On s'est trompé Jack. On a cru qu'on pouvait contrôler les choses qu'on trouvait. Et qu'est-ce que ça nous a apporté ? Des morts, par centaines. [...] C'est cool que tu sois là. T'es toujours arrivé au bon moment. Cet endroit est à toi. Torchwood. Je t'offre ce cadeau, Jack, pour un siècle de services en tant qu'agent exécutant. Donne-lui une place appropriée. Avant qu'il soit trop tard.[... Jack dit que ça va finir par s'arranger]. Non, c'est faux. Je t'assure que non. J'ai regardé à l'intérieur [gros plan sur le médaillon]. J'ai eu un aperçu de ce qui se prépare. Leur mort est une délivrance. C'était la chose la plus gentille que je pouvais faire. Comme ça, aucun de nous ne verra la tempête. Je regrette de ne pas pouvoir le faire pour toi. 21e s Jack est le siècle de tous les changements, et on n'est pas prêt.
Tu veux vraiment ressentir quelque chose ? (Il l’embrasse. Une lumière étrange passe entre les deux corps. Il sourit). Ce n’était que le baiser, imagine un peu ce que donnerait la suite. (Carys s’évanouit). Je m’attendais à une autre réaction.
Tosh, envoie un message poli, disant que c’est gentil de les voir, mais s’ils pouvaient foutre le camp de notre atmosphère, ils dérangent les gens du coin.
Age : 51eme siècle, + 2000ans
Occupation : Agent du TVA
Illustration : "Wish I’d never met you, Doctor. I was much better off as a coward."
“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” Oscar Wild
Messages : 178
Points : 763
Illustration :
Date d'inscription : 27/04/2024
Nom & pronoms : She/elle - Call me like my character !
Sujet: My heart will go on ft John Dim 23 Juin 2024 - 19:25
My heart will go on
-”Ne pose pas de question et pour une fois dans ta vie, ferme là.” Il était arrivé près de John, dans son stand de tire, sans lui laisser plus de temps pour parler, il l’attrapa par le bras et grâce à sa tablette du TVA il disparaît avec John avant d’arriver sur le pont d’un navire. Autour d’eux, la nuit est reine. Jack ne peut pas ou ne veut pas expliquer son geste. Il lâche le bras de John, arrivé sur le pont du navire et respire en grand l’air marin qui vient lui chatouiller le nez. Le Titanic. Quoi ? C’était un bel endroit pour… Quelque chose. Il était hors de question que le mot rendez-vous sorte de ses lèvres. Il s’étira un peu avant d’ajuster son long blouson d’armée qui ne le quittait jamais. Il n’eut pas un mot sur la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il n’avait pas envie de parler de leur partie de jambes en l’air. Il cacha la tablette qui leur avait permis de changer d’époque et il partit vers une porte qui devait donner vers le pont principal. -”J’ai besoin d’un verre et j’ai toujours rêvé de trinquer avec le capitaine du Titanic. Pas toi ? On a trois jours avant la tragédie. Tu as vu le film ? Je n'ai pas aimé.” Il virevolta sur lui-même, faisant danger son blouson avant d’ouvrir la porte et de s’engouffrer dans les boyaux du navire pour ne pas mourir de froid.
Après quelques pas, il trouva le cœur du navire, sans vraiment se soucier de savoir si John le suivait ou pas. De toute façon, il ne pouvait pas partir sans lui. Il croisa deux femmes, une mère et sa fille de ce qu’il comprit. Il les salua d’un sourire charmeur, savourant leur silhouette finement dessinés dans leurs robes avant d’enfin trouver le bar. Il s’assit sur un des hauts tabourets, retira son long blouson et demanda un verre de whisky. -”Tiens… Je n'ai pas souvenir de vous avoir déjà vu.. Monsieur ?” Jack prit son verre en lançant un sourire désarmant. -”Je ne sors pas beaucoup de ma cabine… Vous voudriez m’y rejoindre ?” L’époque n’était pas très ouverte sur le sujet, mais Jack le savait, son charme faisait le reste. Il rigola quand le serveur lâcha sa bouteille et se mit à boire en silence, attendant que John le rejoigne. Ou pas. Il verrait bien. Peut-être qu’il se demandait ce qu’il fichait là. Jack se le demandait aussi. L’idée lui avait percuté le cerveau il y a quelques jours et n’arrivant pas à l’oublier, il avait décidé de succomber et de voir ce que ça donnerait. Il sirotait son verre, se tournant pour observer la salle. Le Titanic était réellement un joyau, c’était triste de connaître son tragique destin et de savoir que la plupart des personnes autour de lui allaient succomber dans les eaux glacées de l’océan Atlantique. Mais Jack n’était pas venu là pour modifier la trame du passé, ni pour sauver qui que ce soit. L’avantage de pouvoir voyager dans le temps, c’était qu’on pouvait aller ou on voulait, le désavantage, qu’on ne devait jamais changer quoi que ce soit.
