On s'est trompé Jack. On a cru qu'on pouvait contrôler les choses qu'on trouvait. Et qu'est-ce que ça nous a apporté ? Des morts, par centaines. [...] C'est cool que tu sois là. T'es toujours arrivé au bon moment. Cet endroit est à toi. Torchwood. Je t'offre ce cadeau, Jack, pour un siècle de services en tant qu'agent exécutant. Donne-lui une place appropriée. Avant qu'il soit trop tard.[... Jack dit que ça va finir par s'arranger]. Non, c'est faux. Je t'assure que non. J'ai regardé à l'intérieur [gros plan sur le médaillon]. J'ai eu un aperçu de ce qui se prépare. Leur mort est une délivrance. C'était la chose la plus gentille que je pouvais faire. Comme ça, aucun de nous ne verra la tempête. Je regrette de ne pas pouvoir le faire pour toi. 21e s Jack est le siècle de tous les changements, et on n'est pas prêt.
Tu veux vraiment ressentir quelque chose ? (Il l’embrasse. Une lumière étrange passe entre les deux corps. Il sourit). Ce n’était que le baiser, imagine un peu ce que donnerait la suite. (Carys s’évanouit). Je m’attendais à une autre réaction.
Tosh, envoie un message poli, disant que c’est gentil de les voir, mais s’ils pouvaient foutre le camp de notre atmosphère, ils dérangent les gens du coin.
Age : 51eme siècle, + 2000ans
Occupation : Agent du TVA
Illustration : "Wish I’d never met you, Doctor. I was much better off as a coward."
“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” Oscar Wild
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Date d'inscription : 27/04/2024
Nom & pronoms : She/elle - Call me like my character !
Sujet: Re: You're a pain in my ass, but not the kind of pain I like ft John Hart Mer 29 Mai 2024 - 16:44
You're a pain in my ass, but not the kind of pain I like
"Y a un paquet de trucs sur lesquels t'aurai dû me laisser prendre les choses en main.” Quelque chose dit à Jack, que John n’avait pas eut envie qu’il entende. Et donc, parce qu’il était de bonne humeur, il fit comme si rien n’était arrivé à ses oreilles. Même si ça lui brulait les lèvres de savoir ce qu’il aurait dû laisser gérer à Hart. Au lit ? Peut-être, mais John ne s'était jamais plaint des compétences de Jack dans cette activité. Et puis dans cette activité-là, ils se passaient régulièrement la main. Alors, si c’était pour le travail… John avait quand même un sacré culot. Si on lui avait laissé la main sur quelque chose, l’apocalypse serait arrivée bien plus tôt. Enfin, autant ne pas lui retirer ses illusions.
Oui quoi ? John pouvait être un bon compagnon de voyage, Jack pouvait le reconnaître, mais il deviendrait fou s’il devait de nouveau travailler avec lui. Leurs façons de faire entreraient bien trop souvent en conflit pour qu’ils puissent arriver à faire quoi que ce soit. Et puis quand il était à la tête de Torchwood Cardiff, Jack n’avait pas vraiment le temps de s’occuper d’un psychopathe, alcoolique, drogué, nymphomane et fou de la gâchette. Et encore une fois, sur certaines choses, ils se ressemblaient trop et Jack n’était pas prêt à l’assumer. Ni à l’époque, ni aujourd’hui. C’était comme ça. Et probablement qu’il ne le serait jamais. Et que c’était en partie pour ça qu’il était partie à l’époque. Parce qu’ils ne pouvaient pas s’améliorer ensemble, seulement s’auto-satisfaire dans leurs pires penchants.
-”Me décolorer ? Et puis quoi encore ? Je ne suis pas un vampire en manque de reconnaissance… Toi, ça t’irais pas trop mal par contre. Tu as un côté vampire emo….” Dit-il dans un petit sourire. -”J’ai fait mon deuil du docteur.” Moué, ça, pas certain que ce soit vrai. Mais John n’était pas obligé de savoir que Jack serait capable de n’importe quoi pour être près du seigneur du temps. Même à garder sa main dans du formol. -”Élever des poulets ? Pourquoi des poulets ?” Mais Jack se cacha bien de dire qu’ils auraient pu élever autre chose. Pas certain d’avoir envie d’aborder ce sujet-là avec John. Déjà parce que Hart allait s’en donnait à cœur joie s’il apprenait que Jack pouvait tomber enceinte et ensuite, parce que ça soulèverait beaucoup d’autres questions auxquelles Jack n’avait pas, mais alors pas du tout envie de répondre. -”Arrête, je vais finir par croire que tu l’as mal pris. Tu le savais que je partirais à la seconde où je trouverais un moyen de partir de cette boucle… Tu n’es pas naïf à ce point.” Dit-il en terminant sa bouteille. -”On verra. Mais je ne jure rien… Je n'ai pas besoin de m’ajouter un mal de crâne sur patte pendant mes missions.”
