Une fin de journée comme une autre pour la Spider-Woman que tu étais. Les cours, un peu plus ennuyant que tu ne l'aurais voulu. Ton corps de danse. Quelques coups donné que ta batterie, profitant que ton père n'était pas là pour entendre, avant de finalement enfiler ton costume pour patrouiller un peu dans le coin. Parfois tu pouvais passer plusieurs heures sans qu'il ne se passe rien. Assez chiant pour le coup. D'autres jours il y avait de l'action. Mais là c'était un jour sans. En haut d'un immeuble, là tête à l'envers à attendre qu'il se passe quelque chose d'intéressant, tu avais vu passer quelqu'un au loin, dans des couleurs que tu connaissais par coeur. Miles. Un sourire s'était étiré derrière ton masque, te redressant vivement en prenant la décision de le suivre, mais plus tu te rapprochais, plus tu doutais. Ce n'était pas lui. Ses mouvements. Son costume. Ce n'était pas celui que tu croyais être, seules les couleurs étaient les mêmes. Tu aurais pu ne rien faire. Repartir en sens inverse, mais tu étais trop curieuse, surtout en voyant que cette personne était en train de se diriger vers ton lycée, avant d'y pénétrer. Le suivant d'un peu plus loin, tu avais empreinté un autre chemin avant de 'e retrouver dans l'infirmerie.
Une main accrochée sur le plafond, tu avais attendu qu'il termine sa petite fouille dans les placards avant de finalement te montrer en te laissant tomber juste de l'autre côté de la porte. «Tu sais, c'est pas interdit de passer par les portes d'entrée. Même si je conçois que c'est plus drôle de passer par la fenêtre, on l'a tous fait. Moi la première.» Faut croire que c'était votre petit côté araignée, cette habitude de se faufiler par la fenêtre sans que personne ne puisse vous voir. Ouais non, c'était nulle comme blague, mais ça n'en restait pas moins une réalité. Vous étiez tous pareils. Il n'y avait pourtant pleins d'autres façon de rentrer discrètement quelques parts. La preuve, tu t'étais simplement faufiler par la porte du toit de l'établissement avant de laisser ton instinct te guider. Mais sinon c'était toujours par l'entrée des artistes que vous faisiez votre apparition. Un autre point commun entre les Spider-Heros. Plus drôle. Mais là n'était pas le sujet. Tu étais très détendue, ne te sentant pas particulièrement en danger. Il était venue là visiblement juste pour se soigner. Montrant que tu n'étais pas là pour te battre, tu t'étais appuyée contre le montant de la porte, avant d'avoir ce petit frisson. Ce fameux petit tilt qui faisait réaliser quelque chose en plus. «On se connait non?» La question était d'où? Pas de la Spider-Society, ça tu étais sûre de toi. Non, tu le connaissais de ce monde là.
─ “Le jeu sera terminé si vous le battez, alors n'est-ce pas plus amusant de ne pas avoir l'air de vaincre ?"
Age : 18 ans
Occupation : lycéen, capitaine de l'équipe de volley de Rydell High, super-héros à ses heures perdues.
Illustration :
WITH GREAT POWER COMES GREAT RESPONSIBILITY WITH GREAT POWER COMES GREAT RESPONSIBILITY WITH GREAT POWER COMES GREAT RESPONSIBILIT-
─ "Je suis le maître de mon destin, le capitaine de mon âme !"
Messages : 52
Points : 365
Illustration : ─ "Tu laisses tomber trop vite. Tu gâches tes talents. Ça m'attriste de voir ça, mais ne t'en fait pas. C'est aussi mon rôle de te motiver et de te pousser à donner le meilleur de toi-même. Je serais toujours là et je serais l'épaule sur laquelle t'appuyer”
Date d'inscription : 18/08/2024
Sujet: Re: Who are you? Ft. Kuroo Tetsurō Jeu 17 Oct 2024 - 16:29
nota bene 03/08/2024 - baïame, Rydell High - ambiance
Il y a des choses que tu ne regrettes pas d’avoir perdu lorsque tu as retrouvé tes souvenirs ; comme cette situation désagréable. Celle où tu es obligé de trainer ta misère pour te rafistoler après un combat contre une belle brochette d’affreux. Tu peux voir le côté positif cela dit ; tu as la garanti de ne plus être seul, même si tous ces Peter te donnent le tournis. Cette histoire est aussi ridicule qu’alarmante sur l’état de votre monde actuellement. De vos mondes d’origines également. C’est ta première expérience comme rencontre du troisième type. Ou plutôt du troisième multivers. Quelques soient les terres d’où tu proviens, tu as constaté que Spider-man gardait ce flegme et cette légèreté face à l’adversité. Ce que tu aurais aimé en revanche, c’est que chacune de ces araignées ne ramènent pas son Gobelin Vert. Tu ne sais pas si c’est le fait d’avoir été amnésique durant un temps que tu ne parviens pas à déterminer, au bout du compte, mais là ; tu as besoin d’une pause. Juste une petite pause. Des compresses, de l’alcool et une paire de ciseau aussi.
