Caractère  

CALME ஐ DISCRET ஐ CURIEUX ஐ RÊVEUR ஐ FEIGNANT ஐ GOURMAND ஐ À L'ÉCOUTE ஐ CRÉATIF ஐ ATTENTIF ஐ AFFABLE ஐ APATHIQUE ஐ DÉBROUILLARD ஐ MÉLOMANE ஐ VOYAGEUR ஐ RECUEILLI ஐ MAUVAIS PERDANT ஐ ARROGANT

    La première impression que tu laisses est celle d'un jeune homme perdu, quoi qu'il fasse et où qu'il aille. Perdu dans ses pensées, à admirer ce qui ne mérite pas d'être admirer et à porte de l'attention sur les ignorés. La tête dans la lune, jour et nuit. C'est ce qui saute le plus souvent aux yeux lorsque l'on croise ton faciès au détour d'une rue. Tu rêvasses et t'égares dans tes propres pensées, à essayer de t'imaginer, de projeter ton futur sans réel succès. Tu arrives trop souvent à la conclusion que prévoir, ce n'est pas ta tasse de thé. Que ce que tu aimes, c'est avant-tout de vivre au jour le jour, comme si chaque jour était ton dernier.

Tu sembles constamment à la recherche de quelque chose. Tu ne manques pas de mots, puisque tu es capable de bels poésies dans tes chansons et tu joues avec ceux-ci. Tu manques d'émotivité. Rien ne semble t'ébranler, comme si ton coeur n'était finalement que pierre. Ce manque, cette chose qui t'échappe, elle t'obsède au point que tu offres en sacrifice tes heures de sommeil, afin d'attirer la connaissance à ce sujet. Rien à faire. Ou presque. Ton palpitant s'affole face à un individu capable de te tenir tête. Tu trouves alors ta réponse un court instant. Tu vois ce défi à relever, une excitation éphémère de dominer l'autre, avant de bien vite retomber lorsque c'est chose faite. Lorsque tu obtiens gain de cause. Tu t'ennuies de cela. Tu t'ennuies lorsque trop rapidement, on rend les armes à tes pieds. Tu éprouverais presque de la déception, mais cela ressemble plus à de la paresse. Se battre, c'est si épuisant. Perdre, c'est si frustrant.

Ô mauvais perdant que tu es, tu détestes cela. Tu vies pour gagner, tu n'existes que par la victoire à ton sens et c'est cette même victoire qui motive tes combats. Le palmarès à aggrandir. Tu t'accapares le trophée, tu le poses sur ton étagère, puis après ? Après tu te rendors, tu retournes à ton quotidien morne et ennuyeux. Tu remets la peau de ce garçon sage et discret, de celui oubliable.

ANECDOTIQUE ஐ Tu portes le nom de "Pheles" sans que tu ne sâches pour quelle raison. Ils ont beau s'être démenés, ils n'ont jamais réussi à ratracer ton acte de naissance jusqu'à tes parents. • "Ambrose" est un nom qui ne sonne pas du tout allemand et pourtant, on te l'a donné. Ambrose, l'Immortel, le nectar des dieux grecs ; Cela aurait pû être une lubie de la sage-femme qui t'a bercé, il n'en est rien. Elle t'a surtout appelé ainsi, parce qu'à ta naissance, on dit que tes yeux était de la même couleur que l'ambre, mais qu'un tel nom ne sonnait pas vraiment masculin. Alors ce fût Ambrose. • Tu es insomniaque. Tu fais régulièrement de deux heures à peine et tu rattrapes comme tu le peux la journée en faisant des siestes. Ton rythme de sommeil est désastreux au possible, mais tu y es tellement habitué dorénavant que tu ne t'en soucies même plus. Cela fait parti de ton quotidien à présent et tu sais comment rentabiliser ton temps. • De paire avec ton rythme de sommeil anormal, tes goûts culinaires ne volent guère plus haut. Tu aimes les sucreries et la malbouffe. Tu passes tellement de temps à acheter des plats à réchauffer ou des bonbons, que tu es un piètre cuisinier. • Tu apprécies le tourisme et t'essayer à de nouvelles choses, que ce soit alimentaire ou vestimantaire. • Tu écoutes de tout et cela se sent dans ta patte musicale, car elle est une variétée de tout ce que ton oreille a pu écouter jusqu'à là.  

