Let's forget this hatred. feat Henry Lovett

Elio était de retour dans sa vie. Sa trahison, la destruction du multivers n’ont pu détruire leur relation. Hans était presque aux anges. L’homme qu’il aimait était à ses côtés, il lui laissait cette seconde chance qu’il avait tant langui. Pourtant, une ombre planait au-dessus de ce paysage idyllique. Les mots des mots retentissaient telles des échos dans son esprit : « Je serais prêt à abandonner le trône et le laisser à mon frère… ». La suite de cette phrase fut si douce et pourtant, voilà ces quelques paroles qu’Hans retint. Il est normal qu’en l’absence de progéniture du roi actuel, le prochain à être en lice pour sa succession soit son jeune frère. Mais… ALBAN ! Tout Arendelle mais pas Alban ! Sans ses doutes et questionnements (légitimes), le prince aurait déjà passé la bague au doigt de son bien-aimé. Mais non, il fallut que le cadet d’Arendelle interfère dans leurs affaires bousculant ainsi l’équilibre frêle de pouvoirs du blond. Tout est de sa faute (bien sûr) et Hans le détestait au plus haut point.

Cependant, Hans en tant que parfait hypocrite savait garder son hostilité pour lui. Il se dirigeait vers la patinoire de l’île, des patins à glace entre ses doigts. Alban était Henry ici, un simple professeur de patinage artistique. Le chargé de communication se décida de prendre des cours auprès de lui. Pourquoi donc ? Se rapprocher de lui bien entendu ! Sans ses souvenirs, le jeune prince ne lui offrira pas l’inimitié qui lui était dû. Hans espérait peut-être naïvement qu’en devenant proche de cette version d’Alban, il prouverait à Elio qu’il était prêt à faire des efforts, réduirait la liste de ses ennemis et que si la TVA les permettrait de retourner à Arendelle, le cadet de cette fratrie acceptera de laisser le trône du royaume aux couples royaux. Beaucoup d’espoir s’était niché dans ces simples patins à glace.

Il se tenait debout attendait son professeur. En retard, bien sûr ! Est-ce étonnant pour un être à l’esprit aussi étriqué qu’Alban ? Hans retint ses mauvaises pensées gardant un visage neutre alors qu’il attendait l’autre roux. Il ne les avait pas enfilé, ces engins de torture qu’il tenait toujours fermement en main. Contrairement aux deux frères d’Arendelle, il n’avait pas grandi avec de patins aux pieds. Les îles du Sud connaissaient l’hiver, mais il était bien moins rude que sur Arendelle, le climat marin aidant. Il soupira légèrement, laissant s’échapper une fine buée de sa bouche avant d’enfiler ses patins. Foutu pour foutu, autant commencer sans lui. Ses chaussures enfilées, le prince tenta de dompter la glace à lui tout seul, très mauvaise idée pour un être telle que lui. A peine arrivée sur la piste qu’il se ramassa lamentablement tête sur la première sur la fine couche de glace. Hans se sentait si ridicule et espérait de tout son cœur qu’Henry qu’aucun spectateur extérieur n’avait assisté à une scène si navrante.




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HARLEY-