Univers : L'Étrange Noël de Monsieur Jack (réécris, multivers noir)
Feat : Billie Joe Armstrong
PUMPKIN KING
─ " But who here would ever understand that the Pumpkin King with the skeleton grin would tire of his crown, if they only understood. He'd give it all up if he only could. Oh, there's an empty place in my bones that calls out for something unknown. The fame and praise come year after year. Does nothing for these empty tears. ”
Age : aussi vieux que la fête d'Halloween elle-même.
Occupation : commissaire et médecin légiste de Novacrest City / fossoyeur à ses heures perdues à Baïame.
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๑ W H A T W H A T T H I S T H I S ?
there's color everywhere...
“Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !”
─ Charles Baudelaire
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Sujet: pas très normale activité • ft. mary Ven 19 Juil 2024 - 19:29
Alors qu’au fond, j’espérais leur faire plaisir... Les fous ! Je souffre de leur incompréhension ! Voilà donc leur Noël ? Quand je pense que je voulais en fait leur offrir leur plus belle fête ! Voilà à quoi j’ai droit pour toute récompense...
Tu étais loin de ta morgue, basée à Novacrest City. Que voulez-vous ? Tu es un vieil homme. De plusieurs siècles. Tu as besoin de te reposer du rythme effréné citadin parfois. Tu avais reçu un petit coup de fil du curé de Baïame. Une petite faveur contre un bon repas. Ce que tu avais accepté. Cela ne t’a jamais gêné de creuser des trous. Tu n’aurais même pas souci à creuser le tiens. Tu attends toujours qu’on t’y laisse, d’ailleurs. Même ceux qui l’officient officiellement semblent peu enclin à la ponctualité, quand vient l’heure d’enterrer un cadavre. Tu ne sais pas de quoi ils ont peur. Ils sont relativement frais lors des obsèques. C’est plutôt quand il faut les déterrer de manière inopinée, pour une enquête par exemple, qui est plus embarrassant. Le stade de la décomposition est suffisamment avancé pour que globalement, cela ressemble à une soupe immonde et puante à tel point que l’acidité attaque le bois des quatre planches.
Le plus étonnant à regarder, c’est ta tenue. Tu n’es pas vêtu comme le cliché du fossoyeur. Tu n’es pas crasseux, loin de là même. Tu es plutôt bien habillé, soigné, comme si finalement on venait de t’arracher à un rendez-vous important sans te donner le temps de te changer. Pour résumé, tu fais tache dans le paysage et pourtant, tu sembles savoir ce que tu fais. Ce n’est pas compliqué. Lorsque tu arrêtes de creuser, tu regardes ta montre et en voyant le cortège arrivait au loin, tu te félicites intérieurement d’être pile à l’heure. Tu ressors de cette tombe, car ce n’est malheureusement pas la tienne et tu patientes. Tu t’allumes une cigarette, ce qui ne manque pas d’offusquer les plus pieux et tu attends que les beaux discours se fassent. Que les adieux soient prononcés. Que les larmes soient versées.
Tu soupires. C’est long et pénible.
“Je ne les ai jamais vu aussi hypocrite. La moitié attendait ce jour avec impatience. Tu tournes la tête vers la voie, et tu voies l’esprit du défunt au-dessus de son cercueil, qui commente avec dédain la scène. Forcément tu es le seul à le voir, alors tu fais comme si de rien était. Comme si tu ne l’entendais pas. “Vous m’écoutez quand je vous parle ? Ah c’est jeune de nos jours… Même le service funéraire est à déplorer.” – « Navré de vous décevoir, mais je suis médecin avant tout. » Tu réponds et distrait, tu ne te rends pas compte que tu interromps la prière. Le curé, un vague ami à toi, te dévisage d’un air décontenancé et rempli d’incompréhension, alors que ceux qui passent pour déposer des fleurs interrompent leurs gestes et te regardent avec colère. « Il y a un problème, Jack ? » Te demande le curé, ce qui te permet de raccrocher à la réalité. Ou plutôt, au plancher des vivants. « Oh. Non-non, je pensais tout haut, navré. Continuez, je vous en prie. Je dois boucher ce trou avant vingt heures si possibles. » Totalement détaché, tu t’excuses comme un bureaucrate s’excuserait d’un retard. Tu n’as aucune once de compassion, tu te permets de leur glisser un mot pour qu’ils se pressent un peu.
