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Fais moi un signe - Elizabeth

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William Turner

William Turner

Terre 2989

Crédits : panda
Univers : Pirates des Caraïbes
Feat : Orlando Bloom
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Age : 32 ans
Occupation : Barman et il amène les touristes voir les mammifères marins sur son voilier
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As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once


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MessageSujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Fais moi un signe - Elizabeth - Page 2 EmptySam 18 Mai 2024 - 9:48

Fais moi un signe



Le Hollandais volant était tout sauf un bateau accueillant, son équipage marqué par les années de malédiction et fatigué par tout ce qu’il avait vécu auparavant ne pouvait lui être d’une quelconque aide, si ce n’est peut-être son père qui avait fait le choix de rester au côté de son fils. Mais ce n’était pas suffisant et quand il avait regagné le pont du navire, il avait dû se battre avec lui-même pour ne pas retourner sur la plage, mais c’était un combat perdu d’avance. Un de ceux qui ne sert à rien de mener parce qu’on sait qu’on ne peut en sortir vivant. Et même si la mort ne lui semblait pas être la des punitions après avoir perdu, elle signifiait surtout la perte totale d’Elzabeth. Alors oui, il préférait l’attente. La revoir après 10 ans était une torture, mais il la rêverait… C’était mieux que rien et c’était à ça qu’il s’était accroché pour survivre à ses premiers jours. Vivre au jour le jour sans trop réfléchir à l’avenir, ça avait été son moyen à lui de ne pas sombrer dans la folie. Il ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter, de se demander ce qu’il lui arriverait seule à Port Royal, sans son père et sans lui. Elizabeth était une femme forte, mais comme dans toutes les villes des caraïbes, il n’était jamais bon qu’une femme y vive seule… « Je vivais au jour le jour, mais je me levais et me couchais, en pensant à toi… » Enfin si on pouvait appeler ça dormir, car quand on est a moitié mort, on a plus besoin de se coucher. Il avait juste garder cette habitude, parce qu’elle le faisait se sentir vivant, ça aussi ça l’aider de garder ses rituels. « T’imaginer seule dans cette grande maison, c’était une torture… » rajouta t’il, même s’il savait qu’elle ne l’avait jamais vraiment été, il y avait toujours sa dame de compagnie, mais ce n’était pas pareil. Ils venaient juste de se marier et aurait du en profiter, surtout que William aurait aimé aussi se marier à terre, pour offrir à Elizabeth un mariage dans les règles de l’art que celui du Pearl ou ils avaient failli finir embrochés. Peut-être le pourrait-il ici, même s’il se doutait qu’il devrait respecter les règles de ce monde dont il ne connaissait pas grand-chose pour le moment. Dylan les connaissait lui et même s’il s’en rappelait, il ne savait pas vraiment si ça tenait encore une fois qu’ils se souvenaient de leur ancienne vie. Encore moins s’ils étaient les seuls ? Bref, il pourrait y réfléchir plus tard, le temps semblait être de leur côté désormais et il n’avait pas besoin de se presser… Il pouvait prendre leur temps et cette idée faisait énormément du bien à William, après avoir vécu l’enfer du temps qui file et qui dévore tout sur son passage. Il sourit quand elle lui parle de rester loin des malédictions, visiblement leur avis est le même… les aventures oui, les malédictions, non. Ils se connaissaient assez bien pour savoir qu’ils n’allaient pas rester à regarder la télé tout les jours, l’aventure était dans leurs gènes, ils aimaient ça, mais peut-être qu’ils pouvaient juste trouver des aventures moins folkloriques. « Logiquement si on reste loin de chaque ça devrait aller… » Laisse t’il échapper en faisant référence à leur passé lié aux pirates… Parce que dans le fond tout était un peu à cause de lui… Quelle idée de l’avoir libérer de la potence… et pourtant il ne regrettait pas et le referait si cela se reproduisait.