Il vit John arriver, mais ne dit rien, il se contenta de commander un second verre d’alcool sans bouger de son tabouret. Sur une scène, un orchestre jouait. Le fameux orchestre qui jouerait jusqu'à la fin. Y’en a qui adorait leur travail. Peut-être un peu trop quand même.
Jack avait bien parlé de s'éviter, et si j'ai repris mon existence sans y repenser davantage (d'accord, gros mensonge), j'avais au moins pensé risquer de l'apercevoir du coin de l'oeil, rien que pour vérifier que je me tienne à carreau et que cette ile ne risque pas d'imploser par ma simple présence. Soit il est devenu doué pour la discrétion, soit il a vraiment décrété de m'oublier. Dans un cas comme dans l'autre, l'idée ne me convient pas. Raison principale pour laquelle, les fameux journaux dont je lui ai parlé, je n'ai encore fait aucun effort pour les lui transmettre. S'il me demande, je lui répondrais que les intermédiaires, ça fait des risques d'égarement, des yeux baladeurs, des retards d'acheminement... valait cent fois mieux que j'y remette en main propre tout de même.
Soyons honnêtes, son retour surprise alors que je testais mon nouveau jouet, je ne l'ai pas vu venir. Son empressement me laisse perplexe, de même que notre arrivée, de nuit, sur ce qui s'avère rapidement être le pont d'un navire. Si le froid piquant, traversant aisément le tissu de la simple chemise que je portais, et l'air iodé que je respire, n'avaient pas été des indices suffisants pour que je détermine notre point d'arrivée, Jack finit d'éclairer ma lanterne en me parlant de prendre un verre avec le Capitaine du Titanic.
Il ne me laisse pas lui répondre qu'il a déjà disparu derrière une des nombreuses portes menant du pont du navire à ses entrailles, mais, même s'il ne risque pas de m'entendre prononcer ces mots, c'est plus fort que moi, il me faut y répondre quand même.
"C'est surement parce que tu t'endors toujours avant la fin. Les deux dernières heures sont les meilleures, y a des cris, des pleurs, du drame..." et un naufrage, oui, il parait. C'est peut-être l'origine de tout ce drame d'ailleurs. Bon, fait froid.
Je passe la porte à sa suite, appréciant la température plus tempérée de l'intérieur du navire, sans avoir réellement le temps d'apprécier autre chose d'ailleurs vu le rythme que Jack nous impose. D'ailleurs, il me distance sans mal, alors que, tournant dans un couloir, je n'ai que le temps de voir une porte se refermer pour deviner par où il est passé.
Egaré, j'ai à peine le temps de demander à deux passagères si elles n'ont pas vu passer un homme au pas endiablé qu'elles me répondent sans l'ombre d'une hésitation de deux mains m'indiquant la direction à suivre. Il a l'art de laisser une forte impression, comme à son habitude.
Je finis par retrouver ma cible installée au bar, et ayant apparemment réussi à faire fuir le barman. Arrivant à sa hauteur, je m'adosse au bar après m'être emparé du verre qui m'est destiné, observant les lieux sans mot dire un moment. Avant de porter le verre à mes lèvres, laissant l'alcool descendre dans mon gosier avant de rompre le silence.
"Puis-je te demander pourquoi?"
Pourquoi ce navire, pourquoi cette nuit, pourquoi avec moi, alors qu'il était le premier à décréter que plus loin de lui je suis mieux il se porte?