Tu ne comptes pas prendre racine ici. Cela fonctionne cela dit ; Les premiers partent, agacés de ton comportement et les suivants eux, le font parce qu’ils ne voient plus l’intérêt de rester. Les derniers s’accrochent à leur sanglot pour ignorer ton comportement désinvolte, avant de finalement vous laisser, promettant de revenir sur cette tombe. Tous s’en vont sauf ; Le défunt. Le fantôme du défunt qui n’a eu cesse de poser des questions, satisfaits de savoir qu’enfin quelqu’un lui répondait. Ta cigarette se termine. Tu saisies le mégot et tu le jettes dans le trou. “Je vous en prie ! Un peu de respect ! Il y a mon cadavre là-dedans !” – « Eh bien, voyez cela comme ma bénédiction. Allez, cassez-vous maintenant. » Encore une fois, tu parles comme si tu t’adressais à quelqu’un de visible pour tous, mais ce n’est pas le cas. Tu balances la terre sur le cercueil, et tu piétines le monticule pour tasser tout ceci, alors que le fantôme lui reste.
Il te colle aux trains comme une petite fille perdue, alors qu’il s’agit d’un sexagénaire censé avoir quitté ce monde après une vie bien remplie et donc, techniquement, débrouillard. « Qu’est-ce que vous voulez ? » Lui demandes-tu en soupirant. Tu ne vas pas réussir à boucler cette affaire avant vingt heures, visiblement. “Vous êtes le seul à visiblement m’entendre et me voir, alors je veux que vous vous assuriez que ces rapaces ne mettent pas la main sur mes bijoux. Je vous que vous les enterreriez avec moi.”
Tu hausses un sourcil et cette mimique faciale veut tout dire ; Gé-nial.
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Mer 21 Aoû 2024 - 23:31
Pas très normale activité
Il est douloureux de considérer que la mort fait toujours partie d’un monde, non seulement comme des faux souvenirs de personnes qui n’ont jamais existé, mais mettant fin à la vie de gens réels. Ils ont été sauvés dans un certain sens, d’après ce que Mary a compris, mais ça ne les empêche pas de mourir. Elle a de la peine, même si, en l’occurrence, ce n’est pas quelqu’un qu’elle connaisse directement qui est sur le point d’être enterré. Il n’en demeure pas moins que cela est triste qu’une vie se termine. C’est quelque chose qui lui a toujours semblé pénible à traverser.
Mary n’est ici qu’au titre de l’une des praticiennes qui s’occupent d’un membre de la famille. Sa patiente a grand besoin de soutien, elle va mal depuis longtemps. Mary a obtenu de bons résultats avec elle, mais tout n’est pas encore solutionné. Elle appréciera d’avoir Mary auprès d’elle. C’est uniquement pour ça que la naturopathe est venue. Elle fait toujours le maximum pour ses patients, surtout ceux qu’elle connait depuis longtemps, enfin, à ce qu’il lui semble. Il lui est toujours aussi difficile de faire la part des choses entre ce qui s’est réellement passé et ce qui tient d’une histoire qu’on lui a imprimée dans la tête.
Elle s'éloigne un peu alors que tout le monde autour d'elle commence à repartir en direction de la civilisation après l'enterrement. Ils vont tous aller se recueillir ensemble et elle estime que sa présence n'est plus d'actualité. Le soutien qu'elle veut appliquer n'implique pas de se retrouver au milieu d'un cercle intime où elle n'a pas sa place. Le recul est une chose essentielle lorsqu'on fait ce genre de métier. En s'éloignant, elle constate la présence du fossoyeur qui a l'air de parler dans le vide. Bien entendu, il pourrait être en train de se parler à lui-même, mais il a vraiment l'air de tenir une conversation avec quelqu'un d'autre. Par conséquent, elle suppose une présence. La sorcière qu’elle est est tout à fait capable de l'envisager.
« Excusez-moi », dit-elle en s'approchant de l'individu. « J'ai l'impression que vous êtes ennuyé par une sollicitation que vous n'attendiez pas. Peut-être puis-je vous aider ? »
Jack Skellington
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Mer 28 Aoû 2024 - 11:55
Alors qu’au fond, j’espérais leur faire plaisir... Les fous ! Je souffre de leur incompréhension ! Voilà donc leur Noël ? Quand je pense que je voulais en fait leur offrir leur plus belle fête ! Voilà à quoi j’ai droit pour toute récompense...
Ça mérite de s’allumer une nouvelle cigarette. Honnêtement cette histoire de bijoux, elle t’enquiquine. Tu viens tout juste de reboucher ce trou et si tu cèdes au caprice de cet esprit, tu es bon pour tout recommencer. « Tu n’aurais pas pu me le dire avant que je termine ? » - Je l’ai dit, mais vous ne m’avez pas écouté. Vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même !. Un point marqué pour le fantôme. Tu inspires un bon coup et tu fais le tri dans ta tête. Tu ne comptes pas exploser tout de suite, tu vas attendre un peu. Les spectres ont toujours été difficile à gérer, même dans ton royaume. Ils sont facétieux et rancuniers. Difficile à atteindre en plus de cela, mais pour les punir, tu sais ruser. Tu sais par exemple que tu peux leur rappeler tous leurs travers, tous leurs tords et les faire culpabiliser jusqu’à ce qu’ils se sentent ridicules et impuissants. Ton regard las s’éclaire un cours instant en fixant ce sexagénaire collant. L’éclat d’un sourire narquois trahit tes pensées et quelque part, cette femme, cette inconnue intrusive, te donne une bonne excuse pour le laisser mariner.
