Balade en forêt [PV Katniss Everdeen]

Date d'inscription : 16/03/2024

Balade en forêt

J’adore me promener dans la forêt. Et cela me ressource tellement. Je crois que je ne peux me ressourcer aussi bien ailleurs, sauf à la plage peut-être. J'adore la nature, j'ai toujours adoré ça et je n'ai jamais su pourquoi. Je crois que je ne me suis pas franchement posé la question. Doit-on vraiment s'interroger à propos de ses préférences ou alors il vaut mieux les vivres passionnément et à plein régime ? Moi, je préfère la deuxième option. La vie est trop courte pour se poser tout un tas de questions, même si je crois que mon voisin s'en pose beaucoup, probablement trop.

En tout cas, je pars dans un coin de la forêt que je connais bien et d'après mon expérience, personne n'y vient. Ou en tout cas, personne n'y vient assez souvent pour que je le rencontre. Ce n'est pas que ça me gênerait de croiser des gens, mais j'en croise déjà beaucoup au Jardin Botanique et j'aime bien parfois un peu de solitude. Cela me permet de profiter de la nature sans me poser trop de questions. Pourtant, aujourd'hui, l'endroit n'est pas vide. Il y a une jeune femme que je n'ai encore jamais vue. Et on dirait qu'elle s'installe. Je ne lui en veux pas de vouloir vivre là. Même si je m'y sens comme chez moi, cet endroit ne m'appartient pas.

« Oh, bonjour ! Je suis désolée, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un qui s'installait ici. Cet endroit a toujours été plutôt vide. Je m'appelle Wendy. »

Je n'ai pas l'impression que cette personne déborde de joie de vivre comme je peux le faire. Si je l'embête, elle n'aura qu'a le dire et je la laisserai tranquille. Je ne veux déranger personne moi. Mais quand-même, j'aime beaucoup rencontrer de nouvelles personnes et apprendre à les connaître. C’est enrichissant, après tout. C’est sûrement pour ça que je travaille dans un lieu public et que je ne suis pas garde forestière. Peut-être que cette fille est la nouvelle garde forestière et que je ne le savais seulement pas. Après tout, je ne connais pas tout le monde dans la ville et je ne connais pas non plus les métiers de tout le monde.

Date d'inscription : 13/03/2024

@Wendy R. Earthflame

À l’abri des regards déplaisants, des mots blessants, des gestes superficiels, je me sens à ma place. J’ai toujours été à ma place, dans la nature, dans la forêt en particulier. Au loin de tout le remue-ménage des humains, libérée d’une routine que j’aurais dans tous les cas haï. Oui, cet endroit est fait pour moi. Voilà maintenant quelques semaines que mes souvenirs ont refait surface et que je suis partie de la ville pour aménager mon nouveau chez moi. J’y ai entreposé quelques décorations faites mains avec ce que je trouvais dans la forêt. J’ai porté encore plus d’attention sur la petite devanture : j’ai gravé sur une écorce le nom de ma petite cabane : Refuge de Primrose. Écrire son nom avait été l’une des choses les plus compliquées à réaliser. Je ne me remettrai jamais de sa mort. Jamais.

Habillée de mon arc, de mon carquois et de mon gros sac à dos, je navigue entre les arbres et buissons que je découvre encore mais que je connaîtrai bientôt sur le bout des doigts. L’après-midi a déjà bien commencé et je décide de m’installer dans une petite clairière entre deux arbres. Je sors un hamac de mon sac et l’accroche. Je dormirai ici ce soir, à plusieurs kilomètres de mon refuge. Cela me permettra d’aller m’aventurer encore plus loin demain.

Mon flair surdéveloppé détecte une personne qui s’approche non loin. Elle n’a pas l’air d’avoir de mauvaises intentions, je la laisse donc terminer son chemin qui finira par croiser mon petit campement. Elle est seule et son aura n’est pas sombre, il n’y a aucun intérêt à ce que j’y porte davantage d’attention.

Assise contre le tronc auquel est attaché mon hamac, je taille de nouvelles flèches à ajouter dans mon carquois. La mélodie des oiseaux et des bruits de la forêt se fait bientôt transpercer par la voix douce d’une jeune femme, celle que j’avais sentie quelques minutes auparavant.

- Bonjour.

Elle me répond, semblant surprise de me voir m’installer à cet endroit. Était-ce le sien ?

Je hoche la tête négativement répondant à ses paroles.

- Je reste ici juste pour la nuit, je partirai à l’aube demain. Je vis à quelques kilomètres dans une cabane qui était abandonnée. Ça fait quelques semaines maintenant.

