi que des papiers et elle semblait même avoir prit le temps de bûcher ses cours, alors que lui attendait un SMS comme un noyé en manque d’air. Son regard vert se perdit dans celui d’Isla qui continuait à s’enfoncer, mais ça ne prenait pas. En tout cas pas avec lui, peut-être que ce genre de choses fonctionnaient avec son mari, mais pas avec lui. Il la connaissait bien et fuir de cette manière ce n’était pas son genre, à part pour quelque chose de très important. Et puis pourquoi ne pas lui répondre, ou le fuir, s’il n’était pas le problème, ce n’était simplement pas logique.
« Isla, arrête de me prendre pour un idiot… » dit-il d’une voix posée, essayant de ne pas envenimer la situation. Il contrôlait sa colère et son incompréhension pour ne pas aggraver les choses. Il voyait bien qu’elle était dépassée. « J’ai plutôt l’impression que ça a tout à voir avec moi justement. » dit-il en faisant glisser tendrement sa main sur sa joue. « Tu n’es plus la même depuis ce moment sur le Maverick. » Et il n’était pas près de l’oublier. Il laisse échapper un soupire avant de rajouter « Depuis quand t’as pas mangé ? » La connaissant, elle est capable de ne rien avoir avaler depuis plusieurs jours.
Pendant quelques secondes, son regard suit celui d’Isla en direction de son bureau recouvert de nombreux papiers. « Qu’est ce que tu caches sur ton bureau ? » lui demande t’il tout en restant là ou il se trouve, s’accoudant au mur, bien décidé à ne pas partir avant d’avoir eu une vraie discussion avec Isla qui semble toujours chercher à noyer le poisson.
« Je ne fais que ça te faire confi… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase, car le dernier mot d’Isla retentit en lui comme un coup de tonnerre. Une seule syllabe, douce et fragile qui le percute de plein fouet. Elle s’insinue dans son esprit, fouille et farfouille en tous sens. Elle est insidieuse, entêtée et inarrêtable comme l’océan lors d’un raz de marée, puissante et dévastatrice. Elle cherche la faille et finit par la trouver. Il a l’impression que tout vole en éclats, que son esprit déjà fissuré se brise pour éclater en des milliers de morceaux. Ses souvenirs se mélangent, se confondent et il déconnecte de la réalité. La voix d’Isla lui arrive de loin, de très loin et il ne l’entend pas, il n’entend plus rien. La syllabe continue son chemin, percute toutes ses vérités, pour s’enfoncer encore plus loin jusqu’à finir par accrocher ce qu’elle cherche, ce qu’elle a perdu, le reste d’un prénom : William. Alors la vérité lui saute au coup et son esprit brisé se reforme, les souvenirs se percutent, se bousculent, et retrouvent leur place et tout lui revient. Son enfance a attendre un père absent, son naufrage sur le princess et sa rencontre avec Elizabeth, alors petite fille. Il se souvient de l’avoir trouver jolie, alors que son corps luttait pour sa survie, pour évacuer toute l’eau de mer avalée par ses poumons. Il revoit son maitre, un autre bedonnant et franchement stupide et renoue avec sa passion pour la forge. Isla ou plutôt Elizabeth apparait dans la plupart des images qui défilent devant ses yeux, elle est la personne la plus importante de ses souvenirs. Il se remémore sa déception à l’annonce de son mariage avec le commodore, puis sa rencontre avec ce fameux jack Sparrow… Tout le reste défile sans lui laisser le temps de faire mettre pause. Il se revoit voguer sur les mères pour sauver celle qu’il aime, devenir pirate bien malgré lui et appréciait ça. Jack n’est jamais bien loin, énervant, saoul, mais attachant. Il retrouve son père dans l’antre d’un navire maudit, se sent trahit par Elizabeth mais finit par lui pardonner, comme toujours et peut-être aussi parce qu’il n’y avait rien à pardonner. Il se souvient de leur mariage sur le pont d’un bateau alors qu’une bataille fait rage autour d’eux, mais qu’importe, il ne veut pas rater le coche, pas encore une fois. Puis, il y a lame froide, glaciale et douloureuse qui lui transperce le cœur…et plus rien… Jusqu’à ce que ses yeux s’ouvrent dans un océan dont il fait parti désormais. Il est devenu le capitaine du Hollandais volant, un capitaine maudit… Son dernier souvenir le ramène à elle… et à sa tristesse de la quitter après une seule et unique d’amour pour retrouver son navire et une malédiction. Un jour en mer tout le dix c’est bien trop court.
Quand il réouvre les yeux, son souffle court et son regard accroche celui d’Isla, ou plutôt d’Elizabeth. Elle est sa seule réalité véritable… Il ne comprend pas pourquoi, mais il sait… il arrive à différencier ses vrais souvenirs de ce qui lui ont été imposé. Ils sont plus lumineux, plus riches, plus détaillés. « William… c’est mon nom, mon véritable nom… » dit-il tout en cherchant une réponse dans le regard de la brune qui se trouve en face de lui. Il est chamboulé, il ne s’était pas attendu à ça, mais une partie de lui est soulagée de se retrouver. « Elizabeth ? » finit-il par lui dire, même s’il n’a pas vraiment de doutes.
Crédits : martyr (avatar) et oldmoney. (signature)
Univers : pirates of the caribbean.
Feat : keira knightley.
Occupation : professeur de littérature.
Illustration :
( THE PIRATE KING )
tonight it's time you realise, i'm going in hard. i'm going in one, two, three. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby, i can't loose. my drum is beating harder and when i break through i know the world will wonder why baby i was born a rebel child. dancing with the devil, i want to. born to be a rebel, i won't lose. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby i was born a rebel child.
Messages : 46
Points : 659
Illustration :
these violent delights
have violent ends.
and in their triumph
die life fire and powder.
which,
as they kiss, c o n s u m e.
THE VICIOUS CYCLE WAS OVER the moment you smiled at me.
i almost dropped my head and lost my faith. then i saw you from a distance, you were worlds away. you had me from the vision, i never looked away again. i still fall for you like suns do for skies. cerulean pouring in from your eyes. just a hollow moon that you colorized. so powerful, i feel so small but so alive. like watching the earthrise.