Cette chambre d’hotel est pas mal, mais William ne perd pas le Nord, après tout c’est un pirate et il sait très bien ou il veut que le vent l’amène. Alors autant vous dire que maintenant qu’il vient de retrouver sa femme tout en n’étant plus sous le jouc d’une malédiction, il est bien décidé à vivre la vie qui aurait dû être la leur, sans toute cette histoire. Quand à la fausse vie d’Isla et à son mari qui n’est autre que Jack, William s’en moque… Non il a pour une fois envie d’être juste égoïste et de récupérer celle qu’il aime en se moquant bien du ressenti du pirate qui visiblement ne se souvient pas de son passé. « Me voilà de nouveau maudit alors… » dit-il en laissant ses lèvres parcourir les morceaux de sa peau qui sont à découvert. « Elle est bien plus douce que les autres… » rajouta t’il en complément des paroles d’Elizabeth. Vivre ensemble, ils attendaient ça depuis plus d’un an avant que son cœur ne lui soit arraché et visiblement ni l’un ni l’autre n’a envie de prolongée encore plus cette attente… « Tu sais qu’il y a très peu de chance que je te supplie d’arrêter… » dit-il tout en plongeant un regard embrasé dans celui d’Elizabeth. Il a fait l’amour plusieurs fois avec Isla, mais il sait que cela sera différent quand il retrouva le lit de sa femme, parce que pour lui, dix ans auraient dû s’écouler avant qu’il ne retrouve la chaleur de ses bras et la première fois qu’il retrouvera ses draps. Après tout, la dernière fois ils avaient du se contenter d’une plage, mais quelle soirée… Il s’en souvenait encore parfaitement, chaque moment, chaque baiser, chaque caresse s’étaient greffés dans sa mémoire et il se les remémoraient dès qu’il en ressentait le besoin, s’y accrochant comme à une bouée de sauvetage. Ils avaient fait l’amour avec une telle intensité, comme un adieu, qu’il ne pouvait pas l’oublier, impossible…

Enceinte, cela résonne dans son esprit pour essayer d’y rentrer, mais son cerveau fait barrage. Will ne s’était pas du tout attendu à ça. Pas du tout même… La nouvelle est donc assez déstabilisante. Pourtant, des enfants il en voulait, ils n’en avaient pas trop parler, le sujet n’étant pas le plus facile à aborder à leur époque, mais c’était assez clair pour eux. Lui ressentait le besoin fondamental de créer une famille, leur propre famille…. Deux mois, il réfléchit, fait le calcul mais c’est trop embrumé dans son esprit, il ne sait même pas depuis quand il est là. « La plage ? » lui répondit-il avec un léger sourire… C’est vrai qu’ils n’avaient pas vraiment fait attention, pas du tout même, parce qu’ils n’en avaient nul besoin en fait et nulle envie. Le sujet de Jack vient finalement sur le tapis… « Je sais Lizzie, je sais… je me suis promis de ne plus jamais douté de lui»Il avait douté une fois et s'en voulait terriblement. Parce qu'être en couple c'était aussi faire confiance à l'autre. Parce qu’elle lui en a déjà parlé et qu’il n’a jamais douté d’elle en tant qu'Isla et parce qu’il sait aussi que ses souvenirs avec d’autres filles ne sont pas réels… Heureusement d’ailleurs, mais ça le soulage quand même. « Je vais être papa… » Un léger sourire s’exquise sur ses lèvres tandis qu’il comprend un peu plus tout ce que veut dire. Quand il était parti ce jour là sur le hollandais volant, il avait craint que cela arrive, pas parce qu’il ne voulait pas d’enfant, mais parce qu’il n’aurait aucun impact dans sa vie. Un père peut-il être un père en voyant son enfant tout les dix ans… « Je vais pouvoir le voir grandir à tes côtés, ses premiers sourires, ses premiers pas, ses premiers mots… » L’émotion le gagne et il resserre doucement ses bras autour d’Elizabeth. « Je suis tellement heureux… » A tel moins que les mots lui manquent et qu’il attrape la tête de la belle pour la coller contre son torse. « C’est une bonne nouvelle Lizzie, c’est ce qu’on espérait sans jamais pouvoir le formuler… » Mais le destin s’en était chargé pour eux. Ils allaient devenir parents et cette île leur permettrait d’en profiter pleinement, ensemble.

@Elizabeth Swann
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Elizabeth Swann

Elizabeth Swann

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Occupation : professeur de littérature.
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( THE PIRATE KING )

tonight it's time you realise, i'm going in hard. i'm going in one, two, three. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby, i can't loose. my drum is beating harder and when i break through i know the world will wonder why baby i was born a rebel child. dancing with the devil, i want to. born to be a rebel, i won't lose. i'm coming to get you, my heart is falling faster. baby i was born a rebel child.

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these violent delights
have violent ends.

and in their triumph
die life fire and powder.
which,
as they kiss,
c o n s u m e.

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THE VICIOUS CYCLE WAS OVER
the moment you smiled at me.

i almost dropped my head and lost my faith. then i saw you from a distance, you were worlds away. you had me from the vision, i never looked away again. i still fall for you like suns do for skies. cerulean pouring in from your eyes. just a hollow moon that you colorized. so powerful, i feel so small but so alive. like watching the earthrise.



