Univers : L'Étrange Noël de Monsieur Jack (réécris, multivers noir)
Feat : Billie Joe Armstrong
PUMPKIN KING
─ " But who here would ever understand that the Pumpkin King with the skeleton grin would tire of his crown, if they only understood. He'd give it all up if he only could. Oh, there's an empty place in my bones that calls out for something unknown. The fame and praise come year after year. Does nothing for these empty tears. ”
Age : aussi vieux que la fête d'Halloween elle-même.
Occupation : commissaire et médecin légiste de Novacrest City / fossoyeur à ses heures perdues à Baïame.
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๑ W H A T W H A T T H I S T H I S ?
there's color everywhere...
“Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !”
─ Charles Baudelaire
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Sujet: vaut mieux en rire qu'en pleurer • ft. knock out Dim 28 Juil 2024 - 18:48
Alors qu’au fond, j’espérais leur faire plaisir... Les fous ! Je souffre de leur incompréhension ! Voilà donc leur Noël ? Quand je pense que je voulais en fait leur offrir leur plus belle fête ! Voilà à quoi j’ai droit pour toute récompense...
Tu t’allumes une cigarette et tu attends. Tu attends la permission de pouvoir passer la ligne, afin d’entrer dans la zone de crime. Zone de crime ; c’est un bien grand mot. Un mot utilisé pour tout et n’importe quoi. Ce qui est criminel aujourd’hui, c’est une fête qui a visiblement mal tourné. Intérieurement tu es en train de prendre tes paris. Surdose ou endormissement au pire endroit qui soit ? Tu ne sais pas encore, tu verras ça sur place. “Jack. Ne fais pas trop de vagues, on coopère avec une autre unité sur ce coup-là.” Ton chef te coupe dans tes songes et pose une main sur ton épaule. « Comme si j’attendais le jour où l’on coopère avec une autre unité pour en faire. Je ne te promets rien. Vois cela comme une forme d’avertissement. » - “Vous pouvez y aller messieurs.” Le feu vert t’est donné par une autre intervenante, qui s’empresse alors de se pousser de votre chemin et de faire reculer les vautours de journalistes.
« Vous savez, vous devriez les lâcher. C’est vrai, peut-être que la vue d’un cadavre frais calmerait leur pulsion et leur curiosité. Au pire des cas, cela ne ferait que confirmer que nous vivons dans un monde de vautour. » Tu hausses les épaules, nonchalant. Ils ne te dérangent pas. Tu fais très facilement abstraction de leurs présences, comme tu l’as fait jusqu’ici en faites.
Tu l’as enfin en visuel. Tu soupires.
Un vent de déception te prend. Le seul point inhabituel est le fait qu’il se soit déshabillé et c’est le cul à l’air libre qu’il s’est éteint. « On n’a la mort qu’on mérite ; je suppose. » Tu n’éprouves aucune gêne, aucune colère ou aucun écœurement en le voyant ainsi. Inhabituel, mais ce n’est pas le premier fou furieux qui se sent pousser des ailes et qui oublie la différence de température. “Hey ! J’vous permet pas !” Tu hausses un sourcil. En plus de cela, il va être pénible et il s’accroche à la vie. Tu termines ta cigarette et tu relèves la tête vers ce fantôme, invisible aux yeux de tous sauf des tiens, pour lui répondre : « Ah ouai ? Je t’écoute. Pourquoi tu ne mérites pas ce sort ? Généralement les gens comme toi, c’est soi qu’ils ont bien bu, bien fêter, bien dépenser et ont sous-estimé la gravité de s’endormir n’importe où. Soi ils se sont fait drogué, empoisonné, abusé. » Alors que tu lui parles, il n’y a plus personnes autour de toi dans ton esprit. Tu es à nouveau seul, face à face avec le macchabé, attendant ainsi sa réponse et ses arguments.
Tu le déstabilises d’ailleurs, car il s’attendait à un minimum de compassion. Une compassion que tu ne lui donnes évidemment pas. Ton chef quant à lui, plus loin, soupire si fort que même un troupeau de buffle aurait été plus discret. Par “pas de vagues”, il entendait ceci. Ce genre de démonstration et d’égarement de ta part, alors que tu passes pour un fou à parler tous seuls.
“J’me souviens juste de la musique, d’avoir beaucoup bu et d’avoir voulu prendre l’air. J’avais extrêmement chaud, alors oui j’ai enlevé des couches …” – « Puis tu t’es endormie sans te réveiller. » Tu le coupes, car c’est un cas qui n’est pas si rares. Il se décline en beaucoup de variant, mais dans l’ensemble c’est toujours le même schéma. La théorie de l’endormissement involontaire était donc la bonne. « C’est quoi ça ? » Alors qu’il te dévisage et te regarde faire, tu retournes ses poignets, paumes vers le ciel, et tu remarques qu’au niveau de ses veines, il y a des traces de piqure. « Tu n’as pas que bu. » - “Quoi ? Si-si, je vous le jure ! Je ne suis pas …” Il ne l’est peut-être pas, mais les faits sont là. Si ce n’est pas lui, alors quelqu’un l’a piqué. Tu te redresses sur tes deux jambes après avoir lâché puis reposé son bras et tu te diriges vers l’équipe d’extraction. Du moins ce que tu crois être ceux qui sont chargés de nettoyer tout ça en te fiant uniquement à leurs tenues. « Y’a moyen d’emmener ma Belle aux Lunes Dormantes à une salle d’autopsie ? La plus proche de préférence. Je ne voudrais pas que la saloperie qu’on lui a injectée se dissipe le temps du trajet. »
Autrement tu prélèves ce que tu as besoin maintenant et tu les laisses continuer de trainer la patte derrière toi, à leur rythme. Pendant que tu analyseras son sang et ce qu’il rescelle.