t'es un peu touché, quand il te dit qu'il serait impossible de pas t'aimer. t'es pas convaincu, pour la simple et bonne raison que t'as un milliard de défauts et que beaucoup te trouvaient particulièrement hautaine. tu essayais d'être une bonne personne, de manière générale mais tu avais une aventure avec dylan depuis des mois dans l'dos de ton mari : c'était pas forcément le genre de chose que les bonnes personnes faisaient. pour tout dire c'était même l'inverse, et pour ça tu t'en voudrais probablement éternellement. cette idée de divorcer venait aussi du fait que tu pouvais juste plus t'regarder dans un miroir, prétendre que tout étais normal alors qu'une fois le week end arrivé, tu n'hésitais pas une seule seconde à ouvrir les jambes à un autre homme.
les informations concernant sa mère et sa grand mère éveillent ta curiosité et te tirent un légers sourire. il faut dire que toi, t'avais plus personne à lui présenter. t'avais jamais rencontré ta mère, décédée alors qu'elle te donnait naissance, ton père était décédé y a pas si longtemps d'ça. de manière générale, t'étais relativement seule. Et c'est pour ça que ton mariage était parti en vrille, car quand tu avais besoin d'soutien il n'avait pas été là. Quand t'avais eu besoin d'une épaule sur laquelle te poser, lui il vidait les bouteilles et toi, tu t'étais retrouvée enfermée, terriblement seule. Dylan avait été la lumière au bout du tunnel, celle t'évitant ouvertement de t'enfoncer dans une depression profonde liée à une solitude évidente. Il avait pris une place terriblement importante juste par sa présence qui avait été un vrai bol d'air frais. – j'espère que tu sais qu'il va en falloir beaucoup pour me faire fuir. tu murmures en l'observant, toute souriante. tu viens enrouler tes bras autour de son cou, acquiesçant d'un simple signe de tête. – quel dommage pour la voisine. Tu continues d'murmurer en ayant ce petit sourire en coin. – elle n'aura jamais le luxe de savoir l'amant extraordinaire que tu es. Tu déclares, sourcil légèrement haussé face à cette réalité qui ne pouvait qu'être véridique. après tout, parmi toute les qualités que dylan avait, le fait qu'il était extraordinaire sur tout les plans en faisant clairement parti. T'étais si reconnaissante de l'avoir rencontrée, si seulement ça avait pu être dans des meilleures circonstances.

Continuant ensuite de t'amuser avec le chien, lui lançant le jouet qu'il ramenait toujours avec joie tu peux pas t'empêcher d'sourire face à la remarque du brun. – contente que mes pancakes te plaisent ! Tu déclares finalement en redressant tes prunelles vers lui. terminant de jouer avec ice, tu te redresses, t'appuyant donc contre la table, tes bras croisés sous ta poitrine. – hm hm. Tu dis, sourire au coin des lèvres tandis que tu adorais jouer avec ses nerfs. En tout cas, tu fait bien moi la maligne quand il t'attrape soudainement, mais ton rire qui raisonne prouve que c'est loin d'être une déception. Tu t'fait pas prier, et alors qu'il se colle contre toi t'es la première à enrouler tes jambes autour de sa taille et ses mains qui se font terriblement balader te font hausser un sourcil. Petit sourire en coin alors que tu pourrais presque prévoir la suite des évènements, tu t'laisses faire, presque prête à lui offrir ton corps sur un plateau d'argent. Ses lèvres retrouvent les tiennes, et tu ne tardes pas à lui rendre son baiser, le dévorant sans aucune hésitation.
Et pourtant, très vite, le karma te rattrape tandis qu'il met un terme à ce petit jeu. Tu te pinces les lèvres, tandis que tu réalises bien vite que tu t'étais faite avoir à ton propre jeu. Tu peux pas t'empêcher de balayer la tête de gauche à droite face à cette provocation tandis que tu le suis du regard. Tu acquiesces avant d'enfin sauter d'la table et de te rendre dans sa chambre en quatrième vitesse pour te changer. Tu tardes pas, il faut dire qu'enfiler ce maillot est relativement rapide. Simple bikini noir, tu remets sa chemise par dessus parce qu'après tout, pourquoi pas et tu récupères rapidement les quelques accessoires nécessaires pour une sortie habituellement plage qui cette fois serait sur son bateau.