Date d'inscription : 13/01/2024
Nom & pronoms : babs, elle.
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Lun 13 Mai 2024 - 23:19
she was just a girl with ice in her veins and fire in her eyes. he was just a boy with the touch of an angel and the tortured soul of the devil. side by side they took the world. one by one, it spits them back out.(music) -- ft. @william turner.
La pression montait encore d'un cran, d'autant plus quand il a comprit que quelque chose se cachait sur ton bureau. Tu voulais pas paraître suspecte et ton éternel manque de communication le ferait sans doute penser qu'il était pour quelque chose dans cette histoire et pourtant non, il n'était pas concerné par celle-ci, du moins pas totalement. Il était la source même de ton anxiété, mais dans le fond, tu choisissais d'agir de manière bornée comme tu savais si bien le faire et c'est justement ce qui avait été la cause du problème une première fois. Difficile de croire que ça serait encore le cas aujourd'hui. Pourtant tu détestais marcher sur des œufs, mais là, dans l'immédiat, c'était la seule solution que tu avais trouvé pour ne pas exploser en pleine face. T'étais un peu telle une bombe à retardement Lizzie, et il était tellement facile pour toi de te faire sortir de tes gonds. Jack avait d'ailleurs ce talent de t'exaspérer comme personne ne savait le faire, et Will arrivait aussi à légèrement t'agacer. Parfois. La différence était que tu l'acceptais avec ses défauts et que de toute évidence c'était pas assez pour que tu ne sois plus totalement accroc à lui. D'ailleurs tu serais probablement mal placé pour parler, pour la simple et bonne raison qu'entre vous deux, y en avait pas un seul pour rattraper l'autre. Il avait trahit tout l'équipage du pearl et avait négocier avec Davy Jones, toi, t'avais trahis jack, doublé de plus ou moins will en condamnant le pearl et donc toute les chances de sauver son père, t'avais mentie à un nombre incalculable de personne et t'étais probablement d'ailleurs bien plus reprochable que lui dans l'art de la manipulation. La piraterie coulait dans ses veines, mais toi, tu l'avais simplement épousé plus par un concours de circonstance : un jour tu t'faisais enlever par des pirates, le lendemain non seulement tu finissais Roi des pirates mais en plus de ça, tu te battais dans le même camp que ce capitaine qui t'avait enlevé une première fois. Dire que la roue tourne n'est pas une blague. Le truc, c'est que si c'était à refaire tu l'referais. Peut-être à quelques détails prêt, mais tu avais toujours eu un esprit bien plus rebelle que le reste des filles de ton âge et t'avais toujours prétendu entrer dans les clous quand la vérité était que tu étais bien plus sauvage et contrairement à ce que ton éducation t'avait appris : tu ne te taisais pas et tu n'observais pas les injustices impuissantes juste parce que tu étais une femme. Au contraire, tu te levais et t'étais la première à exprimer ton opinion malgré les tentatives de ton père de te ramener à la raison. Père qui avait perdue la vie terriblement injustement. Il t'en avait fallu du temps pour comprendre que ceux que l'on dépaignait comme des vrais méchant n'étaient peut-être pas si méchant que ça. T'essayais encore de déterminer si Jack était intelligent ou stupide, mais dans tout les cas, certains de tes meilleurs aliés avaient été tes pires ennemis. Une des personnes envers qui tu vouais un respect plus qu'immense était d'ailleurs Barbossa qui certe, agissait tel le pirate qu'il était mais qui défendait ceux pour quoi il se battait. Mais le plus ironique dans tout ça, c'était que Davy Jones n'était peut-être pas le plus grand vilain de toute cette machinerie. Oui, si tu l'trouvais tu le tuerais sans doute par pure vengeance et pour t'avoir pris ton mari, seulement, il était aussi l'éternelle marionnette du plus grand orchestre de toute cette histoire : Cutler Beckett qui, sous ses discours d'anihilition complète de la piraterie et dans sa quête de paix effectuait des actions plus qu'abominable. La différence faisait entre ceux qui comme vous, daignaient contredire cette autorité quitte à renier absolument toute votre personnalité ou ceux qui comme norrington ne voulait que le prestige et le pouvoir : quitte à se rendre compte trop tard qu'il était dans le mauvais camps depuis l'début.
T'essaie de pas t'engouffrer plus que tu ne le fais déjà. T'essaie de garder le contrôle de cette situation qui de toute évidence est incontrôlable et alors que tu continues de t'exprimer, lui demandant d'te faire confiance, tu l'as perdu. T'es pas spécialement consciente de ça jusqu'à ce que tu redresses de nouveau tes yeux vers lui et qu'le regard de confusion qu'il a te met en état d'alerte immédiat. Tu reconnais c'qu'il vit, car tu l'as vécue deux semaines plus tôt et presque immédiatement t'as peur que la situation te glisse entre les doigts. Une partie de toi était réconfortée à l'idée de savoir qu'il semblait revenir à lui, mais une autre s'inquiétait quant à cette foutue malediction qui le gardait prisonnier. Agissant plus dans la panique qu'autre chose tu cours dans la salle de bain et tu attrapes la poubelle de l'hôtel que tu renverse à même le sol pour en vider le contenue qui ne se compose que d'un tube de dentifrice vide et de quelques trucs lambdas. Tu l'as remplis d'eau et quand tu reviens dans la chambre, tu l'entends prononcé ton prénom, signe qu'il est revenu à lui. Tu pourrais juste tomber dans ses bras mais à la place de ça tu lui renverses toute l'eau dessus. T'agissait plus par panique qu'autre chose, tenant ton inspiration de davy jones qui pour pouvoir assister à ces négociations avaient utiliser une bucket d'eau. Est-ce que c'était pareil ? Non. Est-ce que ça allait marché ? T'en avais aucune idée. Est-ce que tu agissais par impulsion ? Totalement.
