Univers : L'Étrange Noël de Monsieur Jack (réécris, multivers noir)
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PUMPKIN KING
─ " But who here would ever understand that the Pumpkin King with the skeleton grin would tire of his crown, if they only understood. He'd give it all up if he only could. Oh, there's an empty place in my bones that calls out for something unknown. The fame and praise come year after year. Does nothing for these empty tears. ”
Age : aussi vieux que la fête d'Halloween elle-même.
Occupation : commissaire et médecin légiste de Novacrest City / fossoyeur à ses heures perdues à Baïame.
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๑ W H A T W H A T T H I S T H I S ?
there's color everywhere...
“Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !”
─ Charles Baudelaire
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Sujet: Re: RP libre : Réglementation de la justice indépendante (Mairie de Novacrest City) Mar 1 Oct 2024 - 14:26
Assis, tu ne bouges pas et c’est à se demander si tu ne t’étais pas endormi. Peu discute, beaucoup se regarde dans le blanc des yeux et rien que ce constat va dans le sens du grand baraqué qui s’adresse à toi. Tu ne réponds pas immédiatement à ce dernier, trop occupé à divaguer dans ton esprit, à essayer de cerner toutes ces personnes autour de toi, puis tu finis par revenir à toi. « Dommage. J’aurais essayé. » Lances-tu à l’intention de @Arthur Curry, alors que tu te lèves pour te diriger vers le buffet, afin de te servir un nouveau café. Tu reviens assez rapidement à ta place, tandis que tous s’excusent, se remercient, se lèchent allégrement le derrière sans craindre de brunir leurs langues. Toi ? Tu pourrais de même, mais tu es occupé à savourer ton décaféiné en les écoutant. « Si-si, utilisez vos pouvoirs. Allez-y. Donnez leur une bonne raison de vouloir vous museler. » Lances-tu, avec le ton du cynisme et de la mauvaise blague. Tu ne crains rien, tu ne crains pas de mourir. Tu as ce détachement imprégné dans chacun de tes os, puisque même le plus fort ne peut pas te tuer.
Tu reprends une lampée de café, ce qui laisse le temps à un jeune homme de s’exprimer. Il sort les violons et toi, tu soupires. Ça ne prend pas. Pas chez toi en tout cas. Pourtant tu écoutes. Tu préfères écarter le sentimentalisme de son discours pour entendre les arguments derrières.
Tu les entends, tu les voies, tu les constates, mais tu restes figé sur l’idée que c’est déraisonnable. « Alors pour commencer, tout comme notre mairesse, je vous prierais de ne pas vous offusquez trop vite de mes propos. Je le reconnais, je n’ai pas appris toutes les procédures et de base, mon boulot à moi dans la police, c’est médecin légiste. Donc je ne suis pas un professionnel des grands discours larmoyants, étant donné que la seule chose que je devais justifier, c’était la mort des “dommage collatéraux”. » Tu mimes des guillemets avec tes doigts. Une façon de démontrer que quelques parts, ce gamin t’a froissé dans son discours, à mettre beaucoup de monde dans le même panier. “Voilà un petit qui est raisonnable ! Nom de Dieu ! J’en ai la larme à l’œil, j’ai attendu quarante ans pour entendre ça ! C’est Noël !” – « Taisez vous Johnson, je ne m’entends plus penser. » Tu te masses les tempes de ton crâne par vieux réflexe, avant de reprendre : « Soumettre un super-héros, un justicier ou quelconques personnes en collants est déjà en soi ambitieux. D’autant que je doute que, même dans une réalité où tous accepteraient, ça réglerait le problème. Il y aurait même une recrudescence de super-vilain, qui profiteraient de cette soumission et loin de moi l’idée de rabaisser mes collègues ; ce sont des hommes lambdas, qui ne possèdent pas une super-force ou une super-vitesse, qui seraient dépassés par les évènements et écraser à répétition comme des moucherons. Voyez ça comme … Je ne sais pas moi, une forme de protection pour mes hommes. Ou ce que je dois considérer comme tel, maintenant. En tout cas en tant que chef de la police, il est hors de questions que je les envoie se faire descendre, alors que je sais d’avance que c’est perdu. »
Un brin défaitiste dans ton discours, il ne fallait pas s’attendre à mieux. D’autant que tu n’aimes pas ce mot. “Défaitiste”, ça sonne si péjoratif. Tu préfères le terme de “réaliste”. D’autant que tu as été le destructeur de ton monde, tu as été de l’autre côté des forces et que tu raisonnes encore parfois comme l’un de ces super-vilains, parce que tu l’as été. Tu sais de quoi tu parles. C’est probablement ce que tu aurais fait et ce sur quoi tu aurais jubilé, si seulement tu ne faisais pas d’efforts pour saisir cette opportunité de rédemption. « C’est injuste, oui. Mais depuis quand vit-on dans un monde juste ? Vous croyez quoi ? Qu’on a tous choisi d’atterrir ici, loin de chez nous ? Qu’on a choisi de se retrouver avec des voisins qui peuvent soulever votre immeuble avec leur petit doigt ? Personnellement moi non, mais je peux m’y accommoder. M’adapter. Tout comme c’est ce que j’invite cette ville à faire. » Transition sarcastique, tu débordes d’un mélange subtil d’arrogance et d’apathie. Tu n’es pas un grand sentimental. Tu l’as perdu de vu, cette empathie auprès des autres. Ou plutôt, elle a été détruite par ce genre d’individu nombriliste, qui provoquait inconsciemment, ou non, le malheur des autres avec des décisions extrêmes.