On s'est trompé Jack. On a cru qu'on pouvait contrôler les choses qu'on trouvait. Et qu'est-ce que ça nous a apporté ? Des morts, par centaines. [...] C'est cool que tu sois là. T'es toujours arrivé au bon moment. Cet endroit est à toi. Torchwood. Je t'offre ce cadeau, Jack, pour un siècle de services en tant qu'agent exécutant. Donne-lui une place appropriée. Avant qu'il soit trop tard.[... Jack dit que ça va finir par s'arranger]. Non, c'est faux. Je t'assure que non. J'ai regardé à l'intérieur [gros plan sur le médaillon]. J'ai eu un aperçu de ce qui se prépare. Leur mort est une délivrance. C'était la chose la plus gentille que je pouvais faire. Comme ça, aucun de nous ne verra la tempête. Je regrette de ne pas pouvoir le faire pour toi. 21e s Jack est le siècle de tous les changements, et on n'est pas prêt.
Tu veux vraiment ressentir quelque chose ? (Il l’embrasse. Une lumière étrange passe entre les deux corps. Il sourit). Ce n’était que le baiser, imagine un peu ce que donnerait la suite. (Carys s’évanouit). Je m’attendais à une autre réaction.
Tosh, envoie un message poli, disant que c’est gentil de les voir, mais s’ils pouvaient foutre le camp de notre atmosphère, ils dérangent les gens du coin.
Age : 51eme siècle, + 2000ans
Occupation : Agent du TVA
Illustration : "Wish I’d never met you, Doctor. I was much better off as a coward."
“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” Oscar Wild
Messages : 178
Points : 763
Illustration :
Date d'inscription : 27/04/2024
Nom & pronoms : She/elle - Call me like my character !
Sujet: Re: My heart will go on ft John Lun 22 Juil 2024 - 19:53
My heart will go on
Jack n'en pouvait plus de ces incessants questionnements. Pourquoi tout le monde n’avait-il que ce mot-là à la bouche ? Pourquoi fais-tu ci ? Pourquoi fais-tu ça ? Il se disait que s'il y avait bien une personne dans cet univers qui ne poserait pas de question, c’était bien John. Mais même là, il semblerait qu’il se soit lourdement trompé. Il soupira et préféra se noyer dans son verre d’alcool. Peut-être qu’au fond, il n’avait pas envie de répondre à cette question. Il haussa les épaules avant de poser enfin ses yeux bleus sur John. -” Pourquoi quoi ? Pourquoi tu veux savoir ? Tu ne peux pas juste... profiter ? Il te faut forcément une raison ?”Jack n’avait pas envie de répondre, il voulait boire, et peut-être que plus tard il irait danser. Avec qui ? Là était toute la question. Mais il ne voulait pas y penser tout de suite. Jamais même. Il laissa le silence s'installer un instant, observant la réaction de John. Puis, comme pour exorciser un fardeau, il continua à parler, les mots coulant comme un flot qu'il ne pouvait plus contenir.”Tu sais, John, il y a des jours où j'ai l'impression que je ne me reconnais plus. Comme si tout ce que je faisais, toutes mes décisions, étaient prises par quelqu'un d'autre. Peut-être que c'est l'alcool qui parle, ou peut-être que c'est la vérité que je n'ose pas affronter sobre. J’en ai marre d’être seul, de me sentir constamment en décalage avec le monde. Et toi, tu es là, toujours là. Peut-être que tu es le seul qui puisse comprendre ça.” Il prit une gorgée de son nouveau verre, les yeux fixés sur le liquide ambré, évitant le regard de John. “Je me souviens de notre temps en tant qu’agent du temps. On était pleins de rêves et d'ambitions, persuadés que le monde nous appartenait. Où sont passés ces rêves, John ? Où est passée cette passion qui nous animait ? Est-ce qu'on l'a perdue en cours de route, ou est-ce qu'on l'a simplement oubliée ?” Jack soupira, sentant une vague de nostalgie l’envahir. Il leva les yeux vers John, cherchant une réponse, une validation, quelque chose qui pourrait apaiser ses tourments. -”Parfois, je me demande si on n'est pas en train de gaspiller nos vies. Est-ce que boire et danser, se perdre dans l'instant présent, c'est vraiment tout ce qu'il nous reste ? Ou est-ce qu'on peut encore retrouver ce feu, cette étincelle qui nous poussait à aller de l'avant ?” Il but une nouvelle gorgée, plus longue cette fois, comme pour se donner du courage.”-Je sais que je ne suis pas parfait. En fait, je suis loin de l'être. J’ai fait des erreurs, j’ai pris des chemins qui m'ont éloigné de ce que j’aurais voulu être. Mais toi, John, tu es toujours là. Peut-être que tu es la seule constante dans ce chaos qu'est ma vie. Et même si je déteste parfois celui que je deviens à tes côtés, je sais aussi que tu es le seul à vraiment me comprendre.” Il marqua une pause, regardant autour de lui, le bar, les gens, la musique. Tout semblait flou, irréel, comme une scène d’un film auquel il n’appartenait pas vraiment.”-Alors peut-être qu’on devrait juste... profiter de ce moment. Oublier les pourquoi, oublier les questions. Juste être là, ensemble, comme avant. Parce qu'au fond, ce n'est pas les réponses qui comptent, et qu’on sait tous les deux qu’on est mortels l’un pour l’autre. Que tout cela se terminera mal. Alors autant ne pas trop réfléchir.” Jack leva son verre, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. -”À nous, John. À l'instant présent.” Il vida son verre d'un trait, sentant une chaleur réconfortante se répandre en lui.