Et tu t'retrouves à le regarder, clignant plusieurs fois des yeux puis tu baisses ton regard vers la poubelle désormais vidée de toute eau pour finalement venir la cacher derrière toi, petit air coupable au visage. – J'ai paniqué. Tu avoues en te pinçant les lèvres. Tu viens mettre te gratter légèrement la tête, incapable de savoir vraiment quoi dire pour ta défense. – Tu sais, cette histoire de dix ans en mer et un jour sur terre. J'm'étais dis que si Davy Jones pouvait venir sur terre en se tenant dans un saut d'eau alors ça pourrait peut-être faire l'affaire. Petit sourire légèrement awkward au coin des lèvres, preuve que tu ne sais absolument plus ou te mettre et tu lâches enfin la poubelle qui tombe et roule derrière toi. T'avais imaginé vos retrouvailles d'un milliard de manière. Du coup tu t'retrouvais un peu prise de court parce que t'avais jamais imaginé ça et pourtant vous voilà. Tu redresses enfin tes yeux vers lui, craignant toujours la conséquence de tes propres actions. – J'veux vraiment pas te perdre. Tu dis finalement dans un petit murmure. – Pas alors que je te retrouvais à peine. C'pour ça que j'ai été aussi distante, parce que j'avais peur que te faire revenir à toi même te condamne à repartir loin de moi.
(c) mars.
William Turner
Terre 2989
Crédits : panda
Univers : Pirates des Caraïbes
Feat : Orlando Bloom
Age : 32 ans
Occupation : Barman et il amène les touristes voir les mammifères marins sur son voilier
Illustration :
As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once
Messages : 101
Points : 367
Illustration :
Date d'inscription : 24/04/2024
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Mar 14 Mai 2024 - 21:12
Fais moi un signe
Les souvenirs ne cessaient de l’envahir puissants et riches, ils écrasaient ceux qui avaient fait la vie de Dylan Mcgregror, mais pas totalement. William s’en rappelait encore, ils étaient là dans une partie de son esprit, moins brillants que ceux qu'il avait vraiment vécu. Il était incapable de dire depuis quand il était sur cette île, mais il savait distinguer les souvenirs réels des autres... Une chose était sûre cependant, dans ce monde ou dans l’ancien, elle était toujours là. Sa route avait croisé celle d’Elizabeth et une fois de plus, il l’avait aimé, parce que ça ne pouvait pas être autrement. Ils étaient destinés à s’aimer et l’endroit importait peu. Il le savait, il aurait tout fait pour la retrouver qu’importe ou elle se trouve. Pour elle, il aurait été en mesure de traverser les océans et d’affronter de nombreux dangers sans se poser la moindre question. Toute sa vie tournait autour d’Elizabeth, tout ce qu’il avait fait, il l’avait fait pour elle, tout d’abord pour la sauver, puis pour lui éviter la prison et lui garantir un mariage, leur mariage. Il s’était battu un nombre de fois incalculables et avait affronté bien plus que des hommes, mais il avait toujours réussi à la protéger et c’était ça son but… Il n’avait pas prévu de devenir capitaine du Hollandais volant, de devenir maudit, mais une fois de plus, il avait agi dans un unique but, protéger les gens qu'il aimait: Sa future femme et son père. Son existence aurait dû se continuer dans un abîme de désespoir, seul avec son équipage, dans l’attente d’un unique jour en une décennie. Il ne s’était jamais senti aussi vide que le jour où il avait tourné le dos à Elizabeth pour partir en direction du navire fantôme pour embraser cette destinée qu’il n’avait pas choisie. Il l’avait accepté, parce que c’était inéluctable.
Les souvenirs des premiers jours en tant que capitaine du Hollandais volant lui revinrent à l’esprit, son désespoir aussi. Fendre les eaux ou naviguer sous le niveau de la mer faisaient partie de lui, mais sans personne avec qui les partageait, ça perdait toute sa saveur. Plus aucun battement, plus rien… Son cœur n’était plus là, mais en sécurité, au seul endroit où il avait encore une place, auprès de sa femme, de celle avec qui il avait décidé de partager sa vie.
William comprenait enfin ce qui s’était passé sur le pont du Maverick. Les souvenirs d’Elizabeth s’étaient emparés de la mémoire d’Isla, reprenant leur place avec une telle violence qu’elle en avait été terrifiée. William, lui, arrivait à mieux gérer cette information. Après tout, il avait été maudit, il était mort, alors retrouver ses souvenirs passés, ce n’était pas si mal en fin de compte. « Elizabeth… » Laissa t’il échapper une nouvelle fois entre ses lèvres en le regardant partir dans le couloir. Il haussa un sourcil, incapable de comprendre ce qu’il se passait, mais il la connaissait assez pour savoir, que parfois, elle avait besoin d’espace. Il se laissa envahir par la joie de la retrouver, de la revoir, alors que cela aurait dû lui être interdit… Attendre 10 ans lui avait tellement parut impossible, il avait tant prié pour être délivré de cette malédiction, qu’il avait l’impression d’avoir été exaucé.
Puis tout d’un coup, sans qu’il n’ait pu le prévoir, une vague d’eau glacée le percute et le trempe. Sa chemise s’imbibe du liquide transparent, tandis que ses cheveux, qu’il n’a pas pris le temps d’attacher, lui recouvrent le visage. Il toussote pour évacuer l’eau avalée avant de rouvrir les yeux pour poser son regard sur une Elizabeth paniquée. « Hmmm » Il passe sa main dans sa tignasse brune pour libérer son regard et pince les lèvres en observant Lizzie d’un regard empli d’un amour sincère. Elle est là, devant lui, la même que celle qu’il avait quitté à bord du Hollandais Volant. Elle n’a pas vieilli, pas beaucoup du moins et lui non plus. « C’est comme ça que tu accueilles ton mari ? » Dit-il d’une voix amusée tandis qu’il se rapproche d’elle pour saisir ses doigts. Il les embrasse avec tendresse avant de les poser à droite sur sa poitrine à l’endroit même au Davy Jones lui a planté son couteau, là où son cœur lui a été arraché. Depuis qu’il se souvient, il le sent de nouveau, il tambourine dans sa poitrine avec rage. Son cœur à retrouver son emplacement et le défend farouchement. Il pulse le sang nécessaire à sa survie dans ses veines et appelle à vivre sans reddition. « Tu sens ? » lui demande-t-il avant d’ajouter. « Je ne suis plus maudit, Lizzie. » Il prononce son surnom avec tendresse, tandis qu’il se rapproche encore un peu plus d’elle, afin que sa main prenne possession de ce cœur battant qui cherche à attraper le sien. « Je ne sens plus aucune connexion avec le Hollandais volant, je ne suis plus son capitaine. » Il en est certain. Pour une raison qu’il ignore, se retrouver ici à changer la donne et lui a offert une seconde chance qu’il n’allait pas laissé filer entre ses doigts. « Tu ne me perdras jamais Elizabeth Turner . » rajoute t’il en posant délicatement sa main contre sa joue. « Parce que même ici, je t’ai retrouvé et que je le ferais encore et encore… » @Elizabeth Swann
Crédits : martyr (avatar) et oldmoney. (signature)
Univers : pirates of the caribbean.
