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I can see in your eyes... — Eden

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Ruth Davidson

Ruth Davidson

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I can see in your eyes... — Eden 9ejk
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MessageSujet: I can see in your eyes... — Eden I can see in your eyes... — Eden EmptyVen 24 Mai 2024 - 1:32

I can see in your eyes...
Feat @Eden Gardner
Tu n'en pouvais plus. La ville, la foule, tu étouffais. Tu avais vu les mêmes visages, les mêmes personnes pendant des années, vivant dans une parfaite petite bulle que tu étais la seule à pouvoir titiller un peu. Tu t'amusais à la déformer, jouant dans les limites lorsque tu faisais le mur du couvent où tu as grandi. Pourtant, lorsque ta bulle de confort avait éclatée, tu n'avais pas eu d'autres choix que de retomber sur tes pieds et vite. Tu avais toujours pensé qu'Irina te soutiendrait, qu'elle serait toujours là pour toi, c'était l'impression qu'elle t'avait laissé. Ca avait été terriblement dur pour toi de t'apercevoir qu'elle ne tenait visiblement pas à toi autant que tu tenais à elle. Elle avait été la seule personne que tu avais un minimum considérée jugeant la Mère Supérieur et toutes les autres nonnes bien trop connes pour te comprendre. Pourtant, grandir dans le calme, sans réelle distraction rendait la ville difficile à supporter pour toi. Tu t'en éloignais, dès que tu le pouvais. Tes écouteurs dans les oreilles, la musique à fond, tu regardais le paysage défilé alors que tu te rendais dans un endroit que tu ne connaissais que trop bien.

Tu profitais de ce genre de moment pour te retrouver avec toi-même, pour te perdre dans tes pensées. A vrai dire, ce jour-là, tu questionnais ta foi, ton envie de continuer à t'impliquer pour un Dieu qui n'avait rien fait pour toi, qui continuait de dresser des épreuves sur ton chemin. Tu savais bien ce que disais tous ces culs-bénis, tu savais bien que c'était soi-disant parce que "Dieux donne les plus dures batailles à ses meilleures soldats" et bien que tu sois très fière d'être une battante et de ne jamais baisser les bras, quelque chose en toi te poussait à ne plus croire à toutes ces foutaises. Tu ne pouvais t'empêcher de te sentir trahie sans que tu ne puisses réellement comprendre pourquoi. Par contre, tes cicatrices elles étaient bien là. Que ce soit mentalement ou physiquement. Tu n'étais pas du genre à étaler tes états d'âmes, à te plaindre sur ton sort, pourtant tu réfléchissais énormément, tu l'avais toujours fait. Il y avait des choses que tu pouvais expliquer, des choses que tu mettais sur le dos de la religion, de l'intervention divine, d'autres qui avaient toujours été là, de manière inexplicable. Les deux traits parallèles dans ton dos en était la preuve. Irina t'appeler son petit ange parce qu'elle pensait que c'était la preuve que tu en étais un, que tu étais comme envoyé par Dieu pour elle. Les autres soeurs ne voyaient pas ça du même oeil, elles elles t'avaient vu t'amuser innocemment dans le jardin, elles savaient que tu étais aussi cruel qu'un félin. Pour ces pétasses, ce n'était qu'une preuve de plus de ton ascendance démoniaque, tu ne pouvais qu'être Lucifer prenant l'apparence d'une petite fille pour tester leur foi à toutes. Pourtant, ce n'était pas le cas et l'idée qu'elles aient pu penser ça de toi te donner la nausée. Tu remettais en doute la religion, tu remettais en doute tes croyances, mais clairement pas les personnages bibliques que tu appréciais, ou -comme dans ce cas- pas.

Tu descendis du bus et vu l'étendue bleue qui était là, partout, à perte de vue. L'odeur du sable chaud, du sel et de l'eau t'apaisèrent instantanément. Tu aimais la mer, tu aimais le calme qui s'éveillait en toi. Alors tu pris la peine d'avancer et d'enlever tes chaussures pour les ranger dans ton sac à dos avant d'aller marcher dans le sable. Ta musique changea et tu reconnus Rage Against the Machine avec cette chanson que tu écoutais bien trop souvent pour ne pas la reconnaitre Killing In The Name. Tu remis rapidement la brettelle de ton débardeur qui tombait lascivement sur la cicatrice de ton bras gauche. Après quoi, tu te mis à marcher au rythme de la musique accélérant de plus en plus jusqu'à te mettre à courir au bord de la mer. Tu savais qu'il n'y avait quasi personne à cette heure-ci de toute manière, tu bousculerais probablement la première personne qui chercherait à te sortir de cet état si plaisant dans lequel tu étais. Tes pensées partir loin, encore plus loin que dans le bus et tu te revis écouter une guitare, une chanson totalement différente joué par un homme que tu n'avais probablement jamais croisé au terrain vague où tu allais quand tu fugais. Tu ne réfléchis pas, ne cherchant pas réellement à comprendre pourquoi tu étais posée contre lui alors qu'il grattait les cordes de son instrument. Ce n'était pas la première fois que tu le voyais, tu avais fait des rêves où son visage apparaissait lorsque tu vivais encore au couvent. Tu avais mis cette apparition mystique sur le dos de Dieu ou du moins de tous les extraits bibliques que tu devais lire tous les jours.

C'est justement, à ce moment là que ton regard croisa celui de l'homme que tu avais cru imaginé pendant tout ce temps. Vous vous croisâtes et tu compris dans son regard que lui aussi semblait te connaitre. Tu manquas de te vautrer en te tournant rapidement et te rattrapa sur son bras. Tu repris ton souffle durant un temps qui te sembla être une éternité tant se fut gênant. Tu étais accrochée au bras de cet inconnu et ne savait pas quoi lui dire. Pourtant tout comme tu te sentais horriblement trahis par Dieux sans en avoir de preuves, tu sentais que tu ne devais pas le laisser partir. Alors, tu finis par dire.

- Je sais que c'est étrange, mais j'ai l'impression de vous connaître.

Une vague d'image te submergèrent, comme des rêves éveillés, des pensées parasites que tu n'aurais pas voulu avoir, des moments de votre vie que tu ne pouvais comprendre, des choses que tu avais visiblement vécu alors que tu n'en as aucun souvenir. C'était vertigineux et tu manquas de perdre ton équilibre alors que tu cherchais à reprendre tes esprits. Tu ne savais rien de lui, mais une seule chose était là, dans ta tête en néon à briller fort pour que tu y prêtes attention, un simple prénom.

- Adam?