« Hm ? » Tu détournes ton attention de ton compagnon d’infortune, et tu dévisages cette femme. Tu la toises, de haut en bas, et l’éclat minime qui éclairait ton visage se dissipe pour réafficher cette monotonie habituelle. « Il se pourrait, oui. Vous êtes exorciste ? » Radicale comme solution, dont la possibilité émise à le mérite de faire dresser les cheveux restants sur la tête de ton ami transparent. “Non-non, attendez ! Ne faites pas ça, pitié !”.
Tu ne l’écoutes que d’une oreille et tu ne prêtes plus attention à ce dernier. Il a beau te tourner autour comme un vautour affolé, tu restes concentré sur la dame. À mieux la regarder, elle ne porte pas de crucifix ou de chapelet. Ou tout autre instrument pseudo-sacré destiné à chasser les mauvais esprits. Elle ressemble plutôt à une citoyenne modèle, tout à fait classique, à l’exception de sa sensibilité pour les choses occultes. Une sorcière peut-être. Ou une mage. Même si la différence entre les deux t’a toujours semblé très flou. Tu y es parvenu en te disant qu’une sorcière à la magie dans le sang dès sa naissance, tandis qu’un mage doit passer par un long apprentissage des sciences occultes pour parvenir à faire sortir ses flammes depuis des parchemins.
Heureusement pour toi, d’ailleurs. Elle aurait été bel et bien exorciste, tu aurais également été en danger quelque part. Même si rien ne peut te tuer, tu peux être enfermé, chassé, scellé et autres joyeusetés pour l’éternité et donc, que ta liberté de soit privée.
Bref !
Ça ne résout pas ton problème, ces politesses. Tu glisses tes mains dans les poches de son costume et tu reprends : « Non. Vous ne l’êtes pas. Dommage, j’aurais bien aimé disposer de quelqu’un pour me débarrasser de ce pot de colle qui me tourne autour. À croire que je vais vraiment devoir chercher ses foutus bijoux. Ou le faire exploser moi-même. Vous savez où elle habite ? Ou habitait ; c’est relatif en fonction des points de vue. » Exploser ? Si le fantôme n’était pas déjà naturellement pâle, tu lui aurais fait perdre une teinte supplémentaire de couleur, avec une telle idée. “Vous allez m’aider, alors ?” – « J’ai du temps à perdre, avant de pouvoir retourner chez moi. Mon bateau n’est qu’à vingt heure, après tout. »
Il exulte et toi, tu soupires. Tu t’adoucis avec le temps, c’est une certitude. Tu te consoles en te disant qu’au moins, avec ces bijoux, tu auras la paix. Jusqu’au prochain.
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Dernière édition par Jack Skellington le Sam 21 Sep 2024 - 12:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Sam 21 Sep 2024 - 1:35
Pas très normale activité
Le fait de voir cet homme en train de se disputer avec l'apparition que Mary ne peut pas voir mais qui est forcément là quelque part lui fait penser que l’esprit ne s'est pas forcément adressé à la meilleure personne possible pour obtenir une faveur. Visiblement, il n'est pas du genre à vouloir prendre de son temps pour venir en aide à des personnes, qu'elles soient vivantes ou mortes. La dame est un peu moins difficile à convaincre, étant donné que la guérisseuse qu'elle est a un peu comme vocation de venir en aide à son prochain. Ils n'empêche que sans voir la personne, ou l'entendre, elle va avoir du mal à comprendre son besoin.
« Je ne suis pas exorciste, non, mais je pourrais peut-être vous aider à résoudre son problème, ce qui devrait avoir pour logique conséquence qu'il se retire en toute tranquillité. »
Apparemment, il accepte de se résoudre à essayer de gérer le problème. C'est sans-doute la meilleure chose à faire pour éviter d'envenimer encore les choses. Il s'agit apparemment d'une histoire de bijoux, et Mary n'est pas certaine de vouloir s'infiltrer dans le domicile d'une personne morte pour voler des bijoux. Ce serait sans-doute quelque chose qui risque de lui poser de gros problèmes. Elle regarda l'endroit où est censé se trouver l’être désincarné en fronçant les sourcils. Elle ne se rend certainement pas compte de ce qu'elle demande.