Feat : keira knightley.
Occupation : professeur de littérature.
Illustration :
( THE PIRATE KING )
tonight it's time you realise, i'm going in hard. i'm going in one, two, three. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby, i can't loose. my drum is beating harder and when i break through i know the world will wonder why baby i was born a rebel child. dancing with the devil, i want to. born to be a rebel, i won't lose. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby i was born a rebel child.
Messages : 46
Points : 659
Illustration :
these violent delights
have violent ends.
and in their triumph
die life fire and powder.
which,
as they kiss, c o n s u m e.
THE VICIOUS CYCLE WAS OVER the moment you smiled at me.
i almost dropped my head and lost my faith. then i saw you from a distance, you were worlds away. you had me from the vision, i never looked away again. i still fall for you like suns do for skies. cerulean pouring in from your eyes. just a hollow moon that you colorized. so powerful, i feel so small but so alive. like watching the earthrise.
Date d'inscription : 13/01/2024
Nom & pronoms : babs, elle.
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Jeu 16 Mai 2024 - 2:33
she was just a girl with ice in her veins and fire in her eyes. he was just a boy with the touch of an angel and the tortured soul of the devil. side by side they took the world. one by one, it spits them back out.(music) -- ft. @william turner.
aussi stupide qu'était ton idée, tu remarques bien vite qu'il allait bien. et qu'il ne se passait rien. ou alors peut-être que ton idée avait réellement été brillante, même si tu en doutais ? difficile à dire. mais bien vite, tu t'retrouves capturé par son emprise et tu serais bien la dernière à t'en plaindre. Pourtant, tes prunelles manifestent encore l'incompréhension éternelle, n'ayant dans ton esprit comme seul souvenir qui te hantait votre séparation déchirante. il guide lui même ta main sur son torse et t'es en alerte. en à peine ta main déposée dessus tu sens un battement, ce qui te fait redresser un regard plein de surprise vers le brun. ce geste et cette chose aussi simpliste était loin d'être anodine pour lui, pour toi. et sans grande surprise, tes yeux hazel se remplissent de larmes dû à l'émotion d'savoir que vous ne seriez plus séparé. – on va pouvoir vivre une vraie vie normale. ensemble. tu murmures ne réalisant qu'à moitié la réalité des choses, en ayant finalement un sourire qui se dessine sur tes lèvres avant de littéralement lui sauter au cou. si t'enroules tes deux bras autour de celui-ci, tes deux jambes suivent le mouvement tandis qu'elles s'enroulent autour de sa taille et que ton nez vient doucement effleurer le sien, gardant ce petit sourire aux lèvres malgré les larmes de joies qui coulent sur tes joues. tu t'souviens pas d'la foi où t'as été aussi heureuse. ou peut-être que si, mais tu peux facilement les compter sur les doigts d'une main. – t'as plus intérêt à me quitter, tu m'entends ? sinon je peux te jurer que je passerais tout les océans au peigne fin pour te retrouver. tu murmures doucement en ayant ce petit rire qui s'échappe d'entre tes lèvres tout en l'observant, tes yeux plongés dans les siens. – je vous aime william turner. tu finis par dire dans un autre murmure avant de simplement venir déposer tes lèvres contre les siennes.