La réponse à ma question ne se fait pas attendre. Enfin, elle n'arrive pas de la manière dont je pensais qu'elle arriverait, mais il ne met pas dix ans à parler derrière. Je pouffe un instant, avant de baisser le regard sur mon verre, finissant par le lever en association. M'apprêtant à le vider cul sec comme un paquet d'autres avant lui quand Jack reprend soudainement la parole, laissant mon expression se faire plus soucieuse à mesure que le débit de ses paroles s'accélère et que mon verre revient, toujours plein, vers le comptoir. Et c'est qu'il en avait sur la conscience, des mots à dire. Cela dit, je remarque avec attention que, s'il lui a fallu un nombre incalculable de détours et d'années pour les parcourir, il s'est finalement rendu à mon point de vue sur la vie et ce qu'on devrait en faire. Et rien que pour ça, je lève de nouveau mon verre pour répondre à son toast avant de me décider à l'avaler.
Même s'il parait évident qu'il a une bonne avance sur moi en la matière, je ne tarde pas à faire signe au barman de nous remettre les petites sœurs avant que je ne reporte ma pleine attention sur mon compagnon.
"D'autres se sont évertués à nous ancrer dans le crâne que ces rêves et cette passion dont tu parles n'étaient que pertes de temps. Que notre façon de voir le monde pour ce qu'il avait à nous offrir et ce que nous pouvions y puiser ne tenait pas la route." Je fronce le front, autant réfléchissant à mes paroles à venir qu'aux siennes. "Seulement, aussi bousillés qu'on puisse être, toi et moi, on est encore là. L'agence du temps nous aura pas eu la peau. Torchwood nous aura pas eu la peau. Laisse pas le TVA s'offrir cette victoire."
Je pose une main sur son épaule, mon regard croisant le sien avant de parcourir l'endroit où nous nous trouvons. Ouep, y a pas à dire, le film ne rend pas du tout hommage à la splendeur des lieux.
"Tu m'as jamais demandé ce que j'appréciais chez toi. Enfin, si, tu m'as déjà demandé pourquoi je m'accrochais à toi comme une tique à un chien, mais si on est dans les discussions à cœur ouvert, à mon tour de parler, tu veux?"
Je me saisis de mon verre pour l'avaler cul sec, me rendant compte que moi, je n'ai actuellement pas le soutien de l'alcool dont il dit bénéficier. Pour une fois que c'est lui qui est bourré et moi qui suis sobre, effectivement, ce navire aura marqué l'histoire.
"Cette folie qu'on avait, chacun de notre coté, elle était encore plus magnifique quand on l'associait. Et tout le monde avait beau être d'accord pour critiquer nos méthodes, ça fonctionnait. On avait pas besoin de débattre pendant des plombes, ou savoir qui avait raison et pourquoi l'autre avait tord, nope, on y allait, ensemble, et ça marchait. On s'entendait, on se complétait, et t'étais autant celui qui me poussait en avant que celui qui me bridait juste ce qu'il fallait pour pas que je parte totalement en vrille. Tout comme j'étais celui qui t'entrainais dans les plus mauvais coups mais celui qui nous en tirait... presque. Parfois. D'accord, me regarde pas comme ça, rarement. Bref, j'suis sobre m'emmerde pas avec les détails."
Je finis par obtenir du serveur qu'il me laisse la bouteille avant de le renvoyer à ses affaires, c'est à dire loin des nôtres, et resservir un verre à Jack avant de me descendre une bonne moitié du reste de la bouteille. Encore une ou deux comme ça et ça ira mieux.