"Un vampire en manque de reconnaissance" ; "toi ça t'irais bien"... J'ai un léger doute sur la manière dont je dois le prendre, en vérité, même si, s'il veut parler de vampires, j'ai une ou deux anecdotes sur le sujet. Quant à son deuil du Docteur?
"Ouais, et moi j'suis sobre."
J'illustre mon propos en vidant davantage encore la bouteille que j'ai dans la main, avant de hausser les épaules quand il rebondit sur mon histoire d'élevage de poulets.
"Ou des caniches, pour ce que j'en ai à faire. Et oui, je savais que tu partirais. Que t'aurais besoin d'air. On en avait besoin tous les deux. L'idée, c'est que j'pensais qu'tu r'viendrais, pas que tu foutrais le camp à l'autre bout de la galaxie en oubliant tes vieux amis."
Mal de crâne sur pattes? C'est pas tout à fait faux. Eh, faut bien admettre ses tords de temps en temps. L'essentiel, c'est que j'avance lentement mais surement dans la reconstitution de notre fine équipe. Au moins jusqu'à ce qu'il décrète de nouveau que je suis trop infréquentable pour lui. Je commence à le connaitre. Même si fut une époque où c'était plutôt lui l'infréquentable de nous deux, je dis ça, je dis rien.
On s'est trompé Jack. On a cru qu'on pouvait contrôler les choses qu'on trouvait. Et qu'est-ce que ça nous a apporté ? Des morts, par centaines. [...] C'est cool que tu sois là. T'es toujours arrivé au bon moment. Cet endroit est à toi. Torchwood. Je t'offre ce cadeau, Jack, pour un siècle de services en tant qu'agent exécutant. Donne-lui une place appropriée. Avant qu'il soit trop tard.[... Jack dit que ça va finir par s'arranger]. Non, c'est faux. Je t'assure que non. J'ai regardé à l'intérieur [gros plan sur le médaillon]. J'ai eu un aperçu de ce qui se prépare. Leur mort est une délivrance. C'était la chose la plus gentille que je pouvais faire. Comme ça, aucun de nous ne verra la tempête. Je regrette de ne pas pouvoir le faire pour toi. 21e s Jack est le siècle de tous les changements, et on n'est pas prêt.
Tu veux vraiment ressentir quelque chose ? (Il l’embrasse. Une lumière étrange passe entre les deux corps. Il sourit). Ce n’était que le baiser, imagine un peu ce que donnerait la suite. (Carys s’évanouit). Je m’attendais à une autre réaction.
Tosh, envoie un message poli, disant que c’est gentil de les voir, mais s’ils pouvaient foutre le camp de notre atmosphère, ils dérangent les gens du coin.
Age : 51eme siècle, + 2000ans
Occupation : Agent du TVA
Illustration : "Wish I’d never met you, Doctor. I was much better off as a coward."
“Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit.” Oscar Wild
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Sujet: Re: You're a pain in my ass, but not the kind of pain I like ft John Hart Sam 22 Juin 2024 - 16:33
You're a pain in my ass, but not the kind of pain I like
Le calme après la tempête. Il avait conscience de tout autour de lui, les draps de mauvaise qualité qui lui caressait la peau, l’odeur de sueur et d’alcool qui se mélangeaient dans la chambre minuscule. Son souffle rauque après avoir fait l’amour avec John. Le souffle de John contre son oreille. Les doigts de John qui continuaient d’effleurer sa peau. Jack, le corps tout engourdi par l’orgasme, resta un moment sur le dos, sans bouger. Son regard d’azure, fixé sur le plafond. Peu à peu, l’horreur de ce qu’il venait de faire lui montait au cerveau. Attention, il n’avait jamais honte de ses parties de jambes en l’air. Mais là… Avec John ? Sérieusement ? Plutôt devoir combattre une armée de Dalek sous stéroïdes… Il ne dit rien, il ne bougea pas pendant de longues, très longues minutes. Peu à peu, sa respiration se fit plus normale. Il se redressa sur le matelas, sans un regard vers John et entreprit de rassembler ses affaires. Il grogna quand il fit que son pantalon avait été jeté sur la bouteille de vodka et qu’il était ibibé d’alcool. Avec un autre partenaire, cela lui aurait servi d’excuses pour un second round…. Là, il se contenta de râler en enfilant son pantalon, dégouté par l’odeur forte d’éthanol qui venait lui titiller les narines. Sa ceinture fût retrouvée pendu sur le plan de travail et il retrouva sa chemise qu’il boutonna plus rapidement qu’il ne fallait pour dire TARDIS.