   

Pouvoirs  

    Aucun pouvoir ne coule dans tes veines pour le moment, car tes souvenirs sont disparus. Tant mieux dans un sens, car le jour où ils se réveilleront, la terre tremblera.

   
   

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. Tu es aussi vieux que la terre elle-même. Toi, rejeton de Satan, Dieu du Mal et maître de la Géhenne, tu es son septième fils. Il a insufflé la vie dans cette nature si précieuse aux humains et pourtant, si souvent saccagée par ces derniers pour te créer. De tous les princes, tu es le petit dernier. Du moins, tu l’étais avant la naissance de ton jeune frère, Rin. Malgré ce titre, tu es l’un des plus forts. Ta force était plus belle encore il y a bien des siècles, lorsque tu possédais tous tes pouvoirs. Ton influence était telle que tu étais capable d’élever des montagnes d’un claquement de doigts ou d’implanter une luxuriante forêt d’un simple tapotement du pied. Cependant, las de te faire piétiner par l’humanité, excédé par ces petits hommes semblables à des parasites sur ta peau, tu t’es réveillé de bien mauvaise humeur. Tu as pris une profonde inspiration et tu as soufflé à la face de l’humanité une horrible épidémie, afin de la décimer, rendant ainsi Assiah totalement inhospitalière et invivable.

Tu n’avais pourtant rien contre ces insectes, étant donné que tu étais relativement neutre à ce sujet. Tu ne prenais pas parti dans ce conflit plurimillénaire entre humains et démons. Tu étais même prêt à les laisser tranquille si en retour, ils te fichaient la paix et continuait à te faire des offrandes. D’autant que ton grand-frère, Samaël, Roi du Temps, semble beaucoup les apprécier pour leur éphémère existence qui les poussent à vivre comme s’il n’y avait pas de lendemain.

Il n’était pas dans l’intérêt des humains de te laisser continuer à décimer leur espèce, alors pour apaiser ta colère l’Empereur de la Création et fondatrice de l’Ordre, Shemihaza, s’est sacrifié pour te stopper, cristallisant ainsi ton essence avec son propre corps. Elle a cependant laissé ta conscience libre, en échange de ta servitude auprès de ses descendants. Un tout petit fragment de ton être, suffisant pour que malgré cette entrave et ce serment, tu puisses continuer à vivre.

La perte de la quasi-entièreté de ta force a influencé sur l’estime de tes frères à ton encontre, mais pas sur l’autorité des démons affiliés à la terre. Ceux qui remettaient cela en doute étaient sévèrement puni par la mort. Tu as passé des années dans la Géhenne à passer ta colère et ta frustration sur tout ce qui bougeait, jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à l’affirmation de ce que tu voulais conserver, à savoir ta place parmi les Baal. Quoi que tu fasses et même si cela te mettait dans une rage folle, tu étais enchainé à cet accord, ce pacte, avec la descendance de Shemihaza et l’ordre des Grigori.

Puis il est né.

Le huitième rejeton de Satan. Celui qui a hérité de ses flammes si particulières. Vous le regardiez depuis la Géhenne, mais il a fallu un accord entre ton grand-frère et ton paternel, pour que tu puisses voir par toi-même qui il était et à quoi t’en tenir. Même si ton visage s’est éteint de tout ressenti, ton excitation était palpable dans ton regard en voyant que tu avais un petit-frère. Deux petits-frères même, même si son jumeau était inintéressant à tes yeux. De nouveaux visages qu’on t’a envoyé tester.
Tu t’es exécuté, tu t’es présenté à lui dans un parc d’attraction quelque peu mégalo à l’effigie du directeur de l’académie et ce que tu voulais, c’était voir ses flammes. Comprendre leur fonctionne. Cerner le personnage face à toi. Tu as été déçu à ta première rencontre. Déçu de voir qu’il n’usait pas de ce pouvoir si précieux, si incroyable et qu’il préférait le contenir dans un fichu sabre. Tu as songé à le briser, son précieux sabre. À rompre ses chaines qui le retenaient. C’était un cadeau que tu voulais lui faire. Tu voulais jouer avec sa nature profonde et non pas la façade d’un stupide étudiant humain, mais tu l’as enragé. Tu l’as corrigé et tu lui as promis une nouvelle rencontre. La deuxième fut une rouste monumentale. L’amitié, l’amour, l’affection, les liens ; Ces choses stupides ont causé ta perte, ta seconde défaite, cuisante, alors que tu l’as dévoilé aux yeux de ses précieux amis. Cela t’a coûté cher, puisque ton propre ainé t’a emprisonné, soi-disant pour te préserver et te laisser le temps de reprendre tes forces. Il t’a également offert la satisfaction de ramener ton petit-frère dans ta prison où, à cœur dévoilé, tu l’as défait sans aucunement forcer, exposant à ce dernier ton point faible, mais cela ne t’a libéré en rien.