Tu n'avais aucune idée de qui pouvait-être Adam ou le brun qui se trouvait devant toi, tu ne connaissais ni l'un ni l'autre (ni d'Eve, ni d'Adam pour le coup), mais ton instinct te criait qu'il fallait que tu y fasses attention et il ne t'avait que très peu trompé.



LYA



Dernière édition par Ruth Davidson le Lun 3 Juin 2024 - 15:21, édité 2 fois
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Eden Gardner

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MessageSujet: Re: I can see in your eyes... — Eden I can see in your eyes... — Eden EmptyJeu 30 Mai 2024 - 18:51

I can see in your eyes...


Comment la même chose pouvait à la fois vous sauver et être la raison de votre damnation ? La guitare avait cet effet paradoxal sur lui. En entendre les premiers accords, totalement par hasard, à la radio, l'avait touché au plus profond de son coeur, comblant instantanément un vide en lui dont il ignorait l'existence avant cela. Cette sensation enivrante n'avait fait que grandir lorsqu'il s'était acheté sa propre guitare. Il avait cette impression étrange d'être enfin complet, comme si cet instrument avait toujours fait partie de lui, mais, qu'il l'avait juste... Oublier ? Un sentiment d'autant plus fort qu'Eden avait découvert être naturellement doué pour ce style de musique qu'était le rock. Là où il lui avait fallu toute une vie pour parfaire ses gammes de piano, il avait réussi des enchaînements complexes quelques heures seulement après l'acquisition de sa première guitare électrique. C'était aussi incroyable que déstabilisant.

Il aurait pu savourer ce bonheur grisant, si ce sentiment ne s'était pas lentement accompagné d'un malaise tout aussi déroutant. Avec la guitare, étaient apparus les rêves. Ceux-ci avaient commencé sous la forme d'une simple mélodie qui le poursuivait au réveil jusqu'au moment où il avait commencé à en retranscrire les notes sur des partitions vierges. À mesure qu'il reconstituait la mélodie, des paroles lui étaient venues à l'esprit presque aussi naturellement que son doigté à la guitare, et, avec les paroles évoquant un enfer éternel, étaient arrivés des souvenirs de moins en moins joyeux.

Pourtant, les premiers souvenirs de cette autre vie avaient été tout bonnement incroyables ! Tellement meilleur que sa vie actuelle. Le Paradis était si exceptionnel ! Ce sentiment d'impunité qui lui était si familier, mais qui était d'autant plus merveilleux qu'il était une personne importante : le premier homme, rien de moins. Une vie tellement meilleure que celle d'un musicien coincé dans un orchestre, aussi prestigieux soit-il. Surtout, c'était une sensation qui ne s'accompagnait pas d'une pression à l'excellence, comme ici. Il avait voulu y croire, sans retenue, à cette autre vie. Jusqu'au moment où une autre mélodie était venue hanter ses songes, elle illustrait une espèce d'assemblée au sujet d'une âme à juger apte ou non à atteindre le Paradis. Sa vie rêvée parfaite avait commencé à s'effilocher à partir de cet instant. Il y eut ensuite les souvenirs d'une bataille, de sa défaite, de sa... Mort ? Non, les souvenirs continuaient. Les pires. Celle d'un changement. Au point qu'Eden était plus perdu que jamais sur QUI il était.

Répondre à cette annonce pour un cabaret avait empirer les choses. Il lança un regard lourd de reproches à sa guitare. "Tout ça, c'est de ta faute, putain ! Pourquoi t'es entré dans ma vie, saloperie ?" Marmonna-t-il à l'instrument. Il aurait voulu poursuivre en disant d'à quel point sa vie était meilleure avant que le rock ne vienne s'en mêler. Le mensonge était trop gros, même pour lui. Il étouffa ce reproche, comme tous les autres qui lui venait en tête, avec un grognement rageur.

Au final, il avait rangé sa guitare dans sa housse de transport, passer la sangle en bandoulière et avait marcher jusqu'à la plage. Le mouvement régulier du manche contre son épaule, accompagnant chacun de ses pas, le rassurait autant que nourrissait une espèce de rancune. Il avait pris ses écouteurs par pur réflexe et ils pendaient mollement autour de son cou. Il n'était d'humeur à écouter du rock.

Arrivé à destination, il se stoppa net à quelques mètres de la mer. Suivant une espèce d'impulsion rageuse, il se délesta sa guitare, s'en saisit par le manche, et commença un geste comme s'il avait voulu balancer l'instrument dans la mer. Heureusement, il se stoppa en plein milieu de son geste. Putain, qu'est-ce qu'il avait été sur le point de le faire ? Il ramena la guitare contre lui, la serrant comme s'il s'agissait de l'objet le plus précieux au monde, comme s'il n'avait rien d'autre dans sa vie. Un profond sentiment de désespoir le submergea, en réalisant à quel point cette dernière pensée était vraie. Il resta ainsi, le temps que sa respiration se calme et que l'impulsion qui avait failli causer la perte de son instrument fétiche s'en aille. Lentement, il ramena la sangle en bandoulière.

Il se retourna, commençant à prendre le chemin pour rentrer, et pestant contre le fait d'avoir gardé ses baskets pour marcher dans le sable. Pire idée du monde. Il s'arrêta en apercevant quelqu'un courir. Il aurait aimé se dire que cette personne courait vers lui, mais, il était plus probable que se soit en direction de la mer. En tout cas, lorsque leurs regards se croisèrent, Eden se retrouva de nouveau submerger par un flot de sentiments contradictoires. La joie, le soulagement, l'apaisement, la douleur, la honte. Tout s'enchaîna en même temps que les souvenirs liés à cette personne. La moindre nuance s'afficha sur son visage décidément trop expressif. "Lu... Lute ?" Souffla-t-il, sans espérer y croire. Il était pris en même temps de l'irrésistible envie de se jeter dans ses bras, tout comme il avait envie de la fuir. C'était... Bizarre, non ? Comment pouvait on avoir ses deux envies opposées en même temps ?

Avant qu'il ne puisse faire clairement le tri dans ces sensations étranges, l'autre personne manqua de tomber et se rattrapa à son bras. "Wow, attention." Lança-t-il en tenant l'épaule de l'inconnue (qui n'en était pas vraiment une) pour l'empêcher de tomber. Il lâcha presque aussitôt sa prise, avec une grimace d'excuse. "Est-ce qu... Est-ce que tout va bien ?" Mentalement, il jura contre lui-même. Putain... Il n'avait pas plus con encore en stock comme question ? Instinctivement, sa main se posa sur celle qui était cramponnée à son bras en un geste accompagné d'un sourire rassurant qui voulait muettement transmettre l'idée qu'il ne comptait pas disparaître. Pourtant, toujours paradoxalement, une part de lui voulait lui faire lâcher prise et filer au plus vite. Une contradiction qui se transmit par une légère crispation dans la main posée.