« Vous voulez dire, pour s'introduire chez elle et prendre des bijoux ? Je ne suis pas convaincue par la brillance de cette idée. Quelque chose me dit qu'on risque de se méprendre sur nos intentions. Excusez-moi, Madame le fantôme, mais quel est le problème avec ces bijoux ? Pourquoi ne pas les laisser à ceux qui sont encore envie ou les céder à une personne en qui vous avez confiance ? »
Normalement, cela fait partie de l'héritage. Elle ne sait même pas si sa cliente est concernée, et elle ne voit pas non plus pourquoi elle devrait empêcher ce fantôme de vouloir déposséder sa famille si elle estime qu'ils ne méritent pas ses biens, mais il y a peut-être une autre solution que de transformer un honnête citoyen en vendeur. Cela dit, fondamentalement, elle ignore si ce type est un honnête citoyen ou pas. Après tout, elle ne le connait pas. Mais elle n'a pas l'impression qu'il soit très heureux de partir cambrioler la maison d'une morte. Il lui semble qu'il ne le ferait que pour avoir la paix.
« Je pense qu'il nous faudrait un allié dans ce cas, afin de rendre justice au désir de la morte. »
Dernière édition par Mary Kirte le Jeu 26 Sep 2024 - 21:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Sam 21 Sep 2024 - 14:22
Alors qu’au fond, j’espérais leur faire plaisir... Les fous ! Je souffre de leur incompréhension ! Voilà donc leur Noël ? Quand je pense que je voulais en fait leur offrir leur plus belle fête ! Voilà à quoi j’ai droit pour toute récompense...
Tu restes parfaitement immobile à sa proposition. Parfaitement neutre. Tu aimerais refuser son aide. Lui dire que tu peux te débrouiller et que de son côté, elle peut vaquer à des occupations plus palpitante qu’un cambriolage. Cela étant, avant que les mots ne dépassent ta pensée, tu reviens sur ta décision. Flanqué d’une lassitude qui s’accroche à tes os comme une groupie à sa rockstar, tu t’allumes une nouvelle cigarette, signe que tu es résigné.
Si tu veux rentrer chez toi plus vite, ou ce que tu peux considérer comme tel, tu as besoin d’un cerveau et d’une paire de bras supplémentaire.
Tu écoutes. Vous écoutez même, car la défunte ne perd pas une miette de ces beaux discours. À la fin de ceux-ci, il y a même un éclat de complicité, bref mais intense, lorsque vous vous dévisagez mutuellement pour sonder l’avis de l’autre. “Vous êtes sur de mêler cette gourgandine coincée à mon cambriolage consenti ?“ – « Je reconnais avoir un léger doute, mais un peu de raison n’a jamais fait de mal. » Tu réponds, puis tu reprends. À l’envers, étape par étape. « Non. Pas d’allié. La moitié de la population de cette foutue île est amnésique, bercée dans l’illusion d’une vie paisible, bien rangée et sans fantômes. Je n’ai pas envie de perdre mon temps à me justifier auprès d’une bande de léthargique psychologique, ni l’envie de courir autour de l’île pour trouver la bonne personne à l’esprit clair. » Pour rappel, ton bateau est à vingt-heure. Tu as beau avoir annoncé disposer de ton temps, tu n’as pas une semaine devant toi de libre.
Quant à vos intentions ; tu ne voies pas en quoi les tiennes sèmeraient la confusion. Tu ne fais que respecter le souhait d’un mort dans le dos de la famille et si tu te fais prendre, tant pis ! Un petit mensonge ou deux, ça n’a jamais fait réellement de mal quand il s’agit de protéger sa propre personne. « Pourquoi se méprendre ? Vous comptez clamer à tous les passants que l’on va croiser qu’on s’en va cambrioler une vieille femme morte et enterrée ? Ça ; c’est une idée qui n’est pas brillante. » Tu tires sur ta clope avec nonchalance. Difficile à dire si tes paroles sont sages, ou bien si c’est ta logique particulière qui parle, mais en tout cas c’est un raisonnement comme un autre. Tu phases et tu pivotes un peu la tête. Cette femme ne regarde pas au bon endroit, mais c’est l’intention qui compte.
Tu supposes. Tu te consoles ainsi, en tout cas.
“Dites-lui que le problème, c’est que je ne veux pas les laisser à ces ingrats. Je veux partir avec. Ils ne vont même pas les garder ou s’en servir. Ils vont les vendre à la première occasion comme des vautours pour gonfler leur compte en banque. Ils m’ont été offerts, ils ont une valeur plus singulière, même si leur valeur monétaire n’est pas négligeable. De toute façon, de quoi elle se mêle ?” Elle te casse les oreilles. Le ton monte à chacun des mots qu’elle prononce, mais tu restes impassible, bien qu’un léger soupire lasser traverse tes lèvres. « Matérialiste et sentimentalisme non-assumée. Elle veut être enterrée avec pour … Des raisons personnelles, je suppose. Elle préfère les prendre avec elle dans sa tombe, plutôt que de les donner à des ingrats, selon ses termes, qui vont s’en débarrasser. On peut y aller, s’il vous plait ? Je n’ai pas envie de jouer les thérapeutes, ni les intermédiaires. » Une demande polie, si on met de côté l’attitude désinvolte et détachée sur la situation, mais qui sera unique.