En plus de cela, lors de cette soirée en forêt, tu as rencontré aussi pour la première fois l’une de ses descendantes à Elle. Plus tard, lorsque tu t’en es rendu compte et que tu as réalisé la similitude entre les deux têtes blondes, tu as accusé Samaël d’avoir monté le coup, de l’avoir fait exprès et à part un sourire sournois, tu n’as jamais eu de réponse de sa part. Dès l’instant où il t’a fait poser les pieds dans ce monde, tu étais destiné à la croiser et à respecter ton pacte avec Shemihaza. À l’aube de la guerre entre humanité et démons, tu étais aux côtés de l’humanité, car tu devais servir la petite Shiemi. Stupide fillette fragile, qui a pourtant réussi à te soumettre à sa volonté. Triste sir que voilà, alors que toutes ces mésaventures te perdent. Toi qui es si fier de ta force, qui prône en grande estime tes pouvoirs, être trainé dans la boue de la sorte sans savoir vers qui diriger ta rancœur te rend perdu dans un conflit où tu ne voulais, de base, ne pas mettre les pieds.

    Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. Tu t’approches doucement de la trentaine. Toi, fils de personne, garçon né sous “x” puis jeté à la naissance comme un malpropre. Personne n’est capable de te dire qui t’a insufflé la vie. Tu as été baptisé par une sage-femme et le médecin en charge de la maternité dans laquelle tu es né. Quelque chose planait autour de toi. Peut-être de la malchance. Peut-être de la peur. Tu as été trainé de famille d’accueil en famille d’accueil, mais aucune ne t’a convenu. Ta scolarité, désastreuse à cause de ces toits changeant au-dessus de ta tête, a été une véritable plaie pour toi. Entre ces moqueries qu’on te crachait au visage, parce que tu étais moue et désintéressé de tout, et ces questions d’avenirs incessantes qu’on te rabâchait pour exercer une pression sur tes épaules ; tu as quitté bien vite l’école.  Un décrochage scolaire flagrant, tandis que tu préférais flâner dans les rues et que tu cherchais des ports d’attaches. Des appuis sur lesquels te tenir et qui te donneraient une bonne raison de te réveiller tous les matins.

Tu ne comprenais pas pourquoi ces gens autour de toi courraient. Après l’argent, après le temps, après la gloire, après un voleur, après une justice ; Ils courraient toujours autour de toi inlassablement, tandis que tu prenais ton temps. Les stupéfiants t’aidaient à garder le contrôle. À ne pas laisser cette course collective t’emporter au loin. Tu préférais apprendre par tes propres moyens, au plus grand damne de tes tuteurs, qui passaient leurs après-midis à te courir après. Un petit voyou naissant, qui ne faisait de mal à personne sauf à lui-même.
Trop jeune pour être laissé à l’abandon dans les rues, livrés à ses propres démons, ils n’étaient pas suffisamment déterminés pour te retenir de chuter. Tes spliffs te prenaient tout ton argent, car les revendeurs n’avaient pas de pitié, même si tu étais un bon client. Alors quand il s’agissait de manger ou d’acheter de quoi te divertir, ou même t’habiller, tout était déjà parti en fumé. Tu ne t’en souciais pas, parce que tu avais trouvé une solution simple pour cela : le vol. Tu chapardais à tour de bras dans les magasins, t’offrant ainsi gratuitement ce que des idiots payent bêtement en s’échinant tous les jours à travailler. Est-ce insolant ou injuste ? Tu estimes que la notion même d’argent est injuste. Que ce n’est pas normal de devoir courber l’échine pour se remplir l’estomac.