La demoiselle lui dit alors qu'elle avait l'impression de le connaître. Cette déclaration le fit sourire. Le sourire joyeux de celui qui venait de retrouver une nouvelle part indispensable de lui-même. Il aurait voulu la serrer contre lui et ne plus jamais la lâcher, en se laissant bercer par les souvenirs heureux d'un quotidien qui avait été un jour le leurs. Sauf qu'une ombre d'angoisse ne tarda pas à ternir son sourire et coupa court son impulsion avant qu'il n'ait pu faire le moindre geste pour le concrétiser. Une impression qui se renforça alors qu'elle prononça son véritable prénom. Le souvenir de la dernière fois où il l'avait entendu le prononcer lui arracha une grimace. Sa main lâcha celle de l'autre, toujours cramponnée à son bras, comme si ce contact physique lui était soudainement devenu insupportable. Il préféra agripper la sangle de sa guitare à la place, histoire de s'occuper la main libre.

"Pas loin... Eden." Répondit-il, avec l'expression en demi-teinte de celui qui avait conscience de faire une blague nulle. Il retrouva bien vite une expression aussi soucieuse qu'hésitante. "Tu... Euh... Vous êtes certaine que tout va bien ? On dira que vous avez vu un fantôme." L'idée que cette conversation se finisse là l'angoissait. Le bruit d'un battement d'ailes s'éloignant loin de lui planait dans son esprit, lui pinçant le coeur et l'étouffant sous un sentiment d'abandon. À croire que c'était plutôt lui qui avait vu un spectre. Il voulut se raccrocher à un souvenir plus joyeux. "Hm... Attends-moi là. Je reviens tout de suite." Dit-il, sous le coup d'une impulsion, repassant brutalement au tutoiement. Il fila après un nouveau sourire rassurant, promesse muette qu'il comptait vraiment revenir. Il courut en direction du premier stand ouvert et ne tarda pas à revenir en tenant deux milk-shakes. "Un peu de sucre. Ça devrait aller mieux." Dit-il en tendant l'un des gobelets. Inconsciemment ou non, il avait choisi le parfum préféré de Lute, porté par le souvenir plus heureux où ils déambulaient tous les deux, milk-shakes en main, dans les rues du Paradis. Une tentative désespérée de vouloir prolonger l'instant, tout en fuyant les sujets délicats.

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MessageSujet: Re: I can see in your eyes... — Eden I can see in your eyes... — Eden EmptyLun 3 Juin 2024 - 18:04

I can see in your eyes...
Feat @Eden Gardner
Courir pieds nus sur le sable n'était pas vraiment le plus pratique en terme de mobilité, mais tu aimais ça. Plus précisément, tu aimais ressentir cette sensation de contrôle sur ton corps, sur tes mouvements. Tu avais toujours été comme ça et n'avais pas envie de changer. Pourquoi faudrait-il que tu t'adaptes à des normes de "normalités" quand personne ne s'était jamais adapté à ce qui te semblait normal ? Pour beaucoup, vivre avec des parents aimant étaient normal, pour toi ça ne pouvait pas l'être. Tout comme ton envie de silence, de ne pas te mêler aux autres étudiants que tu voyais tous les jours. C'était étrange, peut-être, mais ça t'éviter de perdre ton temps. A tes yeux, beaucoup de ces futilités n'étaient pas utiles. Tu ne t'intéressais aux autres que lorsque tu n'avais pas d'autre choix ou alors quand tu en ressentais le besoin. Autant dire que c'était suffisamment rare pour être remarqué. Pourtant, il avait attiré ton attention, piqué ta curiosité.

Tu avais manqué de justesse un repas non voulu de coquillages sans parler du sable qui se serait probablement immiscé dans ta vie comme la chimio dans celle d'un cancéreux (en d'autres termes, tu n'aurais pas vraiment eu le choix). Tu avais l'habitude de la plage, mais étrangement, tu n'étais pas aussi stupide que les enfants qui s'y vautraient pour l'engloutir par poignée. En retrouver dans ton sac et tes vêtements te suffisait amplement. Tu te sentis vaguement reconnaissante envers lui, ta fierté mal placée te hurlant que tu aurais quand même pu te débrouiller seule pour ne pas tomber. Tu ne répondis pas à sa première question, tu savais simplement qu'il fallait que tu te sortes de cette vague de souvenirs qui te happait petit à petit. Tu étais prise d'un vertige et ne savais pas comment t'en débarrasser. Tu avais l'impression de le connaitre et tu savais qu'il n'était pas un inconnu pour toi. Tu te souvenais de son visage, de l'avoir déjà vu plusieurs fois mais tu ne pouvais pas emmètre une hypothèse qui te semblait logique. Parce que dire que tu avais rencontré un inconnu dans tes rêves avant de le voir dans la réalité, c'était un peu trop niais et princesse pour toi. Non, tu étais bien trop terre à terre pour croire à ses conneries. Il fallait que tu trouves une vraie réponse à ce que tu ressentais, à ce réconfort que sa voix te faisait ressentir. Tu finis par revenir à toi, tu remarquas alors sa main sur la tienne, te réchauffant légèrement, comme un contact que tu avais toujours voulu avoir mais n'avais jamais eu.

Pourtant, tu finis par le lâcher à contre coeur -pourquoi d'ailleurs ?- et par le détailler un peu plus du regard. Il avait un étuis à guitare dans le dos, un t-shirt d'un groupe qui ne te parlait pas et des baskets pleines de sables, trahissons la bataille qu'il avait mené pour marcher sur la plage. Il te répondis avec humour et tu te mis à légèrement froncer les sourcils sans pour autant comprendre d'où te venait son nom. Tu te mis à sourire légèrement, comprenant l'ironie de la situation. Tu l'avais appelé "Adam", comme le premier Homme alors que son nom venait en réalité du jardin : "Eden". C'était tout de même une énorme coïncidence que tu ne pouvais ignorer. Sa question te déstabilisa légèrement. Est-ce que tu avais vu un fantôme ? Peut-être. Est-ce que tu saurais l'expliquer ? Absolument pas. Tu te mis alors à hocher la tête, seul moyen d'acquiescer sans avoir l'impression de dire quelque chose d'étrange.

- Moi c'est Ruth

Tu le regardas te sourire sans pour autant pouvoir dire quelque chose face à tant de joie apparente. Tu n'étais pas habituée, les sœurs étaient toutes inexpressives, même celle que tu avais considérée comme une mère pendant des années ne t'avaient jamais souris comme ça. Tu avais le droit au regard plein de pitié et au sourire digne de Mona Lisa voulant à la fois tout et ne rien dire. Tu le regardas s'éloigner sans avoir ajouté quoi que ce soit. Sérieusement, tu allais faire quoi ? L'attendre sagement alors que tu ne le connaissais pas et qu'il pouvait être un dangereux psychopathe? Peut-être oui. Est-ce que ça te faisait peur? Pas le moins du monde.