Le premier refuge qui t’est passé par la tête, c’est bien entendu ta chambre chez l’habitante. Autant tu parviens à broder des excuses pour des petites griffures sur le visage ou l’œil au beurre noir. Autant pour plaies ouverture qui dépasse la taille de tes doigts dans ton dos, ça devient un peu plus compliquer à justifier par une simple bagarre entre lycéens.
Mauvaise idée donc. Même si faire le mur n’est pas franchement mieux.
Une fois le port quitté, tu avais donc changé de direction. Il était tard, dans les alentours de dix-neuf heures et ça t’arrangeait. Les rues se vidaient, tu pouvais esquiver plus facilement les regards, surtout avec ton costume qui se fond dans la pénombre et tu t’étais dirigé vers le second endroit familier ; ton lycée, Rydell High. Tu étais certain qu’à l’infirmerie, tu trouverais ce qu’il te faudrait et tu n’alarmerais personne à cette heure-ci. Peut-être même que tu allais pouvoir te taper une sieste sur l’un des lits, afin de laisser à ton corps le temps de se retaper.
Tu ne sais pas si c’est parce que tu étais obnubilé à l’idée de trouver ce qu’il te faut, ou si c’est parce que tu étais trop préoccupé à ruminant contre cette saleté de gobelin, celui de chez toi en l’occurrence, mais tu ne l’avais pas vu. Tu étais persuadé d’être seul. Tu retournais tous les tiroirs en marmonnant des : « Pas ça, pas ça, pas ça non plus … Pourquoi y’a ça ici, c’est violent quand même, mais c’est pas ce qui me faut non plus… », jusqu’à ce que tu t’arrêtes en entendant une chute feutrée et un commentaire. Ce n’est qu’à cet instant, tardivement, que ton sens d’araignée s’est affolé, mais c’est un peu tard et hormis te donner la migraine, c’est tout ce qu’il t’apporte de plus que ce que peut te fournir tes yeux. « Ouai, j’me doute. Sauf que j’ai pas envie qu’on m’pose de question. Et encore moins le seul à le faire. » Une taquinerie en guise de réponse, tu as un sourire amusé derrière ton masque. Tu ne t’alarmes pas, tu te contentes d’aller t’asseoir pour te soigner.
Tu commences par le plus simple, tes jambes et en regardant l’état, tu laisses passer un « Tss ! » de frustration, parce que tu espères que ça ne va pas t’enquiquiner pour le prochain match. Tu ne t’énerves pas pour autant, puisque tu récupères vite. C’était pour dans deux jours, alors tu espères que tu vas récupérer vraiment très vite pour être au top de ta forme et ne pas être un boulet pour ton équipe.
Tu portes un peu plus d’attention à sa voix et tu as l’impression de la reconnaître. Tu t’arrêtes pour te concentrer davantage sur elle, et tu la fixes derrière tes lentilles. Quelques secondes, qui peuvent paraître longues puisque tu n’as pas répondu à sa question d’ailleurs, avant de finalement dire : « Gwen ? » Tu as envie de te planter, mais en même temps, tu as envie de rire. Ça devient une immense blague. Tu ne retiens pas longtemps et tu ricanes ; « Ça devient vraiment bizarre cette histoire et pourtant, j’pensais avoir atteint le sommet de la bizarrerie quand j’ai atterri dans ce monde post-apo’. » Bizarre, mais ça n’a pas l’air pour autant de t’inquiéter ou de te déranger. Tu le prends même plutôt bien. « On s’connait, ouaip ! » et tu retires ton masque.