Tu as pris goût à ce rythme de vie, même si cela t’a coûté plusieurs séjours en garde à vue. Parce que plus tu réussissais, plus tu visais gros. Tu ne te contentais plus de nouilles instantanées à réchauffer, mais de la caisse complète ou encore, d’objets de valeur. Avec pareil quotidien, des habitudes de petits criminels, plus aucune famille ne voulait de toi, car matérialistes, elles avaient bien trop peur que tu les prives de leur affaire. Tu étais encore trop jeune pour être placé en prison et tes délits n’étaient pas jugés “graves” pour mériter un tel séjour. À la place, tu avais été emmené en maison de redressement pour mineur et tu n’avais plus cette liberté de vivre en comblant tous les besoins que tu voulais combler. Tu avais des heures à pointer, des devoirs à faire, des leçons à apprendre ; Une journée menée à la baguette où la pression était plus grande pour te pousser à te concentrer sur ton avenir.

Tu n'avais pas apprécié qu’on te prive autant aussi vite. Tu as eu un coup de colère, avant que l’on te rappelle ne pas aggraver ton cas en ruant de coup l’un des surveillants. Cela t’avait démangé. Le terrain était prêt. Tu l’avais couché avec une force prodigieuse et insoupçonnée venant d’un garçon aussi calme, instinctivement tu l’avais bloqué en t’asseyant sur lui et ton poing était serré, prêt à s’abattre sur sa mâchoire. Pourtant tu n’en fis rien. Tu as rongé ton frein et tu as repris ton calme. La cure était une désintoxe plus poussée qu’un simple détachement de l’addiction. Tu apprenais à revenir dans les clous, à trouver une voie qui te plait, un travail pour t’occuper et des projets. Ils avaient trouvé une astuce pour te faire oublier la cigarette et la fumette. Ils remarquaient ton amour pour la musique et ils t’ont proposé de suivre des cours. De te détendre autrement qu’en foutant en l’air ta santé et ta crédibilité. Le premier instrument que tu as eu, c’était un vieux piano. Ensuite tu as découvert le synthé et les instruments à corde. Tu n’arrivais pas à te fixer, puisque tu étais curieux. Tout ce que l’on te mettait entre tes mains, c’était expérimental pour toi, mais cela ne te suffisait pas. Tu voulais essayer d’autre chose, tu cherchais un style, une façon de te rendre unique et remarquable.
C’est durant ces moments que tu as rencontré celui qui deviendra ton meilleur ami. Ou du moins ce qui s’en rapproche. Tu préfères dire que c’est une sorte de frère, puisque c’est ainsi que tu imagines la complicité d’un tel lien. Il est bien plus enjoué que toi et il démontre plus facilement sa motivation. Il est si bavard, que tu l’as laissé gérer tout ce qui touchait à la communication, la publicité, les réseaux. Tu ne regardes plus et de toute façon, il ne cherche plus ton approbation.

Tu aurais pu faire carrière dans la musique, mais finalement c’est la rencontre avec une petite blonde aux yeux clairs qui t’a fait prendre un détour. Tu étais simplement venu chercher des fleurs pour remplacer celles qui avaient fané dans ta chambre, et pour la première fois ton cœur a battu si fort que son battement est parvenu à tes oreilles, sans que tu ne l’expliques. Tu es revenu à la boutique, plusieurs fois. Tu as fait des pieds et des mains auprès de la tenancière, sa mère, pour qu’elle te prenne comme homme à tout faire et maintenant, tu apprends même la fleuristerie à leurs côtés. Tu ne te lasses pas de les écouter, comme fasciner par cette passion et cet hardeur qu’elles dégagent toutes les deux dès qu’elles se mettent à parler de plantes. Elles ont toujours une histoire à raconter autour, mais tu préfères davantage lorsque c’est la plus jeune, la fille, qui te les raconte, car elle apporte un soupçon de croyance et d’occulte à chacune d’entre elle. Elle te parle des jardins merveilleux et des créatures qui les protègent sans craindre leur courroux, comme si finalement elle cherchait leur amitié en faisant en sorte qu’elles ne sombrent jamais dans l’oubli.
   
   

   Prénom ou pseudo Shirosaki
   Age Toujours 31 ans.
   Comment avec vous découvert le forum ? De la même manière  .
   Quelque chose à dire ? Ce n'est que le début  .