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MessageSujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Fais moi un signe - Elizabeth - Page 2 EmptySam 18 Mai 2024 - 15:46


she was just a girl with ice in her veins and fire in her eyes. he was just a boy with the touch of an angel and the tortured soul of the devil. side by side they took the world. one by one, it spits them back out. (music) -- ft. @"dylan mcgregor".


la vie sans lui avait beau être compliqué, tu étais probablement la gagnante de l'histoire. parce que toi, tu pouvais t'occuper, tu pouvais faire en sorte à ce que le temps passe plus vite. tu pouvais te réveiller un matin et partir en mer si c'était c'que tu voulais, tu pouvais t'aventurer à l'autre bout du monde si l'impulsion venait. tu pouvais vivre une vraie vie comme n'importe quelle femme de ton âge – bien que la société se faisait une joie de te rappeler où était ta place. t'avais vite fait partie de ces autres femmes, de celle qu'on regardait sans vraiment savoir si on ressentait d'la compassion ou d'la pitié. pour ta protection, t'avais été dire que t'étais veuve, simplement. port royal te connaissais assez alors t'avais ré-arranger l'histoire de manière à ce que tu finisses pas pendue. tu disais que tu n'avais aucune idée de ce qui était arrivé à beckett et le reste et parce que tu t'étais faite passer pour la victime, tu n'avais eu aucun mal à obtenir un pardon de la couronne, te permettant donc d'être libre de tout risque de te faire arrêté pour quoi que ça soit. mais très vite, la haute société s'était penché sur ton cas et si au début le monde s'était senti désolé pour toi t'avais rapidement fini par attirer la curiosité : parce que si ton mari était réellement décédé, pourquoi tu refusais autant de passer à autre chose ? Beaucoup étaient de celles qui le faisaient, qui finissaient par se remarier mais toi, t'avais simplement refusé. Parce que tu savais que ça éveillais des doutes, tu avais accepté quelques courtiseries par-ci, par-là, des repas parfois en tête à tête histoire de prétendre. Mais tu finissais toujours pas disparaître comme tu savais si bien le faire, trouvant une excuse quelconque et répétant constamment que tu n'arrivais pas à passer à autre chose. La vérité, c'est que même si tu devais attendre dix ans à chaque fois : tu ne voulais aucun autre homme et que tu préférais attendre will plutôt que de le garder dans un coin de ta tête et faire ta vie en fonction de. – hey … tes doigts glissent sur ses joues tandis que tu le pousses à te regarder dans les yeux, comme pour lui rappeler que ce cauchemar était derrière vous. – c'est derrière nous tout ça. et tu esquisses un petit sourire en venant déposer un baiser au coin de ses lèvres, bien heureuse de savoir que vous puissiez enfin avoir une vie digne de ce nom.

les plans pour la soirée s'annonçaient en tout cas plus que divin et t'étais déjà impatiente de quitter cette chambre d'hôtel pour vivre avec l'homme à qui ton cœurs appartenait réellement. c'était comme une nouvelle aventure mais l'accomplissement éternel de vos rêves et de vos ambitions. et tu savais que quoi qu'il se passe, tout aurait un meilleur goût que quand vous n'étiez pas réellement vous même peut-être parce que vous auriez conscience que tout pouvait s'arrêter du jour au lendemain, encore plus avec toute les embrouilles dans lesquelles vous vous étiez retrouvé. Tu l'observes de ce petit air taquin en laissant un légers rire s'échapper de tes lèvres ; encore plus face à la satisfaction de savoir que rien ni personne ne pourrait vous arrêté d'utiliser toute son habitation pour rattraper ce temps perdu loin de l'autre. – ça tombe bien, je suis presque certaine que je pourrais tenir toute la nuit. Tu déclares d'une voix toujours aussi enjoueuse en laissant un énième rire s'échapper d'entre tes lèvres. De toute manière tout ça n'importait que peu : tant que tu pouvais t'endormir contre lui, entre ses bras, sentir son odeur, son souffle et sa peau contre la tienne alors tout irait parfaitement bien. Vraiment.

