Percutante tentative de patinage [PV Klaus Rockefeller]

Date d'inscription : 20/02/2024

Percutante tentative de patinage

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Depuis qu'elle était réveillée, Elsa manquait de plus en plus à Anna. Elle avait rencontré une jeune femme qui avait presque une histoire identique à celle de sa sœur, sauf qu'elle ne semblait pas avoir de tante et, ce qui était plutôt un avantage dans sa réalité, il semblait que Hans n'avait pas repris le pouvoir. Mais il avait quand-même joué un jeu dangereux et il était autant le malvenu dans son Arendelle que dans celui de Anna. Mais ce n'était quand-même pas sa grande sœur à elle et Elsa lui manquait. Elle ne savait même pas si elle était ici quelque part ou si elle avait simplement disparu en même temps que tous les autres mondes. Anna avait beau ne pas être facilement déprimée, l'idée d'une vie sans sa grande sœur n'était pas vraiment très bonne pour son moral.

Pour se le remonter, elle avait décidé de faire une activité qui lui ferait penser à elle et elle s'était rendu compte qu'elle n'avait jamais pris l'occasion d'aller à la patinoire de la ville. Il fallait dire que Joanne, son identité maudite avait toujours eu peur d'être en équilibre instable sur des patins. La façon dont les choses avaient été faites étaient un peu curieuses, mais maintenant que cette peur était dépassée par son éveil, elle allait se souvenir avec douceur des moments où sa sœur l'avait tenu par la main pour lui apprendre le patinage. Peut-être qu'elle pourrait trouver là un peu de réconfort malgré la peine qu'elle ressentait.

Mais il fallait reconnaître que, même à l'époque où elles étaient de retour après leur mésaventure à Storybrooke, Anna n'avait pas eu beaucoup l'occasion de s'entraîner à patiner. Elle commença par se cramponner au bord, ce qui semblait une excellente façon de ne pas se casser la figure. Mais il n'y avait rien de très amusant à marcher avec des patins tout le long de la rambarde en s'y cramponnant comme si sa vie en dépendait. Elle décida de se lâcher et de se lancer, mais comme elle n'avait qu'un sens de l'orientation assez perturbant et perturbé, elle se précipita vers le centre de la patinoire, avec de la difficulté à conserver son équilibre et les bras tournoyants comme pour essayer de cette façon de gagner contre la gravité qui semblait vouloir la faire chuter.

« Woah ! Attention devant ! » cria t-elle à l'égard d'un jeune homme alors qu'il était quasiment trop tard, si bien qu'ils se retrouvèrent bras et jambes enchevêtrés, sur le sol de la patinoire. « Oh désolée, je suis terriblement désolée. Je ne vous ai pas fait mal, j'espère. Je ne suis pas très douée pour le patinage, je n'aurais probablement pas dû essayer de me lâcher, je ne voulais vraiment pas vous foncer dedans. Vous vous êtes fait mal ? Vous voulez que j'appelle de l'aide ? »

Date d'inscription : 21/02/2024

Percutante tentative de patinage

@Anna d'Arendelle

La patinoire était plongée dans une ambiance animée alors que Klaus s'activait à nettoyer les vitres, s'efforçant de maintenir la surface lisse et immaculée pour les patineurs. La fraîcheur de l'air hivernal caressait son visage alors qu'il s'occupait de sa tâche avec diligence. C'était une soirée comme les autres à la patinoire, jusqu'à ce qu'un incident inattendu vienne bouleverser sa routine.

Une silhouette s'approchait sur la glace, sa démarche hésitante trahissant son manque d'assurance sur les patins. Klaus leva les yeux juste à temps pour voir une tornade aux cheveux roux s'approcher de lui, le regard empli de contrition.

Klaus esquissa un sourire rassurant face aux excuses de la jeune femme, secouant la tête avec un geste apaisant. Non, ne vous inquiétez pas, je vais bien, répondit-il d'une voix chaleureuse. Aucun mal, vraiment. Vous n'êtes pas la première à perdre l'équilibre sur la glace, et vous ne serez pas la dernière. Je suis juste content que vous alliez bien.

Il observa Anna avec bienveillance, cherchant une manière de lui offrir son aide sans paraître trop intrusif.

Si vous le souhaitez, je peux vous aider à vous relever, proposa-t-il poliment, tendant la main vers elle avec un sourire encourageant. Ou peut-être pourriez-vous bénéficier de quelques conseils de patinage. Mon copain donne des cours ici, il est un excellent professeur. Il pourrait vous aider à améliorer vos compétences sur la glace. Il n'y a pas meilleur que lui, j'épouserai ce garçon un jour, faut juste que j'ai le courage de lui demander, lui confia-t-il sur un ton amoureux.

Alors qu'il parlait, une pensée curieuse traversa l'esprit de Klaus. Il remarqua quelque chose de familier dans les traits d'Anna, quelque chose qui lui rappelait justement Henry, son compagnon. Elle possédait des traits et une aura similaire, une présence chaleureuse et accueillante qui semblait se refléter dans les yeux d'Anna.