Tu regardes ton gobelet ; vide. Tu ne caches pas ta déception et tu retournes une fois de plus au buffet pour te réapprovisionner, car tu sens un certain assèchement au fond de ta gorge. Tu as perdu l’habitude des discours, mais il y a quelque chose de chantant dans ta voix. Même si tu sembles trainer des pattes et dépité par ce que tu entends, ce qu’on t’oblige à faire, tu éprouves néanmoins une certaine satisfaction. Peut-être un brin de nostalgie, en te sentant proche quelque part de ce que tu étais. « Je reste convaincu qu’une coopération entre les forces de l’ordre et les super-héros reste la meilleure option. Donnez-leur un statut, appliquez un texte de loi pour reconnaître leur existence et leur donner le droit d’agir en cohorte avec les représentants de la loi officiel. Reconnaissez-les comme tel, car dans ce cas-ci, en cas de bévus, ils seront soumis aux mêmes sanctions que ceux qui portent la plaque. Ce sont des atouts pour la police, qui ne peut pas avoir des yeux et des oreilles partout. Les soumettre, les obliger à rester civil et les traiter comme des hors-la-loi provoquera d’autres cas comme cette Tika. » C’était Rika, mais bon.
On ne peut pas avoir bon à tout. « On ne vit pas dans le monde de ce gamin et on n’a justement un moyen pour ne pas en arriver à son résultat. On vit dans un monde qui, de ce que j’en ai saisi entre deux migraines à force d’y réfléchir, nous rapplique tout un tas de dieux, de déesses, de créatures génétiquement modifiées. Une bonne pelletée d’étrangeté qu’il faut contenir. Alors si deux-trois se portent volontaire de temps en temps pour nous aider à endiguer toutes ces bizarreries, j’vais pas les refuser. » Ni les contrarier, parce que visiblement ils ont organisé une réunion de famille dans ce conseil. Tu te sens un peu cerné d’un coup.
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Lois K. Lane
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Sujet: Re: RP libre : Réglementation de la justice indépendante (Mairie de Novacrest City) Mar 22 Oct 2024 - 0:07
réglementation de la justice indépendante
Lois observe la scène d'un air quelque peu blasé, se rappelant désagréablement une situation des plus similaires étant survenue dans son monde d'origine. La même question de la réglementation des justiciers qui revient sans cesse, révélant l'égoïsme propre de l'être humain. Lois ne se souvient que trop bien de la réglementation que voulait imposer son propre gouvernement sur les justiciers de son monde, forçant Oliver à révéler son identité, et Clark à douter de lui-même et de ses capacités. Sans parler du fait que son propre père, le général, était à la tête d'une opération visant à capturer et enfermer ces mêmes héros.
Les humains aiment se sentir en sécurité. Ils acclament les héros un jour, avant de les calomnier le jour suivant. On les vénère pour leurs particularités hors-normes, acclamant leurs gestes héroïques, avant de les critiquer pour ne pas avoir pu sauver telle ou telle personne, ou pour avoir causé des dégâts dans leur quête de la justice. On veut les enfermer et les enchaîner, les privant de toute possibilité de sauver ceux qui en ont besoin quand ils en ont besoin, et on les accuse par la suite de ne pas avoir fait leur devoir dû à cette même réglementation les empêchant d'accomplir leur rôle. L'être humain est égoïste, et capricieux; ne voyant en ces héros que des pantins à contrôler selon leurs besoins et leurs envies, sans pour autant prendre en considération leur humanité (qu'ils soient biologiquement humains ou non) et leurs émotions, voyant en leur erreur une preuve du fléau qu'ils sont, et non comme une preuve de leur nécessité et de leur utilité.
