Crédits : fallonstuff ∣ didi pour le moodboard ∣ ROGERS pour la signature
Univers : Anastasia
Feat : Sadie Sink
Age : 18 ans
Occupation : Apprentie libraire
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Tu nous a sauvées ♡
Et c'est comme ça que ça a commencé ♡
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Date d'inscription : 31/01/2024
Nom & pronoms : Marie Lou, elle
Sujet: Re: Panne et pluie, pas bon ménage ∣ Artémis Mer 22 Mai 2024 - 21:32
Panne et pluie, pas bon ménage
« Effectivement » énonçais-je avec un sourire.
Il est vrai que c’était peut être bête d’avoir tout fait pour me rendre à Paris pour retrouver ma famille alors que j’avais passé toute ma vie dans un orphelinat, néanmoins, mon collier était la preuve que l’on m’aimait alors je savais que je devais me rendre dans la capitale française pour la retrouver ma famille et cela avait fonctionné, néanmoins ici c’était différent, j’étais seule. Passant une mèche rousse derrière mon oreille, je respire profondément.
Nous voilà rapidement près de la voiture une fois que la pluie fut cessée. Je lui donne les clés, le laissant s’occuper de la voiture avant de faire un signe positif de la tête.
« Oui c’est…euh…la voiture s’est arrêtée alors que je roulais. » énonçais-je « ça a fait un gros bruit et elle s’est arrêtée. » énonçais-je alors.
Je n’y connaissais rien à tout cela mais ce n’était pas normal qu’elle se soit arrêté alors que je roulais, si ?
La jeune femme aux cheveux roux accepte semble-t-il de refermer la page de mon emportement inapproprié vis à vis de sa douce folie de relier la Russie à la campagne française pour retrouver des origines qui lui avaient fait faux-bonds depuis toujours. Si j'ai moi-même fini par revenir à Memnon, là où se trouvaient mes origines? Demandez à Jarlaxle. Sans cet ennuyeux elfe noir, désespoir ambulant à la peau plus sombre que la plus sombre des nuits, ou des olives, pour ceux qui, comme moi, trouvent la nuit très claire depuis qu'ils ont passé des mois dans les profondeurs d'Outreterre, jamais ce sujet ne se serait retrouvé sur le tapis. Le nombre de fois où j'ai été tenté de le pousser par dessus la balustrade des appartements que nous partagions à PortCalim? Incalculable. Mais je n'ai jamais été suffisamment au bout du rouleau le concernant pour oublier que, outre ses dons de lévitation rendant toute tentative de chute nulle et non avenue, le joli petit contingent de guerriers armés jusqu'aux dents qu'il contrôlait aurait vu mon acte d'un bien mauvais œil. Le prix à payer pour quinze secondes de potentielle jouissance était bien trop cher pour m'offrir ce plaisir.
Mais trêve de discussions sur cet énergumène aussi adepte des potins qui circulent que sage, à sa manière, du moins quand aucun artefact maléfique ne le soumet à sa volonté. Embrasser la cause de Crenshinibon ne lui a pas franchement réussi, et lui rester loyal contrairement à ses plus fidèles lieutenants, qui voyaient l'intérêt commun de toute leur guilde avant le sien, a eu le loisir, une fois n'est pas coutume, de me faire voir la couleur et sentir le gout de mon propre sang. Revenant au temps présent, bien loin de l'endroit où j'étais parti, je reprend la conversation en cours de route. Donc, la panne est survenue en roulant, ok. Je retourne dans l'habitacle, appuyant mon pied sur la pédale d'embrayage tout en tentant de manœuvrer le levier de vitesse, pour me rendre compte assez rapidement qu'il bouge dans le vide. Au mieux, ça se joue sur une articulation désarticulée. Au pire, elle a réussi à casser la boite, et là, il va falloir songer à des réparations plus importantes qu'un coup de clef de douze dans le moteur. Changement de boite, donc commande, et voir avec un certain empereur sith ou ce qu'il veut pour caser ça dans son emploi du temps parait-il surbooké. Connaissant la chanson concernant Luke, avec qui ma relation est aussi vouée à l'échec que la première traversée d'un certain Transatlantique, il n'est pas faux de penser qu'il vaut mieux que le problème puisse se régler ici et maintenant, sur le bord de cette route. Je fouille dans ma sacoche pour trouver une lampe portative, trouvant le bouton d'allumage situé sur la tranche de l'appareil d'un simple toucher, devant admettre que cet autre moi et les souvenirs musculaires que mon corps en a conservé ne sont parfois pas inutiles pour s'adapter à ce monde étrange qui est le nôtre actuellement. Sur le podium des choses que je puise volontiers de cette expérience, dans les domaines où mon autre moi a plus de bouteille que Artémis Entreri n'en a lui-même, la mécanique ne devrait pourtant pas arriver en tête. Le plus dur, c'est de faire avec l'insupportable sociabilité de cette personnalité, qui n'a pas fait fuir assez de monde autour de lui à mon goût.