"Tout ça pour dire que l'Agence, ça a été beaucoup moins drôle après ton départ. Que tu les lâches eux, j'aurai compris. Mais si tu m'avais demandé de te suivre, j't'aurai suivi, espèce de sombre crétin. Parce que l'équipe, c'était toi et moi. L'Agence, c'était pas l'important."
Je tente de finir la bouteille mais elle m'est retirée de la main sans ménagement. Je finis donc par hausser les épaules en abandonnant l'idée de la récupérer, préférant conclure mon argumentaire sans queue ni tête.
"Bref, t'as beau avoir une putain de belle gueule, ce qui me manquait le plus, c'est quand même la foutue équipe qu'on formait, toi et moi... et ta putain de belle gueule, ok, j'admet. Tu me rends la bouteille ou j'dois venir la chercher?"
On s'est trompé Jack. On a cru qu'on pouvait contrôler les choses qu'on trouvait. Et qu'est-ce que ça nous a apporté ? Des morts, par centaines. [...] C'est cool que tu sois là. T'es toujours arrivé au bon moment. Cet endroit est à toi. Torchwood. Je t'offre ce cadeau, Jack, pour un siècle de services en tant qu'agent exécutant. Donne-lui une place appropriée. Avant qu'il soit trop tard.[... Jack dit que ça va finir par s'arranger]. Non, c'est faux. Je t'assure que non. J'ai regardé à l'intérieur [gros plan sur le médaillon]. J'ai eu un aperçu de ce qui se prépare. Leur mort est une délivrance. C'était la chose la plus gentille que je pouvais faire. Comme ça, aucun de nous ne verra la tempête. Je regrette de ne pas pouvoir le faire pour toi. 21e s Jack est le siècle de tous les changements, et on n'est pas prêt.
Tu veux vraiment ressentir quelque chose ? (Il l’embrasse. Une lumière étrange passe entre les deux corps. Il sourit). Ce n’était que le baiser, imagine un peu ce que donnerait la suite. (Carys s’évanouit). Je m’attendais à une autre réaction.
Tosh, envoie un message poli, disant que c’est gentil de les voir, mais s’ils pouvaient foutre le camp de notre atmosphère, ils dérangent les gens du coin.
Age : 51eme siècle, + 2000ans
Occupation : Agent du TVA
Illustration : "Wish I’d never met you, Doctor. I was much better off as a coward."
“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” Oscar Wild
Messages : 178
Points : 763
Illustration :
Date d'inscription : 27/04/2024
Nom & pronoms : She/elle - Call me like my character !
Sujet: Re: My heart will go on ft John Lun 26 Aoû 2024 - 17:27
My heart will go on
Ce qui se passait entre John et Jack relevait du domaine de l’historique. Jamais auparavant ils n’avaient échangé de cette manière, jamais Jack n’avait laissé transparaître ce qu’il avait sur le cœur, et jamais il n’avait accepté d’écouter réellement ce que l’autre homme avait à lui dire. C’était un jour à marquer d’une pierre blanche. Pendant que John parlait, tentant d'exprimer ce qu’il ressentait, Jack continuait de siffler son alcool, buvant à même la bouteille. Ses yeux brillaient d’une lueur étrange, une lueur qui oscillait entre défi et quelque chose de plus profond, de plus sombre. Il ne répondit pas aux mots du blond. Parce que tout avait déjà été dit, parce que, malgré l’importance de cette conversation, elle restait exceptionnelle, une anomalie dans leur dynamique habituelle. C'était comme une erreur dans leur timeline, un moment volé au temps qui ne devrait pas exister. John, d’une voix calme mais teintée d’impatience, finit par lui demander s’il pouvait récupérer la bouteille ou s’il devait venir la chercher. Jack, un sourire narquois aux lèvres, laissa échapper un petit rire qui fit vibrer sa gorge, une goutte d’alcool s’échappant de ses lèvres pour couler le long de son menton. Il s’approcha de John, l’air provocateur, la bouche pleine d’alcool, et fit mine de coller ses lèvres aux siennes. Mais au dernier moment, il recula et avala l’alcool d’un trait, un éclat de malice dans les yeux. « Dommage, tu as loupé le coche. » Le ton était moqueur, il le cherchait peut-être. Sans attendre de réponse, Jack se redressa et partit avec la bouteille, s’éloignant d’un pas léger mais décidé pour faire le tour de la salle de bal. Il était un contraste vivant avec l’élégance de l’endroit. La pièce, somptueuse avec ses lustres scintillants et ses miroirs dorés, renvoyait l’image d’un autre temps, d’une époque révolue. Les invités, vêtus de costumes et de robes d’un autre siècle, semblaient sortis d’une gravure ancienne. Et pourtant, au milieu de cette scène presque irréelle, Jack se déplaçait avec une aisance déconcertante, comme s’il appartenait à ce monde. Ce qui était étrange, c’était que Jack, avec son allure qui pouvait encore passer pour celle d’un homme de l’époque, attirait peu l’attention. Mais John, avec son look plus moderne, aurait dû détonner, susciter des questions, des regards curieux. Et pourtant, personne ne semblait s’en soucier. Les conversations continuaient, les rires fusaient, et les regards glissaient sur eux sans vraiment les voir. C’était comme s’ils étaient invisibles, comme si leur présence ici n’avait aucune conséquence, aucune importance. Cela ajoutait à l'étrangeté de la situation, renforçant l'idée que cette soirée, cette conversation, tout cela n'était qu'une anomalie, une parenthèse hors du temps.