Mais très vite, t'es pleine d'appréhension car tu vois bien qu'il ne saute pas de joie comme tu l'avais espérer. Sauf que c'est probablement le temps que l'information soit procédée et très vite, ce que tu espérais se lit sur ses traits. Tes prunelles brunes se redressent vers lui tandis que tu acquiesces d'un signe de tête, tes doigts viennent s'entrelacer avec les siens et tu peux pas t'empêcher d'vous imaginer dans quelques mois, quelques années déjà. Tes projets, aussi basique soient-ils se concrétisaient avec l'homme que tu avais choisi d'épouser. Et surtout, votre avenir se dessinait parfaitement. Tu savais déjà que tu serais loin d'être ce genre de parent passif, au contraire : tu serais pleine d'idée et tu serais la première à l'embarquer, qu'importe son âge dans des aventures uniques. Parce que tu pourrais jamais te contenter d'la routine et de la simplicité, vraiment. très vite, il attire ta tête contre son torse et toi, tu enroules tes bras autour de lui tandis que tu souris, le sentant enfin si proche de toi sans avoir la crainte de le voir se volatiliser – enfin si, mais c'était ton esprit qui te jouais des tours. mais le schéma se brisait, d'une certaine manière. Là où lui même s'était battu pour libérer son père se retrouvait dans la position où il devrait assumer ces responsabilités et t'étais bien heureuse de savoir qu'il serait là à chaque étapes importantes. Tu redresses finalement tes prunelles vers lui en l'observant, toute souriante. – tu vas être extra dans ce rôle. Tu murmures finalement en laissant tes yeux détaillés chaque traits de son visage que tu connaissais déjà par cœur mais dont tu ne te lasserais jamais. Et tu étais assurée par cette affirmation parce que personne d'autre que lui ne savait c'que ça faisait de grandir sans ses parents, pire encore sans père. Alors tu savais qu'il serait probablement la personne la mieux placée pour ce rôle. Tu reviens te mettre sur la pointe des pieds pour venir lui voler un énième baiser, sentant une sensation de bonheur inédite parcourir ton tout petit corps. – je t'aime. Tu finis par murmurer contre ses lèvres.

Et après de longues minutes, contre lui, à simplement profiter de ces retrouvailles tu te décides enfin, à contre-coeur, de te séparer d'lui. T'observes alors la chambre autour de toi et bien que tout soit rangé comme d'ordinaire avec tes manières d'être maniaque, t'as pas mal d'affaires. – j'propose à ce que je rembale tout ça. Tu te retournes de nouveau vers ton mari avec un grand sourire ensuite. – et ensuite on rentre à la maison. Chez lui. qui allait probablement plutôt devenir chez vous. Et cette pensée te rendait d'autant plus joviale et pleine d'émotions. Sincèrement.

(c) mars.
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William Turner

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MessageSujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Fais moi un signe - Elizabeth - Page 2 EmptyLun 20 Mai 2024 - 14:34

Fais moi un signe



William ne regrettait pas beaucoup de choses dans sa vie, mais il avait profondément regretté les actions qui l’avait amené à terminer capitaine du Hollandais volant. Il ne l’avait pas prévu, mais peut-être aurait-pu l’éviter en étant moins stupide et en se laissant moins porter par ses émotions ou tout simplement en laissant Jack là ou il était. Ils auraient pu rentrer après que Jack est sombré, se marier et vivre tranquillement leur vie. Sauf que c’était mal les connaitre et que malgré tout ce qui s’était passé et bien ils n’avaient pas pu le laisser là ou il se trouvait… Et cela avait amené William à douter d’Elizabeth puis plus tard en devenant le capitaine de ce foutu navire maudit. Il se souvenait de ses jours et ils étaient loin d’être agréables. Malgré la présence de son équipage, William s’était senti très seul, ses pensées étant uniquement tournés vers Elizabeth. Il n’avait pas grand-chose à faire sur le pont du Hollandais Volant, les jours se ressemblaient et rien n’arrivait à lui mettre du baume au cœur, si ce n’est ses propres souvenirs. Il s’était plusieurs fois demandé ce qu’il adviendrait de lui au fil des années, s’il était amené à devenir comme Davy Jones, rongé par la colère, le désespoir et le temps qui s’égrène sans que vous ne puisiez rien faire. Comment vivre quand vous ne possédez aucun but, si ce n’est celui de revenir sur terre tous les dix ans en espérant revoir les personnes que vous aimez… La voix de Lizzie le ramène tout doucement à la réalité et il lui sourit. « Oui… » laisse t’il échapper et elle a bien raison. Il ne sert à rien de remuer le passé, de se rappeler de ce qui fait tant souffrir alors que dorénavant ils sont loin de tout ça, loin de port real, du hollandais volant et de cette foutue malédiction qui n’existe plus désormais. « Tu as raison, c’est le moment de se tourner vers l’avenir. » Cet avenir qu’il avait pensé perdu pendant de longs jours, mais qui désormais s’offraient à eux et ils devaient en profiter. La vie leur donnait une seconde chance et ils allaient la saisir et la croquer à pleines dents.