Ta patience à ses limites et tu vas finir par mettre tout le monde d’accord sur un point : tu es terrifiant, au sens propre, lorsque tu sors de tes gongs. Suffisamment pour faire fuir ceux qui t’enquiquinent assez loin et assez longtemps pour ne plus les revoir malgré ta longue et éternelle existence.
Tu te mets en route. « Vous n’avez pas répondu à ma question d’ailleurs, donc je présume que vous n’en avez aucune idée. Madame ? Votre maison, où est-elle ? » - “À l’angle de la quatrième avenue de la banlieue nord, juste avant la gare.” – « On avance… » Souffles-tu, alors que tu plantes la pelle sur le monticule de terre de sa tombe, puisque tu vas en avoir besoin plus tard. Comme tu l’as dit précédemment, tu n’as aucune intention de voler ou de cambrioler. Tu n’as pas l’intention de te déguiser non plus, car le naturel est probablement le meilleur costume qui soit pour ne pas taper à l’œil. Tu es assez propre sur toi, car tu as pris le temps de te dépoussiérer et de réajuster tes manches, ainsi que ton col. Tu supposes assez facilement que si cette femme tient tant à t’aider, elle doit alors te suivre et tu demandes sans te retourner ; « Au faites ; j’apprécie que l’on se présente avant de me donner des conseils. Appelez-moi Jack. » Juste Jack. Si un climat de confiance s’installe, tu lui donneras peut-être ton nom complet.
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Sam 28 Sep 2024 - 3:57
Pas très normale activité
Même si elle se fait la voix de la raison, Mary sait qu'il n'a pas tort. Trouver quelqu'un sain d'esprit qui accepterait de participer à quelque chose d'aussi étrange, tout en ayant un rapport suffisant à l'autorité pour leur obtenir un passe-droit peut prendre toute la journée. Ce n'est pas une solution. Elle continue de penser que le vol qualifié n'en est pas vraiment une non plus, mais elle n'a pas d'alternative et d'un autre côté, il est évident que de refuser de faire ce que veut l'esprit, c'est probablement le condamner à une errance éternelle jusqu'à ce qu'il trouve quelqu'un d'autre qui accepte de faire ce travail.
« Vous n'avez pas tort. »
Elle n'a évidemment pas l'intention de crier sur tous les toits qu'ils vont aller cambrioler une maison. Mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne se feront pas prendre. Et en même temps, c'est une situation particulière et elle comprend qu'il y a des degrés à avoir. Elle commence à envisager la possibilité de peut-être ne pas complètement exclure de se rendre à l'adresse de cette personne, pour peu de l'avoir. Elle ne connaît pas assez intimement la personne décédée pour savoir où elle habite. Elle a à-peine le nom de sa cliente, qui n'est même pas le plus proche membre de la famille. Ça risque de ne pas aider beaucoup.
« Je n'ai pas l'intention de dénoncer quoi que ce soit, mais ce serait peut-être plus prudent que l'un de nous entre et que l'autre fasse le guet, histoire d'éviter les surprises. »
elle pourra peut-être utiliser la magie, à défaut. Ce ne serait pas une trop mauvaise idée. Cela pourra peut-être permettre de finir à la mission dans un temps suffisamment court pour pouvoir ne pas se faire repérer. Elle l'écoute lui raconter que les problèmes du fantôme sont matérialistes et en rapport avec des sentiments qu'elle a pour ses affaires. Mary sentait que c'était à peu près de cet ordre là, elle n'en a que la confirmation. Ils se mettent finalement en route alors même qu'ils ne savent pas où ils vont. C'est vraiment un plan à côté de la plaque. Ce n'est probablement pas de plan du tout. Elle secoue la tête de gauche à droite quand il lui demande si elle sait où le mort habite. J
« Je suis thérapeute. Je ne sais même pas exactement qui était cette personne. Je suis venue pour soutenir la personne que je suis. C'était important pour elle. Elle ne me semblait pas si matérialiste. Mais peut-être n'est-elle même pas concernée par la succession », dit-elle en haussant les épaules.
Il est vrai qu'elle ne s'est pas présentée. Elle est venue proposer son aide sans que personne ne lui demande rien et elle n'a même pas pris la peine de dire qui elle était. Ce n'est effectivement pas très poli de sa part et assez inhabituel, en plus. Elle se demande pourquoi elle a fait les choses de cette façon. Mais il n'est pas temps de parler de cela. Autant se présenter puisque, de toute façon, ils vont avancer ensemble vers un objectif commun qui est celui de résoudre le problème d'un fantôme. Dis comme ça, c'est assez déroutant, quand on y pense.
« Mary. Désolée, je n'y ai pas songé. C'est en effet quelque peu impoli de ma part. »
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Jeu 3 Oct 2024 - 14:11
Alors qu’au fond, j’espérais leur faire plaisir... Les fous ! Je souffre de leur incompréhension ! Voilà donc leur Noël ? Quand je pense que je voulais en fait leur offrir leur plus belle fête ! Voilà à quoi j’ai droit pour toute récompense...
