Caractère  

   

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine.

✦ the puppet

Rien de plus qu’un prototype de marionnette. Une tentative parmi tant d’autres devant mener à la création du corps suffisamment parfait pour survivre aux aléas du temps et porter en son sein la Gnosis de Ei, la Raiden Shogun d’Inazuma. Il aurait pu être la meilleure version, la finalité des expérimentations de l’Archon si seulement il n’avait pas été si sensible, les larmes tachant ses joues dès sa naissance. Ei reconnaît rapidement qu’il ne sera pas suffisamment fort pour porter le poids de l’immortalité. Elle ne lui attribue donc aucun nom, glissant plutôt une plume dorée entre ses mains et lui offrant en même temps le cadeau du libre-arbitre, la possibilité de vivre sa propre vie après plusieurs années de sommeil forcé, limité aux murs du pavillon Shakkei. À ses yeux, ce don de la liberté n’est rien de moins qu’une preuve de son échec, un abandon explicite venant de celle qu’il considère comme sa propre mère. La première trahison marquant sa vie.

✦ the kabukimono

Un jour, la marionnette est sortie de son sommeil par Katsuragi, un homme qui passait par hasard près du pavillon. Naïve, sans aucune expérience de vie, elle le considère vite comme un ami. La communauté de Tatarasuna, où le garçon est intégré, devient pour lui une nouvelle famille auprès de laquelle il découvre l'existence des beaux souvenirs et le sentiment unique d’être humain. Pour la première fois, celui qu’on appelle maintenant le Kabukimono, se sent réellement aimé. Niwa, un de ses nouveaux amis, dira, entre autres, qu’il est tout autant humain qu’eux, qu’il ne lui manque seulement qu’un cœur. Des paroles qui résonnent longtemps auprès du Kabukimono.

Mais, comme toujours, le bonheur est de courte durée. Suivant l’arrivée d’Escher, soit Dottore sous une autre peau, et le début des travaux sur la moëlle crystalline dans la chaudière principale, la région est prise d’un mal viscéral, rongeant la population à petit feu. Le Kabukimono souffre pour ces gens qu’il a appris à aimer, il s’engage donc à aller réclamer l’aide de la Raiden Shogun qui refuse cependant de le rencontrer. Si Yae Miko prend pourtant la peine de l’écouter, la marionnette, paniquée, est sourde face à ses promesses d'envoyer de l'aide; elle retourne donc les mains vides à Tatarasuna.

Et si ce n’était que ça.

On lui annonce, à lui et aux autres, que Niwa a trahi les siens en prenant la fuite. Sous le choc de ce qu’il considère comme une seconde trahison, le Kabukimono ne résiste pas longtemps aux paroles de Dottore, encore sous la forme d'Escher. Il accepte donc de se rendre lui-même au cœur de la chaudière avec la machine créée pour absorber les émanations toxiques de la moëlle. Il en ressort épuisé, abîmé, mais, surtout, mentalement lacéré par l’abandon. Ce n'est que des siècles plus tard qu'il apprendra que le cœur humain qui alimentait la machine n’était pas celui d’un subordonné assassiné, mais bien celui de Niwa.

Le Kabukimono, les émotions en miettes, quitte Tatarasuna et divague quelques mois au cœur d’Inazuma. C’est dans une petite maison au bord de l’eau qu’il rencontre un petit garçon malade qui l'emplit de pitié et d’empathie. Il s’installe dans la maison, prenant soin comme il peut du petit garçon dont les parents ont été victimes du mal de Tatarasuna. L’un étant chacun l’unique famille de l’autre, ils se promettent de toujours rester ensemble, mais ce genre de promesse est futile lorsqu’elle implique un mortel et une marionnette qui ne comprend pas très bien la fragilité de la vie. Alors qu’il l'emmène visiter son ancienne maison, le pavillon Shakkei, l’enfant succombe à la maladie. C’est en découvrant le petit garçon recroquevillé sur le sol que le Kabukimono comprend la douleur qu’engendre la mort d’un être cher. Mais ce n’est pas la tristesse qui prend le dessus: c’est plutôt la colère, le mal être de se retrouver seul à nouveau.

Avant de partir, déterminé à ne plus laisser entrer personne dans sa vie, il brûle la maison symbolisant la troisième trahison de son existence déjà trop longue à son goût.