Tu n'avais pas quitté des yeux la direction qu'il avait prise et tu le vis revenir vers toi avec deux gros gobelets. Tu n'avais pas non plus bougé d'un iota -sans compter tes cheveux que tu avais dégagé de ton visage- et il sut parfaitement où te trouver. Tu pris la boisson qu'il te tendit et remarqua la couleur légèrement rosé de la boisson. Avait-il pensé qu'elle était le genre de personne à apprécier la douceur de la fraise ? Tu les regardas tour à tour lui puis le gobelet et finis par parler.

- Merci. Tu... Vous n'étiez pas obligé.

Pourtant, tu ne voulais pas te montrer impolie -pour une fois- et amenas sans poser de problème la paille à ta bouche. Tu ne t'y attendais pas mais l'acidité suivant la douceur fruité de la framboise s'empara de tes papilles. C'était un fruit que tu adorais, ton préféré même. Comment pouvait-il le savoir ? Tu le regardas, cherchant à comprendre ce qu'il attendait de toi. Tu sentais comme un lien qui vous unissez sans savoir pourquoi ni comment. Expressive comme tu l'étais, tout ce questionnement devait ce voir sur ton visage. Tu lâchas la paille des lèvres et lui demanda simple.

- Framboise, mon préféré. Comment as-tu su ?



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MessageSujet: Re: I can see in your eyes... — Eden I can see in your eyes... — Eden EmptyDim 30 Juin 2024 - 18:59

I can see in your eyes...


Entouré, mais seul. Cette sensation l'avait accompagné toute sa vie. Les compliments enjôleurs susurrées à son oreille après un succès se transformaient en paroles de vipère dès qu'il avait le dos tourné, portées par les mêmes bouches et les mêmes faux sourires. Il avait cette impression de fausseté étouffante qui se dégageait de chaque minute de sa vie, bien avant de soupçonner que toute cette vie en question ne soit qu'un mensonge. Sans cela, il n'aurait pas si désespérément espérer que la vérité se cachait dans ses étranges rêves.

Ses rêves n'étaient pas parfaits. Au-delà du sentiment grisant de liberté absolue qui s'en dégageait, Eden sentait parfois ce sentiment de fausseté s'insinuer dans le sourire ou le comportement de certaines personnes. Son 'autre lui' (ou devait-il dire son 'vrai lui' ?) ne semblait pas le remarquer, mais, pour lui, cela semblait évident car ce genre de fausseté était son quotidien sur l'île. Cependant, il y avait quelque chose de différent là-bas qui l'aidait à passer outre cette impression désagréable. À partir d'un certain point dans les souvenirs, il y avait Lute, sa fidèle lieutenante, toujours à ses côtés. Une présence qui semblait immuable, qui lui procurait le sentiment réconfortant qu'il ne serait plus jamais seul. Jusqu'à la fin, Adam avait pu compter sur sa présence. Si les rêves s'étaient arrêtés là, Eden aurait pu en tirer une certaine satisfaction malgré sa fin brutale. Seulement, les rêves avaient continués. L'apaisement s'était alors transformé en blessure et lui avait laissé un goût amer en bouche. Le dernier souvenir de Lute, son regard, le bruit des ailes partant au loin tandis qu'il tentait maladroitement de couvrir sa nouvelle apparence avec les siennes... Tout cela abîmait les souvenirs heureux auxquels l'ancien ange avait voulu s'accrocher, comme un rappel que ce lien indestructible ne l'était peut-être pas.

Et voilà que Lute était devant lui. Eden ne savait pas s'il devait espérer que ce soit vraiment elle ou non, encore moins s'il devait prier pour qu'elle ait retrouvée ses souvenirs. En réalité, il était encore plus perdu qu'au moment où il avait posé les pieds sur cette plage. Et lui ? Que devait faire ? Tout dire ou laisser le doute ? Heureusement, le manque d'équilibre de la demoiselle le tira de ses réflexions, l'obligeant à agir pour la rattraper. Malgré ses doutes, l'ancien ange ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant le duel intérieur entre reconnaissance et fierté mal placé se batailler dans le regard et dans l'attitude de l'autre. C'était tellement... Elle ! Le genre de réaction qui lui donnait envie de la taquiner, par le passé. Sans qu'il n'ose le faire ici, de peur de tout faire foirer et briser ce moment. Surtout que les sentiments heureux étaient toujours teintés des blessures liés à leur dernier souvenir commun, comme si son subconscient lui refusait la quiétude du déni. Il lui demanda si tout allait bien et sa main s'était posée sur la sienne, autant pour assurer son équilibre que pour se rassurer sur le fait que la demoiselle était bien réelle, qu'il n'était pas en train de vivre un rêve éveillé ou une illusion du même genre. Vu son manque de sommeil, en ce moment, cela n'aurait rien d'étonnant. Mais, non, il ne rêvait pas. Lute était bien là, devant lui. A nouveau, il ne savait pas comment réagir, ayant autant envie de la prendre dans ses bras que de la fuir au plus vite. Une contradiction qui le clouait sur place.

La fin de ce contact physique lui arracha un petit pincement au coeur, aussitôt suivi d'une angoisse sourde en entendant son autre nom prononcé. De toutes les réactions possibles, le musicien choisit la lâcheté en se réfugiant derrière le nom qu'il portait ici, noyant le poisson avec un trait d'humour. Il se crispa, sourire figé, face au froncement de sourcil reçu en réponse. Il savait que si une seule personne sur cette Terre était capable de voir au travers ses mensonges, c'était bien elle. Son esprit était toujours tordu par des sentiments contradictoires, il souhaitait en même temps que ce mensonge par omission soit démasqué tout en priant pour qu'il passe. Comme pour enfoncer encore un peu ce paradoxe, à son inquiétude s'ajoutant une sensation de chaleur devant le léger sourire reçu au moment où sa blague fut comprise. Il n'était pas certain de comment interpréter sa réaction face à sa question concernant les fantômes, mais, très vite, son sourire revint en entendant le prénom de la demoiselle. "Ah, on est dans le même thème." Plaisanta-t-il encore. Sa mère étant une fervente croyante, Eden n'avait pas échappé aux études bibliques. Il s'était jeté là-dedans en espérant de recevoir toujours plus d'approbation maternelle. Il y avait ressenti une rancœur féroce qui l'avait submergé pendant ces leçons de catéchisme ou lorsqu'il passait le seuil d'une église, et qui l'avait fait rapidement abandonner cette voie pour finalement choisir la musique comme moyen pour plaire à sa mère. De cette tentative religieuse ratée, il en avait gardé quelques connaissances et références bibliques. De sorte que le nom de Ruth lui fût forcément familier. Se réfugier dans cette fausse période de sa vie lui permettait d'éviter de penser au fait qu'elle ne s'était pas présenter sous le nom de Lute, ni de creuser les pensées ou émotions toujours aussi contradictoire que lui évoquait cette information. Il ne voulait pas y réfléchir.