A dessein, je glisse la main entre les différents organismes dissimulés sous le capot de la voiture. A première vue, vu la graisse et la poussière qu'on peut y trouver, on peut déjà être sur que personne n'a fardé l'extérieur de ce moteur pour cacher le fait qu'il est hors d'âge à l'intérieur. J'atteins mes objectifs en sentant la tige rejoignant le levier de vitesse à la boite entre mes doigts. Une tige que je parcours jusqu'à son extrémité, pour découvrir qu'elle n'est plus liée à son ensemble. Je pourrai presque me gausser d'avoir eu du nez, mais je n'ai jamais été assez infatué pour m'offrir ce genre d'exultation inutile. Pas quand je suis issu d'une terre où la paupérisation est maitresse, où ceux qui se disent guides du peuple sont en vérité les pires ribauds que le peuple aurait pu accepter à sa tête, bercé de douces mélopées controuvées dans les dossiers desquelles il ne faudrait surtout pas trop fouiller. J'ai rencontré bien des hommes se targuant de positions qu'ils n'étaient parvenus à obtenir qu'à force de vice et de traitrise, j'en ai servi certains, je n'ai pas honte de le dire, mais les très rares principes que j'ai gardé au fil des ans ne s'en arrangent plus aussi bien aujourd'hui que par le passé.
Je ressors de sous le capot de la voiture pour fouiller de nouveau dans mon sac, en sortant un rouleau de pate à joint solide dont je tire un morceau avant de m'en servir pour fixer l'articulation abimée. On appellera ça du temporaire, mais pour aller jusqu'au garage, ça suffira. Ok, donc on a évoqué le liquide de refroidissement... donc la pompe à eau. Qui est plus probablement la cause de la surchauffe du moteur, mais qui est une réparation plus lourde en soi. Je me saisis d'un chiffon pour essuyer mes mains, avant d'en glisser une dans mes cheveux rendus humides par la bruine qui me tombe dans le dos depuis plusieurs minutes maintenant. Loin d'être un ouragan, mais mes mèches noires alourdies d'humidité commencent à me tomber dans les yeux.
"La boite de vitesse va nous laisser tranquille un instant, mais pour la pompe à eau, je crains qu'il nous faille tout de même prévoir un remorquage."
Avis aux détracteurs, dire que ma réparation temporaire ne sert donc à rien dans l'immédiat est assez idoine. Mais j'escomptais que la pompe à eau soit dans un meilleur état. Entre l'absence de liquide de refroidissement et les reflets cramoisis du métal pourtant refroidi du dessous de la pompe, j'ai assez peu d'espoirs de parvenir à la dépanner moi-même.
"Vous habitez dans les environs? Si ça vous arrange, je peux vous raccompagner, et je m'occuperai de ramener votre voiture avec la dépanneuse par la même occasion."
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Anastasia N. Romanova
Terre 1972
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Sujet: Re: Panne et pluie, pas bon ménage ∣ Artémis Dim 25 Aoû 2024 - 16:52
Une fois que nous fûmes aux abords de la route où se trouvait la voiture, j’explique avec attention ce qu’il s’est passé et le laisse agir, le regardant sans piper mot. Disons que je ne trouvais pas quoi dire de toute manière. Je n’y connaissais rien du tout en mécanique mais j’espérais juste que tout cela ne me coûte pas les yeux de la tête. Finalement, il termine et revient vers moi avant de m’expliquer un peu ce qui était le plus important.
« Oh… » trouvais-je simplement à dire avant de faire un léger signe de la tête « oh non, je vis dans le centre-ville au dessus de la librairie. Je veux bien que vous me raccompagnez du coup et remorquer ma voiture en même temps. » énonçais-je avec un sourire avant de reprendre la parole « vous pensez que ça me coûtera beaucoup ? » demandais-je.