baiser qui est presque aussi divine que la première inspiration après avoir eu la tête sous l'eau. c'est bizarre, de savoir comment t'avais pas arrêté d'l'embrasser pendant des semaines sans avoir conscience de qui tu étais mais ça n'avait pas la même saveur désormais qu'vous étiez tout les deux vous mêmes. peut-être parce que ces identités factices qui vous forgeaient n'étaient que de simple nom sortis d'nul part, que c'était pas réellement vous. Isla n'avait pas les craintes d'elizabeth et celles d'elizabeth étaient bien plus poussées, plus profonde et découlant de traumatismes inexplicable. pour tout dire, la vie d'isla était relativement simpliste, peut-être trop. et pourtant, malgré toute les épreuves tu ne voulais pas être quelqu'un d'autre. et si tu devais choisir de revivre les mêmes épreuves, tu l'ferais, la seule chose que tu changerais serais évidemment la manière tragique dont will avait fini capitaine du hollandais volant. mais en dehors de ça, cette vie avait été folle d'anecdote et d'aventure qui ferait aujourd'hui d'excellent livres de fiction. le plus drôle dans tout ça, c'était de pouvoir de nouveau envisager un vrai futur. de pouvoir imaginer l'avenir qui s'offrait à vous, avenir sur lequel tu avais fait une croix tandis que tu observais le dutchman prendre l'horizon, les larmes dévalisant tes joues. un avenir dont vous aviez passé des soirées entièrement à discuter, l'imaginant en observant les étoiles depuis les jardins de cette maison dans laquelle tu vivais à port royal. et c'est en évoquant celui-ci que tu avais réalisé à l'époque à quel point t'étais chanceuse. chanceuse d'être assez haute dans les classes sociales pour avoir un statut respectable mais pas assez haute pour avoir le luxe de choisir avec qui tu ferais ta vie. et surtout chanceuse d'avoir un père qui respectait tes décisions et qui te permettait d'attendre, ou en tout cas essayait de ne pas trop te précipiter dans les bras de n'importe qui. tu comptes plus le nombre de fois où cet avenir tu l'avais visualisé, notamment ces dernières semaines. tu t'étais demandé c'que vous seriez devenu si vos chemins avaient été différent et tu t'rends compte que cette arrestation, vous empêchant d'vous marier proprement avait au final été une vraie bénédiction. non pas que tu ne rêvais pas de ce mariage quand celui-ci avait été planifier, mais parce que vos vies auraient été terriblement ennuyante. qu'on s'le dise : tu ne t'ennuyais jamais avec will et tu savais qu'il aurait toujours tout fait pour prendre en compte ton avis, pour faire de toi la femme la plus heureuse qu'il soit. si décrocher la lune aurait été ce qui te rendait heureuse, alors il aurait bûché sur une manière d'le faire. tu savais pertinemment qu'il ferait tout pour chasser les larmes qui couleraient sur tes joues et tu avais eu l'éternelle chance d'être tombée pour un homme qui te considérait comme sa reine. et tu savais qu'il aurait tout fait pour que tu ne sois jamais malheureuse, tu savais qu'à ta moindre demande ou à ce moindre coup de blues, il t'aurait embarqué dans des aventures quelconque : que ça soit partir passer la nuit à la belle étoile dans un endroit absolument magnifique ou emprunter un bateau pour aller découvrir une île reculée. tu l'savais parce que c'est ce que vous aviez fait lors de cette année à préparer votre mariage. il trouvait toujours des choses folles et extraordinaire à faire, et t'avais bien vue la tristesse de norrington qui vous voyait de loin rire à en pleurer. lui même se foutait des conventions sociales auxquelles tu étais sujette : là où beaucoup laissaient les femmes être victime d'une société qui vous opressait. les attaques, viols, enlevement, parfois pire, commis sur les femmes par les pirates étaient si nombreux et pourtant la couronne n'avait que faire de ce soucis : préférant éradiquer la source même du problème. solution en soit ? possiblement, mais pendant qu'ces hommes représentant la Reine partaient défendre leurs propre justice en mer personne n'étaient là pour protéger ces femmes restées derrières. c'était presque devenu des faits divers, d'entendre qu'une prostituée avait été tuée ou qu'une femme était portée disparu et personne ne levait le petit doigt, considérant comme des malheureux incident. toi même t'avais failli en faire les frais. will était sans doute la raison principale pour laquelle t'avais réussie à t'en sortir et c'est lui même qui avait prit l'initiative d'apprendre à te défendre : il t'avait mit un sabre entre les mains et t'avais aidé à maîtriser cet art qui plus tard c'était révélé être particulièrement utile. ta vie, à l'origine si ennuyeuse été devenue magique grâce à sa présence : que ça soit par ces conventions sociales que tu brisais qui offraient un arrière goût terriblement délicieux ou par des instants plus simple et presque innocent. et le plus satisfaisant avec will, c'était cette manière que tu avais de pouvoir briser les règles sans te faire juger par le principal concerner ou sans te faire prendre – ou presque et offrir toujours cette image parfaitement innocente au reste. te lever le matin pour prendre ton petit déjeuner en tête à tête en compagnie de ton père, prétendant éternellement à une excellente nuit de sommeil tandis que tu l'avais passé dans les bras d'un brun, découvrant encore et toujours son corps mais aussi et surtout le tien : le tout avec ta gouvernante qui était bien au courant mais qui prétendait continuellement ne rien voir. avec will, tu épousais totalement ton potentiel féminin et tu te forgeais ta propre identité, loin de tout ce que la société pouvait attendre de toi.
mais tout ça avait été facile et évident avant cette histoire de mariage. parce que tu savais, qu'à l'instant où vous serez marié, la vision que le monde aurait sur toi changement complètement. tu savais qu'aux yeux du brun, rien ne changerait et qu'il te traiterait éternellement de la même manière mais la société, elle, s'attendrait à ce que tui lui rendes des comptes. Tu savais aussi qu'il ne t'aurait jamais forcé à prendre une décision quelconque, et qu'il aurait été le premier à se battre pour ton indépendance mais aux yeux d'la société rien ne changerait : tout ce que tu ferais aurait été approuvé par le brun au préalable. tu savais qu'avec ton éternel soif d'aventure et son caractère bien à lui vous auriez fini par partir de vous même, par quitter la simplicité d'une vie à port royal pour vagabonder sur les mers et vivrent vos meilleures aventures. et c'est pour cette raison que dans l'fond, t'avais aucun regret de la manière dont les choses s'étaient déroulées car au final, tout finissait parfaitement bien. il n'était plus maudit et vous pouviez enfin avoir cet avenir que vous aviez visualisé sans toute les contraintes sociétales auxquels vous étiez contraint d'vous plier pour votre temps. tu pouvais être bruyante, tu pouvais t'imposer, dire non autant qu'tu le voulais, tu pouvais porter des jupes qui remontaient au dessus du genoux, tu pouvais boire du vin à t'en retourner le cerveau et vous pouviez définitivement avoir des signes d'affections en public sans risquer d'te faire insulter. tu pouvais lire, apprendre et connaître sans te faire insulter de sorcière et risquer la potence – parce que pour ête honnête, tu l'as risquais pour rien à l'origine. vous pouviez passer la journée au lit à ne rien faire sans risquer d'se faire juger et vous pouviez surtout vous envoyez en l'air à volonté dans n'importe quelle position ou endroit sans personne pour te dire à quel point t'étais une dévergondée. Vous étiez libre de tout sans être associé à l'illégalité ou à devoir rejoindre le monde de vie de pirate qui, qu'on s'le dise, était pas si mal mais contre-disait un peu trop vos codes moraux et faisaient ressortir le pire de chez vous.
tu restais contre lui et tu n'échangerais cette place pour rien au monde. – will ? tu dis d'une toute petite voix tandis que tes lèvres restaient à proximité des siennes. tu voulais continuer à l'embrasser, à dévorer ses lèvres, encore et toujours pour ces quelques jours perdus après son départ. – j'suis enceinte. le ton de ta voix n'augmente pas, pour garder l'éternelle intimité du moment, parce que c'était votre moment. et si cette nouvelle t'avais terrifié quand tu l'avais apprise, maintenant que tu savais qu'il était là, qu'il serait là, tu t'sentais prête à affronter tout ce que l'avenir vous réserverait. Si vous aviez pu surmonter davy jones et autre, vous pourriez surmonter n'importe quoi. Dont cette aventure qui s'offrait à vous et cette seconde chance d'enfin vivre votre vie de couple comme vous en rêviez – en mieux.