Les émotions en miettes, le Kabukimono quitte Tatarasuna et divague quelques mois au cœur d’Inazuma. C’est dans une petite maison au bord de l’eau qu’il rencontre un petit garçon malade qui l'emplit de pitié et d’empathie. Il s’installe dans la maison, prenant soin comme il peut de l'enfant dont les parents ont été victimes du mal de Tatarasuna. L’un étant chacun l’unique famille de l’autre, ils se promettent de toujours rester ensemble, mais ce genre de promesse est futile lorsqu’elle implique un mortel et une marionnette qui ne comprend pas très bien la fragilité de la vie. Alors qu’il l'emmène visiter son ancienne maison, le pavillon Shakkei, l’enfant succombe à la maladie. C’est en le découvrant recroquevillé sur le sol que le Kabukimono comprend la douleur qu’engendre la mort d’un être cher. Mais ce n’est pas la tristesse qui prend le dessus: c’est plutôt la colère, le mal être de se retrouver seul à nouveau.

Avant de partir, déterminé à ne plus laisser entrer personne dans sa vie, il brûle la maison symbolisant la troisième trahison de son existence déjà trop longue à son goût.


✦ the balladeer

S’en suit ensuite une centaine d’années passées à errer sur les terres d’Inazuma, à la recherche d’une raison d’être, avant que sa route ne croise celle de Pierro, tête dirigeante des Fatui, une organisation diplomatique. Si on l’invite à rejoindre les rangs, proposant par le fait même de réveiller ses pouvoirs divins, ce n’est pas sans un sacrifice de sa personne : la marionnette, un modèle à suivre en termes de création de corps artificiels, devra devenir le principal objet des expériences de Dottore. Ce sera là, probablement, la pire chose qui ait pu lui arriver, mais aussi le juste prix à payer pour enfin se sentir utile. Autant les recherches que les requêtes de la Tsaritsa des Fatui amènent Scaramouche à s’engouffrer régulièrement et toujours plus longtemps dans les Abysses, un espace hostile à toute forme de vie sensible. Plus un vivant y passe du temps, plus son être se corrompt jusqu’à ce qu’il ne soit plus que l’ombre de lui-même. Les marionnettes ne sont pas épargnées. Les blessures physiques que le garçon subit lors de ses voyages donnent lieu à des réparations qui ne font qu’améliorer ses capacités, mais la fatigue et les cassures mentales s’accumulent, ternissant toujours plus le caractère de la marionnette autrefois douce et empathique. Un sacrifice qui lui vaudra le sixième siège à la table des Fatui.

Une fois les résultats de ses explorations remis à la Tsaritsa, Scaramouche est épargné des voyages au cœur des Abysses, désormais impliqué dans les activités clandestines de l’organisation. C’est lors d’une de ces missions, justement, qu’il rencontre le Voyageur une première fois, lui aussi occupé à enquêter sur d’étranges météorites tombés sur Mondstadt et Liyue. Le reconnaissant comme un ennemi de l’organisation, il s’engage à s’en débarrasser avant que sa présence ne cause trop de problèmes. Or, ça devient vite le cadet de ses soucis lorsque Scaramouche touche un météorite qui le pousse dans un profond sommeil où il découvre que le ciel et les étoiles ne sont qu’un tissu de mensonges, remettant sa vision du monde en question.

Des décennies plus tard, Scaramouche est envoyé à Inazuma pour surveiller la production des Yeux maléfiques, une version corrompue des Yeux divins, les dons dont bénéficient certains habitants de Teyvat. À une époque, le Fatui aurait pu être profondément touché par le dépérissement des porteurs d’Yeux maléfiques, mais, désormais, la vie humaine n’a plus aucun sens à ses yeux. C’est pourquoi le dégoût du Voyageur, venu enquêter dans l’usine de fabrication des faux yeux, à l’égard de cette entreprise lui paraît complètement absurde. Si ce n’était pas de l’intervention de Yae Miko venue lui offrir le Gnosis de la Raiden Shogun, le Voyageur aurait peut-être périt sous sa main.

La Gnosis de Ei en mains, Scaramouche quitte Inazuma et coupe tout contact avec les Fatui. Sa route le mène à l’Académie de Sumeru où il retrouve Dottore. Si les choses se passent comme prévu, la marionnette deviendra le support de la Gnosis électro, ses pouvoirs l'élevant au statut de dieu de la sagesse afin de supplanter la Rani Kusanali. Dès lors, le corps et la conscience de Scaramouche sont entièrement mis au service du projet, servant de cœur au Shouki No Kami, un automate géant faisant office de nouvelle divinité.