Je me laisse berner comme un bleu, moi qui pense pourtant le connaitre suffisamment pour anticiper ce genre de réaction de sa part. Ne remarquant son mouvement de recul que par le courant d'air laissé par son manteau volant dans le demi-tour savamment orchestré qui l'emmène plus loin du bar et plus près de la piste de danse. Je l'observe de loin un instant avant de quitter le bar, non sans vérifier que mon verre est vraiment vide, pour traverser la salle à sa suite. Arrivant dans son dos jusqu'à me saisir de son avant-bras pour l'arrêter dans sa marche, laissant ma main descendre le long de son poignet jusqu'à ce que son regard ne finisse par se tourner vers moi.
"Tant qu'on est là, pourquoi on en profiterait pas?"
Mauvaise époque peut-être?
"Tu l'as dit, ces gens n'ont plus que trois jours à vivre. Personne n'ira raconter qu'on s'est rappelé du vieux temps. Et puis, c'pas comme si toi et moi on s'était un jour souciés de choquer le monde de par notre attitude, de toute manière."
Je relâche sa main pour tendre la mienne vers lui, dans une invitation sans détour. Qui ne concerne étonnamment pas la bouteille qu'il conserve toujours en main.
On s'est trompé Jack. On a cru qu'on pouvait contrôler les choses qu'on trouvait. Et qu'est-ce que ça nous a apporté ? Des morts, par centaines. [...] C'est cool que tu sois là. T'es toujours arrivé au bon moment. Cet endroit est à toi. Torchwood. Je t'offre ce cadeau, Jack, pour un siècle de services en tant qu'agent exécutant. Donne-lui une place appropriée. Avant qu'il soit trop tard.[... Jack dit que ça va finir par s'arranger]. Non, c'est faux. Je t'assure que non. J'ai regardé à l'intérieur [gros plan sur le médaillon]. J'ai eu un aperçu de ce qui se prépare. Leur mort est une délivrance. C'était la chose la plus gentille que je pouvais faire. Comme ça, aucun de nous ne verra la tempête. Je regrette de ne pas pouvoir le faire pour toi. 21e s Jack est le siècle de tous les changements, et on n'est pas prêt.
Tu veux vraiment ressentir quelque chose ? (Il l’embrasse. Une lumière étrange passe entre les deux corps. Il sourit). Ce n’était que le baiser, imagine un peu ce que donnerait la suite. (Carys s’évanouit). Je m’attendais à une autre réaction.
Tosh, envoie un message poli, disant que c’est gentil de les voir, mais s’ils pouvaient foutre le camp de notre atmosphère, ils dérangent les gens du coin.
Age : 51eme siècle, + 2000ans
Occupation : Agent du TVA
Illustration : "Wish I’d never met you, Doctor. I was much better off as a coward."
“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” Oscar Wild
Messages : 178
Points : 763
Illustration :
Date d'inscription : 27/04/2024
Nom & pronoms : She/elle - Call me like my character !