Bien sur que tu n’avais pas tort. Tu n’en avais jamais douté, mais cela fait toujours un petit quelque chose de l’entendre de la bouche d’un autre. Pour cette fois, tu auras le dernier mot. Pas d’allié donc. Pas de personnes dans tes pattes. Tu as déjà accepté d’avoir cette femme et ce fantôme sur le dos pour les prochaines heures, tu aimerais éviter d’ajouter un candidat supplémentaire. Ton objectif, c’est de boucler cette affaire au plus vite. Un objectif qui risque d’être compromis, car malgré tout, elle continue à t’apporter son expertise. Tu masses ton crane pour ne pas exploser, car tu te sens oppressé. De pensées, de paroles, d’ordres ; alors que tu détestes tout de ces choses. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Tu t’efforces de garder ton calme, mais toi-même tu commences à grommeler. À ronchonner, alors que cette sexagénaire continue de piailler non loin de tes oreilles.
C’est terriblement désagréablement d’être coincé entre deux pipelettes. Ça arrangerait ton affaire et ta position, qu’elles puissent discuter mutuellement.
La migraine se pointe et pourtant, dans tout ce flot d’information, tu parviens à entendre une suggestion intelligente. « Si vous voulez. Je n’ai rien contre. Je ne comptais pas vous faire entrer chez elle, elle me l’aurait interdit de toute façon. » Chez elle. “Vous commencez à comprendre, c’est bien ! Laissez-la faire le planton devant la grille, qu’elle se rend utile.” – « Allez-vous vous taire, vous n’êtes pas obligés de commenter le moindre faits et gestes. Déjà que je consens à vous cambrioler. » De tels propos peuvent porter à confusion, car tu ne précises pas à qui tu t’adresses. Il n’y a pas d’indice, pas de nominatif et tu te contentes de passer tes mains vers l’arrière, rabattant ainsi ton épaisse tignasse noire. Ton faux visage se gonfle. Ces joues, ces yeux, cette chair qui entoure ta vieille ossature accorde plus de crédit à la fatigue et l’agacement montant.
Dire que tu étais venu rendre service au curé. Pourvu que cette histoire n’atterrisse pas d’une manière ou d’une autre entre les mains de tes collègues policiers. Quoi que ; contrairement à la police locale, celle de Novacrest sera plus compréhensible et ouverte d’esprit.
Personne ne te rend service à te poser autant de questions, à douter et tu finis par croire qu’on te prend pour un idiot. Cette simple idée remet de l’huile sur le feu, mais tu essayes de t’accrocher à la raison. « Peut-être. À vrai dire, je m’en fiche. Je veux juste la paix. Ni l’une ni l’autre m’aide à cet instant. » Personne ne pourra nier la sincérité avec laquelle tu viens de lâcher cette rétorque. Tu n’as pas envie de dresser un profil psychologique sur l’esprit qui te colle au basket depuis son enterrement. Ça ne tiendrait qu’à ton envie de partir, tu aurais fait comme si elle n’était pas là, mais cette morte te harcèle au point que tu ne peux pas l’ignorer. Même avec toute la mauvaise volonté du monde. Pourtant tu continues d’avancer vers l’adresse qu’elle t’a donné, prêt à lui rendre service. Pourquoi lui rendre service d’ailleurs ? Parce que tu n’as aucun moyen de t’en débarrasser autrement, sauf à l’exorciser. « Mary, hm … C’est noté. » Tu as enfin un nom à mettre sur la seconde pipelette, alors que vous arrivez devant le pavillon.
Une maison plutôt modeste, sur laquelle ton attention a été portée grâce au fantôme de la propriétaire, qui t’a alarmé dès que tu es passé à côté en suivant ses vagues indications. Tu t’arrêtes donc devant cette demeure, qui n’a rien d’extraordinaire. Une maison pavillonnaire avec un petit jardin et un abri devant la porte d’entrée. « Selon elle, c’est ici. Je m’attendais à quelque chose de plus … faste. Grandiose. Tape-à-l’œil. » - “Ça aurait été trop voyant pour le voisinage, on m’aurait enquiquiné, si je montrais la valeur de mes possessions à des paires d’yeux extérieurs.” – « Logique et malin, venant de votre part. Je vous laisse devant la barrière Mary. Je reviens. Faites-moi signe si jamais la famille ou autre se pointent. » Tu t’en remets au plan de la dame et avec une détente impressionnante, voir inhumaine, tu sautes au-dessus de la barrière sans grand effort. L’un des avantages de ne plus avoir de peau et de chair sur les os, c’est que cela fait moins de poids sujets à la gravité.