Tu essaies d'te dépécher, et tu arrives quelques minutes après enfin sur le pont du bateau où le brun semble occuper à faire tu ne saurais pas quoi. Tu t'avances, discrètement, venant alors te coller contre lui, ta poitrine contre son dos et ton souffle dans son cou. Tu souris légèrement, tes deux bras venant alors s'enrouler autour de sa taille tandis que tu restes contre lui et que tes doigts glissent sur son torse dont tu connaissais chaque courbe par cœur. – salut cap'taine. Tu dis sur le ton d'la blague, riant dans sa nuque. – j'vous ai vu de loin et j'vous trouvais pas trop mal dans votre genre. Si jamais un d'ces quatre ça vous tente de me montrer les mystères de la mer, j'ai de quoi vous payer d'une manière qui je suis certaine vous conviendra parfaitement. Tu dis en riant, tes doigts continuant de glisser sur son torse. Tu viens ensuite te mettre sur la pointe des pieds, plaquant tes lèvres contre sa joue pour finalement te séparer de lui et te retourner, observant alors le bateau depuis le pont. T'étais jamais monté dessus alors autant dire que t'étais relativement captivé par le vaisseau qui se trouvait là, flottant sur cette mer. – c'est donc à ça que ressemble le célèbre maverick vu de l'intérieur. fascinant. tu dis en souriant tout en continuant d'observer celui-ci.

(c) mars.

Tu pouvais pas t'empêcher d'le taquiner, ça faisait partie du jeu de séduction dans toute sa splendeur. Tu voulais pas non plus trop gonfler son égo, par principe même si tu savais qu'il était loin d'être le genre à trop en jouer. – je suis certaine qu'en matière de payement, on peut facilement s'arranger. Tu dis en riant et haussant les sourcils de manière un peu joueuse tout en laissant un autre rire s'échapper d'entre tes lèvres. Tes doigts glissent sur sa joue tandis que tu redresses légèrement les épaules de manière innocente. – pas trop mal ne fait pas trop justice, mais j'ai appris à ne pas gonfer l'égo des hommes. Tu continues dans ta lancée en riant jusqu'à venir déposer un baiser sur le bout d'son nez. – et donc de quels genre de mystères vous parlez ? Tu demandes, haussant un sourcil tout en continuant de sourire pour finalement te séparer de lui, curieuse d'aller observer l'étendue bleutée en face de vous. T'es très rapidement scotché par la vue et par le calme qui règne autour de vous. – hm ? Tu demandes alors concernant la chemise, et t peux pas t'empêcher d'rire de nouveau. – c'est juste plus pratique. Tu lèves les bras de manière innocentes avant de continuer à rire simplement.

Une heure plus tard, c'est en maillot qu'tu prends enfin le soleil tout en laissant tes yeux naviguer sur les lignes de ton livre. Tu profitais du temps excessivement agréable et tu adorais sentir le soleil venir réchauffer ta peau, c'était relativement agréable. Sauf que très vite, le soleil disparaît et quand enfin tu redresses ton nez de ton livre, tu le voir à contre jour, telle une éclipse solaire et tu refermes ton livre en riant, t'appuyant sur tes coudes. – je pense que le plus surprenant c'est à quel point c'est calme. Tu dis en souriant légèrement, baissant alors tes lunettes de soleil sur le bout de ton nez. – c'est si agréable, mais si bizarre aussi. Tu avoues simplement avant de te redresser totalement pour lui faire face. Tu penches la tête sur le côté ; enroulant alors tes bras autour de son cou, venant alors effleurer ton nez du sien. – mais je crois que ce que je préfère le plus dans tout ça c'est la manière dont on est littéralement seul au milieu d'nul part. Ou presque. Parce que dans l'fond, vous étiez pas si loin puis ice était aussi là, quelque part, probablement à s'amuser avec ses jouets. Tu tardes pas et tes lèvres retrouvent celles du brun dans un élan presque impulsif. Pouvoir l'embrasser ainsi, sans avoir à se préoccuper de qui que ça soit, sans être nécessairement confiné à l'intérieur était terriblement exquis. Tu peux pas t'empêcher de rire dans ce baiser tandis que tu restes assez proche de lui pour sentir son souffle venir mourir sur tes lèvres. – je crois que j'vais très vite m'habituer à tout ça. Tu murmures finalement, savourant l'instant présent.