Sujet: Re: My heart will go on ft John Dim 29 Sep 2024 - 14:00
My heart will go on
Alors qu’il observait les couples sur la piste de danse, il sentit une main sur son bras. Son regard bleu se détourna des danseurs pour venir se poser sur l’homme qui l’avait accompagné dans bien des aventures. Interdit, il observa les doigts de John attaché autour de son poignet, comme des menottes. Sauf que Jack aimait les menottes. Mais pas sûr qu’il aime les menottes dont seul John avait la clé. Son nez se retroussa un peu. Il resta interdit quelques secondes. Avant que son regard ne remonte le long du bras de l’autre voyageur temporel. "Tant qu'on est là, pourquoi on en profiterait pas? Tu l'as dit, ces gens n'ont plus que trois jours à vivre. Personne n'ira raconter qu'on s'est rappelé du vieux temps. Et puis, c'pas comme si toi et moi on s'était un jour souciés de choquer le monde de par notre attitude, de toute manière." Il marquait un point John et Jack le savait malgré l’alcool dans le sang qui lui faisait bouillir les neurones. Il pencha légèrement la tête sur le côté, son regard brillant à cause de l’alcool et de lumière au gaz qui rendait le tout presque irréel.
“Le bon vieux temps ?” L’acidité vient lui prendre la langue. Il pourrait se montrer plus amère qu’il ne le voudrait et il savait que ses mots glisseraient sur John, comme la pluie sur les canards. Mais rien ne sort d’entre ses lèvres parfaites. Il se contente de sourire et vient marier ses doigts à ceux du blond avant de le tirer sur la piste de danse. La dernière fois qu’il avait dansé… Il ferma les yeux et laissa pour le moment John mener la danse. Il revoyait Gwen dans sa robe de marier… Il revoyait Ianto, jaloux qui venait coller son corps contre le sien. Il aurait adoré danser sur le Titanic. Jack en était certain. Il rouvrit les yeux, ses orbes bleus captants celle de John. “Pourquoi le TVA ne t’a pas recruté ? Je veux dire… Bien que dissident, tu aurais pu être un bon agent…”
Si sa remarque me blesse, je n'en montre rien, lui répondant sur le ton le plus plat du monde.
"Ne deviens pas méchant. On faisait une bonne équipe, tu ne peux pas le nier."
Une équipe tordue, dans laquelle chacun de nous deux était censé être le frein de l'autre alors que nous nous entrainions plutôt dans les pires mauvais coups, mais une équipe qui fonctionnait. Si je lui en ai voulu d'être parti? Oui. Parce que, s'il me l'avait demandé, je l'aurai suivi sans hésiter. Et puis, si c'était pour monter des arnaques contre l'Agence du Temps, c'est une honte totale de sa part de ne pas m'avoir invité!
Il finit par accepter ma proposition, même s'il m'est rapidement évident qu'il est parti ailleurs. Où, je ne sais pas, mais ailleurs, c'est certain. Si il veut. Chacun son jardin secret. Commentaire surprenant de ma part? Oui je suis un connard merci, mais un connard avec un minimum de ... d'accord, oubliez. Et c'est après ce qui me semble un temps trop court que je le sens se tendre, un instant avant qu'il ne plante ses yeux bleus dans les miens, posant une question qui n'a sans doute pas la même évidence pour lui et pour moi. Je suis à peu près sur que la seule raison pour laquelle lui a été recruté, c'est que le TVA n'a pas lu le mémo à son sujet. Celui sur mon compte devait être au moins aussi fourni, et c'est une fierté personnelle, si vous vous demandez.
"On faisait une bonne équipe, une équipe qui fonctionnait surtout." Oui je l'ai déjà dit, mais laisse moi avancer, tu veux? "Mais une équipe que l'Agence n'a jamais vraiment réussi à contrôler. Le TVA aurait surement été mal avisé de retenter l'expérience." Alors pourquoi plus lui que moi? "T'as accepté de bosser avec Torchwood là où j'ai passé des années à utiliser les ressources de feu l'Agence pour mon propre compte. T'as déjà recruté une équipe il me semble, le choix était rapide."
Si je m'en formalise? Absolument pas. Je n'arrive même pas à m'en vexer un chouilla. J'ai beau avoir passé une bonne partie de ma vie à explorer le temps en long, en large et en travers, je ne suis pas spécialement attaché à ce boulot. Ce qui m'intéressait, c'était les à-cotés. Même quand le supposé diamant d'Arcadie est finalement une bombe moléculaire...