(c) mars.
William Turner
Terre 2989
Crédits : panda
Univers : Pirates des Caraïbes
Feat : Orlando Bloom
Age : 32 ans
Occupation : Barman et il amène les touristes voir les mammifères marins sur son voilier
Illustration :
As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once
Messages : 101
Points : 367
Illustration :
Date d'inscription : 24/04/2024
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Jeu 16 Mai 2024 - 19:46
Fais moi un signe
Vous savez qu’on ne sent jamais son cœur qui bat ? Enfin si quand on fait un effort particulier, mais sinon, il est rare qu’on le remarque. Pour William, c’était comme pour la plupart des personnes vivant sur terre, il n’y prêtait pas attention, jusqu’à ce jour ou son cœur lui a été arraché et qu’il a senti son absence. Le vide… le froid… la mort. Il lui manquait l’essentiel, ce qui avait fait de lui un homme, avec ses qualités, ses défauts et ses sentiments. Il n’y a rien de pire que de vivre sans cœur, mais encore faut-il y avoir gouter pour le comprendre. William ne souhaite cela à personne, même pas à son pire ennemi et d’une certaine manière il a compris la folie de Davy Jones. Quand on est séparé de son cœur pendant tant d’années, comment peut-on demeurer humain. Il l’avait senti à la minute ou son cœur avait été fermé dans le coffre, son humanité s’égrenait avec lui… Plus le temps passerait et plus il en perdrait pour devenir une créature de l’océan, jusqu’à ne plus en être dissocié. C’était ça, le destin qui l’attendait. Loin de la seule personne qui comptait vraiment pour lui : Elizabeth. Elle était là devant lui et la malédiction se trouvait derrière lui. Il avait encore du mal à diriger cette information après avoir mis tellement de temps à l’accepter. Parfois il est difficile de saisir la liberté qui s’offre à vous quand vous avez enfin réussi à accepter votre destiné. Pourtant, Will savait qu’il s’habituerait très bien à cette nouvelle vie, encore plus avec sa femme à ses côtés, c’était tout ce qu’il avait toujours voulu et la vie lui offrait sur un plateau d’argent. Il ne savait pas si cela était arrivé à d’autres personnes qu’à eux. Peut-être qu’ils étaient les seuls à avoir atterri sur cette île ? Mais pour eux, c’était une bonne nouvelle. William n’avait personne qui l’attendait, sa seule famille, c’était elle et son père qui avait décidé de le suivre sur le Hollandais Volant. Peut-être le retrouverait-il ici, mais pour le moment, la seule personne qui l’intéressait se trouvait juste devant lui.
Il allait pouvoir la voir vieillir et vieillir à ses côtés. Devenir des vieux emmerdeurs en observant les petits jeunes et en les critiquant. Il pourrait la prendre par la main tous les jours pour découvrir le monde et ne plus jamais partir avec l’âme en berne. S’endormir et se lever avec elle tous les matins, ce qu’il n’avait jamais pu faire, même pas sur cette île à cause de la situation d’Isla. Encore moins quand ils vivaient à Port Real, ils étaient impensable pour eux de partager le même lit sans être mariée et ils ne l’avaient été que l’espace de quelques minutes avant qu’il ne perde la vie… Le destin a parfois beaucoup d’humour. Il ne laisserait plus jamais Elizabeth lui échapper et tenterait d’éviter de tomber sous le jouc d’une nouvelle malédiction. Leurs aventures n’étaient pas finies, elles faisaient bien trop partie pour ça, mais ils pouvaient sûrement diminuer leur dangerosité.
Avec délicatesse, il écrase les larmes qui coulent sur ses joues avant de lui sourire. « Oui… tu vas pouvoir me voir devenir vieux. » et ça comptait, surtout quand on pense que cela n’arrivera jamais… La vie s’étendait désormais devant eux avec ses bons et ses mauvais côtés, mais ils les affronteraient ensemble. Les mains de William s’enroulent autour de sa taille pour la soutenir, tandis qu’il colle délicatement son front contre celui d’Elizabeth. « Non plus jamais, quelques jours à bord du Hollandais volant m’ont suffi pour savoir que je ne voudrais jamais te quitter. » En y réfléchissant, il n’y était pas resté si longtemps, quelques jours, une semaine ? Il n’avait en tout cas pas le souvenir d’avoir vraiment eu le temps de découvrir son rôle de capitaine, par contre il se souvenait parfaitement de son désarroi et de lente agonie d’être séparée d’elle…. Dix ans d’attente, comment survivre à ça. Comment aimer quelqu’un quand on ne le voit qu’une fois tous les dix ans, lui n’aurait jamais cessé de l’aimer, mais elle ? A terre ? Qui lui disait qu’elle ne trouverait pas un homme pouvant combler ses besoins. Bien entendu que ça lui était passé par la tête malgré la confiance qu’il avait pour elle. Lui en aurait-il voulu ? Même pas, parce que d’une manière il pouvait aussi le comprendre. Il esquisse un sourire avant de trouver le chemin de ses lèvres pour lui offrir un baiser passionné, bien loin de ceux échangés sous leur nouvelle identité. C’est un baiser de retrouvailles, un de ceux qu’on attend toute une vie, sans jamais réussir à l’obtenir. Un baiser qui réunit deux âmes séparées par une malédiction dépensant l’entendement… « Qu’est ce que tu m’as manqué… » finit-il par dire une fois qu’il libère ses lèvres tout en resserrant son étreinte. « Promets-moi qu’on évitera les malédictions désormais… » dit-il en l’embrassant une seconde fois, heureux d’avoir retrouver sa femme et de pouvoir profiter de leur intimité. Parce que dans leur monde, les choses ne se passaient pas de la même manière. Les règles bien plus strictes les empêchaient de s’embrasser en public, voir de s’embrasser tout court. Ils avaient toujours dû faire preuve de pas mal d’ingéniosité pour profiter de moment à deux, sans jamais dépasser la ligne interdite et cela leur avait demandé beaucoup de volonté et créé pas mal de frustration. Finalement, ils n’avaient consommé sur leur amour qu’une fois, juste avant qu’il ne parte pour dix ans de mer sur le Hollandais volant.