Sa présence ne me dérange pas plus que cela, elle n’a pas l’air bien méchante. Au contraire, elle a l’air douce et elle aussi semble être connectée à la nature. Que ferait-elle ici, sinon ?

- Katniss, dis-je en faisant glisser une dernière fois ma lame sur la flèche que je viens de terminer.

Quand mon regard se pose pour la première fois sur l’intruse, je la remets immédiatement.

- Vous travaillez au jardin botanique.

Ce n’est pas une question, je la revois encore se balader entre ses fleurs, comme elle le fait maintenant entre les arbres.

Date d'inscription : 16/03/2024

Balade en forêt

La présence d'une personne dans un endroit qui m'est familier ne m'a jamais posé de problème. La nature est à tout le monde et je ressens ça comme une vérité donc je ne sais pas exactement d'où elle provient, mais je suis sûre que c'est comme ça que les choses doivent être. Personne ne devrait avoir le droit de s'approprier la nature en disant qu'elle lui appartient et c'est la raison pour laquelle j'ai tellement insisté pour que le Jardin Botanique soit gratuit. Tout le monde doit pouvoir en profiter sans exception. C'est pour ça que même ce lieu, je ne le revendique pas et que ma question vise plus à m'assurer que je ne la dérange pas.

Je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un qui habitait dans la forêt de manière aussi permanente. Je n'ai rencontré personne qui en est manifestait le désir, mais je pense que chacun doit avoir le droit de vivre de la manière qui lui plaît et si c'est ce qui est confortable pour cette personne, ce n'est pas à moi de dire si elle a raison ou tort. Je n'ai même pas envie de la chasser et je préférerais même partir si ma présence la dérange mais apparemment, tout va bien. Après, je ne suis pas quelqu'un de spécialement difficile à vivre et j'ai remarqué qu'un certain nombre de personnes sont moins dérangées par ma présence que par d'autres dont l'énergie est moins facile à supporter. Personnellement, je ne m'en rends pas compte. Je n'éprouve pas de difficulté particulière envers la majorité des gens.

« C'est un endroit agréable pour passer la nuit, le ciel est magnifique, ici, surtout à cette période de l'année. »

Apparemment, on s'est déjà vu. Enfin, elle m'a déjà vue au Jardin Botanique mais il y passe tellement de monde que je ne suis pas sûre de me souvenir d'elle en ce qui me concerne. Pourtant, je n'ai pas l'intention de me montrer désagréable en lui disant que je ne sais pas qui elle est. Je préfère carrément lui montrer que sa me fait plaisir d'être reconnue. Je suis assez fiere du travail que je fais dans le jardin et je pense qu'elle doit l'apprécier aussi ou elle en parlerait pas. C'est donc plutôt enjouée que je lui réponds.

« Mais oui, je suis flattée que vous vous en souveniez. Et j'aime beaucoup travailler avec les fleurs et avec la nature, en général. J’adore la nature. C'est pour ça que je passe du temps dans la forêt. Et donc vous, vous avez choisi d'y vivre ? C'est tout à fait fascinant. »

Date d'inscription : 13/03/2024

@Wendy R. Earthflame

Je hoche la tête, approuvant ses dires, tout en continuant de tailler ma flèche. Pour rien au monde je ne souhaiterai aller ailleurs qu’ici. La nature m’a façonné depuis ma plus petite enfance et elle sera toujours en moi.

Elle confirme le fait que je l’ai reconnue comme travaillant au jardin botanique. Je venais assez souvent il y a quelques temps, quand j’étais encore Kate. L’un des seuls points communs que j’avais partagé avec ma fausse moi : l’amour de la nature.

- La manière que vous avez de vous déplacer entre les arbres, dans la flore et d’observer chaque feuille, ça m’avait pas laissé indifférente. C’est pour ça que je vous remets si facilement.

Sans savoir pourquoi, j’explique calmement les raisons de ce souvenir. Comme si je me devais de lui affirmer que ce n’est pas parce que je suis gentille ou attentive que je la reconnais. Cela avait été une simple observation qui m’avait attendrie à l’époque. Aujourd’hui, ça ne m’attendrit plus. Mais je suis tout de même enjouée de rencontrer une autre personne qui partage ma passion.

- J’ai du mal avec les autres, la nature est fidèle à elle-même, elle ne ment pas. Si on lui fait du mal, elle nous le rend au centuple, au moment opportun. Elle est silencieuse, vraie. Je crois que je deviendrais une fleur ou un arbre si j’avais le choix.

Au moins si elle ne me prenait pas encore pour une fille bizarre, c’est peut-être bien le cas maintenant.

- J’habitais en ville avant. Mais depuis que j’ai retrouvé ma vraie place, tout ce brouhaha en ville… J’en pouvais plus.

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