✦ the wanderer

Malgré la qualité de sa construction, Shouki No Kami ne résiste pas à l’attaque du Voyageur, mettant un terme à cette idée de grandeur. Une défaite de plus pour la marionnette qui proteste pour, qu’au moins, Nahida, l’incarnation de l’archon de Sumeru, ne lui retire pas la gnosis electro. En la perdant, Scaramouche perd nonseulement une partie de ses pouvoirs, mais également tout soutien qu’aurait pu lui accorder Dottore.

Mais ce n’est pas pour le pire : Nahida se présente comme la première trace marquante de bienveillance dans sa vie. Il accepte d’explorer Irminsul, un répertoire rassemblant tous les souvenirs de Teyvat,  à sa place.  Il y découvre beaucoup, dont la vérité et le goût des regrets : la mort de Niwa n’avait jamais été telle que l’avait rapporté Dottore, réel responsable de celle-ci. Jugeant qu’il n’aurait mieux jamais fait de naître et que ses anciens amis méritaient une deuxième chance, Scaramouche efface son existence des souvenirs de Teyvat. Une remise à neuf qui lui permet, momentanément, d’apprendre à vivre comme un humain normal, apprenant à cuisiner et à fabriquer de petits jouets pour les mômes. C’est que pendant une petite période, jusqu’à ce qu’on le pousse à accepter de retrouver son véritable lui et ses véritables souvenirs, qu’il redécouvre la vie comme il la vivait en tant que Kabukimono. Une nouvelle chance après tant d’injustices.

En accueillant à nouveau son passé au creux de son cœur, en reconnaissant ses fautes, le vent récompense Nomade, de son nouveau nom, de sa propre Vision anemo. Celle qui le protégera et l’accompagnera pour le reste de sa route.


    Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218.

✦ the human

Si on ne doit choisir que deux caractéristiques pour décrire l’existence de Hajime, il irait de soi qu’on parlerait surtout d’une effroyable platitude et d’une solitude palpable. S’il naît dans une famille plutôt tranquille, sans grand drame, ses parents ne lui accordent aucune attention dépassant la nécessité de répondre aux besoins primaires d’un enfant. Trop dépassés, peut-être; par le travail, par la vie qui va trop vite, par les problèmes financiers qui finissent par s’imposer. On ne sait pas trop pourquoi on le garde dans les parages, en fait. C’est une bouche de plus à nourrir et à qui, même sans aucune hostilité concrète ou agressivité, on le fait bien sentir. L'indifférence a parfois un goût plus amer. Hajime est donc de ces mômes à qui on a foutu la clé au cou, les invitant à devenir adulte beaucoup trop tôt. Au moins, il parvient à trouver certains échappatoires, entre l’école où il excelle et certains hobbies comme le kendo ou la cuisine ; de quoi lui permettre de se construire un tout petit groupe qu’il considère vite comme sa famille de cœur.

Mais Hajime n’est pas du genre à s’attacher beaucoup, peut-être par peur justifiée de l’abandon. S’il part en premier, comment son cœur peut-il être lésé ? C’est pourquoi son ancien quotidien ne lui manque pas. Les gens non plus. À la fin du lycée, la réussite scolaire du garçon lui mérite une admission à l’université de Baiame, loin de son pays d’origine, dans un cursus double en anthropologie et biologie. Ce n’est pas sa passion (il pense ne pas en avoir réellement) et l’école commence à peser lourd sur ses épaules, mais c’était le prix à payer pour changer d’air et espérer trouver une raison d’être, au-delà des relations sociales. Il touche un peu à tout, papillonnant par-ci par-là, et ne manque jamais de se retrouver dans des situations parfois un peu dangereuses, motivées par son attitude ou par  la recherche d'expériences qui lui permettent de se sentir vivant. La seule constante dans sa vie restant son petit travail à l’université, auprès d’un chercheur qui ne lui inspire pas spécialement confiance, et les cours auxquels il assiste rigoureusement malgré tout, pour noyer le sentiment latent de solitude qui le ronge. C’est, qu’au final, même en étant plus humain que jamais, on ne chasse jamais vraiment la sensation de n’être qu’une marionnette.

   
   

   Prénom ou pseudo eggslt. || nao.
   Age 28 ans.
   Comment avec vous découvert le forum ? Alors, j'ai suivi la voix de beaucoup de gens très sympathiques, mais un peu dangereux.  
   Quelque chose à dire ? Les céréales comptent comme de la soupe.