« Maintenant que tu es de nouveau ma femme, tu ne vas quand même pas me laisser rentrer seul chez moi… » lui glisse t’il à l’oreille en se rappelant de leur dernière conversation. Pour le coup, il se moque bien de ce que peut ressentir Jack… qui semble lui aussi avoir atterrit par ici. Finalement la phrase d’Isla trouve tout son sens, mais il n’a pas vraiment envie d’aborder le sujet, parce qu’il sait parfaitement qu’elle n’aurait jamais épousé Jack en étant elle… Ce sont juste de faux souvenirs et une fois de plus, le destin a pris un malin plaisir à jouer avec eux, ou plutôt avec elle.
« Hmmm ? » dit-il en plongeant son regard dans celui de Lizzie… Puis la bombe, encore plus violente que le seau d’eau qu’elle lui a envoyé dans la tête quelques minutes plus tôt. « Quoi ? » Il a bien entendu, mais son cerveau a du mal à assimiler tant la nouvelle est déconcertante. De surprise, il la laisse glisser le long de son corps, avant de chercher une réponse dans son regard. « Enceinte ? » répète t’il comme pour essayer de bien faire rentrer l’information dans son cerveau qui n’arrive toujours pas à traiter l’informations. Faut dire qu’il ne s’était pas attendu à ça et qu’en peu de temps, ça fait quand même beaucoup. Il est un peu perdu, il cherche dans son esprit, le moment ou ça aurait pu arriver, mais ils ont toujours pris leur précaution… Ce qui est assez facile dans ce monde. « Comment c’est possible ? ça fait longtemps ? » lui demande t’il toujours dans l’incompréhension, cherchant toujours à traiter l’information, mais pour ça, visiblement il a besoin d’un peu plus de détails. @Elizabeth Swann
Crédits : martyr (avatar) et oldmoney. (signature)
Univers : pirates of the caribbean.
Feat : keira knightley.
Occupation : professeur de littérature.
Illustration :
( THE PIRATE KING )
tonight it's time you realise, i'm going in hard. i'm going in one, two, three. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby, i can't loose. my drum is beating harder and when i break through i know the world will wonder why baby i was born a rebel child. dancing with the devil, i want to. born to be a rebel, i won't lose. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby i was born a rebel child.
Messages : 46
Points : 659
Illustration :
these violent delights
have violent ends.
and in their triumph
die life fire and powder.
which,
as they kiss, c o n s u m e.
THE VICIOUS CYCLE WAS OVER the moment you smiled at me.
i almost dropped my head and lost my faith. then i saw you from a distance, you were worlds away. you had me from the vision, i never looked away again. i still fall for you like suns do for skies. cerulean pouring in from your eyes. just a hollow moon that you colorized. so powerful, i feel so small but so alive. like watching the earthrise.
Date d'inscription : 13/01/2024
Nom & pronoms : babs, elle.
Sujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Jeu 16 Mai 2024 - 22:37
she was just a girl with ice in her veins and fire in her eyes. he was just a boy with the touch of an angel and the tortured soul of the devil. side by side they took the world. one by one, it spits them back out.(music) -- ft. @william turner.
t'étais si bien contre lui. tu savais que c'était là où était ta place, dans ses bras contre lui et tu ne voulais plus jamais partir. jamais. Et repenser aux quelques jours après son départ te rappelait à quel point le manque avait été atroce : qu'on s'le dise, il t'avait manqué à l'instant où il avait quitté port royal pour retrouver jack et si tu n'avais pas trouvé le moyen de le retrouver, probablement que vous auriez passé plus de temps séparé. mais rien que ces quelques jours sans lui avaient été extrêmement douloureux, alors savoir que dix ans devait s'écouler avant que tu puisses retrouver de nouveau ses lèvres, son corps, et l'avoir à tes côtés. jamais tu n'aurais failli à ton devoir d'épouse et tu l'aurais attendu quoi qu'il arrive, mais le manque était douloureux. après qu'il t'ait quitté les jours s'étaient éternisée. il avait fallut que tu te reconnectes à la réalité, que tu essaies de te retrouver une routine en comptant les années mais dix ans paraissait si long. Et ça l'était. Les premières nuits, t'avais été incapable de dormir et tu avais passé un temps à juste observer l'horizon espérant réussir à le voir, à l'horizon d'une manière ou d'une autre. sauf qu'évidemment, après plusieurs nuits à observer cette longue étendue bleutée rien. et t'avais vite compris qu'outre pleurer tu ne pourrais rien faire. sa compagnie te manquerait éternellement et même le retrouver une fois toute les décénies ne te permettrait pas de dormir ne serait-ce qu'une seule nuit avec lui. – toi aussi. tu murmures finalement en guise de réponse tout en laissant tes yeux parcourir son visage dont tu connaissais déjà chaque trait mais dont tu ne te passerais jamais pour autant. – j'aurais fini par m'habituer au manque, mais en toute sincérité, ces premiers jours sans toi étaient un véritable enfer. puis y avait l'éternelle inquiétude qui était que le temps passaient et toi, t'étais pas vraiment immortelle. chaque fois qu'il reviendrait, tes traits se seraient creusés et tu aurais fini par simplement t'éteindre, probablement sans qu'il puisse te tenir compagnie, laissant un dernier et ultime regard sur toi lorsque tu aurais rejoint cet au-delà où lui même guidait ces âmes vers leur repos absolu. tu peux pas t'empêcher de rire légèrement face à son commentaire tout en acquiesçant contre son nez. – oh crois moi j'ai pas prévu de me rapprocher de qui que ça soit qui porte une malediction sur lui pendant au moins plusieurs décénies ! tu dis en riant simplement face à cette remarque qui de toute évidence faisait sens : non, vous n'iriez pas proche d'une quelconque malediction pendant un moment, voir jamais. Vous aviez joué avec le feu et vous aviez perdu, une fois était suffisant pour apprendre la leçon avec vous.