La soirée s’offre à eux et c’est finalement la première fois qu’ils vont se retrouver sous leur véritable identité après s’être quitté sur la plage. Il n’y a plus de hollandais volant, plus de longue attente et William va pouvoir profiter pleinement de sa femme en la ramenant chez lui, chez eux, alors qu’il n’a jamais eu l’occasion de le faire. Il aurait dû, c’était ce qui était prévu. Retourner à Port Real pour se marier, mais un mariage éclair sur le pont du Peal… Non ils avaient prévu autre chose et surtout de pouvoir enfin profiter de leur vie conjugale. D’une certaine manière, c’était un peu ce qu’il allait se passer ce soir. Ils allaient être un couple de jeunes mariés franchissant le porte de leur maison, même si pour le coup, elle n’avait pas vraiment choisi l’endroit. Heureusement, il savait qu’elle aimait sa maison en bord de plage, même si cette dernière était bien moins cosy que celle qu’elle avait connu durant toute son enfance et vie de femme… La maison de William ou plutôt de Dylan était petite, mais charmante et agréable à vivre et ça leur suffirait, parce que finalement la seule chose importante c’est qu’il soit tout les deux. « Ah oui… Juste ça… » dit-il en cherchant ses lèvres, qu’il caresse délicatement avec les siennes. « Tu sais que je vais te prendre au mot… » Oui, parce que ce n’était clairement pas tombé dans l’oreille d’un sourd et qu’il risquait de pas la laisser tranquille de la nuit. « J’ai un très bon souvenir d’une soirée sur la plage qui s’est éternisée… » Ils en avaient profité, et il ne savait pas s’ils arriveraient à trouver de nouveau une telle intensité, mais il était très curieux de le savoir.

Cette journée est visiblement faite de surprises. William vient tout juste de retrouver sa femme, qu’il apprend qu’il va aussi devenir papa. Il l’avait espéré et craint en même temps, parce qu’il ne voulait pas être un père absent et une fois de plus, le destin se montrait clément avec eux. La vie lui offrait la chance de profiter de chaque moment de la grossesse de sa femme, puis par la suite de la vie de leur enfant, d’être là chaque jour, à chaque moment et pas uniquement une fois tous les 10 ans. « Hmmm surement meilleur que si j’étais resté sur le Hollandais volant. » Il ne sait pas vraiment le père qu’il sera, mais une chose est certaine, il sera un père présent, ça c’est une réalité. « Par contre y a un souci… » Il referme délicatement son emprise autour du corps de la brune et l’observe d’un air boudeur. « Je pensais te retrouver et profiter de toi pendant plusieurs années, maintenant dans 7 mois, il va falloir que je te partage… » Et oui, ça allait être difficile, mais bizarrement quelque chose lui dit qu’il n’aura pas vraiment de mal avec ça… « Moi aussi. Je t'aime » lui glisse t’il à l’oreille tout en saisissant ses lèvres puis il la libère de son étreinte à contre cœur, mais s’ils restent comme ça, ils ne vont jamais bouger de l’hôtel.

Du coin de l’œil il l’observe ramasser ses affaires et s’avance même pour l’aider. « On peut rentrer à la maison. » C’était une bonne idée, sauf qu’une autre chose chiffonnait l’esprit du pirate. Il n’avait pas encore pu lui poser la question, mais elle lui brûlait les lèvres depuis qu’il était rentré dans sa chambre d’hôtel. « Lizzie, depuis quand tu n’as pas mangé ? » lui demanda t’il en haussant un sourcil. Parce que oui, il la connaissait assez pour savoir qu’elle était capable de ne rien avaler quand la situation la dépassait. Or là c’était le cas. « T’es plus toute seule maintenant. » Il n’était pas professionnel en maternité, mais il se doutait que l’alimentation de la mère était importante. « Je te propose de déposer tes affaires à la maison et ensuite je t’amène au resto de ton choix, parce que ça fait bien trop longtemps que je dois d’y amener. » Ils n’y avaient jamais été à cause de son mari, mais vu que maintenant ils savaient pertinemment que c’était pas le cas, William ne voyait pas pourquoi ils continueraient à faire comme si. « Je meurs de faim et en plus je dois bien t’avouer que mon frigo est vide. » Oui il n’avait pas vraiment prévu de faire les courses et encore moins que la maison se remplirait de deux âmes en plus en cette fin de journée.




