Sanji, coach en séduction ∞ Chopper

Date d'inscription : 20/06/2024

黒足
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ESFJ - 3w2
t h e m e

S

ANJI
COACH EN
SÉDUCTION

C’est la dernière fois que la terrasse est ouverte pour la saison. Les températures commencent à tomber, et bientôt, plus aucun client n’aura le courage de manger dehors. Le dernier service de la soirée étant terminé, on a besoin de moins de monde en cuisine, alors Sanji s'est autorisé une pause cigarette devant le restaurant. Pour se réchauffer un peu il file aussi un coup de main aux deux serveurs qui s’occupent de ranger la terrasse. Sans qu’on lui demande, il empile les dernières chaises et rapproche les tables pour accélérer cette corvée. Il comptait rentrer se mettre au chaud après, mais son élan est interrompu en voyant Ed' sortir du restaurant. « Attends... Attends, je reviens. » Ed', c'est le vieux que tout le monde connaît au port, bien que Sanji ignore qu’il s’agit de Gold D. Roger amnésique. Ce vieil homme lui inspire une certaine familiarité inexplicable, mais Sanji n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Assuré qu'Ed' ne partira pas tout de suite, Sanji fait un aller-retour rapide dans le restaurant pour récupérer un panier en osier. Dedans, il place une bouteille, du pain, du fromage, et plusieurs plats de joue de boeuf mijotée au cidre et aux pommes, tous soigneusement fermés hermétiquement. En ressortant, il tend le panier au vieux Ed’. « Tiens, pour toi, Miguel, et son grand-père. J'ai entendu dire que ton fils est de retour aussi... Cadeau de la maison. » Il y a largement de quoi nourrir tout le monde. C’est presque devenu une habitude pour Sanji de cuisiner en grande quantité pour ses proches, et ce soir, il a saisi l’occasion de pouvoir faire passer des plats. En guise de remerciement, il reçoit une grande tape amicale dans le dos de la part d’Ed’, puis il rentre enfin au chaud, un sourire satisfait sur les lèvres.

Au début son patron n’était vraiment pas emballé. Sanji se rappelle encore des regards noirs et des menaces voilées, des disputes à n'en plus finir avant que le jeune cuistot n’obtienne finalement gain de cause. "Fais ce que tu veux, Sanji, mais si tu coules mon resto, tu couleras avec lui... au fond de la mer." Mais tous les deux savent que les affaires fonctionnent à merveille pour le resto'. Ce soir Sanji est le premier à quitter les lieux. Avant de partir, il récupère un petit sac plastique dans lequel il a glissé quelques portions supplémentaires de ses plats. Après tout, s’il y en a bien un qui mérite de profiter de sa cuisine au quotidien, c’est son colocataire, Tony. Midi et soir, soit il cuisine chez eux, soit il ramène un tupperware du restaurant. Et ce soir, il a préparé un grand plat garni de joue de boeuf au cidre et aux pommes, assez généreux pour deux. « A d'main ! » lâche-t-il simplement en claquant la porte derrière lui. Quelques marches suffisent à le conduire jusqu’à son appartement, celui qu’il partage avec Tony, un étudiant qu'il a rencontré il y a un an ou deux. Au début il n’était qu’un jeune parmi tant d’autres, mais depuis que Sanji a retrouvé sa mémoire, il sait désormais que son colocataire est en réalité le médecin du Sunny.

En entrant Sanji verrouille la porte à double tour derrière lui avant de retirer ses chaussures et de poser sa veste sur le porte-manteau. « Je suis rentré ! » annonce-t-il d'une voix qui résonne dans l'appartement. Sans perdre une seconde, il file directement à la cuisine pour y déposer les plats qu’il a ramenés du restaurant. « T'as déjà mangé ? J’ai préparé de la joue de boeuf ce soir. » ajoute-t-il alors qu'il commence à sortir des assiettes. Il aimerait bien manger avant que la faim ne l'agresse.

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Date d'inscription : 26/08/2024

Sanji, coach en séductionChose exceptionnelle mais vrai, son emploi du temps était vide aujourd’hui, pas de cours. N’importe quel étudiant en aurait donc profité pour passer une petite journée tranquille, voir des amis ou chill devant une série. Mais pas Tony. Non, lui il avait préféré passer sa journée le nez dans ses cours et dans des bouquins de médecine. Il avait même hésité à se rendre à la bibliothèque de son université, afin d’être plus productif, mais il avait finalement décidé de faire ça chez lui. Il était donc resté allongé sur le sol de sa chambre, entouré de tout un tas de feuilles et de manuels, tellement concentré sur ce qu’il faisait qu’il en avait même oublié de manger le midi. Il n’avait qu’une seule idée en tête : être le meilleur. Pour ça, il n’avait pas le droit de se relâcher, il devait se donner à fond tous les jours. Si cela pouvait paraître insurmontable pour certains, ça ne l’était pas pour le jeune homme. Après tout, il avait toujours eu soif de connaissance, encore plus lorsqu’il s’agissait de médecine. C’était pour lui plus un plaisir qu’une corvée même si, de temps en temps, il aurait voulu souffler un peu.

Perdu dans ses révisions, il ne vit pas le temps passer. Ce n’est que lorsqu’il entendit la porte de l’appartement claquer, et la voix de Sanji s’élever, qu’il réalisa que la journée était déjà presque terminée, sans qu’il ait eu le temps de dire ouf. Comme s’il était tombé dans une faille spatio-temporelle. L’espace d’un instant, il se dit qu’il avait peut-être rêvé et que le cuistot ne pouvait pas déjà être là, mais il réalisa en relevant la tête que la nuit était tombée. Oups. Alors il se redressa, étirant un à un ses membres ankylosés d’être restés dans la même position durant une journée complètement. Il jeta ensuite un bref regard au bordel qui régnait dans la pièce, et décida qu’il s’occuperait de tout ranger plus tard. Pour le moment, sa seule préoccupation était de manger, puisqu’il mourrait de faim, ce qui tombait plutôt bien puisque Sanji semblait avoir ramené de la nourriture du restaurant. Il se précipita donc dans la cuisine et inspira à fond la douce odeur qui s’échappait du sac que son ami avait rapporté. « Yes, j’ai la daaaaaaaalle. », dit-il en l’aidant à sortir le nécessaire pour qu’ils puissent dîner, sans préciser qu'il n'avait rien avalé depuis le matin. Il se faisait toujours une joie de déguster les plats du blondinet, pour qui la cuisine n’avait absolument aucun secret. Tony s’estimait d’ailleurs bien heureux de partager un appartement avec lui, cela lui permettait de manger autre chose que des nouilles instantanées et des plats pré-faits ou commandés. En effet, contrairement à Sanji, il ne fallait pas le laisser derrière les fourneaux, c’était un coup à ce qu’il fasse brûler tout l’immeuble. Il était complètement nul et, avec ses études, il n’avait pas vraiment le temps d’apprendre. « Ça a l’air trop bon, comment ça se réchauffe ? », le questionna-t-il en ouvrant le petit sac, tirant de celui-ci les portions ramenées par le cuistot. Les boîtes étaient encore tièdes, mais il connaissait ce piège par cœur. Combien de fois s’était-il fait avoir en pensant que sa nourriture serait chaude parce que la boîte l’était, alors qu’en vérité tout était froid à l’intérieur ? « Dis… Tu crois que tu pourrais m’apprendre à faire des trucs comme ça ? », demanda-t-il brusquement, sans pour autant le regarder, l’air soudain gêné.

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