Caractère  

    Melpomène ne vit que pour le drama. Avec elle, la moindre petite déconvenue deviendra une affaire d’ordre capital. Elle est exubérante et aime en faire des caisses, bien trop se sentant insulter pour un tout et un rien. Pourtant, lorsque de véritables tragédies lui tombent dessus, elle garde tout pour elle. Elle serait prête à tout pour les personnes auquel elle tient et la muse tente de les rendre heureux à sa drôle de manière.

   

Pouvoirs  

    Pouvoirs liés à sa condition de déesse :
Force herculéenne, téléportation, résistance à l'alcool, apparition d'objet, changement d'apparence, polyglotte, régénération des blessures.

Pouvoirs liés à sa condition de muse :
Elle inspire les dramaturges et les chanteurs/paroliers du monde entier à composer ou écrire de magnifique chanson/pièce de théâtre.

Pouvoirs liés à sa condition de muse du chant :
Une voix envoutante que ses filles, les sirènes hériteront. Elle peut attirer les hommes avec quelques mots chantés si tel est son désir.

   
   

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. Les neuf muses sont nées de l’adultère entre Zeus et la Mnémosyne. Ensemble, ces déesses inspirèrent les Hommes sur plusieurs plans artistiques. La comédie, l’histoire, l’astronomie, la danse et j’en passe. Les domaines de prédilection de Melpomène sont le chant ainsi que la tragédie. Sa voix mélodieuse créa dans des milliers de mortels la fougue artistique. Son savoir-faire inspira plus d’un poète qui furent à l’origine d’œuvres encore racontés dans nos temps modernes. Elle était très proche de ses sœurs qu’elle aimait plus que tout. Elles s’amusaient souvent en faisant des prestations de leurs arts respectifs les unes aux autres. Les muses étaient également de très bonnes amies du dieu Apollon.

Si comme presque tous dieux, Melpomène enchaina les relations avec les mortels, ayant eu un nombre ahurissant d’amants, deux de ses relations sortirent du lot. La première, une aventure courte mais intense avec l’un des fils de Poséidon, Achéloos, ensemble ils eurent toute une portée d’enfant, les sirènes. Des créatures mi-oiseau mi-femme aux voix idylliques qui envoutèrent les marins. Malgré leur séparation, Melpomène tenta d’être présente pour ses filles, de nouer un lien, une tâche qui s’avoua ardue alors que ces dernières n’ayant héritées que de sa voix, se sentaient bien plus proche de leur paternel dotée d’humeur un peu moins flamboyante. Cela n’empêcha pas la muse de sincèrement aimer ses enfants plus qu’elle-même.

Cependant, sa relation qui marqua l’Olympe fut celle qu’elle entretint avec l’un de ses confrères, Dionysos. Ces deux-là s’aimaient un jour, se haïssaient au suivant, repartaient dans une folle passion la semaine d’après. Personne ne savait qu’elle était l’état de leur couple, pas même les principaux concernés. Néanmoins, si le reste des divinités de l’Olympe, voyait cela comme un divertissement, la réalité était bien plus morose. Leurs rapports étaient d’une toxicité sans nom. La divinité du vin est connue pour ces fêtes somptueuses ainsi que pour son hédonisme paré à toutes épreuves. Cependant, il est également sujet à des très nombreuses sautes d’humeur dont Melpomène fut souvent la victime. Malgré cela, la muse, folle amoureuse, retombe toujours dans les bras de Dionysos. Il finira par changer. N’est-ce pas ?

Un jour, après qu’ils se soient réconcilier de l’une de leur énième dispute, Dionysos parla à Melpomène de son fou projet, celui de quitter la Grèce et de s’en aller vers d’autres contrées mortelles. La déesse n’hésita pas une seule seconde et suivit son grand amour. Ils voulaient aller jusqu’au monde perse et au-delà, mais la muse s’éclipsa du voyage bien plus tôt que ce qui était envisagé. Lorsque le couple arriva à Thrace, ils firent la rencontre du roi Lycurgue qui interdisait la pratique de rite dionysiaque en ses contrées. Furieux, Dionysos rendit le souverain fou et le força ainsi à tuer son propre fils. Ce fut l’incident de trop pour Melpomène. Une atrocité similaire s’était déroulée à Thèbes où son amant rendit folle un groupe de pratiquante qui tuèrent ainsi le cousin de la déité. Alors, lorsque Dionysos, loin d’être satisfait ordonna la mise à mort du roi ou bien plus aucun fruit ne pousserait sur le royaume, Melpomène sauva Lycurgue in extremis, l’empêchant ainsi de se faire dévorer par des chevaux anthropophages. Le père endeuillé prit la fuite et ce fut donc sur la déesse que s’abattit la colère de Dionysos. Il la fit force exactions, qui traumatisèrent Melpomène à jamais. Elle resta pourtant, se défendant à peine malgré son ascendant également divin, bien trop sous l’emprise de son grand amour. Ce fut lorsque les neuf muses durent être convoquées par le roi des dieux que la déesse envisagea enfin de partir. Retournant en Grèce pour régler ces histoires de cœur.