"Ruth c'est... Euh... Dans la Bible, celle qui a accompagné sa belle-mère en Judée même si ça signifiait de tout laisser derrière elle, ou un truc comme ça, non ?" Il se traita mentalement d'idiot d'enfoncer le clou de sa blague. Ne disait-on pas que, si on était obligé d'expliquer une blague, c'était le signe qu'elle n'était pas drôle et qu'il ne fallait pas insister ? Il n'agissait pas comme d'habitude. Cela ne lui ressemblait pas d'être aussi maladroit. Tout cela juste pour prolonger artificiellement l'instant et faire rester Lut... Euh... Ruth le plus longtemps possible près de lui. Il ne savait même pas s'il devait la tutoyer ou la vouvoyer ! Alors qu'il ne s'était jamais posé ce genre de question avant et tutoyait toujours par défaut. Vraiment... C'était pathétique ! IL était pathétique. Comme maintenant, où il s'était précipité pour rapporter un milk-shake en déclarant qu'un peu de sucre lui ferait du bien. C'était quoi ce prétexte en carton ?

Il balaya le remerciement d'un haussement d'épaule, comme une manière de dire que ce n'était pas grand-chose, puis se réfugia dans sa propre boisson. Lui avait opté pour un mélange fraise-banane-chocolat, qui donnait une couleur rose brunâtre avec quelques touches de jaune dispersées à l'intérieur du gobelet. Dans ses rêves/souvenirs, il avait toujours une boisson différente, toujours un mélange pouvant sembler, à première vue, étrange, comme si son désir de se démarquer allait jusque dans le choix de ses boissons. Il essayait de tout, sauf la pomme, le seul parfum auquel il avait refusé d'y toucher. Une fois lui avait suffi.

Eden s'était montré inconsciemment plus lent dans sa dégustation au moment où Ruth porta son milk-shake framboise à ses lèvres. Soucieux, il guettait sa réaction et fit de son mieux pour cacher son soulagement, fuyant une énième fois le regard interrogateur de Ruth. Le musicien arrêta de boire. Il grimaça, regrettant soudain son choix, maintenant qu'il devait le justifier. "Juste une intuition. Je veux dire... Qui n'aime pas la framboise ?" Hasarda-t-il, dans une tentative de bluff maladroite. D'un mouvement de menton, il désigna les écouteurs de Ruth au travers desquelles il reconnut une musique familière. "C'est comme, qui n'aime pas Rage Against the Machine ? Leur morceau 'Born of a Broken Man' est une tuerie." Il se maudit intérieurement pour le choix de la chanson, qui reflétait sur certains passages un peu trop l'état de ses pensées en ce moment. "Ou 'Know Your Enemy' ou encore 'Wake up'." Continua-t-il. Putain, mais il ne pouvait pas la fermer avec ces titres qu'il pensait innocent mais qui, en réalité, faisait glisser un peu plus la conversation vers un sujet qu'il cherchait justement à éviter ? Franchement... Il avait des envies de se fracasser le front contre le mur le plus proche en se traitant de crétin. Heureusement qu'ils étaient sur la plage, sans aucun mur tentateur à l'horizon.
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Ruth Davidson

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MessageSujet: Re: I can see in your eyes... — Eden I can see in your eyes... — Eden EmptyLun 8 Juil 2024 - 23:53

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Tu n'étais pas habituée à te sentir autant considéré. Il n'avait rien fait, il t'avait simplement regardé dans les yeux et il s'était visiblement inquiété pour toi. Ce n'était pas grand chose, pourtant il y avait quelque chose dans cette attitude qui te réconforta comme tu n'avais jamais été réconfortée. Tu te sentais bête, à rester là, bouche bée, sans savoir quoi dire. Oui, tu avais vu cette personne dans tes rêves, pour autant, ce n'était pas Jesus venu là en messie pour te sauver, tu savais que ces figures bibliques n'avaient rien de parfaites. Ce n'était pas pour rien que tu remettais en compte cette foutue religion dans laquelle tu avais grandit, dans laquelle tu avais été élevée. Ton contact avec cet inconnu avait été bref, pourtant tu sentais que ton corps avait réagis et quel réaction... Ce salaud ne pouvait pas simplement réagir comme celui de toutes les femmes de ton âge ? A la limite avoir un peu plus chaud et de sentir étrange face à un homme qui ne te laissais pas indifférente. Non, il avait fallut que tu fasses ce pseudo malaise, te ridiculisant par la même occasion. Tu n'étais pas une putain de princesse disney qui tombait dans les bras du prince qu'il n'était pas non plus. Avec tout le déni dont tu pouvais faire preuve, tu mis ton malaise sur la ressemblance entre cet homme et l'un des personnages de tes rêves (non pas sur le retour de tes souvenirs), tes palpitations, la sensations étrange dans ton ventre, et ta gorge qui se serrait sur le compte du malaise (pas sur les sentiments qu'il réveillait en toi). Un diagnostique rapidement fait et surtout la vérité refusée. Tu restais fidèle à toi même, cherchant des explications rationnelles. C'est pour cette même raison que tu mis du temps à répondre à sa plaisanterie. Comment justifier son prénom biblique quand on commence sincèrement à douter de la bonté de Dieu ? Tu grimaças et croisa tes bras sur ta poitrine telle une carapace te protégeant un peu plus.

- Une des ancêtres de David, oui. J'ai été élevée dans un couvent. Les nonnes n'ont rien trouvé de mieux que de me nommer Ruth Davidson, elles étaient inspirées visiblement...

Tu n'avais jamais aimé ton prénom, ne le trouvant pas vraiment beau à prononcé, mais n'avais jamais réellement eu d'amis pour te donner un surnom. Au moins, tu pouvais te sentir bénie d'avoir reçu un prénom et le nom d'Irina, cette nonne qui s'était au départ engagée à être comme ta mère mais avait fini par te craindre comme les autres nonnes. L'amour, quelle notion ridicule, une addiction, quelque chose que tout le monde cherche mais que peu arrivent à avoir. Tu avais fini par te faire à l'idée que tu n'en aurais pas, qu'on ne pouvait pas vraiment t'aimer et ça t'allait. Tu pouvais compter sur toi-même et c'était tout ce qui importait à tes yeux. Pour autant, tu savais bien porter ton prénom. Tu savais que s'il était possible que tu t'attaches suffisamment à quelqu'un, tu pourrais être d'une fidélité à toutes épreuves. Pour autant, tu n'en avais jamais eu l'occasion.