La porte d’entrée était ta première cible, mais c’était évidemment fermé. Tu soupires ; c’est dommage, mais qui ne tente rien n’a rien. Tu commences alors à roder autour de la maison, avant que le fantôme t’aide. L’une des fenêtres était restée ouverte, probablement un oubli, mais elle était au première étage. Tu soupires une nouvelle fois, alors que tu trouves que cette histoire prend des tournures de plus en plus roublardesque. Tu sautes à nouveau. Tu te faufiles jusqu’à cette fenêtre avec agilité et souplesse, non sans une certaine élégance semblable à celle d’une araignée sur un mur. Une fois à l’intérieur, tu te dépoussières et tu remets tes habits comme il faut. Les pièces sont restées figées à l’heure de la mort, comme si le temps avait été suspendu. Cela pourrait t’étonner, mais tant. C’est une sensation habituelle très étrange, mais aussi très réconfortante pour ta part. « Bon, ils sont où ? Qu’on ne traine pas. » - “Dans ma chambre, dans une pochette sous une latte du plancher.” Tu suis ses directives et tu n’as pas besoin de trouver un pied de biche pour démonter le plancher. L’une des lattes se retire toute seule en poussant puis en levant. Tu attrapes la pochette et tu regardes à la fenêtre comment cela se passe du côté de Mary.
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Mary Kirte
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Lun 21 Oct 2024 - 22:04
Pas très normale activité
Cette histoire commence à tourner à la farce, même s'il y a un bon fond derrière et même si tout le monde semble penser que les choses sont normales en la circonstance. Même si ça ne semble pas particulièrement normal à Mary de voir un fantôme réclamer le contrôle de ses propres biens, c'est légitime et puis, ayant vécu dans un monde où les fantômes ont une identité à part entière et ils font d'ailleurs partie du quotidien de la vie des élèves de l'école, elle ne peut pas faire autrement que de considérer que les choses ont du sens, prise de cette façon-là.
Elle écoute le fossoyeur râler après l'esprit qui a décidé de lui prendre la tête et elle sourit. Le gars n'a pas un mauvais fond, même s'il n'apprécie pas de se faire embêter et elle peut comprendre qu'il n'ait pas non plus envie de chercher la petite bête en se posant la question de savoir s'il a le droit ou pas d'aller chercher ce qu'on lui demande d'aller chercher. Tout ce qu'elle peut faire, c'est lui apporter un peu de soutien, en espérant que cela va lui permettre d'arriver plus vite au bout de son objectif et de pouvoir rentrer chez lui plus tôt. Et puisqu'on ne lui demande pas de rentrer dans la maison, techniquement, elle ne fait rien de mal.
« Ca vous arrive souvent de vous disputer avec des personnes mortes de cette façon ? » demande-t-elle avec curiosité au fossoyeur.
Il a l'air de prendre les choses avec beaucoup de colère, et d'ennui, et pourtant ils se lancent dans l'entreprise avec une conviction assez impressionnante pour quelqu'un qui n'a apparemment pas du tout envie de s'en mêler. Il se calme un peu lorsqu'elle lui donne enfin son nom, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle ne pourra pas lui apporter grand-chose de plus que sa surveillance. Elle n'a aucune espèce d'information sur la personne qui est morte. Elle sait seulement ce que sa cliente lui a dit et cela se résume à très peu de choses. Au moins, elle sait à peu près comment épauler le pauvre fossoyeur en cet instant.
La maison a l'air tout ce qu'il y a de plus simple. En tout cas, c'est une maison résidentielle assez classique. Cela étonne son compagnon de route, qui doit recevoir un commentaire du fantôme puisqu'il réagit en disant qu'elle est plutôt maligne. Mary ne sait pas en quoi elle est maligne, mais elle le croit bien volontiers. Elle hoche la tête lorsqu'il lui dit qu'il la laisse prendre en charge la surveillance et elle réfléchit un instant un signal de reconnaissance en cas de pépin. Il ne devrait pas y en avoir, mais on ne savait jamais.
« Si vous voyez où entendez un gros feu d'artifice devant la fenêtre, filez par derrière. »
Elle a moyen de créer magiquement un feu d'artifice et que la personne croit que c'était parce qu'elle avait quelque chose sur elle. Rien qui ne soit gênant, donc, mais ce serait assez voyant pour que lui puisse réagir. C'est ce qu'elle a à proposer de mieux. Elle jette régulièrement des coups d'œil à droite et à gauche pendant qu'il est à l'intérieur de la maison, et elle jette aussi des coups d'œil à la fenêtre, Au cas où il aurait besoin d'elle. Elle le voit apparaître à un moment et lève les deux pouces pour lui assurer que tout va bien.
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Occupation : commissaire et médecin légiste de Novacrest City / fossoyeur à ses heures perdues à Baïame.
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๑ W H A T W H A T T H I S T H I S ?
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“Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !”