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MessageSujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Fais moi un signe - Elizabeth - Page 2 EmptyLun 20 Mai 2024 - 23:28


she was just a girl with ice in her veins and fire in her eyes. he was just a boy with the touch of an angel and the tortured soul of the devil. side by side they took the world. one by one, it spits them back out. (music) -- ft. @william turner.


-- hm ? Tu réagis en redressant doucement le regard vers lui, ce petit sourire qui ne quittait désormais plus tes lèvres. T'étais tellement excitée par cet avenir qui se dessinait que tu en oubliais presque qu'il fallait presque que vous vous dépéchiez pour vous motiver à quitter cette chambre d'hôtel à un moment ou à un autre. – j'ai une idée. Tu déclares avec ce petit air éternellement mesquin au visage tandis que tu l'observais de tes grandes prunelles hazel. – peut-être que tu pourrais rafraîchir ma mémoire quant à ce qui s'est passé sur la plage. Tout ces souvenirs qui s'entremêlent, j'ai peut-être un peu de mal à me rappeler clairement. Tu blaguais, parce que comme si tu pouvais oublier cette soirée. C'était impossible, littéralement, seulement, tout prétexte était bon pour continuer ce petit jeu de séduction qui semblait vous plaire tout les deux et où vous n'aviez plus besoin de prendre de pincettes. À l'époque, c'était impossible. Une simple remarque innocente pouvait vite te faire passer pour une fille facile, hell si les gens voyaient tes chevilles c'était considérée comme une invitation ou comme un acte terriblement sexuel. T'étais bien plus heureuse de pouvoir vivre dans une société où corset n'était plus obligatoire et où tu pouvais laisser parler ta créativité. Peut-être car isla avait l'impression d'avoir toujours connu ce monde, l'adaptation n'avait pas été rude et tu avais un style vestimentaire bien à toi, l'éternelle casual chic qui t'allait si bien mais ça impliquait parfois des jupes qui libéraient tes chevilles au grand jour. Inutile de dire que c'était presque étrange de pouvoir avancer dans les rues sans tout les regards qui se tournaient dessus.

Tu penches la tête sur le côté en l'observant, te pinçant doucement les lèvres tandis que tes doigts carressent doucement sa joue. – c'était pas vraiment de ta faute de toute manière. Tu déclares simplement quant à cette histoire de malediction. Cependant, tu devais admettre que rien que pour toi, t'étais bien contente de savoir que tu n'aurais pas à devoir l'éternelle charge mentale d'élever un enfant seul. Et qu'il n'aurait pas le traumatisme de vivre ce que lui avait vécu en tant qu'enfant : l'histoire aurait dû se répéter et au final, c'était loin d'être le cas, tu pouvais pas dire que tu t'en plaindrais. L'annonce d'un possible soucis te fait alors hausser un sourcil tandis que tu l'observes presque un peu inquiète avant de lever les yeux au ciel face à sa remarque. Tu ris légèrement en balayant la tête de gauche à droite tout en observant ton mari. – t'es bête. Tu déclares d'un air des plus légers. – après tout, on a quand même sept mois rien qu'à deux. Puis tu sais … tu reviens déposer tes lèvres sur sa joue pour recommencer l'éternel petit jeu de séduction dans lequel vous vous étiez lancé : que dire outre le bien que ça faisait que d'être aussi libre et de pouvoir vous murmurer autant de dinguerie sans que personne ne puisse dire quoi que ça soit où que vous vous sentiez mal de prononcer de telles choses. – tu gardes l'exclusivité de ce corps. Il ne fait que le louer le temps qu'il a besoin. Tu dis à l'adresse du poussin qui grandit actuellement en toi. si toi même tu ferais des miracles en mettant au monde le fruit ultime de votre amour, tu n'oubliais pas non plus que ton mari serait le premier à pouvoir explorer celui-ci d'une manière beaucoup moins vitale mais peut-être tout aussi agréable, si ça n'est plus.