Tu savouras la seconde gorgée de ton milk-shakes bien que surprise qu'il ait pu deviner si facilement ton parfum préféré. Tu t'étais mélangé les pinceaux, ne sachant si tu devais le vouvoyer ou le tutoyer persuadée que tu connaissais cet homme sans savoir pourquoi. Tu haussas les épaules à sa réponse peu satisfaite de voir que ce n'était pas parce qu'il te reconnaissait lui aussi. Tu te sentais bête, ne sachant pas vraiment pourquoi tu restais avec cet inconnu à boire une boisson dans laquelle il aurait pu glisser du LSD pour faire ce qu'il voulait de toi par la suite. Pourtant, en te noyant dans ses yeux bruns, tu sentais que tu pouvais lui faire confiance, que tu pouvais, pour une fois ne pas être méfiante, pour une fois, tu pouvais être toi-même et te laisser aller un peu. Tu haussas un sourcils, la paille toujours dans ta bouches, ne la lâchant que pour l'interroger

- Attends, sérieux ? Putain enfin quelqu'un avec de bons gouts !

Tu regardas le ciel, joignant autant que tu le pouvais tes deux mains. A vrai dire, tu avais souvent été jugé pour tes gouts musicaux que ce soit au couvent ou en dehors. Pourtant, tu aimais cette souffrance que tu sentais dans ce genre de musique, cette lourdeur pesante, ces cris de libérations. Ca t'aidait toi-même à te sentir mieux. Sortir un titre d'un groupe comme celui-ci était déjà un exploit, mais trois...  Tu avais trouvé ta nouvelle idole. Tu te mis à sourire, tu ne savais pas quand tu avais souris comme ça auparavant, peut-être même jamais.

- Ils sont incroyables. J'aime ce qu'ils arrivent à faire ressentir. J'ai une petite préférence pour People of the Sun

Tu enlevas l'un de tes écouteurs et pensa pour la première fois à partager ta musique volontairement avec quelqu'un. C'était quelque chose de très intime pour toi, la musique parlant souvent de ce que tu pouvais ressentir, montrant facilement qui tu étais. Sans savoir pourquoi, tu avais envie de le faire. Aspirant nonchalamment sur la paille de ton milkshake tu lui tendis l'écouteurs. Une fois qu'il l'eut attrapé, tu sortis ton téléphone et lança ton application de musique.

- Bien, qu'est-ce que tu penses de ça ?

Cet album, une femme entourée d'un drap rouge, tu le connaissais que trop bien. Tu cliquas sur l'une de tes préférées: Glass Houses. La musique se lança, douce aux premières notes, puis le growl arriva et tu sentis ton coeur s'emballer, comme si toute la colère qui stagnait en toi partait au rythme de la guitare, comme si c'était ton cri. Cette chanson n'avait rien à voir avec Eden, avec ce qu'il t'inspirait, elle te faisait simplement énormément de bien.



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Eden Gardner

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MessageSujet: Re: I can see in your eyes... — Eden I can see in your eyes... — Eden EmptyDim 4 Aoû 2024 - 21:11

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Eden devait faire un énorme effort pour ne pas garder un sourire bête figé sur son visage. L'ombre d'une angoisse qui l'avait assailli en même temps que la joie de retrouver Lute, directement lié au dernier souvenir qu'il avait de son ancienne lieutenante, l'aidait à ne pas afficher clairement ses sentiments sur un visage (pourtant habituellement si expressif). L'ancien ange devait lutter entre deux envies, d'égale force et d'importance, entre exprimer clairement sa joie et fuir au plus vite ce fantôme du passé qu'il venait de retrouver.

Le rapide contact physique qu'ils avaient eu le conforta dans l'idée qu'il ne pouvait pas la quitter, quelle que soit la profondeur de la blessure reçue parce qu'il avait pris pour un abandon face à sa chute. Mais ce sentiment amer qui lui était resté en bouche depuis qu'il avait rêvé de cette scène le rendait maladroit dans ses paroles, incertain de l'attitude à adopter. Il était à des années-lumière de l'assurance nonchalante dont il avait l'habitude, que ce soit en tant qu'Eden ou sous le nom d'Adam. D'ailleurs, il était hors de question de se présenter sous ce dernier nom. Même s'il semblait qu'elle ne se souvienne pas de qui elle était vraiment, il ne voulait pas prendre le risque que prononcer son véritable nom devienne le premier domino conduisant à un retour de ces souvenirs. Et si elle le rejetait une deuxième fois ? Il ne pourrait pas le supporter. Pas alors qu'ils venaient de se retrouver. Le nom d'Eden suffirait pour l'instant. Surtout qu'il avait encore bien du mal à décortiquer le vrai du faux (ou plutôt ce qu'il espérait être vrai ou faux) dans ses propres souvenirs.

Il essayait maladroitement de faire la conversation après les présentations et se crispa en voyant son interlocutrice croiser les bras. Est-ce que son nom était un sujet sensible ? Il serait bien le dernier à lui jeter la pierre sur ce sujet, n'étant pas vraiment fan de celui obtenu ici, qui mettait en avant un moment de sa vie qui était à la fois une source de fierté et d'agacement. D'ailleurs, il étouffa tout commentaire sur le prénom de 'Ruth' qui semblait aussi parfait qu'ironique pour elle. Ironique, uniquement, parce qu'il ignorait la dernière action de Lute avant d'atterrir ici. Il ignorait qu'elle avait choisi de l'accompagner dans sa chute, croyant qu'elle l'avait rejeter et retourner au Paradis. "Aucune chance que le nom de famille vienne du fait qu'elles soient fans de moto, pas vrai ?" Proposa-t-il dans une tentative de maintenir la conversation sur un terrain léger, faisant référence aux Harley-Davidson. "Mon nom de famille étant Gardner, il semblerait que ma mère ait le même sens de l'humour tordu que les nonnes." Continua-t-il de plaisanter avec un haussement d'épaule et une grimace. Il espérait ne pas avoir fait un faux pas en parlant de sens de l'humour tordu. Si des nonnes l'avaient élevée, Ruth ne supporterait peut-être pas qu'il critique leurs choix en matière de nom ? D'un autre côté, il avait l'impression qu'elle n'aime vraiment pas son prénom. "Si tu n'aimes pas leur choix, trouve toi un surnom. Sur le même thème, si tu veux leur faire un pied de nez ou juste qui fait référence à quelque chose qui t'inspire." Suggéra-t-il. Il avait l'enthousiasme de celui se tenant prêt à réfléchir sérieusement à la question, comme lorsqu'il avait trouvé le surnom de Lute, qui faisait autant référence au diminutif de 'lieutenant' qu'à un instrument de musique. Le souvenir de ce sentiment, entre fierté egocentrique face à cette trouvaille et joie enfantine, lui arracha un bref sourire nostalgique.