Vous savez, vous me le rappelez justement, remarqua-t-il, un sourire espiègle étirant ses lèvres. Il s'appelle Henry, et il a ce même air déterminé et courageux que vous. Vous avez une ressemblance frappante, maintenant que j'y pense. Il rajouta finalement, réalisant que ça pouvait mal s'interpreter. Ce qui est un compliment, bien sur !

Date d'inscription : 20/02/2024

Percutante tentative de patinage

Les personnes qui venaient souvent à la patinoire devaient avoir l’habitude de se retrouver confrontées à des novices qui se cassaient la figure. Tout le monde ne finissaient pas forcément dans les bras d’un homme, mais c’était assez récurrent de la part d’Anna de se casser la figure sur un gentleman. Il y avait eu Hans, Kristoff, et voilà que ce jeune homme subissait aussi les affres de sa maladresse. Mais il ne s’était pas blessé et il avait plutôt l’air de bonne humeur, alors ce n’était pas grave. Elle était contente que cet incident soit relativement sans conséquences pour cet homme.

« Je suis rassurée. Vous savez, je n’ai pas l’habitude de patiner. Les quelques fois où je l’ai fait, c’est parce que ma sœur nous avait fabriqué une patinoire et je dois avouer qu’elle me tenait. Elle a le pouvoir de geler, ma sœur, d’ailleurs elle a gelé le royaume tout entier, une fois, mais ce n’était pas sa faute, hein ! Elle n’est pas méchante vous savez. Elle était juste triste et puis… Mais elle n’est pas ici. Enfin, elle est peut-être ici mais je ne l’ai jamais retrouvée, alors je m’ennuie d’elle. Je me suis dit que patiner pourrait aider. Mais je ne suis pas très douée. »

Sa langue s’était encore emballée. Mais il était gentil, il proposa de l’aider à se relever. Elle avait quand-même de la chance de tomber sur des hommes qui l’aidaient à se relever quand elle tombait, enfin, Hans, n’était pas vraiment gentil, mais il l’avait quand-même aidée à se relever. En fait, ses pensées partaient autant dans tous les sens que son discours quand elle ne gardait pas le contrôle, et il fallait reconnaître que ça arrivait. Souvent. Probablement trop souvent. Elle devrait se concentrer sur ce qu’il se passait autour d’elle. L’homme lui parla de son petit-ami d’une façon si mignonne que Anna porta la main à son cœur. L’amour était magnifique, quels que soient les personnes concernées.

« C’est tellement mignon, vous devez absolument lui demander. Le plus vite possible. Il faut profiter de l’amour quand on l’a, c’est quelque chose de si précieux. Je suis mariée, moi. Il s’appelle Kristoff et il a un renne, Sven, et il est parfait… enfin pour moi. J’ai dû attendre vingt ans pour me marier après nos fiançailles. Nous en avons d’abord été empêchés car j’ai dû partir pour découvrir la vérité sur mes parents. Ensuite, il y a eu Hans, et puis ma tante. Mais nous avons enfin pu nous marier. Lui non plus, je ne l’ai pas trouvé. Mais j’espère qu’il n’est pas disparu pour toujours. »

Il semblait très amoureux en ce qui concernait son chéri, lui. Et il avait la chance de l’avoir tout près de lui. C’était une bonne nouvelle pour lui. Anna sourit quand il lui dit qu’elle lui rappelait son petit-ami. Ca ne pouvait être une tentative de séduction. Il était bien trop amoureux pour ça, mais c’était gentil. Elle se demanda si lui ressemblait à Kristoff. Ils avaient des points communs c’est sûr, mais elle ne le connaissait pas assez pour s’en rendre bien compte. En tout cas, il était aussi gentil. Elle lui offrit un grand sourire face à son aveu.

« Ho, merci ! Eh bien, vous, vous êtes aussi gentil que mon mari ! »

Date d'inscription : 21/02/2024

Percutante tentative de patinage

@Anna d'Arendelle

Je vous souhaite de la retrouver, espéra Klaus, sans relever la partie où elle avait raconté que sa soeur avait gelé le royaume. Pensant à une simple métaphore, il n'avait compris uniquement le plus important : cette jeune femme cherchait sa famille.

Venir patiner pour se clarifier les idées est une bonne idée. Je vous trouve très forte, confia-t-il, impressionné par la bonne humeur qu'elle inspirait malgré ce qu'elle pouvait traverser. Quant au patinage, personne ne devient bon sans être tombé au moins une fois, la rassura-t-il.

Une fois debout, Klaus n'avait pas pu s'empecher de parler d'Henry, encore et toujours. Le moindre pauvre inconnu qui prenait le risque de lui adresser la parole finissait toujours par savoir de qui il était amoureux, et à quel point il était amoureux. Il trouvait assez fou d'avoir la chance de vivre une relation réciproque, alors il n'avait pas fini d'en parler à tous ceux qui étaient physiquement capable de l'écouter. D'autant que Klaus le pensait vraiment, Henry était un véritable bon professeur pour apprendre à patiner.