Mais très vite, l'envie d'retrouver un comfort évident fait surface et tu commences par te changer, changeant cette serviette par des vêtements relativement agréable. Puis, une fois fait, tu t'attaques à tes affaires commençant par ranger tes cours, puis tes autres affaires. T'étais une vraie maniaque, et de ce fait c'était relativement rapide. T'étais excitée aussi, donc tu ne trainais pas, mais t'avais hâte de pouvoir t'installer dans la maison du brun même si tu avais conscience que ça prendrait probablement du temps pour t'accomoder réellement à cette habitation vu que tu n'avais pas réellement eu ton mot à dire. Mais ça vous empêcherait pas, plus tard éventuellement, de vous installer ailleurs, tout en restant en bord de plage. Dans l'immédiat, elle était confortable, avec une jolie vue et assez grande pour vous deux – bientôt trois. De ce fait, c'est tout ce dont vous aviez besoin. Sa question te prends pourtant de cours, et tu te redresses à l'observant, réfléchissant à la réponse à cette question. – hm … j'ai rien avalé de solide depuis … hier soir ? Et encore, si on pouvait dire que la maigre part de pizza était suffisante. Après t'avais bu un café au réveil, mais en dehors de ça, rien de fou. Il fallait dire que tu étais le genre de personne non pas qui ne mangeait pas par volonté, mais parce que tes chocs émotionnels faisaient que ton estomac se nouait et tu ne ressentais juste pas la faim. Simplement. Résultat des courses tu sautais des repas sans réellement t'en rendre compte jusqu'à ce que tu finisses par avoir faim. Tu réfléchis un cours instant mais rapidement, il propose une idée qui te tente. Tu acquiesces d'un simple signe de tête avant de t'empresser d'embarquer toute tes affaires et de les rassembler dans les quelques sacs, pas énorme non plus, que tu as. – j'aime l'idée. Tu savais pas vraiment où aller cependant. Le restaurant de Faith – ou plutôt Calypso était délicieux mais t'étais pas certaine d'avoir réellement envie d'la voir sans lui donner d'explication et encore plus depuis que tu savais qu'elle n'était pas aussi fiable qu'elle le prétendait. Faith l'était. Mais si elle retrouvait ses souvenirs, tu aurais du mal à savoir si tu pouvais lui faire confiance quand elle avait littéralement faillit causé votre mort à tous en causant un éternel maelstorm qui aurait pu vous couter la vie à tous.

Après une bonne quinzaine de minutes à discuter de tout et de rien, tu fermes enfin ton dernier sac et tu redresses le regard vers le brun, toute souriante. – tu m'aides à déplacer mes affaires ? C'était vraiment pas énorme, car la plupart de tes affaires étaient restées chez toi. tu te pencherais sur quoi faire plus tard mais tu commencerais sans doute par dégager jack et la mettre en location. Ou à la vendre carrément. Tu devais avouer que tu craignais un peu l'état dans laquelle tu la retrouverais mais c'était la dernière de tes préoccupations.

(c) mars.
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William Turner

William Turner

Terre 2989

Crédits : panda
Univers : Pirates des Caraïbes
Feat : Orlando Bloom
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Age : 32 ans
Occupation : Barman et il amène les touristes voir les mammifères marins sur son voilier
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As he read, I fell in love the way you fall asleep: slowly, and then all at once


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MessageSujet: Re: Fais moi un signe - Elizabeth Fais moi un signe - Elizabeth - Page 2 EmptyVen 24 Mai 2024 - 22:48

Fais moi un signe



Elizabeth a toujours su jouer avec nerfs et il a toujours adoré ça, même si au début il n’en avait pas conscience. Comme lorsqu’elle se montrait hautaine avec lui parce qu’il continuait l’appeler par son de famille et pas par son prénom. Elle avait toujours su ce qu’il voulait et s’était finalement toujours plus facilement imposer que lui, mais à la fin, ils avaient trouvé un terrain d’entente sur lequel ils aimaient évoluer tout les deux. « Ah oui une idée ? » Ce petit jeu était agréable, très, parce que c’était en fait le premier qu’il pouvait se permettre. Avant il y avait bien eu des petits jeux de séductions, beaucoup même, mais ils restaient toujours à l’état de jeux et n’allaient jamais plus loin. Ils respectaient les règles établies par leur monde et la société et même s’ils leur étaient arrivés très souvent de s’approcher de la ligne, ils ne l’avaient jamais franchi. Là c’était différent, car sur cette île, leurs anciennes lois n’existaient plus. Elizabeth et William pouvaient pleinement profiter de leur amour sans devoir s’arrêter pour finir frustrer le reste de la journée, et celle d’après. Parce que finalement c’était un peu ça… Autant dire que dès qu’ils avaient pu en profiter, lors de leur seule nuit d’amour, ils en avaient profité et les souvenirs, eux, s’étaient gravés dans leur esprit à l’encre indélébile. « Je suis certain que tu retrouveras facilement la mémoire, je vais même mettre un point d’honneur pour que ça soit le cas. » lui dit-il avec un large sourire dessiné sur ses lèvres. « Cette nuit était inoubliable et ça ne sera pas la dernière. » Et c’était bien ça qui l’importait le plus, parce qu’à partir d’aujourd’hui, il allait pouvoir profiter de sa femme, comme n’importe quel autre homme et William était bien décidé à en profiter. Parce que contrairement à beaucoup, il savait ce qu’il avait à perdre…