Un sentiment réconfortant qu'il voulut prolonger avec le choix des milk-shakes. Une impulsion qui s'était retourné assez vite contre lui, au moment où son interlocutrice s'étonna qu'il ait deviné son parfum préféré. Il improvisa une explication. L'ancien ange n'avait jamais été doué pour le bluff. Pour cela, il aurait fallu qu'il s'inquiète de la réaction des autres, or, il avait toujours parlé sans s'en soucier. Il savait jouer avec les zones grises et les limites, lorsqu'il avait un intérêt à le faire, mais, pour le reste, il ne s'en était jamais préoccupé, s'étant toujours drapé dans l'impudence de qui se savait protéger par la personne au-dessus de lui. Jusqu'à aujourd'hui.

L'excuse semblait avoir fonctionné. En même temps, Lut... Non... Ruth (il allait devoir faire attention à ne pas commettre ce lapsus à voix haute) semblait être tout aussi perdu que lui entre le vouvoiement et le tutoiement. Eden enchaîna en parlant de musique. Un sujet de conversation qu'il imaginait sans danger. Heureusement qu'il avait reconnu le groupe, à force d'avoir écouté de manière intensive le sujet et en un temps record dès l'instant où il avait laissé derrière lui son ancien genre de musique pour se consacrer au rock. Avant d'avoir écouté cette chanson complètement par hasard à la radio, il n'avait jamais imaginé que la musique pouvait vous prendre autant aux tripes, être un tel élan libérateur en mettant des mots sur des émotions qui le rongeaient de l'intérieur sans clairement expliquer d'où cela venait. Sans doute était-ce à cause de cela que les exemples de chansons qu'il citait reflétait un peu trop les sentiments qui éprouvaient actuellement. Pour son plus grand désarroi, il constatait que le terrain qu'il imaginait 'safe' ne l'était pas tellement, en réalité.

Heureusement, son interlocutrice semblait plus concentrée sur le fait qu'il connaissait le groupe qu'à songer de décortiquer les exemples de chansons donnés. Eden s'efforça de cacher son soulagement. Il rigola joyeusement en voyant Ruth joindre les deux mains en regardant le ciel. Il lutta contre son envie de lâcher un 'Hallelujah' qu'il n'aurait su prononcer sans une ironie à la limite de blasphème. Or, il ne voulait pas gâcher ce moment de joie dans la conversation. "J'ai tellement écouté leur album Renegades qu'il est rayé sur certaines chansons. Maintenant, il passe directement de 'Kick Out the Jams' à 'Beautiful World'." Plaisanta-t-il. Il avait tout numérisé depuis, mais, il restait 'vieux jeu' en possédant un maximum de support physique, s'empilant dans son appartement minuscule. Rien ne pourrait remplacer la sensation merveilleuse d'avoir dévalisé le rayon 'rock' du disquaire, dès l'instant où il avait décidé de se consacrer à la guitare.

Il rendit son sourire à la demoiselle, se sentant comme s'il venait de gagner le premier prix d'une tombola. Ce sourire lui rappelait qu'à une époque, les sourires de Lute était une denrée rare dont il avait l'exclusivité. Eden ressentit de nouveau cette sensation de chaleur mêlée à la nostalgie. Lorsque Lute évoqua la chanson 'People of the Sun'. "J'ai une petite préférence pour 'Renegades of Funk' mais c'est une bonne chanson." Il ne put s'empêcher de chantonner : "♫♪ Now crawl amidst the ruins of this empty dream, with their borders and boots on top of us, pullin' knobs on the floor, of their toxic metropolis, But how you gonna get what you need to get? ♫♪" Tout en tapant sur son gobelet de milk-shake. Dire qu'en tant qu'Eden Gardner, il avait détesté la musique, ne supportant pas d'écouter la moindre note en dehors des répétitions ou des récitals. Maintenant, il ne pouvait pas parler d'une chanson sans se retrouver à en fredonner un complet, et il n'allait certainement pas s'excuser pour ce changement dans son comportement. C'était dans ces moments-là qu'il avait enfin l'impression d'être redevenu lui-même.

Il ne s'arrêta qu'au moment où Ruth retira un de ses écouteurs pour le lui tendre. Intrigué, il s'en saisit et le plaça contre son oreille. Il fronça les sourcils en prêtant attention aux premières notes, secouant doucement la tête en suivant le rythme plutôt entraînant de l'introduction musicale. "Je ne connai..." Commença-t-il, avant de se stopper net en écoutant les premières paroles. 'I see through you, I know what you are. I've seen the Devil more than I've seen God'. L'ancien ange écouta avec une attention redoublée, tout en essayant de conserver une expression neutre. 'Cause what I'm about to say is gonna ruin your night'. Il sentait un poids grandir dans son estomac à mesure que les couplets s'enchaînaient, comme si son coeur venait d'y faire un plongeon et se consumait lentement dans les acides gastriques. 'You stabbed me in the back but not deep enough' Le souvenir de leurs dernières rencontres revint le hanter plus vivace que jamais. 'I see through you, I know what you are' Il se permit un bref regard en direction de Ruth, essayant d'étouffer la suspicion qui commençait déjà à parasiter ses pensées. Se souvenait-elle ? Est-ce qu'elle lui faisait écouter cette chanson pour le tester ? L'ancien ange essayant de se convaincre d'une coïncidence, et, même si cela ne l'était pas, il devait garder une réaction neutre, car il désirait plus que tout conserver le secret. Pour cela, il se concentrait sur la mélodie et uniquement sur ce point. Heureusement, la musique était suffisamment entraînante pour qu'il ignore rapidement tout le reste. Sa main libre recommença à pianoter dans le vide, essayant de deviner à l'oreille les accords effectués par le guitariste. Il sentit son début d'angoisse se calmer à mesure qu'il se concentrait sur cet exercice.