D'ordinaire, tu te serais pas faite prier. Tu aurais retrouver ses lèvres sans une seule hésitation et tu l'aurais trainé jusqu'à sa propre chambre sur ce bateau pour profiter de celui-ci – quoi qu'au milieu d'nul part à voir si c'était si problématique de rester sur le pont du bateau. Pourtant, cette fois y a quelque chose de différent. Alors que tu te penches pour retrouver ses lèvres, t'as presque l'impression de capter quelque chose dans ta vision périphérique, t'obligeant alors à tourner la tête presque immédiatement et fixer l'horizon sur ta gauche.
Rien.
Tu peux pas t'empêcher de froncer les sourcils tandis t'es prise d'une sensation étrange. Ça commence par un déjà vu, sauf que t'en catégorique : t'as jamais mis les pieds sur un bateau avant. – y a quelque chose de bizarre. Tu murmures de manière assez audible pour qu'il entende, pourtant, c'est plus pour toi même qu'autre chose. Les sensations se mélangeaient toute et alors que tu te sépares enfin de dylan tu t'approches du rebord du bateau. Tes doigts se posent sur les cordes de celui-ci et t'observe l'eau qui vient taper contre la coque du navire. Tu restes comme ça pendant de longues secondes, observant l'étendue bleue sous vous lorsque tu te prends une giffle mentale si forte qu'elle pourrait presque être équivaux à une vraie giffle. Elle est si violente, que tu recules violemment du bord et que tu cherches tant bien que mal à t'en éloigner. Tu glisses d'ailleurs et tombe sur les fesses, ne pouvant plus échapper à ce qui semblait soudainement te rendre si différente.
Et à l'instant où tes fesses tombent au sol, c'est plus une giffle c'est pire que ça. T'as du mal à discerner la réalité du mythe et t'es presque spectatrice de ce qui se passe actuellement mentalement, les images qui s'enchaînent et se mélangent les unes avec les autres.

Un hurlement perçant dans la nuit qui s'échappe d'entre tes lèvres, une peur panique qui remonte le long de ton échine, une grimace qui apparaît sur ton visage ou bien cet éternel air hautain que t'utilise quand tu tentes d'avoir le contrôle. Une énième explosion, des contradictions qui s'enchaînent. yes the rum is gone ! la respiration coupée, le soleil qui tape, tu luttes pour rester éveiller. ça s'mélange, violemment tandis que tu observes ce schéma lointain et que les chefs d'accusations sont clâmés. after all, he's a blacksmith. no, he's a pirate. paysage bien différent, innondés par la pluie tandis que tu trottines dans cette robe plus qu'incomfortable, cherchant désesperemment à suivre cet homme qui semble bien trop familier. father ? le bruit d'un chargement et ta voix qui continue d'raisonner. i'm here to negociate. s'en suit le bruit des fers qui se mélangent avec les remords et la culpabilité, acte de trahison ultime envers tout l'monde. it's you he wants, not us. Et la désagréable sensation d'se dire que tu le ferais encore si ça pouvait garantir votre sécurité, et surtout la sienne. une odeur dégoûtante d'une haleine en place face, une sensation que la peau d'tes mains est désormais rugueuse. Le bruit du metal qui se heurte l'un à l'autre. Malaise stimulée, course poursuite dans une forêt. Un coffre, et un éternel battement de fond. Une anxiété grandissante face à une sensation de solitude profonde.

Tes yeux se redressent vers dylan, l'observant sans vraiment dire quoi que ça soit.

if you make your choices alone, how can i trust you ? you can't. des larmes qui coulent en silence, l'anxiété qui continue d'grandir. « conspiring to set free a man convicted of crimes against the crown of empire and condemn to death for which the punishment is also death ». accent prononcé sur capitaine. If it weren't for those bars i'd have you already. Un sourire forcé qui s'dessine, prise la main en flagrant délis. Des tentacules qui détruisent absolument tout sur leur passage et une femme géant qui s'transforme en crabe. une épée plantée dans un globe, une frayeur évidente sur une foutue robe. gentlemen … hoist the colors. elizabeth. elizabeth. elizabeth. miss swann. lizzie. you're right. then what shall we die for ? pirate. king.