Il lui adressa un sourire embarassé. Je n'arrive déjà pas à lui demander d'emménager avec moi de peur qu'il refuse, confia-t-il alors que la jeune femme l'encourager à faire sa demande en mariage. Si un jour j'arrive à passer le pas, j'arriverai sans doute à lui demander sa main, un chien et un enfant. Ou quatre, s'emballa-t-il, rêveur.

Il haussa les sourcils au récit d'Anna cependant, qui n'avait pas l'air banal. Quelle histoire. On n'entend pas ça tous les jours. Mes félicitations, alors, souligna-t-il pour avoir réussi à se marier malgré des obstacles qui avaient tout l'air chaotique, mais aussi parce qu'elle avait réussi ce que Klaus rêvait de pouvoir atteindre.

Vous, vous avez l'air d'aussi bonne humeur que mon copain, retourna-t-il avec un grand sourire, toujours impressionné par sa bonne humeur.

Date d'inscription : 20/02/2024

Percutante tentative de patinage

Anna ne se trouvait pas spécialement courageuse. Ou plus exactement, elle ne se rendait pas compte qu’elle l’était. Elle vivait les choses comme elle le pouvait et elle triomphait simplement parce qu’elle gardait le sourire. A son avis, c’était la meilleure façon de procéder pour être certaine que le monde autour d’elle tourne mieux. Bien entendu, elle ne pouvait pas dire que tout tournait rond dans sa vie, surtout depuis qu’elle était éveillée et qu’elle s’était rendu compte qu’elle était seule. Mais elle s’efforçait de conserver le sourire, notamment pour les proches qu’elle avait ici et notamment pour les enfants dont elle avait la charge.

« Je ne sais pas. Mais je ne peux pas me permettre de m’effondrer. J’ai un certain nombre d’enfants qui compte sur moi. Je travaille à l’orphelinat », précisa-t-elle pour qu’il ne croit pas qu’il s’agissait des siens.

Elle ne savait pas si le patinage était l’idée la plus exceptionnelle qu’elle puisse avoir, mais cela avait au moins le mérite de lui rappeler Elsa. Et Kristoff aussi. Son briseur de glace. Il avait fait fondre la glace qu’il y avait dans sa vie en tout cas. Et elle ne l’avait plus auprès d’elle. C’était dur. Mais elle ne désespérait pas qu’il soit ici, quelque part, à ne pas se souvenir d’elle. Et le moment venu, il réapparaitrait peut-être dans sa vie, comme sa sœur. Elle ne devait pas renoncer. Mais en attendant, il ne serait pas inutile d’apprendre à patiner.

« Je devrais peut-être demander des leçons. Quand je pense que ma sœur me les donnerait si elle était là… C’est difficile de ne pas savoir où sont ses proches, vous ne croyez pas ? C’est chouette que vous ayez votre amoureux, vous. Mais il ne faut pas le laisser tomber hein, il faut y aller à fond. Si vous voulez l’épouser, il faut être courageux ! »

Elle éclata de rire quand il parla de lui demander de l’épouser, de prendre un chien et de faire quatre enfants. Il ne faisait pas dans la mesure, lui. Mais elle aimerait ça aussi avec Kristoff. Elle se demanda combien d’enfants elle voudrait, combien de petits princes et de petites princesses. Ce serait merveilleux d’élever des petits Kristoff. Ou des petites Kristoffettes. Elle était perdue dans ses pensées et n’émergea soudainement que en se rendant compte qu’elle l’avait un peu laissé de côté et que ce n’était pas très sympa.

« Ho je suis désolée, je pensais aux enfants que je pourrais avoir avec Kristoff, moi aussi j’en voudrais plusieurs, et puis, vous savez, pour le moment ma sœur n’a pas d’enfants alors si je n’en ai pas non plus, il n’y aura pas d’héritiers. Remarquez, je ne sais pas s’il faudrait des héritiers puisque nous ne sommes plus dans notre royaume, mais quand-même… Une reine est toujours une reine, non ? »

Il était vrai que son histoire n’était pas simple. Anna avait bien cru que son mariage avec Kristoff n’aurait jamais lieu. Mais il fallait bien que tout le monde soit là pour le mariage. Et elle avait même regretté, quelque part, que sa tante Ingrid ait dû mourir pour que ça se produise. Elle avait de mauvaises intentions au départ, bien-sûr, mais elle s’était amendée et c’était triste qu’elle ait dû mourir pour ça. Elle sourit en entendant le compliment du jeune homme. Ils avaient la même notion de ce qui était important.

« Oui, une histoire compliquée, mais nous avons gagné à la fin et c’est l’essentiel. Comment vous vous êtes connus avec votre petit-copain ? »

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