Aphrodite et Perséphone s’étaient toutes deux entichées du même mortel, Adonis. Zeus, fatigué de devoir gérer une telle bagatelle, força les muses à être juge dans cette affaire amoureuse. Melpomène fut d’une aide et bien… relative ? Elle était bien trop occupée à se nourrir de la tragédie qui se déroulait devant ses yeux. Elle était du côté des deux déesses en mal d’amour. N’aidant clairement pas ses sœurs à faire un choix définitif. Au final, un compromis fut choisi, ce qui fut au goût de personne !

Cependant, la décision prise ne ravit pas tout le monde. A vrai dire, personne et les muses furent considérées comme responsables. Melpomène se retrouva relativement épargnée. Des cibles sans doute jugées plus facile furent prises et deux de ses sœurs perdirent leur enfant. La muse tenta d’être présente, de les soutenir au mieux, bien qu’elle était consciente que rien n’y personne ne pourra jamais atténuer une telle douleur.

Les années que dis-je, les siècles passèrent. L’humanité évolua et les muses firent ce qu’elles ont toujours faits : inspirés les artistes à travers les âges. Des blessures se guérissaient, d’autres plaies restèrent béantes, mais, Melp continua à suivre ce qui n’était pas une mission mais bel et bien une vocation.


    Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. Melody Lakkos est née dans une petite ville du Wisconsin. Ses parents se rendirent vite compte du grand talent de leur fille, elle était née avec une magnifique voix qu’ils la firent pratiquer. Lorsqu’elle eut dix ans, ils déménagèrent même à New-York, certain qu’ainsi, ils assuraient une grande carrière à leur enfant. Cela commença par quelques rôles dans de comédies musicales à Broadway et puis, un manager la repéra, proposant de lui faire enregistrer un single. Il fut décidé que son nom d’artiste serait Melp, nom raccourcit de la muse du chant et de la tragédie. Le hasard opérant, cette chanson fut un carton intégral. Son single passait dans toutes les radios du pays et du monde ! A seulement quinze ans, Melody était devenue une star.

Les tubes s’enchainaient. La vie de célébrité, surtout à un si jeune âge, emmène son lot de déconvenue. La demoiselle eut énormément de déconvenues avec les paparazzis, sa personnalité sulfureuse n’aidant en rien. Le jeune prodige faisait très souvent la une des tabloïds au grand dam de ses parents et son manager. Cela ne l’empêcha pas d’avoir album sur album, restant en grande majorité sur un style plutôt RnB bien que du rap, ainsi que de chansons dans lesquels sa voix pouvait se faire entendre sans filtre restaient légion. La chanteuse eut d’ailleurs plusieurs collaborations avec tous types de performeurs, une fut plus marquantes. Celle qu’elle eut avec un groupe tout aussi mondialement connu qu’elle. Elle s’enticha très rapidement du chanteur et une relation excessivement médiatique s’entama. Les deux jeunes gens étaient comme le couple préféré de l’Amérique, ce fut un « match » si inattendu qu’il fascinait une grande communauté de « shippeur ». Melody ne sortait pas avec Ayden dans l’unique but de faire parler. Elle était sincèrement tombée amoureuse de lui, tellement, qu’elle décida même de le suivre et de s’installer à Baiame à ses côtés. Lorsqu’il la demanda en mariage, la demoiselle accepta sans hésiter. Ils étaient décidément destinés à vivre une grande histoire d’amour. Et pourtant, Ayden rompit leurs fiançailles. Melody était anéantie, elle dut faire une centaine de tweet dans la même journée déballant l’entièreté de ses états d’âmes sur l’espace public. Elle ne comprit pas les raisons d’une séparation si brusque, elle dût certainement rédiger une dizaine de chanson à ce sujet avant que ses propres souvenirs revinrent.

Une fois redevenue Melpomène, il faut être honnête que ses sentiments pour Ayden s’en étaient très rapidement allés. Néanmoins, par principe et car elle était Melpomène, la reine du drama, la muse continua à se plaindre et à « regretter » cette relation. En attendant, il n’empêche qu’elle avait plus urgents à faire : retrouver ses sœurs. Les recherches ne furent pas bien longues, elles avaient toutes des alias différents, mais Melody retrouva la majorité des neuf autres muses, il y avait même Apollon qui trainait dans les parages. Lorsqu’Euterpe l’invita à vivre dans son immense manoir, elle n’hésita pas une seule seconde et emmena sa grande penderie dans la propriété.

   
   

   Prénom ou pseudo Numéro 8
   Age Encore 21 ans.
   Comment avec vous découvert le forum ? Bon ça fait un moment que j'aide à l'administration tout de même.
   Quelque chose à dire ? Laissons place au drama.