La chanson s'arrêta sur une ultime parole (reproche ?) criée et trois accords de guitare. "Je ne connaissais pas." Il se recomposa un sourire nonchalant. "J'étais dans le classique avant. Je me suis mis au rock depuis un mois et rattrape mon retard tant bien que mal, j'ai dû louper quelques pépites dans ce genre." Il garda l'écouteur dans sa main, le faisant doucement tourner entre ses doigts. "Ils ont fait quoi d'autres ?" Finit-il par demander, réellement curieux. C'était le meilleur moyen d'en avoir le coeur net. De savoir si cette chanson n'était qu'une coïncidence.

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MessageSujet: Re: I can see in your eyes... — Eden I can see in your eyes... — Eden EmptyLun 26 Aoû 2024 - 18:47

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Tu ne savais pas vraiment pourquoi tu avais vu cet homme en rêve, ni pourquoi tu avais vraiment envie de parler avec lui, mais c’était là et tu ne pouvais le nier. Il te donnait envie de sourire, tu avais presque l’impression que tu pourrais rire. Toi qui était généralement bien plus pète sec qu’autre chose, ça te changeait un peu. C’était à la fois effrayant, mais plaisant. Parles de celles qui t’avaient élevées, qui t’avaient lâchement abandonnée par la suite ne te plaisait pas plus que ça par contre. Tu avais besoin de te protéger de ton passé, des années passées avec des personnes ne t’aimant pas, pas que tu eus besoin d’amour alors que tu n’étais qu’une enfant. Non, tu as toujours été forcée d’être indépendante et tu comptais bien continuer à l’être. Tu n’aimais pas plus ton nom que ton prénom. Tu avais l’impression de n’être qu’une référence à une religion en laquelle tu avais du mal à croire. Il me fallut du temps pour comprendre la blague qu’il venait de faire. Les motos ne faisaient pas vraiment partie de mon quotidien.

- Eh bien je suppose que si ça avait été ça, mon prénom aurait été Harley. Mais tu t’imagines vraiment une nonne à moto ? Ça serait super drôle, mais elles sont trop chochottes pour ça.

Comme pour me montrer que je n’étais pas la seule à avoir un jeux de mot idiot pour dénomination, il m’avoua son nom. Je me mis à rire. Le jardin d’Eden, la genèse, le début de tout. C’était un bon jeu de mots. Visiblement, il avait une famille aussi portée sur la religion que les nonnes avec lesquelles j’avais grandi. J’en déduisis donc qu’il avait lui aussi vécu et donc compris certaines joyeuseté que j’avais traversé dans une éducation stricte et religieuse.

- Eh bien Eden Gardner, on dirait que je n’étais pas loin en t’appelant Adam.

Tu avais eu envie de faire un trait d’humour à ton tour, trouvant toujours que le prénom “Adam” lui irait bien. Tu n’étais pas de ceux qui aurait pu lui dire bêtement “tu n’as pas une tête à t’appeler Eden” parce que toi même tu n’avais pas une tête qui matchait bien avec ton prénom, du moins selon toi. Cette conversation était étrange. C’était léger et tu n’avais pas envie d’y mettre un terme alors que tu n’étais pas la plus friande de parler de toi, de qui tu étais. Pourtant, tu appréciais bien la compagnie de ce jeune homme fort intuitif qui t'avait offert un milkshake à ton parfum préféré. Tu le trouvais assez perspicace que ce soit dans le choix du milkshake avec un goût “passe-partout” ou dans sa proposition de te trouver un surnom. Il semblait enfantin, prêt à chercher avec toi ce que tu pourrais bien avoir. Tu n’osais pas lui répondre que pour avoir un surnom, faudrait-il déjà que tu aies des amis pour t’appeler ainsi. Pourtant, face à tant de joie, à son sourire tu ne pus refuser.

- Eh bien c’est une bonne idée. L'ennui, c’est que je n’ai aucune idée. Ce n’est pas le genre de choses que l’on se fait attribuer sans le choisir normalement ?

La conversation dériva et tu eus l’impression de parler à un vieil ami, à quelqu’un avec qui tu n’étais pas obligé d’être désagréable parce qu’il ne te cassait pas les ovaires lui. Tu étais à l'aise, ayant l’impression de pouvoir être toi-même. Tu ne te souvenais même pas de la dernière fois que tu t’étais sentie autant en confiance. Peut-être parce que ça n’était jamais arrivé. Tu avais du mal à comprendre pourquoi, parce qu’en soit, tu ne le connaissais pas, mais il te ressemblait étrangement familier.

- Tu les as écouté sur CD ou vinyle? La plupart des gens n’écoutent plus que les plateformes de streaming. Bon je conçois que c’est utile dans ce genre de situation, mais ça a son putain de charme quand on peut toucher la pochette d’un album…

L’information du CD ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde et sans le savoir, tu conserveras cette information dans un coin de ta tête pour un moment. A ce moment-là, ce n’était pas vraiment ça qui te paraissait important, c’était plutôt son sourire et l’impression d’être connecté. Il valida ton choix de chanson et tu ne pus t’empêcher de te sentir plus fière. Lorsqu’il se mit à chanter, tu ne pus que rester face à lui, à l’écouter, préférant mille fois sa voix à celle du chanteur -et dire que tu l’aimais était un euphémisme-. Lorsqu’il s’arrêta, tu commençais à chanter à ton tour. C’était intuitif, comme si tu savais ce que tu avais à faire.

The gut eaters, blood drenched get offensive like Tet. The fifth sun sets get back reclaim. The spirit of Cuauhtémoc, alive and untamed. Now face the funk now blastin' out your speaker on the one - Maya, Mexica. That vulture came to try and steal your name but now you got a gun. Yeah, this is for the people of the sun!

Il t’accompagna sur la dernière phrase et tu ne pus entendre cette harmonie mélodieuse et naturelle qu’il y avait entre vos deux voix. Encore quelque chose de bien étrange.

- Tu as une très belle voix. Tu es chanteur ?

Demandes-tu innocemment pour te changer un peu les idées, partir sur autre chose que l’impression de le connaître. Elle te colle à la peau, elle reste dans ton esprit et voit le moindre détail comme un indice. Pourtant les détails, c’est ce à quoi tu n’as pas fait attention dans ton choix de musique. Te concentrant essentiellement sur ce que la musique te faisait ressentir, sur cette libération émotionnelle. Pourtant, tu sens que quelque chose a changé dans la manière de se comporter d’Eden, se fermant petit à petit au fur et à mesure de la chanson. Tu l’écoutes se justifier, semblant ne pas oser te dire que ça ne lui a pas plu. Pourtant il t’en demande plus, cherchant à découvrir un peu plus ton univers musical. Tu n’es pas fermé à l’idée de partager, bien au contraire, mais pas s’il se force.

- Ce n’est pas grave de ne pas tout connaître. Tu es sûr de vouloir en écouter d’autres ? Ça n'a pas eu l’air de te plaire.



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