Tu t'redresses toujours aussi violemment, réalisant difficilement c'que t'es en train d'expérimenter. Tu clignes plusieurs fois des yeux tandis que tu regardes tes mains, tremblante face à toute ces images mentales qui venaient de faire surface telle l'ouverture d'une boîte de pandore. Ton corps entier est pris de spasmes tandis que t'es soudainement prise d'une réalité qui te retourne l'estomac. – j'ai épousé jack ? tu demandes plus pour toi qu'autre chose, et le vague souvenir de son haleine mélangé à la panique et au choc emotionnel sont suffisant pour te faire ressentir un haut l'coeur. Tu accoures jusqu'au rebord du navire, encore, pour finalement dégueuler la totalité de tes tripes. Tes jambes se dérobent et tu t'effondres, toujours aussi tremblante et terrifiée par cette pseudo réalité. T'en oubliait presque le fait que t'étais avec dylan – où plutôt devrais-tu dire will ? T'es même plus certaine de ce qui est vrai ou non. T'observes juste l'horizon, totalement incapable de penser normalement, t'accrochant peut-être aux cordages de manière abusive, comme terrifiée à l'idée de t'enfoncer encore plus loin dans ton esprit, incapable de savoir ce que tu voulais réellement découvrir.

(c) mars.

Le retournement de situation était si brutale que toi même tu avais du mal à réellement comprendre la portée des choses. Tu étais totalement sous l'choc, perdue dans les méandres de tes pensées tandis que tu revoyais ta vie entière défiler devant tes yeux. Les tremblements étaient évidemment toujours présent et t'étais incapable de te redresser dans l'immédiat. Tu te contentais de regarder l'horizon en laissant les quelques larmes dévalées tes joues rondes. T'arrivais pas à réellement mettre des mots sur tes propres pensées. Tu devrais probablement prendre ça comme une bonne nouvelle, peut-être, possiblement, sauf que c'était presque impossible de tirer le positif de tout ça. Tu passerais pour une timbrée, probablement. Difficile à dire pour être honnête. Toi même t'avais l'impression d'être folle au point où t'étais plus entièrement certaine de ce qui était vrai ou non.