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Sujet: Re: pas très normale activité • ft. mary Mar 5 Nov 2024 - 17:51
Alors qu’au fond, j’espérais leur faire plaisir... Les fous ! Je souffre de leur incompréhension ! Voilà donc leur Noël ? Quand je pense que je voulais en fait leur offrir leur plus belle fête ! Voilà à quoi j’ai droit pour toute récompense...
Ta macabre aigreur a pris le pas sur ta “gentlemardise”, et pourtant tu ne démords pas. Tu comptes bien mener cette quête d’outre-tombe jusqu’au bout, sans réellement savoir ce qui te motive à ce point. Hormis retrouver la quiétude. « Trop souvent même. » Rétorques-tu en soupirant. Tu es las, non pas de cette faculté qui fait partie de ton quotidien depuis aussi longtemps que tu t’en souviennes, mais des attitudes de chacun. Ce n’est pas anodin, si tu ne t’es pas engagé dans la voie de la psychologie. Tu n’écoutes rien et les rares fois où tu te décides, c’est pour entendre des jérémiades. Tu n’entends que cela, si bien que tu as fini par croire que chacun des nouveaux morts-vivants que tu croises n’est capable que de cela. Comme si cela les aidait à s’accrocher à la vie, même si elle les a quitté. Ironiquement les vivants réclament la mort comme une libération. Eux-aussi, tu ne cesses de les entendre se plaindre à longueur de journées. « Rares sont ceux qui parviennent à me susciter autre chose que du mépris, car ils parviennent à se montrer un tant soit peu intéressant. J’ai appris à vivre avec toutes ces pleureuses. » Chose facile pour toi, qui a dorénavant un cœur de pierre et l’esprit du vieux. Ces quelques mots, tu les prononces avec dédain et indifférence. Rien de ce que tu viens d’énoncer ne te semble incohérent ou inhumain. Depuis que tu foules la terre des vivants, tu as même cru comprendre que c’est quelque chose de commun ; de mépriser son voisin ou de lui manquer de respect. De le traiter comme s’il n’était qu’un moins que rien.
En quoi ce que tu dis est différent ? En quoi serait-ce plus punissable que le regard hautain de la mégère sur les potins ?
Vous arrivez à la demeure de votre fantôme et si tu le pouvais, tu hausserais un sourcil face à son choix de signal. « Un gros feu d’artificielle ? » Qu’est-ce donc ? Tu le prends au pied de la lettre, imaginant que celle-ci s’apprête à mettre le feu au jardin. Un premier sourire apparaît alors sur ton visage. Un sourire mesquin et intrigué ; en voilà une bonne idée ! Vous risquez d’un moment à l’autre de voir la police débarquée à cause des commérages du voisinage, alors pourquoi ne pas rajouter les pompiers à cette joyeuse fête, hm ?
Bien que le sarcasme soit de mise, tu es pourtant ravi de ce choix de signal. Cela te donne presque l’envie de trainer à l’intérieur et de la pousser à le produire. Simplement par curiosité morbide. Pour voir l’agitation et la frayeur s’emparer des lieux, alors que de base, vous êtes ici en simple visite de courtoisie. Tu traines donc, ce qui énerve ton hôtesse morte. Elle peste une fois de plus au creux de ton oreille, sans innover en termes de reproche. Ce qui rend la chose très peu intéressante et qui n’a aucun intérêt à s’attarder dessus. Ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’elle te guide jusqu’à ses bijoux et qu’il te faut peu de temps pour mettre les phalanges dessus. Mary t’adresse deux pouces en l’air pour te signaler que tout va bien, et tu te retiens de lever les orbites au ciel. Décevant. Curieux, tu ouvres la pochette pour regarder ce qu’il y a à l’intérieur. Une parure en or massif, des pierres qui brillent comme des étoiles dans un ciel nocturne et des bagues. Beaucoup de bagues. “Dis donc, je ne vous ai pas permis de fouiller mes affaires” – « Inutile. Je me suis permis de le faire. J’aime savoir à quoi ressemble ce qu’on me demande d’enterrer. »
Tu traines et tu débats à l’improviste sur ces bijoux. Tu ne saisies toujours pas la valeur de ceux-ci, même s’ils sont là, devant tes yeux, à briller de milles feux et que tu as un bon million de dollars entre tes mains. Trop pris dans cette discussion, tu n’entends pas à l’extérieur la voiture qui se gare devant la porte d’entrée et un petit groupe de trois personnes, tous habillés du deuil, discutent entre elles. Deux adultes et deux enfants. Les enfants demandent à rester dans la voiture. Un souhait refusé et ils se taisent pour observer. Les adultes quant à eux sont peu loquaces entre eux. C’est électrique, comme s’ils venaient de se disputer le temps du trajet. L’agacement est encore palpable dans les airs et c’est grâce à celui-ci qu’ils ne font pas tous très attention à ce qui se passe à l’étage ou sur le trottoir.