En tant que nouvelle chargée de communication rattachée à la mairie de Novacrest, c'est Lois elle-même qui a mis en place cette conférence, envoyant à tous les habitants divers les prospectus en question. C'est aussi elle qui est chargée de récolter les différentes informations et les différents avis des nombreux convives présents, réalisant par la suite un sondage et un tableau statistiques pour évaluer le pour et le contre de chaque situation. Un instant, elle se revoit, bien plus jeune, à peine majeure, préparer la campagne électorale de son beau-père, Jonathan Kent, au sénat américain. Un léger sourire vient prendre place sur ses lèvres, avant que la dure réalité ne se rappelle à elle, entendant différentes personnes lever la voix pour faire part de leurs avis. Lois lève les yeux au ciel.
Ne parlez pas tous en même temps, s'il vous plaît ! Pour plus de clarté, c'est moi qui déciderai de qui aura la parole, afin que tous les avis ne se perdent pas dans une cohue sans nom. Elle peut déjà voir des gens s'insurger, mais son regard foudroyant suffit à les faire se taire et à accepter la situation. Nul besoin de se taper une migraine juste parce que Monsieur Machin veut faire connaître son avis en parlant plus haut que sa voisine aux avis divergents. Elle en profite pour fusiller Bien, reprenons. Et elle fait signe à son collègue, @Jack Skellington, de reprendre la parole, qui est déjà sur une lancée bien endiablée. Bien qu'elle n'apprécie pas certains de ses propos, elle doit avouer que son discours sur la question de la réglementation est aussi concise que sensée, et Lois ne peut qu’acquiescer et être d'accord avec son plaidoyer, malgré ses termes un peu crus sur certaines parties. Si la forme est à revoir, le fond est là. Lois, en tant qu'ancienne journaliste, ne peut s'empêcher de vouloir renchérir. C'est plus fort qu'elle. Surtout devant autant d'idioties, ne pouvant s'empêcher d'entendre les murmures désapprobateurs qui s'élèvent d'un peu partout.
Je suis d'accord avec ce qu'affirme mon collègue., annonce-t-elle de vive voix. Certains d'entre vous estiment que les justiciers représentent un danger, qu'ils doivent être régulés, voire empêchés d'agir. Je suis ici pour vous dire que cette vision manque de perspective. Elle repose son stylo et son carnet sur le bureau à côté d'elle, se tournant vers tous, le regard déterminé.
Les super-héros ne sont pas seulement des individus avec des pouvoirs extraordinaires. Ce sont des symboles d'espoir et de justice. Dans un monde où le crime et l'injustice semblent parfois omniprésents, ces justiciers sont souvent les premiers à se lever pour protéger les innocents et défendre les valeurs qui nous sont chères. Lois en a plus que conscience. Ces justiciers que le monde semble heureux de vouloir dénigrer, sont pourtant hélés en héros dès lors qu'ils en viennent à sauver les fesses de leurs détracteurs ou celles de leur entourage. C'est d'une hypocrisie sans nom qu'elle ne peut supporter.
Prenons un moment pour réfléchir à ce que nous avons vécu. Combien de fois avons-nous vu des super-héros intervenir pour sauver des vies, prévenir des catastrophes, et même combattre des menaces qui dépassent nos capacités humaines ? Sans leur intervention, les conséquences auraient été catastrophiques. Lois elle-même ne compte plus le nombre de fois où elle a failli y rester, s'étant frottée à plus fort qu'elle, ou ayant fouiné là où il ne fallait pas. Et sans l'intervention de Clark, ou même de Oliver et des autres héros de son univers, elle n'aurait pas fait long feu. Il en va de même pour tous ses autres citoyens, innocents, qui sont les victimes de criminels aux valeurs bien moins morales que le commun des mortels. Ces innocents-là méritent qu'on les sauve, et qu'on ne les laisse pas de côté, seulement parce que les hommes en charge, les forces de l'ordre, ne sont pas en mesure de déployer leurs agents partout. Il est nécessaire de soulager leur charge de travail, et de créer une coopération pour que cela fonctionne au mieux.