Son murmure ne tombe pourtant pas dans l'oreille d'une sourde et si isla voulait laisser le temps aux choses, toi, elizabeth tu ne voulais plus perdre une seule seconde de votre vie en couple. Au contraire, son chez lui deviendrait sans aucun doute votre chez vous. Tu te voyais déjà observer l'horizon en buvant ton café le matin ou le soir en regardant le soleil se coucher. Tu te voyais t'endormir tout les soirs dans ses bras et te réveiller chaque matins avec lui. tu ne voulais plus être nul part que dans ses bras à lui et c'était aujourd'hui tout ce qui comptait. – monsieur turner .. tu murmures légèrement en laissant tes doigts glisser sur sa mâchoire. – j'espère que vous avez conscience qu'il vous sera impossible de vous débarrasser de moi désormais. Tu dis d'une voix un peu enjoueuse tandis que tu étais impatiente de pouvoir rentrer chez lui. chez vous. Votre chez vous. chose que vous n'aviez jamais réellement eu dans l'fond. – et saches une chose … tu viens alors te mettre sur la pointe des pieds de manière à avoir ton visage prêt du sien. Puis tes lèvres s'avancent jusqu'à son oreille pour y murmurer quelque chose qui de toute évidence restera votre petit secret à tout les deux. – non seulement je rentre avec toi ce soir, mais je compte bien passer la nuit entière à te faire l'amour jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter. Ta voix se veux aguicheuse, joueuse, tentatrice comme tu savais si bien le faire et tu comptais bien ne pas fermer l'oeil de la nuit pour l'ultime plaisir de pouvoir redécouvrir son corps absolument parfait dont tu connaissais chaque traits, chaque courbe mais dont tu ne te passerais jamais et que tu voulais simplement resavourer. Peut-être qu'entre dylan et isla c'était devenu courant, mais entre vous deux, vos vrais vous, ça remontait à longtemps, si longtemps. Et t'étais si heureuse de savoir que tu pourrais très vite sentir sa peau contre la tienne, ses lèvres embrassant ton cou, ses doigts glissant sur ton corps qui continueraient d'en redemander. t'étais impatiente, au point que tu pourrais sans doute finir par faire une vraie overdose de son corps.
T'es toujours contre lui et tu veux pas l'quitter. Parce que la dernière fois avait été trop douloureuse et parce qu'indirectement tu craignais qu'à l'instant où tu tournerais le dos il disparaîtrait. Que tout ça avait été trop beau et que le destin tragique finirait par vous rattraper. Dans tout les cas, la nouvelle semble le surprendre et alors que tu te sépares de lui, tu l'observes, sentant la panique monter tandis que tu craignais qu'il n'apprécie pas vraiment celle-ci alors que ça avait fait partis de vos plans depuis … le début. Même si ce sujet n'avait pas toujours été l'unique mit sur la table et que vous l'aviez rarement évoqué c'était la suite logique et vous saviez qu'à l'instant où vous finiriez par vous marier un enfant finirait par arriver. – deux mois. Tu dis d'une petite voix tandis que tu te remémorais cette consultation médicale. – cette journée avant ton départ, j'imagine. Tu réponds finalement parce qu'à tes yeux c'était la seule et unique option. Vous aviez été relativement vigilent ici et jusqu'à le retrouver, tu n'avais jamais eu un seul autre rapport datant d'avant la destruction du multivers. Mais sur cette plage, ce jour là, ça avait été l'unique moment où ceci aurait pu arriver, moment où vous consommiez enfin votre mariage où vous vous vénériez, une dernière fois avant de vous retrouver loin l'un de l'autre pendant dix ans. – j'ai été prise de cours pour être honnête, moi même je ne m'y attendais pas mais ce monde semble avoir un impact sur absolument tout, ça également. Tu sens la nervosité monter, parce que t'as peur qu'il t'accuse de chose dont tu n'es pas coupable : même si t'avais ici été marié à jack, tu étais certaine de ne jamais avoir entretenu un rapport quelconque avec lui. tout était confus mais tu n'avais aucun doute quant au fait que cet enfant était clairement celui de will. – sache qu'il n'y a jamais eu qui que ça soit d'autre que toi. tu finis par dire, désireuse de stopper les doutes quelconques qui pouvaient possiblement naître dans son esprit, surtout si vos anciens travers refaisaient surface. – j'ai jamais … tu sais … avec jack. Cette simple idée te donne un haut le cœur que tu retiens presque malgré toi, mais la grimace sur ton visage démontre qu'il te dégoûte plus qu'autre chose dans tout les cas. – comment, pourquoi, j'en ai aucune idée. mais je sais qu'un mois après ton départ j'ai commencé à avoir pas mal de nausée en me levant le matin. J'me suis pas posée de question à l'époque. Tu sais pas quoi dire t'as juste peur qu'il t'accuse de choses qui ne sont pas véridique. – mais tu peux m'faire confiance will. J'ai rien fait dans ton dos qui pourrais nous porter préjudice. Vraiment. Et t'avais appris ta leçon : embrasser jack une fois pour le condamner avait failli faire exploser votre mariage. Ça n'avait été que dans l'but de protéger vos arrières mais en toute sincérité, tu t'en étais voulue. Voulue d'le condamner, voulue d'embrasser un autre homme. Tu t'étais détesté mais à tes yeux ça avait été la seule manière de vous protéger du kraken.