« C’était comme ça… mon destin…aussi lugubre qu’il soit. » Il s’était dit parfois, que certains auraient aimé avoir sa place : La vie éternelle, l’océan comme maison, mais pour lui, le prix était trop lourd… Il ne l’aurait jamais totalement accepté, si ce n’est par la faute des choses… Quand l’espoir finit par se tarir puis à disparaitre… Cela aurait sûrement fini ainsi. Mais bon, c’est derrière lui maintenant, et William ait décidé à profiter de l’avenir, en particulier depuis qu’il sait que dans quelques temps ils ne seront plus deux, mais trois. L’avenir est arrivé plus vite que prévu. Il n’aurait jamais pensé réussir à avoir un enfant si rapidement, pourtant au fond de lui il l’avait espéré, parce que leur chance était assez maigre… Nulles même et pourtant, Elizabeth était enceinte… Leur enfant grandissait tranquillement dans le ventre de sa mère et dans quelques mois, il pourrait le connaitre, le voir naitre, le tenir dans ses bras, le voir faire ses premiers pas, le voir grandir tout simplement, ce qui ne lui aurait jamais pu vivre s’il était resté le capitaine du Hollandais volant. « Qu’est-ce que sept mois, au lieu de 10 ans » glisse-t ’il amusé en penchant la tête pour observer le ventre de la belle, toujours aussi plat. Pour le moment rien de pouvait laisser supposer qu’elle était enceinte. « Oui sauf que j’aimerais garder cette exclusivité-là, puis celle de ton temps, de tes bras. » dit-il d’une voix amusée avant de rajouter. « Mais bon je crois que je vais devoir apprendre à te partager. » Mais pour leur enfant, cela ne le dérangeait pas le moins du monde…

Le temps s’est écoulé depuis qu’il est rentré dans la chambre d’hôtel et beaucoup de choses ont changé. William n’est plus Dylan, il n’est plus maudit non plus et Elizabeth et lui vont bientôt devenir parents… ils ont des choses à fêter, et surtout ils ont encore besoin de se retrouver. Le temps est venu pour eux de quitter cette chambre d’hôtel pour regagner la chaleur de ce qui va devenir leur foyer. Finalement c’est ce qui aurait du se passer s’ils étaient rentrés tous les deux, s’il ne s’était pas fait tué avant de devenir le capitaine du Hollandais volant. William était impatient de pouvoir enfin profiter d’une vie à deux avec sa femme, mais il ne pouvait pas s’empêcher de craindre que ce qu’il ait à lui offrir ne soit pas à la hauteur des siennes. Faut dire qu’ici comme à port real, ils étaient loin d’avoir de l’argent, ça c’était plutôt elle. Mais bon, ils trouveraient sûrement leur équilibre et c’était le plus important. « J’en étais certain. » Lizzie n’était pas la plus grande mangeuse de l’année, pareil pour Isla d’ailleurs et maintenant qu’ils étaient de nouveau eux-mêmes c’était l’occasion de faire d’une pierre deux coups. Faire un resto et permettre à sa femme de manger autre chose que des miettes… « On fait ça alors. » dit-il en posant ses lèvres sur le front d’Elizabeth, ravi de pouvoir enfin l’amener au restaurant, sans que cela ne pose problème. En vérité, ça le fera surement, parce qu’en fait personne ne connait leur véritable identité, du moins pas à sa connaissance. Mais franchement c’est bien le cadet de ses soucis, même s’il est bien décidé à trouver un moyen de retrouver son vrai nom et son régime matrimonial.

Le brun emboite le pas à Elizabeth pour l’aider à ranger quelques affaires tout en discutant. Une fois terminé, il ne se fait pas prier pour tout attraper, histoire qu’elle n’est pas trop de choses à porter. « Ma voiture est en bas… on peut rentrer et tout déposer, ça permettra de faire sortir Ice. »Il ne sait pas d’où il vient d’ailleurs, mais même s’il s’est réveillé, il fait partie de sa vie, sans oublier que depuis qu’il est gamin, William a toujours voulu d’un chien. « Et après on part au resto. » Sur ses mots, il ouvre la porte de la chambre d’hôtel et laisse sortir ici et referme la porte derrière lui, refermant leur ancienne vie pour embraser la nouvelle qui leur tend les bras.


@Elizabeth Swann
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