-”Je dois y aller.” Il n’avait pas besoin de s’expliquer. C’était une erreur, l’univers était plein d'erreurs. Les cyberman, la tecktonik, la mode punk… Le litchi. Une de plus, une de moins, ce n'est pas ça qui allait changer le monde. Mais il n’avait pas envie d’y repenser. -”Merci pour… La vodka.” Il vérifia d’un coup d’œil qu’il avait bien tout récupéré. -”Je ne peux pas dire que te revoir ici fût un plaisir. L’île n'est pas bien grande, mais je pense qu’on peut s’éviter.” Oui, compter sur John pour l’éviter, c’était comme compter sur un chat pour ne pas faire la sieste. Il passa deux doigts dans ses cheveux avant d’arranger plus ou moins sa tenue. -”Pour tes journaux, tu n’as qu’à les envoyer au TVA, un collègue viendra te voir s’il a des questions.” Oui, parce que du coup, il n’allait pas s’occuper de cette affaire lui-même. Il n’était pas idiot. Bref, il avait tout récupéré, téléphone, bracelet, ceinture… -”Et si j’ai oublié quelque chose…Considére que c’est un cadeau, ne te sens surtout pas obligé de me le ramener.” De toute façon, John ne pourrait pas entrer si facilement au TVA. Pas vrai ? Dans le doute, il ferait en sorte que ses collègues soient sur le qui vive.
Puis sans ajouter un mot de plus, il sortit des appartements de John et sortit aussi rapidement que s’il avait eu des fantômes au cul. Il était bien décidé à ne pas revenir dans ce quartier de si tôt. Et il espérait bien que cette histoire n’allait pas faire revenir John dans sa vie… Il n’en avait pas envie.
Si je ne me rappelais plus pourquoi j'aime tant cet homme, cet instant de débauche sexuelle entre nous n'aurait eu aucun mal à me le rappeler. D'accord, j'ai conscience de l'avoir attrapé dans un moment de faiblesse, et que ce dit moment ne durera que le temps qu'il se cache de nouveau derrière le mur habituel de "tout va bien, je contrôle tout" qu'il s'est forgé et à travers lequel il ne laisse pas passer grand monde. C'est sans doute pour ça que j'en profite jusqu'au dernier moment, mon souffle se perdant contre son oreille, me renvoyant un peu de son odeur à chaque inspiration, mes doigts glissant sur sa peau sans autre ambition que celle de sentir sa peau contre la mienne le plus longtemps possible.
Et le voilà qui s'éloigne, tant physiquement que émotionnellement, alors qu'il se redresse soudainement, se mettant en quête de ses affaires plus vite encore qu'un amant surpris par l'époux de sa dernière conquête. Notez que dans un tel cas de figure, il inviterait d'abord l'époux à les rejoindre avant de songer à se faire virer du plumard. A mon tour de me redresser sur mon séant, décidant cependant de rester sur le matelas, et sous le drap. Partiellement. Si j'en profite pour le reluquer? On ne peux pas vraiment dire qu'il m'en donne l'occasion, mais je le suis du regard pendant qu'il chemine aux quatre coins de la chambre pour récupérer ses affaires, c'est certain. Jusqu'à ce qu'il ne prenne la parole. S'éviter? Il me fait soulever un sourcil. Me retenant de peu de poser des mots sur l'évidence que nous connaissons tous les deux. Il sait où me trouver, si jamais l'idée d'y revenir lui traverse l'esprit. Enfin, s'il veut me présenter l'un ou l'autre de ses collègues, j'vais pas cracher dessus non plus. Vu nos rapports, je me demande un instant s'il apprécie réellement ses collègues, mais soit.
L'homme disparu tel le courant d'air qu'il sait être quand on oublie de lui mettre une laisse, je laisse mon regard errer un instant sur le bordel qu'on a su mettre dans la piaule, remarquant que malgré les années, on a décidément pas perdu la main. Pour finir par me dire que demain est un autre jour et m'offrir le luxe d'une sieste en journée. Il sera toujours temps de ranger plus tard, ça va pas bouger d'ici là.