Je comprends les préoccupations liées à la sécurité. Il est légitime de s'inquiéter des abus potentiels de pouvoir. Mais plutôt que de condamner tous les super-héros pour quelques abus, nous devrions travailler à établir des mécanismes de responsabilité. Encourageons le dialogue, l’éthique et la transparence, plutôt que de stigmatiser ceux qui risquent leur vie pour le bien des autres. Elle marque une pause, se servant et buvant de l'eau dans un des gobelets à proximité. Elle ne laisse même pas le temps à qui que ce soit de l'interrompre, reprenant son discours tout aussi rapidement.
La véritable question ici est : voulons-nous vivre dans un monde où nous laissons la peur et la méfiance guider nos actions ? Ou souhaitons-nous embrasser le courage et l'altruisme, même s'ils viennent de ceux que certains jugent différents ? Et n'est-ce pas là le coeur du problème, au fond ? La peur de l'inconnu, de la différence. L'être humain craint ce qu'il ne comprend pas ; c'est un fait avéré dans chaque univers qui régit ce monde. Ces êtres si spéciaux dépassent l'entendement, et cela effraie tout autant que cela fascine. Beaucoup en viennent à les jalouser, et à les haïr par extension, tandis que d'autres ne voient en eux que l'incarnation du démon. C'est un cycle infernal, que Lois espère bien pouvoir endiguer le plus possible.
Je crois fermement que les super-héros sont une partie intégrante de notre société. Ils nous rappellent que chacun de nous a le pouvoir de faire la différence, peu importe nos limites. Au lieu de les écarter, faisons en sorte qu'ils soient des alliés dans notre quête d'un avenir meilleur. Lois conclut son discours en révélant un tableau, préparée bien à l'avance par ses soins, montrant le pour et le contre de chaque argument, et prouvant par A + B à quel point les justiciers sont utiles pour une société saine et sereine, y pointant les différentes statistiques démontrant les pourcentages de réussite de chaque sauvetage opposées aux nombres de défaites et dégâts structurels. Et les chiffres sont sans appel. Mais ça, les plus détracteurs ne l'entendront pas de la même oreille. Ca tombe bien, Lois n'a pas dit son dernier mot, et compte bien débattre avec le plus obstiné d'entre eux si c'est nécessaire.
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Sujet: Re: RP libre : Réglementation de la justice indépendante (Mairie de Novacrest City) Mer 30 Oct 2024 - 17:49
Réglementation de la justice indépendante
Premier conseil municipal
Violette Parr-Best, Mairesse
Je respire profondément en écoutant attentivement tout ce qui se dit autour de moi. Être Mairesse de Novacrest City, ce n’est clairement pas une mince affaire, surtout quand le premier conseil municipal, c’est pour parler des super-héros. Il était clairement complexe de donner mon point de vue sur la chose sans finir par griller mon identité secrète. Restant silencieuse, j’écoute ce que rétorque Loïs et la remercie intérieurement de son intervention.
« En tant que Mairesse, je tiens à vous rassurer que votre sécurité est ce qui m’importe le plus. Et justement, empêcher aux super-héros d’agir serait une possibilité que vous vous retrouviez en danger parce que comme l’a si bien dit Madame Lane, certains de nos super-héros présents en ville ont les capacités d’agir pour votre protection. Ils interviennent pour sauver et non pour mettre en danger. » expliquais-je alors.
Comment réussir à expliquer le fond de ma pensée. C’est sans nul doute bien plus complexe que je n’aurais pu l’imaginer lorsque j’ai appris que j’étais officiellement devenue la mairesse de Novacrest. Avalant difficilement ma salive, je finis par reprendre la parole.
« Les super-héros à défaut de posséder des dons au delà des capacités humaines possèdent aussi une âme et un coeur. Ils donnent d’eux pour protéger l’humanité. Je suis certaine que chacun d’entre-vous n’apprécierais pas d’être muselé ou qu’on l’empêche d’agir selon ses principes et ses idées alors il ne faut pas demander aux super-héros de le faire. Acceptons de vivre tous ensembles, nous n’en tirerons que plus d’avantage. » énonçais-je alors que je tourne le regard vers Lois et lui souris « et puis accessoirement, si ça peut réduire la criminalité dans notre ville, ce n’est qu’un plus non ? »