Pourtant, il réussit à capter ton attention et tu redresses enfin tes prunelles vers le brun, l'observant de tes yeux marrons. Tu sais pas quoi dire. Tu sais pas comment réagir. T'es littéralement sous l'choc et pourtant, tu devrais t'réjouir. La dernière fois que tu l'avais vu, il partait pour dix ans. Et pourtant, il était là, devant toi et en vue de c'que tu avais vécu ces derniers mois, il était plus que possible pour lui d'aller sur la terre ferme. Cette simple pensée fait redoubler tes larmes tandis que tu viens enrouler tes bras autour de lui pour le serrer contre toi. tout s'allignait, doucement mais certainement. La réalité reprenait le dessus mais tu comprenais enfin pourquoi et comment tu pouvais avoir cette sensation si familiaire le concernant, pourquoi t'avais cette sensation de l'avoir connu dans une vie précédente : parce que vous aviez eu cette autre vie. Loin d'être rangée comme la votre actuellement. t'avais évoluée dans un contexte politique complexe, t'avais risquée la mort tellement d'fois, t'avais été accusée de trahison envers la couronne, t'avais agis telle une vraie pirate, manipulée, flirtée, manqué de faire partir en vrille ce mariage même pas réalisé. Ton existence avait été riche en aventure et là, t'étais projeté dans une autre époque, plus moderne. Si tout aurait pu paraître bizarre tout avait parru naturel sans que tes souvenirs ne soient là mais même aujourd'hui tu réalisais bien vite que ce mode de vie étant désormais le tien serait facile.
Ou peut-être pas.
Car tu devrais vivre avec les traumatismes passées et surtout la culpabilité évidente, l'inquiétude et la peur qu'il te soit encore arraché à toi. c'est peut-être pour ça que tu t'accrochais à lui comme si ta propre vie en dépendait. Oui tu pouvais, devais sans doute répondre à ses questionnements mais tu n'en n'avais pas réellement la force. Tu finis par attraper son visage entre tes mains et tu l'observes de longues secondes, réalisant peu à peu que t'étais peut-être pas obligé de faire une croix sur cette avenir commun dont vous aviez tant rêvé. – t'es là. Tu dis dans un simple petit murmure tandis que tu continues de pleurer, laissant tes doigts glisser encore et toujours sur son visage. – et c'est tout c'qui compte. Tu savais même plus comment t'adresser à lui. c'était ironique dans l'fond : tu l'avais épousé. Pas d'la manière aussi conventionnelle qu'il soit, pas le genre de mariage dont t'avais rêvé quand entre vous ça avait été évident que ça serait lui, mais c'était arrivé. Et pourtant, t'étais terrifiée à l'idée d'lui dire la vérité, terrifiée à l'idée d'dévoiler que votre existence était un mensonge. Si t'avais été associée à la piraterie plus d'une fois pour ta fourberie, Will avait quelque chose de plus que toi, tu n'avais pas : la rancune. Et tu savais qu'une fois déçu, les chances pour se racheter étaient mince. Peut-être était-ce dû à sa nature relativement optimiste et cette façon qu'il avait toujours eu de faire confiance jusqu'à se faire poignarder un nombre incalculable de fois dans l'dos : tu savais cependant que tu étais peut-être l'unique exception. Mais que le manque de communication de vos deux parties avaient failli vous conduire droit dans l'mur, que sa dévotion pour secourir son père avait été sur le point de briser le peu d'lien qui vous unissaient encore. Entre vous, l'amour n'avait plus été suffisant et la brisure avait été si proche. C'était probablement un miracle que vous ayez réussie à tout sauver.
En fait, ce combat final contre l'équipage de Jones avait finalement été une solution. Parce que si vous n'aviez pas été sur l'point de mourir, probablement que jamais cette idée totalement loufoque de s'marier sur le pont du pearl alors que vous jouiez le combat d'votre vie contre un équipage de fantôme et les forces océaniques contre vous n'aurait germée dans son esprit.
Alors tu savais pas comment aborder la situation. Comment lui dire et surtout, quand lui retrouverait ses esprits comment digèrerait-il l'information de te savoir, ici du moins, mariée à sparrow ? D'autant plus après l'avoir condamné dans l'antre, même si aujourd'hui il n'avait plus spécialement besoin de lui ; ni du pearl tu ne pouvais pas t'empêcher de douter, de craindre pour votre relation. Et si dans l'fond, ça marchait réellement pas. Et si vous aviez brûlé toute vos cartes ? T'avais peur. Trop peur pour daigner dire quoi que ça soit. – C'est tout c'qui compte. Tu répètes en l'observant de ce regard plein d'amour bien que l'inquiétude le gagne. Tu reviens alors te coller contre lui, savourant sa peau contre la tienne et son odeur venant chatouiller tes narines. Tu fermes les yeux, car même si tes réponses sont là le choc l'est aussi. – Je t'aime tellement. Peut-être qu'il y avait quelque chose de différent dans ta manière d'approcher les choses. Tu l'avais toujours aimé. Ca avait toujours été évident, depuis qu't'étais gamine sur ce navire et que vous l'aviez trouvé par hasard et même sans tes souvenirs tu l'avais dis et tu avais été convainquante. Mais là, y avait une conviction de plus, quelque chose d'encore plus fort qui émanait de toi le concernant. Peut-être car tu avais failli le perdre, que tu l'avais vu victime de la colère de davy jones qui avait de toute évidence un beef évident avec lui. Le savoir vivant avait été suffisant pour te réconforter et pourtant, tu ne comptais pas les nuits passées à pleurer son absnece. Mais ça avait été insupportable et de toute évidence, tu l'perdais indirectement. Condamné à errer dans l'ère et chacun de ses retours se conclueraient par toi avec dix ans d'plus sur tes traits. Tu avais accepté la vérité : celle que vous ne vieillierais pas ensemblez. Que vous ne verriez jamais le monde ensemble, découvrirez les mystères divers et partirez en aventure encore plus loin que les frontières qu'vous aviez connu. Vos destins étaient entremêlés éternellement mais ne se touchaient réellement qu'à quelques endroits, tout les dix ans. – Tellement. Tu répètes en continuant de t'accrocher au brun comme si ta propre vie en dépendait et pourtant t'étais terrifiée à l'idée d'le relâcher comme si maintenant que toi, tu avais repris conscience de tout qu'il finisse par disparaître aussi vite qu'il était là, qu'il soit contraint d'retourner dans l'antre. Et tu sais pas si avec le choc émotionnel que tu venais de vivre tu pourrais supporter d'le voir repartir. Vraiment.

(c) mars.